Le Quenya Noldorin ou Noldorin est le nom du dialecte des Noldor après le départ des Vanyar de Tirion.
Histoire[]
Quand les Noldor et les Vanyar arrivent au Valinor, ils habitent ensemble et construisent la cité de Tirion. Les elfes du premier clan se sentent plus proches des Valar, et entre 1140 et 1165 A.A. ils vont quitter la ville et allez vivre au pied du Taniquetil.[1]
Cette séparation va voir évoluer des dialectes Noldorin et Vanyarin qui restent mutuellement intelligibles. Après la révolution de l'écriture qui formalise le quenya, des petites différences s'installent entre les dialectes des deux clans. Les Noldor sont toujours en quête de nouveautés et de créations et leur langue va évoluer plus que sa cousine. Leur proximité géographique avec les Teleri, va également influencer la langue de ces deux peuples.
Le Noldorin est utilisé au quotidien, mais pour le savoir, les grands contes et toutes les choses nobles, ainsi que pour converser avec les Valar, les Noldor conservent le quenya.
Il semble qu'après l'Exil des Noldor, ceux qui restent à Tirion et ceux de Finarfin qui font demi-tour ont progressivement adopté le quenya vanyarin. Les Exilés Noldor de leur côté vont développer le Quenya Exilien.
Lexique[]
On connait très peu de choses du quenya noldorin.
Quenya est décrit comme un mot d'origine noldorine.[2]
Dans le cas de Isil (lune) et Anar (soleil) qui sont des noms vanyarin et qui se disent Rána et Vása en quenya noldorin. On peut noter qu'ils se retrouvent à Númenor dans les nom d'Isildur et d'Anárion alors que l'influence noldorine devrait être plus grande. Cet exemple montre que les deux dialectes s’influencent mutuellement.
Prononciation[]
On considère que le tarquesta ou quenya parlé, est meilleur chez les Vanyar et en particulier dans la maison d'Ingwë. Les Noldor, et particulièrement les maîtres du savoir ont une prononciation plus archaïque et plus proche du parmaquesta ou quenya écrit.
Anciennes versions du légendaire[]
Dans la plupart des premiers écrit de Tolkien le terme Noldorin désigne la langue qui va devenir après sa restructuration des langues dans le début des année 50 le Sindarin.
Dans les premières versions de l'histoire des langues écrite par Tolkien dans les année 1930, les Noldor de Tûn, développe leur propre langue, l'ancien noldorin appelé kornoldorin (Noldorin de Kôr) ou korolambë (langue de Kôr) dérivé de l'Eldarin. C'est une langue écrite et parlée qui évolue très vite comportant de nombreux mots et tournure très spécifique. Dans le Lammasethen cette langue est également appelée Finrodien après le retour de Finrod (futur Finarfin) à Kôr. Chez les Exilés Noldor, la langue va évoluer en Noldorin (le futur sindarin).[3]
Dans la Tengwesta Qenderinwa, l'ancien noldorin, appelé aussi Yáranoldorin ou Yára-noldorin, est le précurseur du kornoldorin. Le nom de la langue des Noldor évolue ensuite en Túnanoldorin ou Túnarin. Chez les Exilés Noldor, la langue va évoluer noldorin exilique ou Etya-noldorin.[4]
Galerie[]
Schéma interactif[]
Affiliation[]
Notes & Références[]
- ↑ J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien (éd.), Morgoth's Ring - Part. 2, "The Annals of Aman"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien (éd.), The War of the Jewels - Part. 4, "Quendi and Eldar"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien (éd.), La Route perdue - Part. 2, "V. Le Lhammas"
- ↑ Parma Eldalamberon n° 18 : "Tengwesta Qenderinwa"