- La terreur de la rivière
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La terreur de la rivière aussi appelée La rivière de la terreur est une histoire en bande dessinée de vingt huit planches scénarisée et dessinée par Carl Barks, publiée pour la première fois en 1946 et écrite le 25 janvier 1946. Elle met en scène Donald Duck et Riri, Fifi et Loulou Duck. L'histoire se déroule principalement autour du fleuve Mississippi et notamment à Inondeville.
Synopsis[]
Donald achète sans le vouloir une vieille péniche lors d'une vente aux enchères. Il part par la suite à l'aventure avec ses neveux sur le fleuve Mississippi. Durant leur aventure, un serpent de mer géant cherche à les effrayer.
Résumé complet[]
Un beau jour, Donald Duck se promène dans la rue, mais sa vareuse de marin n'étant pas assez épaisse, il attrape un rhume, et a horriblement froid. Voyant une salle de vente, il décide alors d'aller se réchauffer un moment à l'intérieur. Une fois là-bas, il prend la précaution de s'asseoir dans un coin de la salle, de sorte à ne pas être remarqué. Pendant ce temps, le responsable de la vente propose une superbe péniche, qu'il qualifie d'une valeur d'au moins dix mille dollars. Sans le faire exprès, le vendeur appelle le bien « épave », avant de se reprendre et d'annoncer que la merveilleuse embarcation est mise en vente au prix incroyable de dix-huit dollars seulement. C'est alors qu'il demande à la salle qui serait prêt à monter à vingt pour en prendre la possession, et au même moment, Donald pris par son rhume tousse et éternue. Le responsable croyant les éternuements du canard comme la volonté de continuer les enchères, celui-ci se voit finalement après une série d'éternuement, attribuer le bien pour la somme de trente dollars. Un homme vient par la suite s'adresser au palmipède, tout juste remis de son rhume, pour réclamer les trente dollars, en échange de l'acte de vente. Le canard encore inconscient de ce qu'il vient de se passer lui répond qu'il n'a effectué aucune enchère, ce qui lui vaut finalement un œil au beurre noir, une perte de trente dollars, ainsi qu'un bateau.
Il se rend alors chez lui annoncer la nouvelle à ses neveux, avec sous son bras la photo de sa péniche et dans son autre main l'enveloppe contenant l'acte de vente. Riri, Fifi et Loulou alors en train de jouer aux billes demandent à leur oncle où se trouve l'embarcation, après l'avoir vu sur la photo. Donald l'ignorant, il sort l'acte de vente de son enveloppe, et apprend à sa famille que celle-ci se trouve dans l'Ohio, amarrée au quai Hogan, à Inondeville, cela à trois mille six cents kilomètres de Donaldville. Déconcerté par la distance le séparant de son bien, le canard jette le cadre protégeant la photo dans sa poubelle, et laisse tomber l'affaire. Mais avec le temps, les enfants continuent à se dire qu'ils seraient bien sur une péniche, à pécher des poissons sans quitter leur cabine et à descendre l'Ohio jusqu'au Mississippi. Au même moment, dans son lit leur oncle se dit la même chose, un voyage en péniche ne pouvant lui être que bénéfique pour sa santé. Celui-ci quitte alors ses draps, et se rend dans la chambre de ses neveux pour leur annoncer la bonne nouvelle, qu'ils doivent faire leurs valises, car il décide de partir pour Inondeville.
Après un long trajet, nous retrouvons les quatre canards à Inondeville, ville qui, comme son nom l'indique, est inondée. C'est en demandant à plusieurs personnes alors sur leurs toits, qu'ils parviennent à trouver le quai Hogan, où est amarrée la fameuse péniche. Là-bas, ils apprennent que celle-ci y est toujours amarrée, mais sous l'eau ainsi que sous la boue. Ils apprennent également qu'ils ne pourront pas repartir sans payer les cinq ans d'amarrage de retard de l'ancien propriétaire. Ce qui oblige le canard à débourser $102,10 pour pouvoir repartir avec la péniche lui ayant coûtée trente dollars, en plus d'un long trajet. Sur le coup, Donald préfère laisser à Hogan, le responsable du quai, l'épave. Mais, ses neveux insistent sur le fait qu'ils devraient attendre la fin de l'inondation pour au moins voir le bateau.
