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« | Chaque fois que je relis une de ses histoires – et je le fais souvent –, je ne pense pas à lui comme à un collègue. Je ne suis qu'un simple scénariste de bande dessinée tandis que lui est un grand de la littérature mondiale. Il restera pour la postérité comme l'un des plus géniaux raconteurs d'histoires de la seconde moitié du XXème siècle, un auteur digne de figurer aux côtés de ses autres « collègues » que sont Boccace, Cervantès, Goldoni, Dickens, Pirandello, et Chaplin. | » |
— Carlo Chendi à propos de Carl Barks.
Carl Barks était un dessinateur et scénariste américain né le 27 mars 1901 à Merrill dans l'Oregon et décédé le 25 août 2000 à Grants Pass dans le même État.
Employé par Western Publishing, un éditeur de comics américains pour Disney, il dessina pendant de nombreuses années des bandes dessinées mettant en scène le personnage de Donald Duck et ses proches. Mais il est surtout connu pour avoir considérablement enrichi l'univers de Donald Duck en créant, pour ne citer qu'eux : Balthazar Picsou, Daisy Duck, Gontran Bonheur, Géo Trouvetou, les Rapetou, Miss Tick, Lagrogne, Archibald Gripsou et John Flairsou.
Biographie[]
En 1935, Carl Barks commence à vendre ses dessins à d'autres journaux que le Calgary Eye Opener. En novembre 1935, il apprend que Walt Disney recherche des dessinateurs d'animation. Il entre dans la compagnie plus d'un an après la création du personnage auquel il est le plus lié, Donald Duck créé en juin 1934. Ayant un caractère aussi colérique que Donald quand son travail est critiqué, Barks démissionne des studios Disney en 1942. Barks est engagé par l'éditeur de Donald et le trésor du pirate !, Western Publishing. Pendant trois décennies, Barks ne cesse d'écrire et de dessiner autour du canard Donald. Il crée Balthazar Picsou, le canard le plus riche du monde en 1947 avec l'histoire Noël sur le mont Ours (Christmas on Bear Mountain), Gontran Bonheur le canard plus chanceux du monde, l'inventeur Géo Trouvetou, la sorcière Miss Tick, les Rapetou, l'organisation des Castors Juniors et le voisin Lagrogne.
Jeunesse[]
Carl Barks naquit le 27 mars 1901 à Merrill, en Oregon, dans une famille de cultivateurs ; il était le fils de William Barks et d'Arminta Johnson, et avait un grand frère du nom de Clyde. Ses grands-parents paternels étaient David Barks et Ruth Shrum ; ses grands-parents maternels, Carl Johnson et Suzanna Massey. Barks était le descendant de Jacob Barks, qui partit dans le Missouri depuis la Caroline du Nord vers 1800. Il vécut à Marble Hill dans le Missouri, et son fils Isaac devint le père de David, le grand-père de Carl.
D'après Barks lui-même, il eut une enfance plutôt solitaire. Ses parents possédaient 2,6 km² de terres agricoles qui constituaient leur ferme. Le plus proche voisin vivait à 800 mètres, et l'école la plus proche était à 3,2 km, distance que devait parcourir tous les jours le jeune Carl. La localité comptait peu d'enfants, Barks se souvenait qu'ils étaient à peine une dizaine d'enfants dans l'école.
En 1908, William Barks partit avec sa famille à Midland, à quelques miles au nord de Merrill, afin d'augmenter leurs revenus, le village étant plus près de la voie ferrée. Il établit une ferme d'élevage, et vendait sa production aux abattoirs locaux. Carl Barks découvrit alors les marchés ruraux et resta impressionné par les cow-boys et leurs revolvers.
En 1911, les Barks eurent les moyens de partir à Santa Rosa, en Californie. Ils se lancèrent dans la culture de légumes, et plantèrent des vergers. Cependant, les profits furent bien inférieurs à ce que William attendait, et la famille commença à avoir des difficultés financières. Ils décidèrent finalement de retourner à Merrill en 1913.
En 1916, la mère de Carl Barks, Arminta, mourut. Les problèmes d'audition de Carl, apparu depuis déjà quelques temps, devenaient assez sérieux pour que le jeune homme eut des difficultés à comprendre ses professeurs en cours. Ses problèmes allaient s'empirer par la suite, et bien qu'il ne portât pas à l'origine d'appareil auditif, il ne put s'en passer par la suite. Enfin, il arrêta l'école, étant trop loin de la ferme (huit kilomètres) et ses problèmes auditifs lui causant d'importantes difficultés d'apprentissage.
