Aller au contenu

40e division d'infanterie (France)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

40e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 40e division d'infanterie (France)
Mémorial à la 40e DI en la Nécropole nationale de Mourmelon-le-Grand.

Création 1891
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille des Ardennes
1914 - 1re Bataille de la Marne
1915 - 2e Bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1917 - Bataille de Verdun
1918 - 3e Bataille de l'Aisne
1918 - 4e Bataille de Champagne
1918 - Bataille du Chesne et de Buzancy

La 40e division d'infanterie (40e DI) est une division d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.

Les chefs de la 40e division d'infanterie

[modifier | modifier le code]
Le général Laignelot, commandant la 40e DI, saluant un officier américain, au château de Frénois le .
Soldats du 161e RI (80e brigade) en manœuvres, 1905.

La division est créée par décision du . Son quartier général est à Saint-Mihiel et elle est rattachée au 6e corps d'armée. La division est composée de deux brigades[3] :

Les 25e et 26e bataillons de chasseurs à pied rejoignent la 80e brigade en [3].

Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Composition au cours de la guerre

[modifier | modifier le code]
Poste de commandement d'un bataillon du 150e RI dans un château de Port-sur-Seille, .

L'infanterie est initialement constituée de deux brigades (79e et 80e), regroupées dans une infanterie divisionnaire unifiée en novembre 1916[4].

  • -  : mouvement par étapes vers Vienne-le-Château, par Villers-en-Argonne ; à partir du , occupation d'un secteur vers Bagatelle et l'ouest de la route de Vienne-le-Château à Binarville (guerre de mines)[6] :
    •  : attaque allemande au bois de la Gruerie
    •  : nouvelles attaques allemandes vers Bagatelle. En mars, avril et mai, actions réciproques répétées.
    • 20 et  : violente attaque allemande de part et d'autre de la route de Binarville à Vienne-le-Château, et contre-attaques françaises.
    •  : attaque allemande vers Bagatelle, contre-attaques françaises.
    •  : front réduit, à droite, jusqu'au nord de la Houyette.
  • 7 -  : retrait du front ; repos au sud de Sainte-Menehould[6].
  • -  : mouvement vers le front. Tenue prête à intervenir, pendant les attaques françaises des 14 et , au nord de Vienne-le-Château. À partir du , occupation d'un secteur vers le Four de Paris et la Fontaine aux Charmes[6] :
    •  : attaque allemande vers la Fontaine aux Charmes.
  • 11 -  : retrait du front et transport par VF de Sainte-Menehould dans la région de Jâlons : repos[6].
  • -  : mouvement vers le front ; puis, à partir du , occupation d'un secteur au nord de Saint-Hilaire-le-Grand : préparatifs d'attaque[6].
  • -  : engagée du 25 septembre au 6 octobre dans la seconde bataille de Champagne violents combats au nord de Saint-Hilaire-le-Grand, puis occupation et organisation du terrain conquis[6].
  • -  : retrait du front. Repos vers Matougues, puis vers Sarry ; instruction. À partir du  : mouvement vers la région de Mourmelon-le-Grand ; travaux[6].
  • 21 -  : transport par VF vers Somme-Tourbe et occupation d'un secteur vers Tahure et la Courtine[6].
  • -  : retrait du front : instruction vers Somme-Vesle. À partir du  : transport par camions dans la région de Verdun[7].
  • -  : engagée dans la Bataille de Verdun, entre la Meuse et Béthincourt (le Mort-Homme) : nombreuses actions locales[7].
  • 8 -  : retrait du front, repos vers Ippécourt. (Des éléments, en secteur dès le 15, participent, le , à l'attaque sur le bois des Corbeaux.)[7]
  • - 1er mai : occupation du secteur la Meuse, la Hayette (Bataille de Verdun)[7]
    • 29 et  : attaques françaises au nord de Cumières.
  • 1er -  : retrait du front (éléments laissés en ligne jusqu'au ) ; repos dans la région de Combles[7].
  • -  : réoccupation du secteur la Meuse, la Hayette (Bataille de Verdun)[7]
    • 23, 24, 29 et  : violentes attaques allemandes sur le Mort-Homme.
  • 2 -  : retrait du front (éléments laissés en ligne jusqu'au ); repos vers Combles. À partir du , transport par camions dans la région de Void ; repos[7].
  • -  : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur entre Saint-Agnant et la Meuse[7].
  • 3 -  : retrait du front ; transport par VF de la région de Void, dans celle de Baccarat. À partir du , occupation d'un secteur entre la Chapelotte et la vallée de la Vezouze[7].
  • -  : retrait du front et mouvement vers le camp de Saffais ; repos et instruction. À partir du , transport par VF de la région Blainville-sur-l'Eau, Bayon, Charmes, dans celle de Conty ; repos et instruction vers Hardivillers[7].
  • -  : mouvement vers le front. Engagée, à partir du , dans la Bataille de la Somme, vers Frégicourt et le bois de Saint-Pierre-Vaast[7].
    • 1er, 3 et  : attaques françaises sur le bois de Saint-Pierre Vaast.
    • 7 -  : progression et prise de Sailly.
    •  : attaque allemande sur Sailly.
  • -  : retrait du front ; repos vers Gournay-en-Bray[8].
  • 5 -  : transport par camions vers le front. Engagée à nouveau, à partir du 7, dans la Bataille de la Somme, vers Saillisel et le nord de Rancourt[8].
    • 6 et  : attaques françaises sur Saillisel ; le , prise de Saillisel.
    •  : attaque allemande.
  • 17 -  : retrait du front ; repos au nord de Poix[8].
  • -  : transport par VF dans la région de Château-Thierry : repos. À partir du , instruction au camp de Dravegny[8].
  • -  : transport par VF dans la région de Sainte-Menehould, et, à partir du , occupation d'un secteur entre l'Aisne et Maisons de Champagne[8].
  • -  : retrait du front ; mouvement par étapes, par Vanault-les-Dames, vers Avize et Ville-en-Tardenois ; repos, instruction et travaux préparatoires à l'offensive[8].
  • 14 -  : mouvement vers Châlons-le-Vergeur et occupation d'un secteur entre Sapigneul et l'Aisne[8].
  • -  : retrait du front ; repos vers Romigny[8].
  • -  : mouvement vers Châlons-le-Vergeur ; puis, à partir du , occupation d'un secteur dans la région Berry-au-Bac, la Miette[8].
  • -  : retrait du front, puis mouvement, par Montmort, vers le camp de Mailly ; repos et instruction. À partir du , transport par VF vers Maxey-sur-Vaise et Vaucouleurs : repos et instruction[8].
  • -  : transport par camions dans la région de Verdun ; occupation d'un secteur vers Damloup et le bois de Caurières[9].
  • 7 -  : retrait du front ; repos et instruction vers Dugny-sur-Meuse[9].
  • -  : occupation d'un secteur vers l'ouest de Beaumont et le bois des Fosses. Éléments engagés le (2e offensive de Verdun)[9].
  • -  : retrait du front ; repos vers Maxey-sur-Vaise et Vaucouleurs. À partir du , mouvement par étapes vers le camp de Bois l'Évêque ; repos et instruction[9].
Chiens de tranchée du 1er bataillon du 161e RI au boyau « Poincaré », près de Lesménils, mars 1918.
  • -  : transport par camions vers le front, puis occupation d'un secteur vers Clémery et le Bois-le-Prêtre[9].
Le , le lieutenant-colonel Deville, commandant le 251e RI de la 40e DI, rencontre des officiers du 166e régiment d'infanterie (en) américain (42e DI américaine), avant leur entrée commune dans la ville de Sedan.