Et ainsi, après l'avoir vu, Donald décide finalement de la récupérer, sûr que quelques dollars suffiront pour les planches manquantes et la peinture, sans compter les $102,10 obligatoires d'amarrage. Et finalement, les quelques dollars se transforment vite en un bon paquet de billets, mais un jour, le soleil brille sur une petite péniche qui quitte le quai Hogan sur laquelle se trouvent nos quatre canards, pour s'engager sur le fleuve Ohio. Le canard en vareuse de marin est alors heureux, en effet, la péniche étincelle comme un sous neuf et le moteur répond quant à lui au quart de tour. Néanmoins, ses neveux lui conseillent de ne pas être si confiants, en effet, Hogan leur ayant dit qu'ils avaient encore beaucoup à apprendre sur la navigation fluviale. Soudain, leur embarcation passe à côté d'un bateau à vapeur, beaucoup plus massif, libérant une grand quantité de fumée. Ce qui ne manque à aveugler les quatre canards, et à salir la péniche pourtant jusqu'à présent rutilante. Ainsi, le canard en tire déjà sa première leçon, qui est de ne jamais croiser un bateau à vapeur face au vent. Mais, ce n'est pas Donald qui subit les conséquences de son amateurisme, mais plutôt ses neveux, chargés de passer la brosse sur les murs et plancher de leur moyen de transport. Ceux-ci se plaignent alors que la navigation n'est pas aussi drôle que ce qu'ils imaginaient auparavant, mais leur oncle, assis sur sa chaise à manœuvrer la barre, promet d'éviter les ennuis. Pourtant ce dernier parle trop vite, en effet, il s'approche maintenant trop prêt d'un autre vapeur, ainsi, sa propre embarcation se retrouve dorénavant projetée au sommet d'un poteau, par l'énorme vague engendrée par l'autre navire plus imposant. Les neveux demandent alors à leur oncle comme il compte remettre la péniche à flot, et celui-ci ignorant sûrement qu'il se trouve dans un fleuve répond bêtement qu'ils n'auront qu'à attendre la marée haute. Le canard ayant rejoint ses neveux au même bout de la péniche, celle-ci ayant perdue son équilibre retourne toute seule à l'eau. Mais sa violente chute dans l'eau amène de multiples flaques, algues et poissons sur le pont.
Cette fois-ci, l'adulte jure tout connaître sur la navigation des péniches, et assure une nouvelle fois qu'ils ne connaîtront plus d'ennuis. Ses neveux se mettent alors à nettoyer une nouvelle fois le pont, pendant que lui tient la barre et longe la rive pour éviter tous problèmes. Mais encore une fois, le canard parle trop vite et se prend la branche d'un arbre ayant traversée le cabine de la péniche. Là, Donald en tire sa troisième leçon, qui est de poster une vigie à la proue lorsqu'ils sont trop proches de la rive. Plus tard, tout semble enfin aller bien, mais nos quatre aventuriers commencent à avoir faim. Le responsable de l'embarcation décide alors de jeter l'ancre près d'une plage, et de manger dans la cabine. Cela dit, les enfants affamés ne perdent pas une seconde, jettent l'ancre à l'eau, puis filent dans la cabine. Ces derniers espéraient alors manger du poisson, mais faute d'avoir eu le temps de pêcher, ils se retrouvent à manger des haricots en boites… Pendant que les quatre navigateurs mangent leur repas, le courant fait tourner leur bateau, pourtant amarré. A l'intérieur, Donald sûr qu'ils sachent maintenant naviguer, veut prendre la route vers la Nouvelle-Orléans. Mais, cela étant à des milliers de kilomètres en aval, les neveux commencent à douter des capacités de leur oncle, mais celui-ci leur interdit de mettre en doute son intelligence. Car, tout ce qu'il a à faire pour parvenir à cela, est de lancer le moteur et garder le même cap. Confiants en leur oncle, les enfants lèvent l'ancre, et constatent que le moteur a l'air quant à lui de forcer plus qu'avant le petit déjeuner. Ils remarquent également pendant le trajet que les rives du fleuve sont identiques à celles de l'Ohio, jusqu'à ce qu'ils se rendent compte qu'ils effectuent le trajet inverse, en passant pas la même ville d'où ils sont partis. Ils avertissent alors leur oncle que les voici revenus au point de départ, et l'adulte vient d'apprendre sa quatrième leçon. Qui est de faire attention au courant lors de l'arrêt, et de prendre des repères avant de jeter l'ancre. Ainsi, après toute une journée de navigation, nos héros ne sont toujours pas plus près du but que la veille, mais on appris de multiples choses, qui vont les aider à ne plus commettre d'erreurs.
