Wikipédia:Sélection/Communes de France
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Aix-les-BainsAix-les-Bains (prononcée [ɛks.le.bɛ̃] voire [ɛks.lɛ.bɛ̃] Écouter), nommée localement Aix, est une commune, station balnéaire et thermale française, située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. S'élevant sur les rives du plus grand lac naturel d'origine glaciaire de France, le lac du Bourget, cette station touristique fait également partie des importantes villes thermales françaises. Deuxième commune la plus peuplée du département de la Savoie, avec 29 822 habitants selon la population municipale légale en vigueur (2015), elle forme le pôle septentrional d'une agglomération de plus de 180 000 habitants, l'unité urbaine de Chambéry. Considérée cinquième ville la plus romantique d'Europe en 2016 selon un classement réalisé par European Best Destinations, Aix-les-Bains, ville-phare de la Belle Époque de renommée internationale, fut un haut-lieu de villégiature pour les familles princières et les gens fortunés. Si aujourd'hui elle confirme plus que jamais son statut de ville d'eau, il n'en demeure pas moins que le thermalisme n'est plus la principale activité du bassin aixois. La cité compense en partie la perte de ses curistes en développant le tourisme. Elle accueille jusqu'à 200 000 visiteurs, curistes ou touristes, par an dont 112 000 entre juillet et août. Pour bénéficier d'avantages touristiques et d'un rayonnement international, en 2016, une nouvelle marque de territoire concernant Aix-les-Bains et ses alentours est créée : « Aix les Bains Riviera des Alpes ». Aix-les-Bains possède plusieurs atouts comme ses thermes nationaux ou encore son festival pop-rock, Musilac. La ville possède par ailleurs de nombreux labels, comme celui des villes et villages fleuris où elle affiche quatre fleurs depuis plus de quarante ans. Aix est aussi une ville industrielle, avec quelques grosses entreprises comme Alstom et le siège des entreprises Léon Grosse, ABB Cellier, Aixam ainsi qu'une manufacture de haute maroquinerie entre autres. Selon le classement « Où fait-il bon vivre en France ? » réalisé par Les Échos en 2015, le bassin d'emplois de Chambéry/Aix-les-Bains est au 6e rang sur 304 zones répertoriées. |
AngersAngers (prononcer [ɑ̃ˑʒe] Écouter) est une commune de l'Ouest de la France située au bord de la Maine, préfecture du département de Maine-et-Loire dans la région Pays de la Loire. Située sur l'axe Paris-Nantes, Angers intra-muros était en 2012 la troisième commune la plus peuplée du Grand Ouest après Nantes et Rennes, la deuxième de la région Pays de la Loire et la dix-huitième de France avec 149 017 habitants. Angers est en 2012 au centre d'une aire urbaine peuplée de 403 765 habitants, d'une unité urbaine de 218 657 habitants et d’une intercommunalité, Angers Loire Métropole, comprenant 33 communes et 269 340 habitants. Capitale historique et place forte de l’Anjou, berceau de la dynastie des Plantagenêts, Angers est l'un des centres intellectuels de l'Europe au XVe siècle sous le règne du « bon roi René ». La ville doit son développement comme son rôle politique et historique à sa position au niveau d’un point de convergence géologique, hydrographique, culturel et stratégique. Angers se distingue aujourd'hui par sa spécialisation dans le domaine du végétal : Végépolys est le premier pôle de compétitivité horticole européen, la ville abrite également le siège de l'office communautaire des variétés végétales. Ses universités, ses musées et son activité culturelle en font également un centre culturel important qui comprend notamment le château des ducs d'Anjou construit au XIIIe siècle qui abrite la tenture de l'Apocalypse, le plus grand ensemble de tapisseries médiévales connu à ce jour. La commune est à la frontière du Val de Loire, classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2000, et du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. La richesse de son patrimoine lui vaut le label de ville d'art et d'histoire. |
AntonyAntony est une commune française, sous-préfecture du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France. Arrosée par la Bièvre, affluent de la Seine, Antony est située à un carrefour de routes très importantes, notamment le grand axe nord-sud, qui existait déjà il y a 2 000 ans. Faiblement urbanisée jusqu’au début du XXe siècle, la ville s’est considérablement développée entre les deux guerres, sous l’impulsion de son sénateur-maire Auguste Mounié, passant de 4 000 à 20 000 habitants. Au début des années 1960, la population passe en très peu de temps de 25 000 à 50 000 habitants pour loger les rapatriés d’Algérie. Aujourd’hui intégrée dans l’agglomération parisienne, Antony s’y singularise notamment par la présence, dans le domaine de l’enseignement, de l’un des plus grands établissements privés de France, et dans le domaine de la santé, du plus grand établissement privé d’Île-de-France. |
Batz-sur-MerBatz-sur-Mer (prononcé [bɑ syʁ mεʁ]) est une commune de l'Ouest de la France dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Elle est située sur une île qui, jusqu'aux environs du IXe siècle, demeure séparée du sillon de Guérande et de l'île voisine du Croisic. Le territoire de la commune fait aujourd'hui partie de la côte sauvage de la presqu'île guérandaise, avec des falaises rocheuses et des plages de sable du côté de l'océan Atlantique, et une large étendue de marais salants au nord-est et à l'est. L'Homme a fréquenté ce territoire depuis le Paléolithique et l'Antiquité. En 945, le duc de Bretagne Alain Barbe-Torte, après avoir repoussé les Normands installés à Batz, en offre le territoire à l'abbaye de Landévennec qui y fonde un prieuré dédié à saint Guénolé. Les religieux qui s'y installent développent alors l'activité salicole de la paroisse, qui comprend les trèves du Croisic jusqu'en 1764, et du Pouliguen jusqu'en 1820. Les marais salants font profondément partie de l'histoire de la localité et ont fortement influencé sa physionomie. On reconnaît ainsi un style architectural propre à cette zone salicole, qui a été durant les années 1970 l'objet de convoitises immobilières et de projets d'infrastructures, déjà en maturation depuis l'avènement du tourisme balnéaire et de la connexion ferroviaire de la fin du XIXe siècle ; en réaction, les différents acteurs professionnels, environnementaux et politiques de la région ont élaboré et fait accepter un modèle prenant en compte l'activité salicole et une protection environnementale dont les actuelles zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sont les héritières. Outre les marais salants et ses côtes, qui ont attiré nombre d'artistes aux XIXe et XXe siècles, dont Honoré de Balzac et Jean Fréour, la commune présente un patrimoine civil et religieux dont certains éléments sont classés par le ministère de la Culture, telle l'église Saint-Guénolé. |
BelfortBelfort (prononcé [belfɔːʁ]) est une commune française située au nord-est de la région Bourgogne-Franche-Comté. Préfecture du Territoire de Belfort et pôle de l'espace métropolitain Rhin-Rhône, la commune comptait 50 199 habitants en 2009 pour une aire urbaine totalisant 112 336 en 2008. Établie dans la trouée de Belfort, la cité est établie sur une voie de communication et les premières activités humaines remontent à la préhistoire. Cet emplacement particulier joue un rôle important tout au long de son histoire, dès le XIVe siècle notamment, où la cité est connue sous le nom de Bellumfortum. Cette situation stratégique au cœur de la trouée de Belfort a fait d'elle une place forte militaire et une cité de garnison aux frontières des mondes rhénan et rhodanien. Historiquement, elle fait partie de la Haute-Alsace, subdivision de la province historique d'Alsace qui correspond aux actuels départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Territoire de Belfort ainsi que le territoire de Landau en Allemagne. La ville a toujours fait partie de l'espace linguistique francophone à l'instar des vallées welches d'Alsace. Le département du Territoire de Belfort a été créé en 1922 sur l'ancienne partie de l'Alsace non-annexée par l'Allemagne en 1871. Lors de la création des régions françaises en 1982, il a été intégré à la Franche-Comté plutôt qu'à la région Alsace, décision confirmée en 1982 avec les lois sur la décentralisation qui donnent aux régions françaises le statut de collectivités territoriales. Les habitants de la ville sont appelés les Belfortains. |
BesançonBesançon (prononcé [bə.zɑ̃.ˈsɔ̃]) est une commune de l'Est de la France, préfecture du département du Doubs et siège de la région Bourgogne-Franche-Comté. Située en bordure du massif du Jura à moins d'une soixantaine de kilomètres de la Suisse, elle est entourée de collines et est traversée par le Doubs. Capitale de la région historique et culturelle de Franche-Comté, Besançon constitue aujourd'hui un pôle administratif important au sein de la région administrative de Bourgogne-Franche-Comté en accueillant le siège du conseil régional et de la région académique ainsi qu'un certain nombre de directions régionales. Elle est également le siège d'une des quinze provinces ecclésiastiques françaises et de l'une des deux divisions de l'Armée de terre. Ses habitants, appelés les Bisontins, étaient au nombre de 116 676 en 2016. L'unité urbaine, qui comptabilisait pour sa part 135 349 habitants, est la deuxième agglomération de la région en nombre d'habitants. Elle est au centre d’une intercommunalité, Grand Besançon Métropole, comprenant 68 communes et 193 187 habitants et d'une aire urbaine de 251 293 habitants. Établie dans un méandre du Doubs, la cité joue un rôle important dès l'époque gallo-romaine sous le nom de Vesontio, capitale des Séquanes. Sa géographie et son histoire spécifique ont fait d’elle tour à tour une place forte militaire, une cité de garnison, un centre politique et une capitale religieuse. Berceau historique de l'horlogerie française, Besançon a hérité de ce savoir-faire pour devenir un centre industriel important constitué d'entreprises innovantes dans le domaine des microtechniques, de la micromécanique et du génie biomédical. Ville universitaire, son université fondée en 1423 accueille chaque année plus de 20 000 étudiants ainsi qu'environ 4 000 stagiaires du monde entier au sein du Centre de linguistique appliquée. Proclamée première ville verte de France, la capitale comtoise jouit d'une qualité de vie reconnue. Grâce à son riche patrimoine historique et culturel et à son architecture unique, Besançon possède un label Ville d'Art et d’Histoire depuis 1986 et ses fortifications dues à Vauban figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2008. |
CandéCandé est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Jusqu'en 2015, la commune est le chef-lieu du canton de Candé. Au dernier recensement de 2012, la commune comptait 2 909 habitants. Candé fait historiquement partie de l'Anjou. Elle se trouve aux confins occidentaux de la province, face à la Bretagne. La ville est apparue vers l'an mil, c'était alors une place forte sur les Marches de Bretagne. Au cours du Moyen Âge, dotée d'un château et de remparts, elle a connu divers épisodes de l'histoire angevine et bretonne, avant le rattachement de la Bretagne à la France au XVIe siècle. Possédant le titre de baronnie, Candé a été sous l'Ancien Régime une petite ville d'institutions, puisqu'elle possédait un tribunal, un grenier à sel et plusieurs établissements religieux. La ville a aussi longtemps vécu du commerce, grâce à son marché et à sa foire aux bestiaux remontant au XIe siècle, cette dernière ayant disparu en 1990. Pendant la Révolution, la ville a perdu ses institutions d'Ancien Régime et elle a été touchée par la Chouannerie. Elle s'est progressivement tournée vers la petite industrie au cours du XIXe siècle. Ce secteur, lié à l'agriculture, demeure la principale activité de la ville, à côté du petit commerce. Candé conserve plusieurs traces de son passé, comme plusieurs châteaux, une chapelle du XIIe siècle et un centre ancien fait de rues étroites, de maisons et d'hôtels particuliers typiques des XVIIe et XVIIIe siècles. |
