Attention. Le texte qui suit dévoile certains moments-clés de l’intrigue du récit.
Prologue[]
Riri, Fifi, Loulou et Donald regardent un arc-en-ciel dans le ciel de Donaldville. Pour Donald, c'est seulement la lumière du soleil qui traverse les gouttes d'eau. Riri, Fifi et Loulou se demandent quant à eux s'il y a une marmite d'or au pied de l'arc-en-ciel. Donald affirme que « ce n'est que de la superstition, comme lorsqu'on croit aux fées » ! Pourtant dans un conte de fées un garçon trouvait une marmite d'or parce qu'il y avait cru, selon les neveux.
Pendant ce temps Balthazar Picsou fait sa promenade mais il se demande qui pourrait bien hériter de sa fortune. Il doit faire le bon choix ! Il veut mettre à l'épreuve son héritier potentiel pour savoir ce qu'il ferait de sa montagne d'argent. D'ailleurs ses seuls parents sont son neveu Donald, ses petits-neveux Riri, Fifi et Loulou et son neveu éloigné Gontran Bonheur. Picsou ne peut pas leur donner de l'argent, ils se méfieraient ! Il surprend une conversation de ses neveux derrière un buisson et se met ainsi en tête de placer des marmites d'or au pied de l'arc-en-ciel de façon à ce que ses héritiers les trouvent.
Les « marmites d'or »[]
Dix minutes plus tard, Picsou part en direction du pied de l'arc-en-ciel avec trois marmites remplies d'argent dans les mains. Il place la première dans un bosquet, la deuxième à côté du vieux réservoir d'eau et la troisième au pied d'un chêne où semble aboutir définitivement l'arc-en-ciel. Il envoie ensuite ses neveux chercher les marmites alors que ceux-ci faisaient une partie de lance-pierre. L'un de ses petits neveux affirme que pour Donald les marmites ne sont que de la superstition et ce dernier renchérit par « un pur produit de l'imagination ». D'ailleurs pourquoi Picsou n'irait-il pas lui-même chercher les marmites ? Il dit avoir déjà trouvé la sienne il y a longtemps... Et qu'on n'a droit qu'à une marmite par personne. Donald le traite de menteur, mais Riri, Fifi et Loulou ont quand même envie d'aller voir. Picsou oblige Donald à laisser ses neveux y aller en le prenant au cou par la canne. Celui-ci accepte et se réjouit de pouvoir se moquer d'eux lorsqu'ils découvriront qu'il n'y a rien. Picsou ricane en le voyant partir.
Riri, Fifi et Loulou aperçoivent quelque chose qui brille dans le bosquet où semble s'arrêter l'arc-en-ciel. Ils trouvent posée sur le sol une marmite d'or, ou plutôt de dollars. Il y en a à vue d'œil pour 6 000 $ en pièces et en billets ! Donald n'en croit pas ses yeux et croit à de fausses pièces. Malheureusement pour lui, il mord dans une pièce et s'abîme quelques dents. Les triplés pensent avoir trouvé la marmite parce qu'ils y ont cru.
C'est à ce moment qu'arrive Gontran, mandé par Picsou par qui il est envoyé rejoindre son cousin et ses neveux afin de constater ce qui peut bien les mettre dans un tel état. Il est halluciné par la découverte de Riri, Fifi et Loulou, alors que Donald croit toujours à une supercherie. Gontran remarque que l'arc-en-ciel finit au vieux réservoir d'eau et se demande s'il pourrait y avoir une autre marmite. Il tente sa chance, infaillible somme toute, et découvre la deuxième marmite de 1 000 $. Donald n'arrive pas à y croire et il se demande pourquoi ça ne lui arrive jamais. Riri, Fifi et Loulou notent que l'arc-en-ciel finit maintenant au pied d'un chêne et lui conseillent d'aller voir s'il y a une marmite d'or. Donald part en direction du chêne et s'attend à la trouver remplie d'araignées. Il saute de joie lorsqu'il découvre la marmite d'or !
Chacun des futurs héritiers de Picsou a donc trouvé sa marmite d'or de mille dollars. On va vite découvrir qui mérite d'hériter des neuf fantasticatillions, quatre milliardsjilliards, un centrifugalillion et quatorze centimes du vieil homme !