Plus tard, Donald trouve une crique dans laquelle, malgré qu'il fasse jour, il souhaite amarrer, pour être sûr de n'avoir rien à craindre durant la nuit. Il attache alors la péniche à un poteau d’amarrage prévu à cet effet, puis déclare qu'ils n'ont plus qu'à dîner et à dormir durant la nuit. Mais, cette nuit-là, tout semble tranquille sur le fleuve endormi, jusqu'à ce qu'un énorme serpent des mers vert surgit de l'eau, puis jette un coup d’œil par le hublot de la chambre des neveux. Voyant qu'il ne peut effrayer personne, celui-ci s'en va. Mais, son puissant souffle a réveillé l'un des neveux, qui jette lui aussi un coup d’œil au hublot dans le sens inverse, et aperçoit l'énorme serpent de mer en train de partir. Néanmoins, l'enfant croyant rêver referme le hublot.
Le lendemain au petit déjeuner, les neveux disent à leur oncle qu'ils ont très bien dormi, au point même de ne pas rêver. Mais, Loulou ayant vu la créature durant la nuit, annonce qu'il a fait un cauchemar, dans lequel il y avait un gros serpent de mer passant devant leur bateau, et soulevant de la boue atterrissant sur leur pont. Tous prennent alors cela comme rien de plus qu'un cauchemar, quand ils se rendent compte de la présence de boue sur le pont. Ils constatent en plus de la boue qu'une des épontilles a été pliée. C'est alors que Loulou se demande s'il a bel et bien rêvé, devant tant de preuves montrant qu'il s'agisse d'une réalité. Les trois enfants filent annoncer la nouvelle à leur oncle, qui affirme que les serpents de mer sont des produits de l'imagination. Lorsque le serpent en question surgit derrière lui, la gueule grande ouverte, effrayant les trois neveux. Ces derniers préviennent aussitôt leur oncle de ce qui se trame dans son dos, et la première réaction de l'adulte une fois qu'il ait vu le serpent est de courir dans la cabine, lancer le moteur, lever l'ancre. Mais, une fois tout cela fait, ils se rendent compte qu'ils ont omis de détacher l'amarre, les empêchant de partir. Donald tentant de maîtriser la situation saisit une hache, puis coupe la corde en conseillant fortement à ses neveux de quant à eux saisir des rames et souquer ferme afin d'aider le moteur à démarrer.
Plus tard, après avoir échappés à la créature, les Duck décident de s'arrêter au prochain point d'amarrage pour prévenir le shérif. Mais celui-ci ne peut dépenser l'argent des contribuables pour enquêter sur quelque chose d'aussi peu probable. C'est alors dépités que les quatre canards retournent à leur péniche, ne se sentant plus en sécurité sur le fleuve. Donald rassure toutefois ses neveux en leur rappelant qu'ils sont maintenant à plusieurs kilomètres en aval de l'endroit où ils ont vu le serpent. Mais pour être sûr de ne plus rien risquer, le canard décide d'agrandir la distance entre lui et la bête. Ainsi, la journée s'écoule sans le moindre accident et Donald est persuadé qu'ils peuvent à présent se reposer, le serpent n'allant probablement jamais aller aussi au sud. Mais le canard pour ce qui est du repos ne parle que pour lui, en effet, il file faire un somme dans sa cabine et ordonne aux enfants de peler des patates pour se rendre utiles. Une fois sur son lit, et maintenant serein, le canard se dit qu'au fond le serpent de mer n'était pas si terrible que ça. Quand soudain, le bateau est violemment secoué par la bête en question. Celle-ci fait glisser la péniche sur son dos et la remet à l'eau en poussant son lourd souffle. Tandis que Donald court à sa cabine, un de ses neveux beaucoup plus courageux empoigne un crochet et l'expédie, en le lançant, jusqu'au cou de l'animal. Ce dernier se met alors à se remuer dans tous les sens, et les ruades dégagent le bateau. La bête plonge alors vers le fond jusqu'à disparaître de leur vision, et Donald félicite son neveu d'avoir mis un tel coup avec un crochet. Mais, l'enfant ne croit pas avoir fait du mal à la bête, en effet, celle-ci n'a pas saigné malgré le gros trou percé dans son cou. Les neveux se demandent alors si le serpent est bel et bien réel, mais Donald déclare que celui-ci l'est bien assez pour lui. Peu après, nos quatre canards retrouvent le crochet que le serpent a perdu et se rendent compte que l'écaille présente sur la pointe est en caoutchouc, ce qui les laisse supposer que ce serpent de mer soit faux.