CarcassonneCarcassonne est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Languedoc-Roussillon. La ville est la préfecture de l'Aude ; elle est connue pour la Cité de Carcassonne, un ensemble architectural médiéval très bien conservé et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997. Ses habitants sont les Carcassonnais. Ils nomment familièrement la ville « Carca ». |
ChâlusChâlus est une commune française située dans la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. Localisée au sud-ouest de Limoges et au nord-est de Périgueux, elle appartient au Limousin historique. Elle est connue pour être le lieu où le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion fut mortellement blessé en 1199. Sa position dans les monts de Châlus, au carrefour naturel de routes anciennes, se traduit par les influences mêlées du Limousin, du Périgord et de la Charente limousine dans l'hydrographie, le climat, le relief ou encore les styles architecturaux. Ce caractère de frontière a orienté un développement fondé sur les échanges, avec des foires au Moyen Âge, et une histoire agitée par les sièges de ses châteaux. Marquée par l'activité agricole et l'exploitation du châtaignier, son économie a vu l'industrie se développer avec le chemin de fer, jusqu'à la contraction de sa population dans le dernier quart du XXe siècle. L'installation récente de populations rurbaines ou britanniques apporte une stabilisation démographique qui traduit un renouveau. Axé sur le tourisme et le développement durable, ce renouveau, illustré par exemple par la création du parc naturel régional Périgord-Limousin, intègre les atouts traditionnels du territoire, tels que la forêt et le bois, mais aussi le développement de services médico-sociaux, éducatifs et sportifs. Constituant un pôle de services intermédiaires dont la promotion est portée par des rendez-vous épisodiques tels que la félibrée ou, en 2009, le tour du Limousin, Châlus doit sa renommée à l'aura de personnalités dont le souvenir y est attaché, de Richard Cœur de Lion à Pierre Desproges en passant par Georges-Emmanuel Clancier ou Lawrence d'Arabie. |
ChambéryChambéry est une commune française, située dans le département de la Savoie et la région Rhône-Alpes. Préfecture de la Savoie, la ville accueille le siège de nombreux établissements judiciaires et administratifs. Le consulat d’Italie pour les Alpes y est établi. En 1232, Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie, jusqu’à son transfert à Turin, en 1536, demeurant toutefois la capitale historique des États de Savoie. Grâce à son emplacement stratégique contrôlant les grandes vallées intra-alpines du sillon alpin, les comtes puis ducs de Savoie ont exercé un rayonnement politique puissant à travers l’Europe. De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville appartient à la France. Marquée par une industrialisation tardive, l’économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre ancien a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années 1950 puis 1960, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l’Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population universitaire. La présence d’un nombre important de résidents étrangers (notamment italiens) confère à cette ville un caractère cosmopolite. |
ChantillyChantilly est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Hauts-de-France. Située au cœur de la forêt de Chantilly, dans la vallée de la Nonette, cette ville de 11 000 habitants, appelés Cantiliens, se trouve au centre d'une agglomération d'environ 37 000 habitants. Chantilly est connue pour son château, qui accueille en son sein les collections du musée Condé, et pour sa crème fouettée. Elle est également reconnue au niveau international pour ses activités hippiques : outre son hippodrome, sur lequel se déroulent notamment deux courses hippiques, le prix du Jockey Club et le prix de Diane, la ville et ses environs abritent le plus grand centre d'entraînement de chevaux de course de France. Intimement liée à la famille de Montmorency du XVe au XVIIe siècle, puis à la famille de Condé du XVIIe au XIXe siècle, Chantilly se développe autour de son château et de ses dépendances. Longtemps constituée de quelques hameaux dispersés autour de son château, elle ne devient paroisse qu'en 1692, et son urbanisme remonte seulement au XVIIIe siècle. Elle devient, au début du XIXe siècle, un petit centre industriel pionnier, notamment dans la production de porcelaine et de dentelle, mais surtout un lieu privilégié de loisirs et de villégiature pour l'aristocratie et le milieu artistique, ainsi que le lieu de résidence d'une communauté anglaise, liée alors au monde du cheval. Aujourd'hui, la commune, située dans l'aire urbaine de Paris, voit 40 % de sa population active travailler en Île-de-France et ne présente pas de grandes entreprises sur son territoire. Avec ses centaines de milliers de touristes pour son château et son parc ainsi que pour son musée vivant du cheval, avec ses millions de visiteurs pour sa forêt, la ville se présente comme un des pôles touristiques les plus importants du nord de la région parisienne. |
Enghien-les-BainsEnghien-les-Bains (ɑ̃ɡɛ̃lebɛ̃) est une commune du département du Val-d'Oise, dans la région Île-de-France, en France. Elle se situe à onze kilomètres au nord de Paris. Ses habitant(e)s sont les Enghiennois(es). Commune créée de toutes pièces en 1850, unique station thermale d’Île-de-France avec son lac et son casino, le premier de France en chiffre d'affaires et le seul à moins de cent kilomètres de la capitale, cette ville au caractère résidentiel et commercial affirmé occupe aujourd’hui encore une place à part dans la banlieue nord de Paris. |
GenilléGenillé (prononcé [ ʒənije]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Habité dès le Néolithique, ce bourg rural de la vallée de l'Indrois fut un important vicus attesté dès l'époque mérovingienne, époque à laquelle on y battait monnaie. La paroisse voit son histoire marquée par deux personnages, Adam Fumée proche conseiller de Charles VII, Louis XI puis Charles VIII dans la seconde moitié du XVe siècle puis Michel de Marolles au XVIIe siècle, abbé de Villeloin, grand collectionneur, homme de lettres et de salons. Au milieu du XIXe siècle, une grande ferme s'installe à Genillé, mettant en œuvre les techniques de culture les plus modernes et le président Patrice de Mac Mahon y fait une visite en 1877 ; l'exploitation se poursuit, avec des fortunes diverses, jusqu'en 1951. Même si Genillé a connu, comme la très grande majorité des communes rurales de France, une baisse importante de sa population dès la fin du XIXe siècle, son statut de « gros bourg » d'environ 1 500 habitants a permis à son territoire de rester suffisamment attractif pour conserver une activité artisanale et commerciale. Depuis trente-cinq ans, la population augmente à nouveau pour atteindre, en 2012, 1 624 habitants, Genillé confortant ainsi sa place de première commune du canton devant le chef-lieu de celui-ci, Montrésor. La commune dispose de réserves foncières pour la construction de logements et de nouvelles entreprises s'y créent, même si les nouveaux habitants travaillent pour la plupart en-dehors de la commune, notamment à Loches. La partition du territoire communal est assez comparable à celle des communes voisines : la vallée de l'Indrois sépare d'ouest en est un plateau dont la partie nord est dédiée aux activités agricoles tandis que la partie sud est majoritairement couverte par la forêt domaniale de Loches. Cette variété de territoires entraîne une importante diversité faunistique et floristique, avec plusieurs secteurs « sous observation » comme trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et un site protégé du réseau Natura 2000. |
GordesGordes est une commune française située dans le département du Vaucluse, et dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il fait partie des villages les plus visités du parc naturel régional du Luberon. Situé dans une zone d’influence du climat méditerranéen, le village bénéficie de près de trois cent jours d’ensoleillement par an. Perché en haut d’un piton rocheux sur le flanc sud des monts de Vaucluse, il domine du haut la vallée du Calavon ; le village est classé parmi les plus beaux villages de France grâce à son patrimoine riche et varié : deux abbayes, de très nombreux hameaux anciens, plusieurs moulins à eau et à vent et plusieurs centaines de bories. Certains de ces sites doivent leur location à leur proximité aux deux cours d’eau de Gordes ; la Sénancole, et la Véroncle. D’une longue histoire dont les origines remontent aux temps des Vordenses, Gordes a été un lieu important de la Résistance. Les principales activités, autrefois concentrées sur les matières premières (notamment la « pierre de Gordes »), sont surtout le tourisme et l’immobilier. |
L'Isle-AdamL'Isle-Adam est une ville francilienne du centre nord du Val-d’Oise située sur la rive gauche de l’Oise à 25 km à vol d’oiseau au nord - nord-ouest des portes de Paris, une dizaine au nord-est de Pontoise et 35 au sud de Beauvais. Elle forme avec Parmain, commune voisine de la rive droite de l’Oise, une petite agglomération d’environ 16 000 habitants. Ses habitants sont appelés les Adamois et Adamoises. Logée entre la vallée de l’Oise à l’ouest et, aux trois autres points cardinaux, la forêt domaniale éponyme, la ville a été le fief puis le lieu de villégiature de certaines des plus grandes familles de la noblesse française avant de devenir au XIXe siècle une ville bourgeoise attirant les habitants de Paris et de nombreux artistes. Elle est aujourd’hui un prospère chef-lieu de canton à l’extrême nord de l’aire urbaine de Paris, aux portes du Parc naturel régional du Vexin français, du Pays de France et de la Picardie. |
LevensLevens est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Levensans (ou Levensois). En niçois (Georges Castellana), le toponyme est aussi Levens et ses habitants sont lu Levensan. |
LureLure (prononcé [lyʁ] Écouter), également connue sous le nom de cité du sapeur, est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Lurons. Elle est le siège de la communauté de communes du pays de Lure. Troisième ville la plus peuplée du département après Vesoul et Héricourt et devant Luxeuil-les-Bains et Gray, et 12e de Franche-Comté, elle était la 1 175e ville de France en 2010. Bien que les premières traces de civilisation datent de la fin de l'Antiquité, on s'accorde à faire remonter sa fondation, par le moine irlandais saint Colomban, à 610. Le Moyen Âge fut une sombre époque pour Lure ; la ville subit de nombreux pillages fréquemment accompagnés de destructions. Lure était une cité indépendante du comté de Bourgogne (Franche-Comté). En effet, son abbé était prince du Saint-Empire romain germanique soutenu et protégé par l'empereur et les princes de l'Empire. La cité changea souvent protecteur mais il s'agissait principalement des comtes de Bourgogne ou des seigneurs lorrains. La ville fut rattachée à la France et à la Franche-Comté, lorsque cette dernière devint française sous Louis XIV, par les traités de Nimègue (1678 - 1679). Cette histoire tourmentée freina le développement de la ville qui, à plusieurs reprises, se retrouva très endettée. L'une des conséquences de la Révolution française aura été la dissolution de l'abbaye et la vente de son église comme bien national, ce qui mit fin à huit siècles de vie monastique. Au XIXe siècle, la construction du chemin de fer de la ligne Paris - Mulhouse en 1858 et l'arrivée des entreprises venues d'Alsace-Lorraine permirent enfin à Lure de se développer tant économiquement que démographiquement et de passer du bourg rural et agricole à une ville moderne. Celle-ci est marquée par une désertification des services publics depuis la fin des années 1990. L'exploitation de granulats entre 1948 et 2018 a profondément marqué le paysage par la création d'une quinzaine de gravières-étangs et permis la création de vastes espaces de loisirs (pêche, cyclisme, activités nautiques, parc de jeux). L'activité économique repose essentiellement sur une grande usine de fabrication de panneau en particules de bois pour meubles alimentant notamment Ikea et une importante usine pharmaceutique vétérinaire, siège du groupe Vetoquinol. Avec ses Erreur : pas de module habitants en Erreur : pas de module, Lure demeure prospère notamment grâce à une variété d'activités implantées à proximité d'un axe routier important. La ville est connue pour être la patrie du sapeur Camember, l'un des premiers personnages de la bande dessinée française. |