Investir, dépenser, conserver ?[]
Chaque héritier part de son côté tout en se demandant que faire de son argent. Donald veut acheter des actions et s'enrichir... ou plutôt des propriétés foncières, c'est mieux ! Gontran veut tout dépenser en billets de loterie et espère — ou plutôt est sûr de — gagner pour dix millions de prix. Riri, Fifi et Loulou quant à eux veulent investir et imaginent déjà qu'ils posséderont un jour des puits de pétrole et des mines comme leur oncle.
Donald, alors toujours dans ses réflexions, passe devant un vendeur de voitures. Il s'arrête devant la vitrine et la voiture à l'exposition qui est proposée au prix de 2 000 $, mais il n'a que la moitié de cette somme.
Gontran projette d'acheter un billet de tombola pour gagner une télévision grâce à laquelle il pourra participer à des jeux télévisés. Sa chance le mène alors sur un billet de tombola perdu... pour justement tenter de remporter une télévision. Il a tout ce qu'il désire d'un claquement de doigt ! Il n'a donc plus besoin de la marmite et la met à l'abri des regards dans un arbre creux.
Riri, Fifi et Loulou marchent sur le port. Ils veulent finalement acheter des compagnies maritimes dans l'espoir d'avoir bientôt une flotte de transatlantiques ! Ils passent devant un vieux marin lisant une carte qu'ils dévisagent. Ils s'arrêtent et lui demandent si c'est réellement une carte au trésor qu'il possède. Il confirme et ajoute qu'il l'a trouvé en Espagne et qu'il parierait sur son authenticité. Cette carte dit que le trésor est enterré le long de la côte où ils se trouvent. Selon le marin, un galion espagnol qui fuyait la flotte de Francis Drake aurait enterré un butin d'or et de joyaux dans une île de la baie. Cette île est maintenant engloutie, on l'appelle le cimetière et elle est visible du quai. Le vieux marin est certain que le trésor s'y trouve, dans le sable et la boue. Mais il est vieux et pauvre et ça lui coûterait mille dollars de retourner le sable. Personne ne voudrait lui prêter cet argent, en effet, tous se moquent du vieil homme. C'est alors que les enfants lui proposent de s’arranger avec lui et de financer ses recherches car, à l'instar de la légende des marmites d'or, les triplés croient dur comme fer à l'histoire du vieux marin.
Héritage[]
Deux semaines sont passées. Balthazar Picsou convoque ses neveux afin de voir quel usage ses héritiers ont fait de leurs marmites d'or. Il commence par Donald. Celui-ci s'est acheté une voiture avec les mille dollars... et s'est endetté de mille dollars. Picsou raye son nom de la liste, il ne sera pas l'héritier de sa fortune.
Gontran a oublié ce qu'il a fait de son argent. Finalement ça lui revient, il l'a laissé dans un arbre creux et il y est encore. Picsou met un point d'interrogation sur sa liste, Gontran n'est pas hors course.
Et les triplés alors ? Ils ont prêté leur argent à un vieux marin qui cherchait un trésor caché ! La plus vieille arnaque du monde pour Picsou. Il considère ce geste comme de la stupidité, de la crédulité infantile. Ils sont rayés, presque arrachés de la liste. Mais quelle injustice ! Gontran Bonheur sera donc l'unique héritier de l'astronomique fortune de l'homme le plus riche du monde ?
Le vieux marin fait son entrée dans la pièce avec une brouette remplie par le trésor. Il vient remettre à Riri, Fifi et Loulou leur part, soit bien plus que les mille dollars de départ, pour avoir cru aux rêves d'un vieil homme.
Épilogue[]
Donald remarque un autre arc-en-ciel et se demande s'il y aura encore une marmite d'or. Mais Riri, Fifi et Loulou n'en ont pas besoin puisqu'ils ont été nommés uniques héritiers des neuf fantasticaillions, quatre milliardsjilliards, un centrifugalillion et quatorze centimes de l'oncle Picsou !
Don Rosa proposera une suite à cette histoire, La Valse des investisseurs, dans laquelle Donald et Gontran se verront à nouveau confiés de l'argent. Riri, Fifi et Loulou étant les seuls héritiers de la fortune de Picsou, celle du coffre, Donald et Gontran se sont disputés des entreprises.
Barks ne semble pas avoir trop les idées claires à propos du coffre de Picsou. Dans cette histoire, première page, case cinq, on distingue clairement le coffre portant l'inscription Scrooge McDuck's Money Bin (Coffre de Picsou). Dans C'est pour un dépôt, un gag réalisé à la même période, il y est inscrit McDuck Building (Building Picsou).
Publications françaises[]
Cette histoire a été publiée huit fois en France, dans :