Désormais rassurés qu'un tel monstre n'existe pas, ils ne ressentent plus aucune peur et se demandent plutôt à présent de quelle façon il est dirigé. Il vient alors aux enfants l'idée de pister le serpent jusqu'à son hangar afin de voir ce qu'il pourrait apprendre. Idée que leur oncle approuve. Mais, une fois la nuit venue et après avoir passée toute la zone au peigne fin, ils ne trouvent finalement aucune trace du monstre, et décident de s'amarrer à un poteau afin de passer la nuit à l'endroit et de continuer les recherches le lendemain. Afin d'être sûrs de ne pas être attaqués par surprise durant la nuit, les quatre canards mettent en place un système de tours pour la garde. Riri décide de prendre son quart en premier, et souhaite la bonne nuit à son oncle en plus de lui annoncer que Fifi le suivra. Plus tard, une fois seul, le jeune canard n'est pas rassuré par l'atmosphère nocturne du fleuve, et semble entendre un ronronnement, plus fort à une extrémité du bateau, semblant être dégagé par un moteur électrique sous l'eau. Trouvant cela impossible, le neveu suppose du coup qu'il s'agisse plutôt d'un câble téléphonique, et parle de cela au reste de sa famille qui accepte l'hypothèse du câble.
Le lendemain, en sortant de sa cabine, Donald se rend compte qu'ils ont bougé. En effet, au lieu d'être sur l'Ohio, les voici désormais sur le Mississippi. Le bateau ayant pourtant été bien amarré, le canard soupçonne le poteau et file jeter un coup d’œil à celui-ci. Il tapote dans un premier temps ce dernier avec le même crochet ayant servi à blesser le serpent, et constate qu'il est solide. Soudain, le poteau se retourne, laissant voir au canard qu'il s'agit en réalité d'un périscope de sous-marin, puis plonge dans l'eau arrêtant de tracter la péniche. Les neveux alors venus entre-temps et ayant assisté à la scène comprennent maintenant l'origine du ronronnement, puis ils se penchent tous, même Donald, pour l'écouter de nouveau. Ce dernier perçoit alors une traîné de bulles laissée par la machine, ce qui l'amène à vouloir la pister. Les neveux lancent alors le moteur, puis commencent à manœuvrer l'embarcation de sorte à suivre le sous-marin, Donald prêt à parier que celui-ci a un lien quelque peu étroit avec le serpent de mer tristement célèbre. Mais voyant que la péniche est trop lente pour suivre un tel engin, le palmipède décide d'utiliser son dinghy pliant, un bateau léger à moteur. Une fois sur l'eau, c'est motivé que le canard piste les bulles, mais cela l'amène tout droit dans la gueule du serpent venant de surgir de l'eau. Les neveux encore sur la péniche et ayant vu leur oncle avalé vif avec son bateau, ordonnent à la bête de le leur rendre. Mais celle-ci au lieu d'exaucer leur souhait, envoie plutôt leur bateau dans les airs à l'aide de sa queue pour s'en débarrasser. L'embarcation atterrit finalement et miraculeusement en un seul morceau au sommet d'un arbre.
Là-haut, les enfants regrettent de n'avoir attrapé la créature avec une corde, mais se disent que dans ce cas ils auraient été entraînés au fond de l'eau. C'est alors que leur vient l'idée d'utiliser un bateau plus lourd ainsi que plus puissant pour maîtriser le serpent, comme le cuirassé « Iowa ». Ainsi, après discussion les enfants élaborent un plan pour sauver leur oncle Donald. À l'aide de l'argent de ce dernier, Riri ainsi que Fifi filent louer le plus gros remorqueur possible, et Loulou quant à lui va longer la rivière avec un avion pour trouver la piste des bulles du serpent. Peu après, cette dernière ayant été repérée, le petit canard au béret vert rejoint ses frères ayant loué le plus puissant des remorqueurs du coin. C'est alors parés et prêts à en découdre que les trois canards quitte le quai à bord de leur puissant bateau. En effet, celui-ci se doit d'être puissant, puisque utilisé pour arracher les souches d'arbres des marécages.