Mende (Lozère) |
MouriezMouriez est une commune française de la région Nord-Pas-de-Calais. Située dans le département du Pas-de-Calais, au sud-est de l'arrondissement de Montreuil, la municipalité, d'une superficie de 1 572 hectares, est la plus vaste du canton d'Hesdin. En 2007, ses 246 habitants se répartissaient sur le bourg et trois hameaux. Petit village agricole de l'Artois méridional, le bourg principal est niché au creux de l'un des vallons de l'arrière-pays de Montreuil, à sept kilomètres au sud de la ville d'Hesdin. Cette région est particulièrement réputée pour la qualité de ses sols agricoles. Au cours du Moyen Âge et de l'époque moderne, cette proximité d'Hesdin représente une chance et parfois une source de malheur pour les villages environnants. Chance, parce que la ville, grâce à son activité drapière et sa position de carrefour, devient une florissante cité. Malheur, pour les mêmes raisons de richesses et de circulation : ces terres convoitées et successivement revendiquées par de nombreuses couronnes, servent de « boulevard » à des armées prédatrices. Dès le début du XIIe siècle, les communautés villageoises de Mouriez et des paroisses voisines développent une relation de type quasi « symbiotique » avec la communauté prémontrée établie en l'abbaye de Dommartin, devenue progressivement propriétaire de la majorité des terres du plateau. En 1834, le finage de la commune s'étend tandis que sa population croît en raison de la suppression de la commune de Dommartin, après la disparition de son abbaye. L'ancien territoire de Dommartin est réparti entre les trois communes limitrophes. Deux siècles durant, la commune connaît un déclin démographique essentiellement lié à l'exode rural, avant de, semble-t-il, parvenir à l'enrayer ces dernières années. |
ParisParis (prononcé [pa.ʁi] Écouter) est la commune la plus peuplée et la capitale de la France, le chef-lieu de la région Île-de-France et l'unique commune-département du pays. Elle se situe au centre du Bassin parisien, sur une boucle de la Seine, entre les confluents de celle-ci avec la Marne et l’Oise. Ses habitants s’appellent les Parisiens. La ville est divisée en vingt arrondissements. D’après le recensement de l’Insee, la commune de Paris comptait au 1er janvier 2010 plus de 2,2 millions d'habitants. L'agglomération de Paris s’est largement développée au cours du XXe siècle, rassemblant 10,5 millions d'habitants au 1er janvier 2010, et son aire urbaine (l’agglomération et la couronne périurbaine) comptait environ 12,2 millions d'habitants au 1er janvier 2010. Elle est l'une des agglomérations européennes les plus peuplées. La position de Paris, à un carrefour entre les itinéraires commerciaux terrestres et fluviaux et au cœur d’une riche région agricole, en fait une des principales villes de France au cours du Xe siècle, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale ; au cours du XIIe siècle, Paris devient un des premiers foyers en Europe pour l’enseignement et les arts. Le pouvoir royal se fixant dans cette ville, son importance économique et politique ne cesse de croître. Ainsi, au début du XIVe siècle, Paris est la ville la plus importante de tout le monde chrétien. Au XVIIe siècle, elle est la capitale de la première puissance politique européenne, au XVIIIe siècle le centre culturel de l’Europe et au XIXe siècle la capitale des arts et des plaisirs. Paris joue donc un rôle politique et économique majeur dans l’histoire de l'Europe au cours du IIe millénaire. Symbole de la culture française, abritant de nombreux monuments, la ville attire dans les années 2000 près de trente millions de visiteurs par an. Paris occupe également une place prépondérante dans le milieu de la mode et du luxe ; c'est aussi la capitale la plus visitée au monde. La ville est, avec sa banlieue, la capitale économique et commerciale de la France, ainsi que sa première place financière et boursière. La région parisienne, avec un produit intérieur brut (PIB) de 607 milliards d'euros (845 milliards de dollars) en 2011, est un acteur économique européen majeur. Elle est la 1re région européenne en termes de PIB régional et 6e en termes de PIB par habitant PPA. La densité de son réseau ferroviaire, autoroutier et sa structure aéroportuaire, plaque tournante du réseau aérien français et européen, en font un point de convergence pour les transports internationaux. Cette situation résulte d’une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices des monarchies et des républiques, qui donnent un rôle considérable à la capitale dans le pays et tendent à y concentrer les institutions. Depuis les années 1960, les politiques gouvernementales oscillent toutefois entre déconcentration et décentralisation. |
Rimogne
Rimogne est une commune française, située dans le département des Ardennes et la région Champagne-Ardenne.
Rimogne est un village autrefois important pour avoir été un des plus grands bassins ardoisiers français et cela dès son origine. L’ardoise y a été extraite de 1158 à 1971, soit pendant 813 ans. À l’image du destin des mineurs de Zola dans Germinal, le destin du village est intimement lié à celui de l’extraction minière. C’est à travers cette histoire que se sont dessinés la plupart des aspects de la vie sociale, de la vie économique, de la vie culturelle. Si aujourd’hui toute activité ardoisière a cessé, il n’en reste pas moins que Rimogne est un village au riche passé industriel. Les ardoisières ont en effet tellement façonné ce village que le monde de l’ardoise et tout ce qui s’y rattache sont encore très présents dans le quotidien. |
Roissy-en-FranceRoissy-en-France est une commune française, située dans le département du Val-d’Oise et la région Île-de-France. Les habitants sont appelés les Roisséens et les Roisséennes. Le nom de cette petite commune a été rendu mondialement célèbre à partir de 1974 par la présence de l’aéroport international qui porte son nom et occupe une partie de son territoire. Mais à l’écart des installations aéroportuaires, Roissy demeure un village caractéristique du Pays de France. |
SareSare est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, à la frontière avec l'Espagne. Elle est adossée à la chaîne pyrénéenne, qui forme autour du bassin occupé par le bourg un cirque ouvert vers l'est et le nord. Son histoire géologique explique la formation de grottes qui ont été occupées durant l'Aurignacien ; l'âge du bronze a, quant à lui, laissé de nombreux monuments funéraires sur les pistes et les plateaux montagneux de la commune. Son territoire forme aujourd'hui une enclave dans la Communauté forale de Navarre avec laquelle elle partage 25 kilomètres de frontière et la langue basque ; cette particularité a eu des conséquences fortes sur l'histoire de la commune, qui a au cours des siècles conclu des accords pastoraux avec les communes espagnoles voisines. Pendant la Révolution française, les Basques du Labourd sont accusés de garder des relations avec les Navarrais et les Guipuscoans, ce qui conduit à la déportation de la totalité des habitants de Sare en mars 1794 dans des conditions très précaires. Dans cet épisode tragique, une partie de la population perd la vie du fait de la déportation et de la famine, conséquence des pillages. Lors de la guerre d'indépendance espagnole, la coalition anglo-hispano-portugaise menée par le duc de Wellington franchit la frontière et repousse les troupes françaises qui se sont retranchées dans des redoutes situées sur la Rhune. La commune recèle un habitat ancien, dont certaines, parmi les 283 maisons recensées à la fin du XXe siècle, datent partiellement du XVe siècle. L'architecture traditionnelle de ces édifices, leur décoration extérieure et leur orientation définissent l'archétype de la maison labourdine rurale tel qu'il existe dans l'imagerie populaire sous le vocable de « maison basque ». La population de Sare est restée stable pendant près de 200 ans, à partir de 1793, ne prenant un essor véritable qu'à partir des années 1990, pour atteindre plus de 2 500 habitants au début des années 2010. L'activité agricole est fortement ancrée dans les paysages, même si la localité a accueilli depuis le Moyen Âge une industrie minière, et plus récemment une usine de traitement de la laine. La proximité de la frontière et la configuration du relief et des voies de communication, ajoutées au partage de la langue basque, ont donné naissance à une économie locale partagée entre l'Espagne et la France, dont les ventas et la contrebande sont les signes les plus frappants. Sare possède un patrimoine naturel sauvage ou semi-sauvage, encadré par des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique, ou protégé par des réglementations nationales ou régionales. La localité a accueilli des personnalités marquantes, soit issues du village, soit, Axular considéré comme le premier « prosiste » de langue basque, Napoléon III ou Édouard VII, attirées par les paysages et les grottes, ou par les démonstrations de pelote basque. La localité, qui a fait l'objet d'une étude approfondie de la part de José Miguel de Barandiarán, a, sous le nom d'Etchezar, également servi de modèle à Pierre Loti, pour figurer le village de Ramuntcho. |
SélestatSélestat est une commune française située au centre de l'Alsace, dans le département du Bas-Rhin. Chef-lieu d'arrondissement et de canton, siège de la communauté de communes de Sélestat, elle comptait 19 181 habitants au dernier recensement en 2011 (population légale en vigueur au 1er janvier 2014), ce qui en fait la cinquième commune bas-rhinoise et la huitième commune alsacienne en nombre d'habitants. Ses habitants sont appelés les Sélestadiens. La commune est située dans la plaine d'Alsace, au pied des Vosges. Elle est traversée par l'Ill et son territoire est en grande partie couvert par les zones humides du Grand Ried. Sélestat est mentionnée pour la première fois au VIIIe siècle. Ville libre du Saint-Empire, membre de la Décapole, Sélestat connaît un développement très rapide à la fin du Moyen Âge et au cours de la Renaissance. Elle devient d'ailleurs un foyer de l'humanisme. C'est alors la troisième ville alsacienne, dotée d'un port sur l'Ill et d'une ceinture de remparts. Elle souffre néanmoins des troubles liés à la Réforme, de la guerre des Paysans puis de la guerre de Trente Ans, à la suite de laquelle elle devient française. Au cours de la période française, Sélestat est une ville militaire, fortifiée par Vauban. Elle est d'ailleurs assiégée deux fois par la Coalition au cours des guerres napoléoniennes. Les remparts sont détruits en 1874, peu après l'annexion de l'Alsace-Moselle par l'Allemagne. La croissance démographique n'est réellement perceptible qu'après la Seconde Guerre mondiale. Devenue un centre industriel, Sélestat est aussi un pôle commercial secondaire, à mi-chemin entre Strasbourg et Mulhouse et à une vingtaine de kilomètres de Colmar. Sélestat est la troisième ville d'Alsace pour la richesse patrimoniale, derrière Strasbourg et Colmar. La ville possède par exemple deux grandes églises, un ensemble urbain médiéval, ainsi qu'une très riche collection d'ouvrages de la Renaissance conservée à la Bibliothèque humaniste. Sélestat est également dotée d'un important patrimoine naturel puisque le territoire communal est en grande partie inclus dans la réserve naturelle régionale de l'Illwald. La commune se trouve enfin à proximité de la route des vins d'Alsace et du château du Haut-Koenigsbourg. |