Barks s'essaye alors à plusieurs emplois : fermier, bûcheron, gardien de mules et de vaches, imprimeur. Ce qu'il dira avoir retenu de ces années fut la capacité de résister avec ses collègues à tous les coups durs par l'humour. Carl Barks assure que cette partie de sa vie a beaucoup influencé ses futurs personnages de Donald Duck et Balthazar Picsou. Donald est en effet un personnage qui passe de petits boulots en petits boulots sans succès, ou avec des succès extrêmement temporaires.
Pour Picsou, d'après Barks, il a vécu dans sa jeunesse les mêmes problèmes que Donald, mais a réussi à s'en sortir par l'intelligence, la détermination et le travail. Picsou s'acharne à régler ses problèmes même si le résultat peut sembler futile. Autre similitude de Picsou avec son créateur : il apparaît souvent aussi mélancolique, introspectif et secret que lui.
Un dessinateur au cours du siècle[]
Barks se décide alors de faire d'un passe-temps son métier : dessiner. Il adore les comic strips publiés dans les journaux, en particulier ceux signés Winsor McCay (connu pour Little Nemo) et Frederick Burr Opper (Happy Hooligan). Quelques leçons par correspondance interrompues à cause de ses emplois précaires lui furent utiles pour commencer à dépasser le stade d'amateur.
Il épouse en 1921 Pearl Turner dont il a deux filles, Peggy et Dorothy, et dont il divorce en 1930. Il retourne en 1933 à Merril dans la ferme paternelle et échoue à nouveau à lancer une carrière de fermier. Entre les petits boulots, il continue à essayer de vendre ses dessins aux journaux, et finit par réussir dans le magazine Judge et le quotidien Calgary Eye Opener dont les bureaux sont à Minneapolis (Minnesota) où il emménage et rencontre sa deuxième femme, Clara Balken (épousée en 1938).
En 1935, il commence à vendre ses dessins à d'autres journaux que le Calgary Eye Opener. En novembre 1935, il apprend que Walt Disney recherche des dessinateurs d'animation. Il entre dans la compagnie plus d'un an après la création du personnage auquel il est le plus lié, Donald Duck créé en juin 1934.
Il déménage à Los Angeles et commence comme intervalliste : il dessine tous les dessins répétitifs nécessaires pour créer l'animation. En 1936, ses qualités lui permettent d'atteindre le département des scénarios, où son imagination peut déborder efficacement.
En 1937, Donald Duck devient le héros unique de ses aventures cinématographiques. Il ne sert plus de faire-valoir à Mickey Mouse. Barks se contente au début de fournir quelques pistes d'histoires, puis obtient le droit d'écrire ses propres histoires. Il figure entre autres au générique de Les Neveux de Donald, Le Cousin de Donald, Donald bûcheron, Donald se camoufle, l'un des épisodes de propagande de Donald soldat dans l'armée américaine, et Inventions nouvelles. Il soumet également quelques idées de gags pour les bandes quotidiennes Donald. Il s'agit de ses premières contributions en bandes dessinées Disney.
Ayant un caractère aussi colérique que Donald quand son travail est critiqué, Barks, montrant peu d'intérêt aux dessins animés de propagande et lassé de l'air conditionné lui ayant causé une sinusite chronique, démissionne des studios Disney en 1942. Juste avant, il dessine avec Jack Hannah le premier album de Donald sur un scénario de Bob Karp : Donald et le trésor du pirate !. Le thème de la chasse au trésor par Donald et ses neveux est lancé.
Après avoir déposé sa démission aux studios Disney, Barks se lance, sans succès, dans l'élevage de poules. Durant cette période, il est engagé par l'éditeur de Donald et le trésor du pirate !, Western Publishing. Contrairement à son souhait de travailler sur des personnages créés par lui, on l'assigne aux histoires de Donald Duck, mais il obtient de travailler seul histoires et dessins. La première des cinq cent histoires de Barks pour Western Publishing sera Des couacs et des crôôôas dans laquelle Donald tente de protéger son jardin de corbeaux.
Pendant trois décennies, Barks ne cesse d'écrire et de dessiner autour du canard Donald. Il crée Balthazar Picsou, le canard le plus riche du monde, en 1947 avec l'histoire Noël sur le mont Ours, Gontran Bonheur le canard plus chanceux du monde, l'inventeur Géo Trouvetou (cousin de Gontran et Donald), la sorcière Miss Tick De Sortilège, les Rapetou, l'organisation des Castors Juniors et le voisin Lagrogne.
Bien que les histoires sous licence Disney paraissent sans le nom de l'auteur, et juste un numéro de série, les lecteurs remarquent qu'un même auteur réalise de nombreuses et populaires histoires de canards. Ils l'appellent « Good Duck Artist », avant qu'il ne sorte de l'anonymat. Ce qui plut (et plaît encore dans ses histoires rééditées régulièrement) est l'humour omniprésent, des dessins en ligne claire tournés vers l'action.