Peu après, les voici arrivés près de l'île où les bulles ont été perçues en avion, là-bas, ils décident de couper le moteur et de se laisser dériver pendant qu'ils cherchent les bulles. Les trois enfants se mettent alors à regarder la surface de l'eau sans prêter attention au reste, lorsqu'une corne de brume leur rappelle qu'ils sont mal placés et qu'ainsi, ils bloquent le passage. C'est alors de justesse qu'ils échappent « pratiquement » à la collision avec le vapeur venu d'en face, dont le capitaine est furieux par tant d'irresponsabilité. Celui-ci devient encore plus furieux quand il apprend de la bouche des enfants que cela est dû à une chasse au serpent de mer. Pendant que le capitaine continue de gronder les enfants, la personne contrôlant le fameux serpent, se dit que cela est une superbe occasion pour tester la puissance du serpent. Et peu de temps après, le terrifiant monstre surgit de l'eau, faisant ravaler tous ses mots au capitaine, et effrayant tout l'équipage du vapeur, celui-ci n'attendant pas pour exécuter les ordres de fuite du maître à bord. Pendant ce temps à côté, les trois neveux qui étaient prêts à lancer leur plan, se rendent compte qu'il leur est impossible de lancer le moteur pour capturer le monstre, la vapeur ayant soulevé tellement d'eau dans leur salle des machines. Ainsi ne pouvant rien faire, le serpent s'enfuit et par conséquent le sous-marin avec.
Cependant à l'intérieur de ce dernier, nous retrouvons le responsable de tout cela rigolant avec Donald attaché à l'une des poutres de la machine. Le possesseur du faux monstre rigole alors car son invention a terrorisé tout l'équipage d'un vapeur. Ce qui va répandre la nouvelle et ainsi transformer son « petit jouet » en la terreur du fleuve. Pour le retrouver, les shérifs balanceront alors de la dynamite dans le fleuve et la chasse au serpent se fera avec des fusils ainsi qu'avec la peur au ventre. Le criminel continue en racontant au canard prisonnier que lui pendant ce temps ne sera plus là, car il sera à des kilomètres en aval à terroriser d'autres personnes avec sa terrible invention. Mais alors, Donald cherche le but de toute cette mascarade et obtient pour simple réponse que l'inventeur du monstre aime terroriser les gens, tout comme les gens aiment danser. Une fois son travail accompli, il enfuira sa machine dans un banc de boue, et sortira par le sas d'évacuation. Ainsi, il pourra passer le reste de sa vie à rire des histoires à propos du serpent de mer, que des milliers de personnes auront vu, mais jamais trouvé. Quant à Donald, sachant désormais tous les tenants et aboutissants du plan, il sera enfouit avec le sous-marin pour ne rien révéler de cette farce poussée.
Cependant à la surface, les enfants ayant écopé l'eau peuvent à présent sillonner le fleuve à la recherche du monstre ayant à priori dévoré leur oncle. Ils remarquent alors que le serpent semble se diriger vers le sud en aval. Les jours suivants, ne trouvant de bulles, les enfants traquent le serpent en suivant les scènes de désolations. En effet, des yachts sont anéantis, d'énormes bateaux à vapeur se sont échoués en tentant d'échapper à la créature, et les gardes-côtes ne tardent pas à arriver avec des patrouilleurs. Ceux-ci supposent que le serpent doit se cacher dans la boue, car il leur est impossible de le localiser en draguant le fond ou en utilisant le radar. Les enfants n'osent alors pas dire aux hommes chargés de trouver le serpent que celui-ci est repérable par la présence de bulles, craignant qu'une bombe soit lâchée, et que leur oncle en subisse l'explosion. Ils se déclarent d'ailleurs les mieux équipés pour capturer le monstre et espèrent que personne avant eux ne trouvera le serpent.