ToulouseToulouse (en occitan : Tolosa [tuˈluzo]), est une ville et une commune du sud-ouest de la France. C’est la préfecture de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Avec 437 715 habitants en 2006, elle est la quatrième commune de France en termes de population. Son agglomération regroupe 870 000 habitants et son aire urbaine 1 120 000. Toulouse est surnommée la « ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique en terre cuite. La ville n’est pas uniquement le berceau de la firme Airbus, c’est aujourd’hui une technopole européenne qui regroupe de nombreuses industries de pointe en matière d’informatique et de spatial, ainsi que de nombreux instituts de recherche comme le Cancéropôle de Toulouse qui a ouvert en . C’est aussi une ville étudiante, la troisième de France avec 97 000 étudiants, qui inaugure régulièrement de nouveaux équipements culturels comme le centre des congrès, la médiathèque José-Cabanis, le Zénith, le musée d’art moderne et contemporain des Abattoirs, la cité de l’Espace ou encore le Théâtre national de Toulouse (TNT). |
Le Touquet-Paris-PlageLe Touquet-Paris-Plage est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais, à l'embouchure de la Canche dans la Manche. La station doit son nom de Paris-Plage en 1882 à Hippolyte de Villemessant, fondateur du quotidien Le Figaro, puis sa création et son développement à deux hommes : le Français Jean-Baptiste Daloz et le Britannique John Whitley. Elle est érigée en commune le . « Arcachon du Nord », « Jardin de la Manche », « Perle de la Côte d'Opale », « paradis des sports », « station des quatre saisons », la commune bénéficie d'une très vaste forêt, d'un important patrimoine architectural de style anglo-normand et de vingt-et-un bâtiments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques qui en font la station balnéaire française la plus titrée. Pour fêter le centième anniversaire de la station le , les Touquettois cherchent à en faire « la station de l'élégance », à l'image de ce qu'elle fut dans les années 1930, et ont défini cent projets pour les cent ans de la commune. |
Vitry-le-FrançoisVitry-le-François (prononcé [vitʁiləfʁɑ̃swa] Écouter) est une commune française du Grand Est de la France, située dans le département de la Marne, dont elle est l'une des sous-préfectures, et la région Champagne-Ardenne. La ville est relativement récente puisqu'elle a été créée en 1545, par la volonté de François Ier de reconstruire le bourg de Vitry-en-Perthois, entièrement détruit par la guerre. La nouvelle cité, construite d'après les plans de Girolamo Marini, reçoit alors du roi de France son nom et sa devise. Située sur la rive droite de la Marne, Vitry-le-François s'est notamment développée grâce à son activité de batellerie, qui s'est encore accrue avec l'arrivée d'importants canaux à la fin du XIXe siècle, avant de disparaître et laisser place aux grandes industries. Sa situation géographique en fait un lieu de passage des armées depuis le Moyen Âge. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la ville est presque totalement détruite par les bombardements. À la fin de la guerre, Vitry-le-François est reconstruite et conserve le plan de son centre-ville en damier. Puis, dans les années 1960, la commune voit de nombreux logements collectifs s'installer sur son territoire. Sa population a ainsi fortement augmenté, doublant entre 1946 et 1968. Même si elle reste la quatrième ville du département de la Marne avec 14 207 habitants en 2008, le nombre de Vitryats et Vitryates ne cesse de diminuer depuis les années 1980. |
Bons articles
AgdeAgde est une commune française située dans le département de l'Hérault et dans la région Languedoc-Roussillon. La ville d'Agde, surnommée parfois « la perle noire de la Méditerranée » à cause de ses monuments construits en pierre basaltique, a une longue histoire. Fondée au VIe siècle av. J.-C. par des Phocéens venus de Marseille, elle a été dès l'an 500 et jusqu'à la Révolution le siège d'un évêché. Face à l'évêque, qui détint dès le XIIe siècle le pouvoir temporel du vicomté d'Agde, la ville fut très tôt, vers le début du XIIIe siècle, administrée par des Consuls, préfiguration des municipalités modernes. Ville portuaire depuis l'Antiquité, favorisée vers la fin du XVIIe siècle par l'ouverture du canal du Midi, Agde tira longtemps l'essentiel de ses revenus du commerce maritime et de la pêche. La ville a subi le déclin de son port sur l'Hérault, à cinq kilomètres de la mer, surclassé par celui de Sète dès l'arrivée des navires à vapeur. Au début du XXe siècle, la commune vivait principalement de la pêche et de l'agriculture (viticulture). Elle connaît une nouvelle phase de développement depuis la construction, dans les années 1970-1980, de la station balnéaire du Cap d'Agde, dans le cadre de l'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon... | |
AlbiAlbi est une commune française, située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées. Ses 51 800 habitants (88 000 pour l’agglomération constituée par la communauté d’agglomération de l’Albigeois) sont appelés les Albigeois et Albigeoises. La banlieue s’étend vers Arthès et St-Juéry. Albi est surnommée la ville rouge du fait de la couleur des briques de sa cathédrale et de son centre ancien. Albi est une ville d’art et d’histoire avec la cité épiscopale composée de la cathédrale Sainte-Cécile et du Palais de Berbie qui domine le centre-ville. Ville natale d’Henri de Toulouse-Lautrec, elle abrite un musée regroupant une très importante collection d’œuvres du peintre post-impressionniste. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les Albigeois, qui subirent une répression violente au XIIIe siècle de la part de l’Église catholique romaine connue sous le nom de Croisade des Albigeois. |
Albon-d'ArdècheAlbon-d'Ardèche (ou Albon d'Ardèche, prononcé : [albɔ̃ daʁdɛʃ]) est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Rhône-Alpes. La commune est rurale et se situe en retrait des principales voies de communication régionales, dans la région des Boutières à l'est du Massif central. Elle comporte le village d'Albon ainsi qu'une trentaine de lieux-dits et hameaux. Au dernier recensement de 2011, la commune comptait 157 habitants appelés Albonnais. L'histoire de la commune reste très marquée par les troubles religieux qui ont touché la commune aux XVIe et XVIIe siècles, ainsi que par la construction de nombreux moulinages destinés au travail de la soie au XIXe siècle. Depuis le déclin de l'industrie de la soie, au cours du XXe siècle, qui a entraîné une forte baisse de la population, l'économie du village repose essentiellement sur l'artisanat, l'agriculture et le tourisme. Après avoir vu son nombre d'habitants divisé par quatre en un siècle, la commune compte 17 % de logements vacants en 2014. De plus, la capacité d'autofinancement de la commune est très faible malgré des taux de fiscalité locale très inférieurs à ceux des communes de même type, le revenu fiscal médian par ménage étant l'un des plus bas des communes de France. La commune possède toutefois une richesse naturelle : un espace préservé au sein du parc naturel régional des Monts d'Ardèche avec une importante diversité animale et végétale comprenant plusieurs espèces menacées. Cette biodiversité résulte en partie de la faible urbanisation, du climat du Coiron et des Boutières qui y règne et de la variété des paysages allant de l'étage collinéen à l'étage montagnard. La commune se trouve également dans trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique différentes. La commune adhère au syndicat mixte des Inforoutes de l'Ardèche depuis le 30 novembre 1997 par l'intermédiaire de la communauté de communes des Châtaigniers dont elle sera membre jusqu'à la création de celle de Val'Eyrieux au 1er janvier 2014. |
ArbonneArbonne est une commune française, située à l’extrême ouest du département des Pyrénées-Atlantiques en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, à moins de cinq kilomètres de la côte atlantique. Limitrophe de Bidart et de Biarritz et bénéficiant de leurs infrastructures, elle voit pendant les premières années du XXIe siècle, alors que sa population a doublé en 30 ans, son rôle de ville-dortoir rurbaine s’accentuer. Cette dimension est prise en compte par le dernier plan local d’urbanisme qui cherche à redynamiser le centre-bourg, tout en protégeant le secteur agricole qui a été l’activité économique dominante pendant des siècles. Son histoire, encore peu connue pour la Préhistoire et l’Antiquité, commence réellement au XIIe siècle par une association aux maisons régnantes de Saint-Pée-sur-Nivelle, qui va se perpétuer durant le Moyen Âge et jusqu’à la Révolution. Baptisée Constante en 1794, dans une commune la réunissant à Arcangues et Bassussarry, elle reprend son indépendance peu après, puis subit les pillages des guerres du début du XIXe siècle. Elle possède un patrimoine original, qui outre le triptyque église - fronton - mairie, s’appuie sur deux vecteurs basques traditionnels, la benoîterie et un art funéraire qui fera école dans le bas-Adour du XVIe siècle jusqu’au XIXe siècle. |
ArcanguesArcangues est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, limitrophe de deux communes qui jouissent d’une ouverture sur l’océan Atlantique, Biarritz et Anglet, mais ayant conservé un profil rural et un habitat clairsemé, dans un relief vallonné. Riche de quelques traces du passage de l’Homme au Paléolithique, elle apparaît au Moyen Âge dès le XIe siècle. Son histoire est intimement liée à celle des seigneurs de la famille d’Arcangues, qui ont assuré les plus hautes charges régionales de 1540 à 1749 sans discontinuité. Village du Labourd à proximité immédiate de Bayonne, il pâtit des excès des occupations à répétition visant au siège et à la prise de la ville portuaire par les Espagnols. En 1813 et 1814, Arcangues est le théâtre de combats violents entre les troupes françaises et celles de la coalition espagnole et anglo-portugaise menée par Arthur Wellesley. Le XXe siècle voit à son tour la famille d'Arcangues prendre en main les destinées du village et l'écharpe tricolore sera portée pendant plus d'un demi-siècle par un représentant de la famille, de laquelle se distinguent Pierre et son fils Guy, tous deux hommes de lettres. Le patrimoine de la commune est fortement marqué par cet engagement familial, ne serait-ce que par la couleur qu'a promue le marquis Pierre d'Arcangues et qui, ornant les boiseries extérieures de nombreux édifices du village, porte désormais le nom de bleu d'Arcangues. Comme souvent au Pays basque, le centre est construit autour du triptyque église - fronton - mairie, l'église étant entourée d'un cimetière caractérisé par une collection de stèles discoïdales de tout le Pays basque français, qui domine le golf et l'arrière-pays basque. Le territoire communal recouvre une partie de la réserve naturelle régionale d’Errota Handia et l'étang de Chourroumillas, deux espaces naturels qui recèlent une faune et une flore gérées par le conservatoire d'Aquitaine. Luis Mariano, ténor basque-espagnol, est enterré à Arcangues, village dont il était citoyen d'honneur et où il a séjourné à de nombreuses reprises à partir de 1961. |