Rattachements

[modifier | modifier le code]
  • Affectation organique :
  • 1re armée
    • 6 –
  • 2e armée
  • 3e armée
  • 4e armée
    • 28 –
  • 5e armée
  • 7e armée
    • 23 –
  • 8e armée
  • 10e armée

L'Entre-deux-guerres

[modifier | modifier le code]

La division est dissoute le à Châlons-sur-Marne[11].

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]
Le général Durand, commandant la 40e DI, capturé par les Allemands le .

Composition

[modifier | modifier le code]

La 40e division d'infanterie se compose d'éléments des 1re et 2e divisions légères de chasseurs du corps expéditionnaire français en Scandinavie[12] :

La division est constituée les et dans la région de Meulan (aujourd'hui Meulan-en-Yvelines), sous les ordres du général Durand[12].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f AFGG, X-2, p. 321.
  2. « Dans l'Armée », Le Télégramme des Vosges,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  3. a et b Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne), chap. XLIX, p. 839, 841
  4. a b c d et e AFGG, X-2, p. 322-323.
  5. a b c d e f et g AFGG, X-2, p. 324.
  6. a b c d e f g et h AFGG, X-2, p. 325.
  7. a b c d e f g h i j et k AFGG, X-2, p. 326.
  8. a b c d e f g h i et j AFGG, X-2, p. 327.
  9. a b c d e f g et h AFGG, X-2, p. 328.
  10. a b et c AFGG, X-2, p. 329.
  11. « La dissolution de la 40e Division », Le Journal,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  12. a et b GUF 2, p. 499.
  13. a et b Maurice Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]