Pendant ce temps sous l'eau, le farceur se vante qu'avec son radar et son anti-radar personne ne le trouve. Pouvant ainsi voir sans être vu, il apprend à Donald que ses neveux sont tout proches. Ce dernier fatigué par le comportement de son enleveur, lui répond que grâce aux bulles produites par sa machine, il sera vite repéré et capturé. L'inventeur du serpent venant d'apprendre que c'était grâce à cela qu'il était pisté, décide d'arrêter immédiatement les bulles et remercie alors le canard pour l'information. Ainsi, à cause de l’indiscrétion de leur oncle, les enfants passent au-dessus du sous-marin sans même se douter de sa présence.
Quelques jours après, arrivés dans le delta, presque au Golfe du Mississippi, les enfants n'ont toujours aucun signe du faux serpent et commencent à se demander si la technique des bulles est encore d'actualité. Fifi leur demande alors s'ils doivent faire demi-tour, mais Loulou insiste pour encore contourner le coude qu'il aperçoit au loin. Là-bas, ils trouvent une vieille épave, leur donnant l'idée de faire remonter le sous-marin par la ruse, au lieu de s'embêter vainement à le chercher. Ils se mettent alors à remorquer l'épave, dont la partie avant peut encore flotter, ce qui donne l'illusion de derrière, qu'il s'agit d'un véritable vapeur. Les neveux prévoient alors de lancer le lasso lorsque le monstre remontera pour les terroriser.
Entre-temps sous l'eau, le propriétaire du serpent de mer se rend compte qu'il est quasiment arrivé à l'embouchure, lieu où il ne risque pas de trouver beaucoup de bateaux. Il décide finalement d'aller jeter un coup d’œil et prévoit d'ensuite enterrer le sous-marin quelques kilomètres après avoir fait demi-tour. Alors que Donald commence à désespérer, il aperçoit soudainement un vapeur venant dans sa direction, et se dit qu'il a bien fait de regarder dans cette direction. Voyant que celui-ci remonte le canal de façon trop fière à son goût, il décide de s'y attaquer avec son terrible serpent, qu'il appelle « La terreur du fleuve ».
Pendant ce temps, de l'autre côté du vapeur les trois canards sont en train de remorquer l'épave, en espérant que le serpent morde vite à l'hameçon, leur remorqueur peinant à maintenir plus longtemps la carcasse. Soudain, ils voient le serpent tant attendu et commencent à stresser en balbutiant, de peur de rater l'unique occasion qu'il ait eu durant ces derniers jours. Pendant ce temps, le chef d'orchestre du monstre se rend compte qu'il tente de terroriser une épave vide et qu'il s'agit en réalité des trois neveux lui tendant un piège. Il s'empresse alors de dégonfler sa créature pour corriger sa bêtise, mais les canards à la surface s'empressent quant à eux d'attraper le monstre se déballonnant avec leur remorqueur. N'ayant le droit qu'à un seul et unique essai, ils tentent leur chance et saucissonnent finalement la tête du serpent qui n'est d'autre qu'une baudruche. A l'intérieur de la machine, le criminel commence à paniquer, voyant que son serpent a été pris par un câble. Par conséquent, il décide de faire marche arrière pour envoyer leur bateau valdinguer, mais les trois canards essaient de faire de même à la surface avec leur embarcation. Ainsi, commence une épreuve de force, où le ou les perdants risquent la mort. Le remorqueur de son côté continue de tirer, mais, le sous-marin tire plus fort que prévu, et commence à les tirer en arrière pour les amener vers les eaux profondes.
La situation étant désespérée, les trois palmipèdes actionnent le sifflet en espérant que quelqu'un l'entendra. Cependant, à l'intérieur du sous-marin, le bruit se faisant entendre, cela laisse plus que supposer que la valve de la gorge est cassée. Par celle-ci commence à s'écouler de l'eau, et le sous-marin commence à se remplir. Le criminel lui se demande quand est-ce que les nerfs des petits lâcherons, mais ce sont finalement les siens qui lâchent, ne pouvant supporter l'idée d'être noyé, surtout que les enfants continuent de tirer. Il décide alors pris de panique de stopper la machine, mais la manette étant bloquée, il ne peut plus rien faire. Le peur se met alors à le ronger, et ainsi, il libère Donald, celui-ci disant qu'il a une solution au problème. Une fois libéré, le canard saisit une clef à molette, et brise d'un coup sec le câble de la batterie, ainsi le moteur s'arrête, puis il délivre un second coup sur la tête du dangereux criminel ayant voulu l'enterrer vif.