Auvers-sur-OiseAuvers-sur-Oise est une commune française, située dans le département du Val-d’Oise et la région Île-de-France. Ses habitants se nomment les Auversois et les Auversoises. Elle doit sa renommée internationale aux peintres paysagistes et surtout impressionnistes, Charles-François Daubigny, Paul Cézanne, Jean-Baptiste Corot, Camille Pissarro et Vincent van Gogh qui sont venus puiser ici leur inspiration. C’est un des seuls lieux au monde où se retrouvent la plupart des sites qu’ils ont immortalisés. Vincent van Gogh y a peint soixante-dix de ses toiles, au cours des derniers mois de sa vie. |
Azay-sur-IndreAzay-sur-Indre (prononcé [a.ze sy.ʁ‿ɛ̃dʁ]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire. Le village rural est installé sur le flanc ouest d'une vallée au confluent de l'Indre et l'Indrois. Le fond de la vallée, sujet aux inondations, n'a été que très peu bâti. Azay n'apparaît qu'au Moyen Âge, les témoignages des époques antérieures étant très ténus. Successivement fief, paroisse puis enfin commune, Azay a toujours porté ce nom, assorti d'un déterminant qui fut souvent le patronyme du propriétaire du lieu. Le dernier détenteur d'une partie des terres d'Azay, juste avant la Révolution française, fut le marquis de La Fayette. La commune a connu une forte baisse de sa population depuis la fin du Second Empire jusqu'aux années 1970. Depuis, la courbe s'est inversée et Azay-sur-Indre regagne des habitants alors que des logements nouveaux se construisent ; en 2014, la commune compte 385 habitants. Peu d'emplois sont pourtant offerts sur le territoire communal, les habitants travaillant en très grande majorité à Loches ou à Tours. Territoire agricole de longue date, Azay-sur-Indre connaît une importante diminution du nombre de ses exploitations agricoles, mais la surface agricole utile se maintient, grâce à l'augmentation des surfaces cultivées par exploitation. La commune est riche d'un patrimoine naturel, entre vallées et plateaux, partiellement englobé dans un vaste site Natura 2000, et de monuments protégés par une inscription auprès des monuments historiques. Ainsi se distinguent, outre l’église paroissiale, une ancienne métairie monastique et un manoir ; d'anciens moulins, aujourd'hui désaffectés, sont par ailleurs établis sur l'Indrois et sur l'Indre. |
Bar-le-DucBar-le-Duc (prononcé [baːʁlədyk]) est une commune française du Grand Est de la France, située dans le département de la Meuse, dont elle est la préfecture, et en région Lorraine. L'existence de Bar-le-Duc remonte à l'Antiquité où elle est un relais le long de la voie romaine reliant Reims à Metz. Capitale du comté puis du duché de Bar, elle est alors l'une des principales citadelles lorraines, se développant à la fois au fond de la vallée, le long des berges de l'Ornain, et sur le plateau du versant gauche, autour du château du Moyen Âge. Après son rapprochement avec le duché de Lorraine à la fin du XVe siècle, elle connaît une période culturelle et architecturale prospère durant toute la Renaissance. Mais à cause des positions anti-françaises de son duc, la ville se voit dépouillée en 1670 d'une partie de ses fortifications et de son château par le roi de France Louis XIV, et le duché finit par être rattaché au royaume de France en 1766. La ville est également le point de départ de la « Voie sacrée », route stratégique qui, lors de la Première Guerre mondiale, permet de ravitailler Verdun lors de la bataille homonyme de 1916. Située à l'écart des grands axes routiers, Bar-le-Duc n'a pas autant bénéficié de la révolution industrielle que les autres communes lorraines, elle est devenue au XXIe siècle une ville administrative. Deuxième ville du département après Verdun en termes de population, elle ne cesse de voir diminuer son nombre d'habitants depuis les années 1980, et se retrouve dans la diagonale du vide. Depuis plusieurs années, la commune a donc choisi de développer son tourisme grâce au riche patrimoine hérité de son histoire. Elle est la seule « Ville d'art et d'histoire » de Lorraine avec Metz, plusieurs édifices sont répertoriés aux monuments historiques, et le secteur sauvegardé de la Ville Haute possède un remarquable quartier de style Renaissance. Surnommée en conséquence la « Belle Endormie », elle reste cependant le pôle urbain principal du sud meusien, chef-lieu du Pays Barrois et de la communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse. |
BeynostBeynost (prononcer [beno]) est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes, à environ 15 km de Lyon. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon ainsi qu'à la région naturelle de la Côtière. Traversée par l'A42 et le canal de Miribel, la commune accueille également sur son territoire une partie du Grand parc de Miribel-Jonage. Aux XIXe et XXe siècles, Beynost noue une histoire particulière avec nombre de médecins renommés, dont Alexandre Lacassagne ou encore Henry Gabrielle qui fut également maire de la commune pendant plus de vingt ans. En 2008, très peu d'habitants de Beynost y travaillent : au contraire, près de 60 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Beynost, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans le Grand Lyon. Ses habitants sont appelés les Beynolans. |
BidartBidart est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Elle s’est développée sur près de cinq kilomètres du littoral atlantique et sa façade maritime se distingue par de longues falaises fortement plissées surplombant quelques plages. Limitrophe de Biarritz, elle se trouve à quelque vingt-cinq kilomètres au nord de la frontière franco-espagnole. Situé dans une zone connue de l’Homme dès le Paléolithique supérieur, le village ne s’urbanise qu’à partir du XIIe siècle, époque où l’évêque de Bayonne et le vicomte du Labourd autorisent la colonisation des landes côtières inexploitées de cette partie du Pays basque. Fort d’une exposition maritime importante, le village développe une activité tournée vers l’océan, se distinguant dès le XVIe siècle dans la chasse à la baleine, l’exploitation d’un port de pêche (aujourd'hui disparu), et des activités qui y sont liées, telle la construction navale. La déchéance de ce port et les famines résultant des guerres du XVIIIe siècle poussent alors les Bidartars à des pêches plus lointaines et à l'émigration. Bidart réagit à la mode balnéaire de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle en adaptant son offre à la demande touristique, abandonnant au passage ses activités agricoles et de pêche. La commune double sa population entre 1975 et 2006 : elle est en 2014 une localité de plus de 6 000 habitants, qui s’est tournée résolument vers le secteur des services parmi lesquels le tourisme, à dominante traditionnelle, a une place prépondérante. L’urbanisme de la localité a évolué considérablement pour répondre à la poussée résidentielle émanant des bassins d’emploi de l’aire urbaine de Bayonne, tout en s’attachant à la préservation des zones protégées de son patrimoine naturel. |
Bouxwiller (Bas-Rhin)Bouxwiller (prononcé [buksvilɛr]) est une commune française d'environ 4 000 habitants située en Alsace, à trente-trois kilomètres au nord-ouest de Strasbourg. Elle est le chef-lieu d'un canton et d'une communauté de communes du département du Bas-Rhin. Bouxwiller fut à côté du château de Lichtenberg le centre de la seigneurie de Lichtenberg. Cette entité territoriale autonome comptait une centaine de villages et dépendait du Saint-Empire romain germanique. Suite à la guerre de Trente Ans et à l'instar du reste de l'Alsace, la seigneurie fut réunie au royaume de France en 1680 par Louis XIV. La bourgade fut élevée au rang de ville à la fin du XIIIe siècle et obtint le droit de se ceindre d'une muraille et de tenir un marché. Ces privilèges furent confirmés en 1301 par l'empereur germanique Albert de Habsbourg. Après avoir hérité en 1480 de la moitié de la seigneurie de Lichtenberg, les comtes de Hanau firent de Bouxwiller leur résidence et le siège de leur gouvernement. Ils y construisirent en 1528 un hôpital et en 1612 une école latine. En 1542, la Réforme luthérienne fut introduite par le comte Philippe IV de Hanau-Lichtenberg. Durant la Révolution française, le château comtal fut détruit et Bouxwiller fut reléguée au rôle mineur de chef-lieu cantonal. Cette perte d'influence au niveau local est tempérée par le développement au cours du XIXe siècle d'une industrie chimique basée sur la transformation du lignite et des carcasses animales... |
Chambourg-sur-IndreChambourg-sur-Indre est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre. Peut-être déjà occupé au Néolithique, le site est colonisé à l'époque de l'Empire romain ; de nombreux vestiges, un aqueduc, une villa, une voie en témoignent. Viguerie puis fief médiéval, Chambourg devient commune en 1789, au terme d'un échange de hameaux jusqu'alors indivis avec sa voisine Chédigny. Les crues de l'Indre, toujours à craindre en 2014, n'ont jamais dissuadé les hommes de s'implanter définitivement à Chambourg jusque sur les bords de la rivière. Devenue Chambourg-sur-Indre en 1920, la commune est l'un des rares territoires ruraux du Lochois à ne pas connaître de récession démographique au XXe siècle. En 2014, sa population est de 1 384 habitants. L'agriculture communale se recentre depuis une trentaine d'années autour de grosses exploitations spécialisées dans la culture des céréales, des oléagineux et protéagineux. Dans le secteur industriel, Chambourg-sur-Indre accueille depuis 1961 l'une des grandes entreprises françaises du domaine de la signalisation routière. Partagée entre les plateaux de la Gâtine de Loches, la forêt de Loches et la vallée de l'Indre, Chambourg abrite sur son territoire une faune très variée qui lui vaut d'être partiellement intégrée à plusieurs dispositifs nationaux (ZNIEFF) ou européens (réseau Natura 2000) d'évaluation et de protection de la biodiversité. |
ChédignyChédigny (prononcé [ ʃediɲi]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre. La présence de l'Homme sur son territoire est avérée depuis la Préhistoire. Si la commune actuelle est née à la Révolution de la fusion de deux anciennes paroisses, le nom de Chedignacum apparaît au milieu du XIIe siècle alors que l’existence d’une châtellenie est attestée par des sources écrites au début du XIIIe siècle. Cette petite commune de la vallée de l'Indrois, de tradition agricole, qui avait connu un exode rural massif depuis la fin du XIXe siècle, a amorcé en 1978 sa mutation en créant une zone artisanale au moment même où sa population recommençait à croître ; cette zone d'activités accueille, en 2011, huit entreprises qui emploient près de cent personnes. Chédigny est régulièrement citée depuis 1980 pour ses manifestations culturelles (spectacles montés et joués par ses habitants, festival de blues), mais elle s'est surtout fait connaître ces dernières années grâce au fleurissement de son bourg : elle a obtenu en 2013 le label national « Jardin remarquable » attribué, pour la première fois, à une commune dans son ensemble. Enfin, elle possède un patrimoine naturel diversifié, son territoire étant intégré, à des degrés divers, à cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et à un site du réseau Natura 2000. |