Divorcé de sa deuxième femme en 1951, Barks épouse en 1954 Margaret « Garé » Wynnfred, artiste paysagère. Elle meurt en 1993.
Retraité en 1966, Barks obtient l'autorisation exceptionnelle de Disney de peindre des tableaux à l'huile représentant ses personnages. Face au succès de ses peintures et de ses histoires, il restait souvent modeste en disant qu'il avait ce métier pour gagner de quoi vivre, rien de plus. Il sera sollicité à sortir brièvement de sa retraite pour écrire des aventures des Castors Juniors ainsi que quelques autres aventures de Donald et Picsou.
En 1994, âgé de 93 ans, il décide de faire un long voyage en Europe afin de rencontrer les nombreux fans des canards qu'il a créé.
Carl Barks est décédé à 99 ans, le 25 août 2000, d'une leucémie.
En coulisses[]
Œuvres[]
Quelques histoires de Carl Barks parmi les plus mémorables[]
Sans compter les gags, Carl Barks a créé plus de quatre-cent-cinquante histoires, dont la totalité est publiée en France. Auteur prolifique, voici une liste non-exhaustive de son œuvre :
- Donald et le trésor du pirate, Donald Duck finds Pirate gold, sa première histoire en bandes dessinées.
- Noël sur le mont Ours, Christmas on Bear Moutain, décembre 1947 (première apparition de Picsou).
- Le Secret du vieux château, The Old Castle's Secret, juin 1948 (première grande chasse au trésor avec Picsou).
- Bombie le zombie, Voodoo Hoodoo, 1949.
- Perdus dans les Andes !, Lost in the Andes, avril 1949 (avec les fameux œufs carrés).
- La Lettre du père Noël, Letter to Santa, novembre 1949.
- Périple perse, In Ancient Persia, mai 1950.
- Le temps des vacances, Vacation Time, juillet 1950.
- Retour en Californie, In Old California !, mai 1951.
- Noël pour Pauvreville, A Christmas for Shacktown, janvier 1952.
- Juste un pauvre vieil homme pauvre..., Only a Poor Old Man, mars 1952 (première histoire dont Picsou est le héros).
- Le casque d'or, The Golden Helmet, juillet 1952.
- Retour au Klondike, Back to the Klondike, mars 1953 (histoire évoquant le passé de Picsou).
- Arnach McChicane, The Horseradish Story, septembre 1953.
- Les Mystères de l'Atlantide, The Secret of Atlantis, mars 1954.
- Des capsules pour Tralla La, Tralla La, juin 1954.
- La pierre philosophale, The Fabulous Philosopher's Stone, juin 1955.
- À la recherche de la Toison d'or, The Golden Fleecing, décembre 1955.
- Picsou contre Gripsou, The Second-richest Duck, septembre 1956.
- La ville aux toits d'or, City of Golden Roofs, décembre 1957.
- Un puits de dollars, The Money Well, mars 1958.
- Le champion de la fortune, The Money Champ, septembre 1959.
- Au nord du Yukon !, North of the Yukon, septembre 1965.
Barks et la Souris[]
Contrairement à d'autres scénaristes italiens Disney, Carl Barks n’a jamais fait apparaître Mickey dans ses aventures de Donald, mais, par contre, il a réalisé une histoire dans l’univers de la Souris qui s’intitule Le chapeau rouge où apparaissent de nombreux personnages de cet univers (Mickey, Dingo, Minnie, etc.).
Liste des histoires de Carl Barks[]
- Article principal : Liste des histoires de Carl Barks
Principaux films[]
- De l'autre côté du miroir (animation, 1936)
- Don Donald (scénario, 1937)
- Inventions modernes (scénario, 1937)
- L'Entreprenant M. Duck (scénario, 1940)
Personnages créés par Carl Barks[]
- Achille Lagrogne (Mr. Jones, 1943),
- Balthazar Picsou (Scrooge McDuck et surnommé Uncle Scrooge, 1947),
- Gontran Bonheur (Gladstone Gander, 1948),
- Les Castors Juniors (Junior Woodchucks, 1950),
- Les Rapetou (The Beagle Boys, 1951),
- Géo Trouvetou (Gyro Gearloose, 1952),
- Lili, Lulu et Zizi Duck (April, May, June, 1953),
- Goldie O'Gilt (idem, 1953),
- Archibald Gripsou (Flintheart Glomgold, 1956),
- Filament (Little Helper, 1956),
- Gracié Rapetou (Grandpa Beagle, 1957),
- John Flairsou (John D. Rockerduck, 1961),
- Miss Tick (Magica de Spell, 1961).