À la surface, les neveux constatent que le sous-marin est à présent immobilisé. Quand ils remarquent que quelque chose ou quelqu'un est en train de remonter par le cou de la fausse bête, un des canetons prépare alors un gourdin au cas où, mais le lâche vite dès qu'il voit qu'il s'agit de leur oncle, qu'ils n'ont pas vu depuis plusieurs jours déjà. Ainsi plus tard, la capture du terrible serpent de mer apporte gloire et fortune à nos amis, mais au bout de quelques jours, les trois neveux de Donald ont envie de voyager sur le fleuve, mais leur péniche n'est plus qu'une épave, ayant été projetée sur un arbre. Leur oncle leur dit alors qu'un nouveau bateau leur a été offert par l'Amérique, ce bateau étant le serpent de mer.
En coulisses[]
Morales possibles[]
- Il ne faut guère se précipiter dans une aventure en piétinant la sécurité et en pataugeant dans son ignorance, cela peu coûter cher et avoir un impact négatif.
- Il est bon d'utiliser ses erreurs pour intégrer des leçons importantes régissant une conduite à adopter.
Interprétations possibles[]
Interprétation métaphorique[]
L'histoire peut être prise comme une vaste métaphore, interprétant la mer comme la vie. En effet, au début de l'histoire, les erreurs règnent, montrant que certains niveaux de l'existence sont formés par des erreurs et des leçons. Plus tard, ce sont les éléments extérieurs qui agissent : le courant, car on a parfois l'impression que le vent portant l'Homme vers la joie et le bonheur est à contre sens par rapport à sa marche, et que, malgré ses efforts, il revient au point de départ. Cependant, cette histoire rappelle qu'il ne faut pas abandonner. En effet, Riri, Fifi et Loulou chassent un serpent de mer, ils font preuve de courage et de motivation incroyables voire démesurés face aux obstacles de la vie. L'appel de l'aventure est désormais inévitable pour les Duck.
Interprétation de dépendance[]
Les points d'amarrages seraient-ils des point clefs contrôlant l'histoire ? En effet, il y a un point d'amarrage au départ du périple, puis lorsque la péniche se fait attaquer, un autre lorsque Donald prévient le shérif, et encore un pour passer la nuit, chaque point d'amarrage délimite une étape et une avancée de l'histoire. Seraient-ils des passages inévitables, traçant à l'avance le chemin de la péniche et de l'histoire ?
Graphisme[]
Le point le plus marquant de l'histoire au niveau du graphisme est sûrement les oreilles du serpent, ressemblant plutôt à des aigrettes de hibou. L'auteur a choisi de les accentuer car elles ont une taille supérieure à la hauteur de la tête du serpent lorsqu'il a la gueule fermée. Cela donne au monstre marin un air sympathique, le rapprochant du faciès du chien, et créant ainsi un paradoxe de part le monstre en lui-même et son aspect physique.
De plus, ce serpent semble à la fois sorti du Loch Ness mais surtout d'un mythe oriental. Ce dernier possède en effet plusieurs caractéristiques des dragons orientaux : la barbe et les écailles. De plus, les dragons chinois, avant de devenir des dragons, sont des serpents aquatiques.
Enfin, le dragon du long métrage d'animation Le Dragon récalcitrant, sorti en 1941, possède lui aussi des "aigrettes".
Publications françaises[]
Cette histoire a été publiée six fois en France, dans :
- Les Belles Histoires Walt Disney n°8, premier trimestre 1949, sous le titre Donald et la terreur du Mississipi,
- Le Journal de Mickey n°928, 29 mars 1970, sous le titre Donald et la terreur de la rivière,
- Picsou Magazine n°271, août 1994, sous le titre Le monstre des deux rivières,
- Picsou Magazine n°394, 3 novembre 2004, sous le titre La rivière de la terreur,
- Picsou Magazine n°508, 28 janvier 2015, sous le titre La terreur de la rivière,
- La Dynastie Donald Duck n°20, 6 juillet 2016, sous le titre La Terreur de la rivière.
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1re parution : décembre 1945 |