Cherbourg-OctevilleCherbourg-Octeville (prononciation : /ʃεʁbuʁɔktəvil/) est une ancienne commune française, dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie. Elle résulte de la fusion des villes de Cherbourg et d'Octeville en l’an 2000. Elle devient commune déléguée en 2016 à la suite de la création de la commune nouvelle de Cherbourg-en-Cotentin Située au nord de la péninsule du Cotentin, protégée par la rade artificielle la plus grande au monde, entre la Hague et le Val de Saire, la cité a été au cours des siècles une place stratégique disputée entre Anglais et Français. Citée comme l’une des deux « clés du royaume » par Vauban, elle est devenue, par de colossaux travaux d’aménagement maritime, un port militaire de premier ordre sous l’impulsion de Louis XVI et Napoléon Ier. Escale des prestigieux paquebots transatlantiques dans la première moitié du XXe siècle, Cherbourg a été l’objectif premier des troupes américaines lors du Débarquement de Normandie. Préfecture maritime avec son port militaire, halieutique, plaisancier et de passagers transmanche, handicapé par son isolement pour être un grand port marchand, c'est un pôle de construction navale important, une ville ouvrière dans un arrière-pays rural. |
Cherves-RichemontCherves-Richemont est une commune française située dans le département de la Charente et la région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Chervois et Chervoises. Elle bénéficie d'un exceptionnel patrimoine environnemental, paléontologique, archéologique et architectural. |
CigognéCigogné (prononcé [sigɔɲe]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire et dans la région historique de Touraine. Le plateau qui compose la presque totalité de son territoire communal est inscrit dans la petite région fertile de la Champeigne tourangelle ; ce n'est donc pas par hasard que dès l'Âge du bronze, des peuplements, certainement agriculteurs, se sont installés sur ce plateau. L'évêque de Tours Théotolon est un personnage clé dans l'histoire de Cigogné : c'est lui qui fonde la paroisse vers le milieu du Xe siècle pour assurer des revenus fonciers à une abbaye de sa ville, qu'il voulait restaurer. C'est surtout au Moyen Âge que l'histoire de Cigogné est la plus documentée, le fief de Cigogné étant alors une possession des comtes d'Anjou. En 2011, Cigogné, avec ses 355 habitants, reste une commune rurale : l'agriculture, à forte dominante céréalière, garde une place non négligeable dans son économie, même si le nombre des exploitations a diminué. Le territoire de Cigogné ne représente pas un bassin d'emploi important et si la commune, après avoir connu l'exode rural comme beaucoup d'autres, se repeuple depuis le début des années 1980, c'est surtout pour accueillir de nouveaux habitants qui travaillent à l'extérieur, dans un rayon de 20 à 35 kilomètres mais qui contribuent au rajeunissement de la population. Cigogné arrive également à concilier la présence, sur son sol, d'un établissement classé Seveso avec l'existence d'un site du réseau Natura 2000 qui occupe la presque totalité de son territoire. |
ClairegoutteClairegoutte est une commune française située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. Peuplée par 390 habitants en 2014, la commune est située dans une région particulièrement vallonnée, les Vosges saônoises. Son altitude varie de 305 mètres au centre-ville à 589 mètres. Le village prend place dans un espace rustique, dominé par la forêt du Chérimont qui couvre plus de la moitié de son territoire. Sa ruralité est contrebalancée par un réseau routier dense facilitant les déplacements vers les villes voisines, permettant à plus de 85 % des Clairegouttois de travailler hors de la commune, située au carrefour des trois départements de la Haute-Saône, du Doubs et du Territoire de Belfort. Fondée durant le Moyen Âge, Clairegoutte a été marquée par le protestantisme, courant fortement présent dans le pays de Montbéliard. Un bénéfique XVIIIe siècle et l'influence de l'exploitation des houillères proches pendant les deux siècles suivants firent de Clairegoutte un centre artisanal prospère dont plusieurs demeures témoignent encore. Le village possède un cœur historique à l'architecture originale et préservée, dont deux ensembles inscrits au patrimoine historique ; un lotissement a été construit en périphérie. |
ÉpernayÉpernay est une commune française située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne. Divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu et comptant officiellement 24 609 habitants en 2008, Épernay est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la communauté de communes Épernay Pays de Champagne. Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle et qui en constitue le principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques. Les habitants d'Épernay sont appelés les Sparnaciens. |
ÉpôneÉpône est une petite ville francilienne des Yvelines située le long de la Seine, sur la rive gauche du fleuve, à 45 kilomètres à l'ouest de Paris. C'est la commune la plus peuplée de son canton. Avec Mézières-sur-Seine et La Falaise, Épône forme une agglomération de 10 000 habitants environ. Ses habitants sont les Épônois. Son nom vient du latin Spedona et n'aurait, selon Daniel Bricon qui cite cette hypothèse parmi les « serpents de mer » d'Épône, pas de rapport avec Épona, déesse gauloise des chevaux et protectrice des cavaliers. |
FleurinesFleurines est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France au cœur de la forêt d'Halatte. Implantée au centre d'une clairière agricole, Fleurines bénéficie d'une situation particulière peu courante dans la région. La commune est en effet limitrophe des deux pôles urbains que constituent Pont-Sainte-Maxence au nord, et Senlis au sud. L'histoire de Fleurines est intimement liée au prieuré Saint-Christophe-en-Halatte, fondé au XIe siècle sur une butte à l'extérieur du village. Une communauté agricole s'installe ensuite le long de la route des Flandres. Fleurines se développe à la Renaissance grâce à la sécurisation de cette route et à la tuilerie. L'activité agricole et l'industrie tuilière déclinent ensuite à partir du XIXe siècle. Au XXIe siècle, la construction d'une zone d'activités au nord du bourg garantit des emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire. Comme la plupart des communes du sud de l'Oise, Fleurines connaît un dynamisme démographique, survenant après la Seconde Guerre mondiale, et la commune voit sa population tripler en cinquante ans. L'ancien prieuré constitue aujourd'hui le principal élément du patrimoine architectural de Fleurines ; il est classé au titre des monuments historiques. La commune est également riche d'un important patrimoine naturel et paysager, et intègre le périmètre d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Depuis sa création en 2004, Fleurines entre également dans le périmètre du parc naturel régional Oise-Pays de France. |
Le HavreLe Havre est une ville du nord-ouest de la France située sur la rive droite de l’estuaire de la Seine. Administrativement, c’est une commune située dans le département de la Seine-Maritime et la région Haute-Normandie. Ses habitants sont les Havrais et les Havraises. C’est la commune la plus peuplée de la région et la plus grande sous-préfecture française. Le Havre est siège d’évêché. Le mot Havre a ici le sens premier de « port ». La ville s’est d'abord appelée Franciscopolis en hommage à François Ier qui prit l’initiative de sa construction, puis Le Havre (ou Le Hable) de Grâce, ce dernier terme venant de la Chapelle Notre-Dame-de-Grâce qui existait sur le site avant la fondation de la ville. Elle est surnommée la Porte Océane. Architecturalement parlant, cette image a été reprise par la « porte » que forme le bâti au bout de l’avenue Foch qui débouche sur la mer. Elle figure en deuxième position dans le classement des ports français, en première position dans le classement des villes normandes, et en deuxième position dans le classement des agglomérations de Haute-Normandie. La ville a été décorée de la Légion d'honneur le 18 juillet 1949. L’UNESCO a inscrit le centre-ville du Havre le 15 juillet 2005 au patrimoine mondial de l’humanité en saluant « l’exploitation novatrice du potentiel du béton ». L’espace de 133 hectares représentant selon l’UNESCO « un exemple exceptionnel de l’architecture et de l’urbanisme de l’après-guerre » est un des rares sites contemporains inscrits en Europe. |
La Chapelle-HullinLa Chapelle-Hullin est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire. La Chapelle-Hullin est une commune rurale du Haut-Anjou, établie dans une vallée délimitée par deux crêtes et traversée par l'Araize. Bourg agricole du canton de Pouancé, plus éloigné que les autres villages des deux communes actives économiquement que sont Pouancé et Combrée, le village subit l'exode rural, perdant la plupart de ses habitants au XXe siècle. Cet exode se poursuit encore au XXIe siècle, notamment chez les jeunes. Ses habitants sont appelés les Castel-Hullinois. |
LanguidicLanguidic (prononcé [lɑ̃ɡidik] ; en breton Langedig) est une commune française située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Par sa superficie, Languidic est la commune la plus étendue du Morbihan et la troisième de Bretagne derrière Scaër dans le Finistère et Paimpont en Ille-et-Vilaine ; par son nombre d'habitants, elle était en 2012 la 17e commune du Morbihan. Les premières activités humaines se manifestent sur le territoire communal dès le Néolithique ; plusieurs traces du passage de l'Homme sont aujourd'hui encore visibles. La voie romaine reliant Vannes à Quimper fixe le peuplement à l'époque antique. Faisant historiquement partie du Vannetais, Languidic, mentionnée dès le XIIe siècle, est attachée à plusieurs personnages chrétiens : saint Kinède d'abord, qui lui donne son nom ; Aubin d'Angers, vraisemblablement né dans la localité et premier patron de la paroisse, et enfin saint Gurloës, qui y serait mort ou aurait installé son ermitage près du Blavet. Sa proximité avec la cité médiévale d'Hennebont et la cité portuaire de Lorient lui ont parfois valu un passé tumultueux, notamment pendant la guerre de Succession de Bretagne, la Chouannerie ou plus récemment, la Seconde Guerre mondiale. Maintes fois remaniées, ses frontières actuelles sont définitivement adoptées après 1945. À la périphérie de l'aire urbaine de Lorient, cette commune de tradition rurale est surtout connue pour la richesse de son patrimoine naturel et religieux. Établie sur la rive gauche du Blavet, la commune est longée par un chemin de halage de 18 km, principale activité touristique. En outre, quatorze chapelles, abritant un riche mobilier liturgique, sont disséminées sur le territoire. La plus remarquable reste la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs au bourg, classée au titre des monuments historiques depuis 1922. |
LilleLille est une commune française du nord de la France. C'est la préfecture du département du Nord et le chef-lieu de la région Hauts-de-France. Surnommée la « Capitale des Flandres », Lille est, avec ses 225 784 habitants au 1er janvier 2008, la principale ville, aux côtés de Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d'Ascq, de la Métropole européenne de Lille, intercommunalité qui regroupe 90 communes et compte 1,1 million d'habitants. Plus largement, elle appartient à une vaste conurbation formée avec les villes belges de Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin qui a donné naissance en janvier 2008 au premier Groupement européen de coopération territoriale, l'Eurométropole Lille Kortrijk Tournai, qui totalise près de deux millions d’habitants. Avec les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle participe aussi d'un ensemble métropolitain de plus de 3,5 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ». Son nom en ancien français (L’Isle), comme en flamand occidental (Ryssel, Rijsel en néerlandais ; de « ter Yssel ») proviendrait de sa localisation primitive sur une île des marécages de la vallée de la Deûle où elle a été fondée. Lille et ses environs appartiennent à la région historique de la Flandre romane, ancien territoire du comté de Flandre ne faisant pas partie de l'aire linguistique du flamand occidental. Ville de garnison, Lille a connu une histoire mouvementée du Moyen Âge à la Révolution française. Connue pour avoir été la ville la plus assiégée de France, elle a appartenu successivement au comté de Flandre, au royaume de France, à l'État bourguignon, au Saint-Empire romain germanique et aux Pays-Bas espagnols avant d'être définitivement reprise par la France au terme de la guerre de Succession d'Espagne. Elle est encore assiégée en 1792 lors de la guerre franco-autrichienne et très durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du XXe siècle au cours desquels elle est occupée… |