Il faut ajouter que Barks est le co-créateur de Gus Glouton en 1939 ainsi que de Daisy Duck en 1940 (qu'il n'a jamais aimée et dont il ne revendiquait pas la paternité) qui sont tous d'abord apparus dans les dessins animés. Il est également le créateur de Donaldville.
Méthode de travail[]
Dans un entretien réalisé en 1977, Carlo Chendi demande à Carl Barks comment ses histoires prenaient naissance. Voici la réponse de l'Homme des Canards :
« | Ça, c'est un grand mystère. Aucun auteur ne peut vraiment expliquer comment une idée d'histoire lui vient à l'esprit. Ce qui est sûr, c'est que toute une série de sensations, de hasards s'entrecroisent et là est le point de départ. Un des moyens que j'avais de commencer à travailler sur une histoire était de partir de l'humeur dans laquelle j'étais. Je tournais dans la maison, on avait l'impression que je ne faisais rien... mais en réalité, je pensais à l'histoire que j'allais écrire. Autant que possible, j'ai toujours évité de dessiner ce qui ne me plaisait pas, et donc je me disais : « Où est-ce que j'aimerais placer mes personnages ? Quelle est la situation la plus facile à dessiner ? » Et je me répondais : « Eh bien, cette fois, je les verrais bien en mer... » Et je dessinais un bateau sur l'océan. Ensuite, à partir de là, j'essayais d'imaginer une histoire à ambiance maritime et des situations qui auraient pu envoyer Donald et compagnie en mer. De toute façon, pour moi, les scénarios ont toujours été la partie la plus difficile et la plus fatigante à réaliser. Une fois le scénario terminé, j'étais plus détendu. Le dessin en soi, étant donné que j'avais déjà choisi une ambiance qui me convenait, me posait peu de problèmes : la véritable partie créative (l'histoire, le scénario, les gags) était déjà réglée. Je dessinais les pages au crayon bleu sur des feuilles de dessin puis je les encrais avec une plume à pointe moyenne (de la marque Esterbrook 356). Ma femme, qui avait été dessinatrice, repassait à l'encre une partie des fonds et faisait le lettrage. | » |
Héritage[]
Les histoires de Carl Barks ont permis d'assurer la popularité de Donald Duck et des autres personnages de Donaldville dans de nombreux pays. Elles dépassent ainsi en notoriété celles de Mickey Mouse, personnage fétiche de Disney, en Scandinavie. Les dessinateurs européens de la branche italienne des éditions Disney ont utilisé le cadre laissé par Barks en modernisant le décor. Le personnage de Flairsou a été utilisé comme ennemi principal de Picsou, alors que son créateur Barks l'avait employé dans une seule histoire. C'est Barks qui a incité à la création par Romano Scarpa de Brigitte McBridge, une opportuniste folle amoureuse du « canard le plus riche du monde ». À partir de la fin des années 1980, un dessinateur américain, Don Rosa a décidé de créer des histoires de Donald et Picsou qui se veulent dans la continuité de l'univers de Carl Barks (au point de les placer chronologiquement dans les années où Carl Barks travaillait, c'est-à-dire avant 1967). À partir des indices dispersés dans l'œuvre de Barks, Don Rosa dessina La Jeunesse de Picsou.
Évolution du style de dessin de Donald Duck[]
Le style de dessin de Carl Barks, pour notamment dessiner Donald Duck, changea au cours des années, le dessin devenant à chaque fois plus précis, plus assuré.
Voir aussi[]
Bibliographie[]
- Michael Barrier, Carl Barks and the Art of Comic Book, États-Unis, 1981 (fiche sur Inducks). Le livre se compose d'une biographie et d'une étude de l'œuvre de Barks, et d'une bibliographie très fouillée.
- Donald Ault, Carl Barks Conversations, University Press of Mississippi, Jackson (Mississippi), 2003, (fiche sur Inducks). Ault, professeur d'anglais de l'université de Floride a compilé plusieurs entretiens que Barks a eu avec différents intervenants entre 1962 et 2000.
- Thomas Andreae, Carl Barks and the Disney Comic Book, University Press of Mississippi, 2006, ISBN 1578068584.
- Entretien Carl Barks par Erik Svane, SWOF n°27, Printemps 1999, p US6-10, suivi de nombreux articles (Sur les traces de Carl Barks, Les canards les plus humains de la bande dessinée, Disney enfantin ?).
Lien interne[]
Liens externes[]
- Base I.N.D.U.C.K.S : Carl Barks
- Biographie et citations Carl Barks par Erik Svane.
- Duckstories (base de données sur les histoires et les personnages de Carl Barks et Keno Don Rosa).
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