Marseillan (Hérault)Marseillan (occitan Massilhàn) est une commune française, située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Depuis le 31 décembre 2002, elle fait partie de la Communauté d'agglomération du Bassin de Thau. Ses habitants sont appelés les Marseillanais. L'histoire du territoire marseillanais est jalonnée, entre autres, par l'installation des Grecs sur le littoral agathois, la domination romaine, puis wisigothe, les incursions sarrasines, la croisade contre les Albigeois, l'incorporation au royaume de France, les guerres de religion... Ses populations ont su tirer profit des ressources naturelles offertes par l'étang de Thau ou la vigne, bien que plusieurs fois menacées comme lors de l'apparition de la pyrale au XVIIe siècle, du phylloxéra en 1876. Son économie, basée sur la conchyliculture et la viticulture, est aujourd'hui aussi tournée vers le tourisme grâce à son extension balnéaire, Marseillan-Plage, et à ses ports de plaisance. |
MouxyMouxy est une commune française, située dans le département de la Savoie en région Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'unité urbaine d'Aix-les-Bains. S'élevant sur les contreforts des Préalpes, et plus particulièrement sur les premières pentes du massif des Bauges, la commune n'a cessé d'accroître son nombre d'habitants depuis 1930. La ville est implantée à proximité d'une grande zone urbaine avec les villes d'Aix-les-Bains et de Chambéry, plus grandes villes du département. Traversée par plusieurs cours d'eau, la commune accueille également sur son territoire une partie du mont Revard. La commune fut habitée depuis le Néolithique. L'histoire de la commune est marquée par celle de la Savoie. En effet, la commune est devenue française à la suite de l'annexion de la Savoie par la France. Mouxy possède aussi une grande richesse naturelle : elle appartient à trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de la région Rhône-Alpes avec une importante diversité animale et surtout végétale. Celle-ci résulte en partie de la faible urbanisation dans les forêts du Revard et des Bauges. Ses habitants sont appelés Moussards, et Meussords en patois savoyard, la langue du département. |
Murs (Vaucluse)Murs est une commune française, du département du Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La commune de Murs, dans la zone d’influence du climat méditerranéen, s’étend sur 3126 ha. Elle a sur son territoire des morceaux de huit zones classées par le Parc naturel régional du Luberon comme secteurs de valeur biologique majeure. La totalité du territoire se trouve sur l’adret des Monts de Vaucluse. Le village, à 500 m d’altitude, est niché sur les flancs d’une colline, en bordure d’un fossé d’effondrement. À son sommet, un château dont la construction s’est échelonnée entre le XIIe et le XVIe siècle. Le village vit de l’agriculture, de l’artisanat et du tourisme. 46 kilomètres à l’est d’Avignon et de sa gare TGV, à 83 kilomètres de l’aéroport de Marseille Provence et à 95 kilomètres de Marseille. |
NiceNice est une commune du Sud-Est de la France, préfecture du département des Alpes-Maritimes et deuxième ville de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur derrière Marseille. Située à l'extrémité sud-est de la France, à une trentaine de kilomètres de la frontière franco-italienne, elle est établie sur les bords de la mer Méditerranée, le long de la baie des Anges et à l'embouchure du Paillon. Avec 342 637 habitants au dernier recensement de 2016, elle est la cinquième commune de France en population (après Paris, Marseille, Lyon et Toulouse). Elle est située au cœur de la septième aire urbaine de France, avec 1 004 914 habitants en 2012. La ville est le centre d'une métropole, Nice Côte d'Azur, qui rassemble quarante-neuf communes et 537 769 habitants en 2012, 536 327 en 2013. La population du Scot de Nice (Schéma de cohérence territoriale), créé en 2003 et regroupant vingt-neuf communes, est estimée à 517 500 habitants en 2005. Située entre mer et montagne, capitale économique et culturelle de la Côte d'Azur, Nice bénéficie d'importants atouts naturels. Le tourisme, le commerce et les administrations (publiques ou privées) occupent une place importante dans l'activité économique de la ville. Elle possède la troisième capacité hôtelière du pays après Paris et Lourdes, et deuxième en nombre d'hôtels après Paris, en accueillant chaque année 4 millions de touristes. Elle dispose également du troisième aéroport de France (le premier de province) et de deux palais des congrès consacrés au tourisme d'affaires. La ville possède une université et plusieurs quartiers d'affaires. Nice est dotée d'équipements culturels. Elle possède de nombreux musées (il s'agit même de la ville qui en compte le plus en France, après Paris), un théâtre national, un opéra, une bibliothèque à vocation régionale, un conservatoire à rayonnement régional et des salles de concert. Capitale de la Viguerie de Nice, elle faisait autrefois partie de la Ligurie antique entre le fleuve du Var et de la Magra, de la Regio IX Liguria romaine, du Royaume d'Italie (Saint-Empire Romain) entre le IXe et le XIe siècle, de la ligue ligure et de la République de Gênes, avant de choisir la protection du Comté de Savoie à la suite de la guerre de l'Union d'Aix gagnée par les pro-angevins (Marseille, Arles, Antibes, etc.) face aux pro-carlistes (Aix, Toulon, Nice, etc.). La partie occidentale et les vigueries de Cannes sont renommées Terres Neuves de Provence par les provençaux suite à la Dédition de Nice à la Savoie (Acte de Dédition) en 1388. Nice devient en 1526 la capitale du Comté de Nice. En 1713, la Savoie obtient, par héritage, la Sicile qu'elle échange ensuite en 1720 avec la Sardaigne donnant naissance au Royaume de Piémont-Sardaigne. Ce nouvel ensemble, installé des deux côtés des Alpes, forme ainsi l'un des États italiens pré-unitaires, dont la capitale est fixée à Turin. Nice devient française en 1860, suite à un référendum. |
ParmainParmain est une petite ville francilienne du Val-d’Oise, située sur la rive droite de l’Oise, à trente kilomètres à vol d’oiseau au nord de Paris. La commune, au caractère essentiellement résidentiel, fait partie de la région naturelle et historique du Vexin français et est membre fondatrice du parc naturel régional du même nom. Elle forme avec L’Isle-Adam, son chef-lieu de canton situé sur l’autre rive de la rivière et avec qui elle partage sa gare, une petite agglomération d’environ 16 000 habitants. Ses habitants sont les Parminois et Parminoises. |
Reignac-sur-IndreReignac-sur-Indre (prononcé [ʁeɲaksyʁɛ̃dʁ]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre. Les plateaux qui, à une altitude d'environ 100 mètres, composent une grande partie de son territoire ont été voués à l'agriculture dès la Protohistoire. Un gué sur l'Indre a fixé le peuplement dans la vallée à l'époque antique ; la route empruntant ce passage, devenue chemin de Saint-Jacques au Moyen Âge puis route d'Espagne jusqu'au XVIIIe siècle a assuré au village une certaine richesse. Pourtant, les crues de l'Indre, dans cette vallée resserrée entre deux coteaux, ont été dévastatrices, surtout en 1770. La menace n'en sera écartée qu'à la fin des années 1980 avec la construction de digues protégeant les habitations. Reignac a connu de nombreux changements de nom au cours de son histoire, pas moins de six depuis sa première mention dans les écrits de Grégoire de Tours jusqu'à l'adoption de son appellation définitive en 1920. Le nom de Reignac provient d'ailleurs de Louis de Barberin, qui en avait acheté la terre en 1700 et qui était également comte de Reignac en Charente, commune saintongeaise avec laquelle Reignac-sur-Indre a, depuis 1978, tissé des liens étroits. Au dernier recensement de 2014, la commune comptait 1 174 habitants, niveau jamais atteint depuis les premiers recensements et Reignac-sur-Indre continue à bénéficier de l'élan industriel initié par l'arrivée du chemin de fer en 1879 ; autour de la gare se sont alors implantées les premières fabriques, devenues en 2011 une zone industrielle employant près de 200 personnes soit plus de 40 % du total des emplois offerts sur la commune. Reignac conserve également un patrimoine naturel important, comme en témoignent les zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et le site du réseau Natura 2000 qui couvrent une partie de son territoire et qui sont parcourus par le sentier de grande randonnée 46. |
RezéRezé est une commune située en France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, chef-lieu d'un canton qui porte son nom. Située en Bretagne dans le Pays nantais, Rezé donne par ailleurs son nom au pays de Retz, pays traditionnel dont elle était le premier chef-lieu. Toutefois elle ne s'est pas retrouvée dans le doyenné médiéval de Retz mais dans le pagus Taifali, puis doyenné de Clisson, dit communément Outre-Loire, le primitif Pagus ratiatensis ayant été scindé en deux (Ouest et Est, Côte / Vignoble), sans doute en raison de la proximité de Nantes et de l'installation des Taifales). La position de la ville, au confluent de la Loire et de la Sèvre Nantaise, en fait dès l'Antiquité, alors qu'elle portait le nom de ratiatum, un site militaire et économique privilégié. Sa situation stratégique entre Nantes et les Marches méridionales de la Bretagne, non loin de la frontière avec l'Anjou et le Poitou, et sa proximité avec la Vendée lui ont valu un passé tumultueux, notamment au cours des guerres de succession de Bretagne (entre Bretons, mais aussi entre la Bretagne, l'Anjou, l'Angleterre et la France), et de la guerre de Vendée lors de la Révolution française. Rezé fut plusieurs fois détruite. Ancienne commune semi-rurale, très dépendante de l'évolution de Nantes, Rezé s'est fortement urbanisée en moins d'un siècle sous l'influence de celle-ci. S'étant développée autour de ses différents bourgs et hameaux, la ville au passé paysan et ouvrier a dû trouver la voie de son homogénéité, de la maîtrise de sa croissance. Elle affirme son identité dans l'agglomération nantaise par deux symboles : l'ancien village de pêcheurs de Trentemoult et la Maison radieuse de Le Corbusier. En 2019, l'Insee recense 42 919 Rezéens, ce qui fait de la commune la 4e plus peuplée du département. |
La RochelleLa Rochelle est une ville du Sud-Ouest de la France, capitale historique de l'Aunis et préfecture du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine. La Rochelle est la commune la plus peuplée du département, devant Saintes, Rochefort et Royan. Ses habitants sont appelés les Rochelais et les Rochelaises. Située en bordure de l’océan Atlantique, au large du pertuis d'Antioche, et protégée des tempêtes par la « barrière » des îles de Ré, d’Oléron et d’Aix, la ville est avant tout un complexe portuaire de premier ordre, et ce depuis le XIIe siècle. Elle conserve plus que jamais son titre de « Porte océane » par la présence de ses trois ports (de pêche, de commerce et de plaisance). Cité millénaire, dotée d’un riche patrimoine historique et urbain, La Rochelle est aujourd’hui devenue la plus importante ville entre l'estuaire de la Loire et l’estuaire de la Gironde. Ses activités urbaines sont multiples et fort différenciées. Ville aux fonctions portuaires et industrielles encore importantes, elle possède un secteur administratif et tertiaire largement prédominant que viennent renforcer son université et un tourisme en plein développement. |
RonchampRonchamp est une commune française située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le siège de la communauté de communes Rahin et Chérimont. Peuplée par 2 847 habitants en 2017, la commune est composée d'un bourg centre et de plusieurs hameaux situés dans une région particulièrement vallonnée, les Vosges saônoises. Son altitude varie de 353 mètres au centre-ville à 790 mètres en forêt d'Arobert. Elle est traversée par le Rahin ainsi que par deux autres cours d'eau de tailles plus modestes : le Rhien et le Beuveroux. Le territoire de Ronchamp est occupé dès le IVe siècle av. J.-C. par une tribu gauloise. Les premières mentions de la cité actuelle et de son château remontent au XIIIe siècle. Très marquée par la Seconde Guerre mondiale, Ronchamp a reçu le la croix de guerre 1939-1945. Au cœur du modeste bassin minier de Ronchamp et Champagney, Ronchamp est connue pour son riche passé industriel d'exploitation charbonnière. La houille y est exploitée du XVIIIe au XXe siècle, ce qui favorisa pleinement l'économie locale et modela ainsi un patrimoine architectural et paysager important (puits de mine, terrils, cités minières et bâtiments divers). Cette période est marquée par une importante immigration de mineurs polonais venus travailler dans les mines dans les années 1920. Onze puits sont recensés à Ronchamp parmi lesquels deux sont devenus des sites touristiques : le puits Sainte-Marie avec son chevalement et le puits de l'Étançon qui fait partie du circuit historique et minier des affleurements avec d’autres vestiges. Le musée de la mine Marcel-Maulini est créé en 1976 pour retracer l'histoire de la mine. Le monument le plus célèbre de la commune est la chapelle Notre-Dame du Haut, l'une des œuvres majeures de l'architecture sacrée du XXe siècle. Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, elle est construite en pierre et en béton de 1953 à 1955 sur les plans de l'architecte franco-suisse Le Corbusier au sommet de la colline de Bourlémont (474 m) qui surplombe le centre-ville. La commune est par ailleurs classée station verte, un label d'écotourisme et fait partie de l'association des communes minières de France. |
Saint-LôSaint-Lô est une commune française de 19 050 habitants, située dans le département de la Manche en région Normandie. Deuxième plus grande ville de la Manche par le nombre d'habitants après Cherbourg-en-Cotentin, elle accueille la préfecture du département. Elle est également chef-lieu d'un arrondissement et bureau centralisateur de deux cantons (Saint-Lô-1 - Saint-Lô-2). Ses habitants sont appelés Saint-Lois(es). Les noms de Laudois(es), Laudien(ne)s ou Laudinien(ne)s sont également cités. Ville martyre de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Lô fut décorée de la Légion d'honneur en 1948 et reçut le surnom de « Capitale des Ruines », une expression popularisée par Samuel Beckett. Depuis 2014, la ville connaît une réhabilitation progressive de son centre historique. |
Saint-Maurice-de-BeynostSaint-Maurice-de-Beynost est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes, à environ 14 km de Lyon dont elle fait partie de l'unité urbaine. Elle appartient également à la région naturelle de la Côtière. La commune est traversée par l'autoroute A42 et le canal de Miribel ; une partie du Grand parc de Miribel-Jonage se trouve également sur son territoire. Petit village agricole au début du XXe siècle, la commune de Saint-Maurice-de-Beynost est devenue une ville industrielle à partir des années 1920, à la suite de l'installation de la deuxième usine textile de la Société lyonnaise de soie artificielle. Le nouveau besoin en main-d'œuvre ouvrière de cette usine conduit au quadruplement de la population en cinq ans seulement, entre 1926 et 1931. Aujourd'hui, l’usine, qui appartient au groupe japonais Toray Industries, est encore le principal employeur de la ville avec près de cinq cents salariés. Ses habitants sont appelés les Mauriciens. |
Saint-Quentin-sur-IndroisSaint-Quentin-sur-Indrois (prononcé [sɛ̃ kɑ̃.tɛ̃ sy.ʁ‿ɛ̃d.ʁwa]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire et l'ancienne province de Touraine. Dès le Néolithique, l'Homme s'installe à Saint-Quentin, sur le plateau fertile de la Champeigne tourangelle. Cette occupation est pérenne au fil des millénaires, attestée par les vestiges de mégalithes, de tumulus, de voies antiques et de sarcophages mérovingiens. L'histoire médiévale de la paroisse, dont le nom apparaît dans les textes vers la fin du XIIe siècle, est marquée par les figures de la bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé qui y naquit et d'Adam Fumée, médecin et proche conseiller de plusieurs rois de France qui se rendit acquéreur du château des Roches. Saint-Quentin fut également le lieu d'une des scènes d'une tentative d'enlèvement politique du sénateur Clément de Ris à l'instigation de Fouché. Partagée entre le plateau de la Champeigne au nord, la forêt domaniale de Loches au sud et parcourue dans sa partie médiane par la vallée de l'Indrois, Saint-Quentin offre une grande variété de paysages et d'habitats naturels qui hébergent une flore et une faune très diversifiée. Son territoire communal est d'ailleurs intégré à un site du réseau Natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). La courbe démographique de Saint-Quentin-sur-Indrois présente une physionomie très comparable à celle d'autres communes rurales du même département. Après un exode rural important entre les années 1880 et la fin des années 1960, la commune regagne peu à peu une part de sa population depuis le dernier quart du XXe siècle et compte, en 2014, 512 habitants. Ce redressement ne se traduit pourtant pas par une redynamisation de l'économie locale : les habitants de Saint-Quentin-sur-Indrois travaillent en très grande majorité en dehors de la commune, sur les pôles d'emploi attractifs constitués par Amboise et Loches, que dessert la même route passant par Saint-Quentin-sur-Indrois. |
SaintesSaintes (prononcer [sɛ̃t]) est une commune française du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Nouvelle-Aquitaine. Par sa population, Saintes est la deuxième ville de la Charente-Maritime, comptant 26 401 habitants en 2007 appelés Saintais. Saintes est au cœur de la deuxième aire urbaine du département, estimée en 2007 à 55 834 habitants. Arrosée par la Charente où la cité se développa primitivement sur la rive gauche du fleuve, elle devient capitale de la province de Saintonge jusque sous l'Ancien Régime avant d'être désignée préfecture du département de la Charente-Inférieure lors de la réorganisation territoriale de 1790. Finalement supplantée par La Rochelle en 1810, elle est reléguée au rang de sous-préfecture du département mais conserve par compensation son rôle de chef-lieu judiciaire départemental. De plus, la ville voit croître son influence économique dans le dernier tiers du XIXe siècle lorsqu'elle est choisie comme siège du VIIIe arrondissement des chemins de fer de l'État... |
SublainesSublaines (prononcé [syblɛn]) est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre, dans la province historique de Touraine. Plusieurs sites du territoire communal font l'objet d'une occupation humaine ininterrompue depuis le Néolithique ; en témoignent les nombreux vestiges mis au jour, dolmen néolithique, bâtiments de l'âge du bronze, tumulus de l'âge du fer, voies antiques, nécropole mérovingienne, avant la première mention écrite de Sublaines, sous la forme Sublena, dans un diplôme du IXe siècle. La situation du territoire de Sublaines, presque intégralement inscrit dans la région fertile de la Champeigne tourangelle, prédisposait dès ses origines la commune à une vocation agricole qui ne s'est jamais démentie jusqu'au XXIe siècle. En 2011, le village ne compte que 184 habitants. S'il a commencé à se repeupler depuis le début des années 1980, ses nouveaux habitants ne travaillent sur place mais dans les bassins d'emploi d'Amboise ou de Loches. L'activité économique proposée sur la commune est des plus réduites même si, depuis 2012, une zone d'activités au nord de la commune est en cours d'aménagement à proximité d'une sortie de l'autoroute A85 ouverte en 2007 : en 2014, 23 emplois nouveaux s'y sont déjà créés. La préservation du patrimoine naturel communal est un facteur à prendre en compte dans chaque projet d'aménagement puisque la presque totalité du territoire sublainois est inscrit dans le périmètre d'un site du réseau Natura 2000 et que trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) intéressent le territoire communal. |
Thil (Ain)Thil est une commune française située dans le département de l'Ain en région Rhône-Alpes, à environ 20 kilomètres de Lyon. Elle fait partie de l'unité urbaine de Lyon. Même si elle appartient à la région naturelle de la Côtière, tout son territoire se trouve sur « les Brotteaux », la plaine en amont du coteau de la Côtière (contrairement aux quatre autres communes du canton de Miribel qui ont, elles, une partie de leurs territoires respectifs située sur le coteau). Traversée par le canal de Miribel, la commune accueille également sur son territoire une partie du Grand parc de Miribel-Jonage. Sa très faible déclivité (de 183 mètres à 174 mètres) et sa proximité au fleuve expliquent une histoire ponctuée par les crues du Rhône et les inondations : en effet, le premier village de Thil fut totalement englouti en 1196 et reconstruit plus au nord, à l'emplacement actuel du canal de Miribel avant d'être déplacé à nouveau (vers l'emplacement actuel du village) au XVIIIe siècle. Les dernières grandes crues du Rhône ont eu lieu le 17 mai 1983 et le 15 février 1990. En 2008, très peu d'habitants vivent et travaillent à Thil : au contraire, près de 60 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Thil, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans le Grand Lyon. Ses habitants sont appelés les Thilois. |
UstaritzUstaritz (prononcé [ys.ta.ˈʁits]) est une commune française, située dans l’Ouest du département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, et chef-lieu du canton homonyme. Elle s’est développée sur la Nive, à la limite du cours navigable de cet affluent de l’Adour, et sur la route napoléonienne qui suit les crêtes entre Bayonne et Hasparren. Au XIIe siècle, la commune devient la capitale du Labourd après l’expulsion de Bayonne du vicomte du Labourd par Richard Cœur de Lion et le reste jusqu’en 1790. Elle est à la fois le siège du biltzar, du bailliage et celui du tribunal du Labourd. S’ajoutant donc aux raisons géographiques qui font d’elle un nœud de transit des marchandises entre les royaumes de Navarre et de Castille, le Pays basque intérieur et la côte, cette prépondérance judiciaire et administrative assure la prospérité de la localité. Las, le redécoupage administratif qui suit la Révolution provoque le transfert des sièges administratifs et judiciaire à Bayonne, alors que les guerres avec l’Espagne signent l’arrêt des échanges économiques. Il faudra attendre le début du XIXe siècle pour qu’un afflux de réfugiés fuyant les guerres carlistes, allié à l’installation d'un couvent religieux dynamique, et surtout au retour d’expatriés basques du Mexique et du Chili, riches et expérimentés, permettent à Ustaritz de renouer avec la croissance économique. De nos jours, Ustaritz a conservé une activité agricole importante, mais la proximité de l’agglomération qui réunit Bayonne, Anglet et Biarritz fait de la localité une commune périurbaine, influant sur son urbanisme. Son patrimoine culturel reflète la prééminence labourdine datant de l’Ancien Régime et le renouveau du XIXe siècle. De nombreuses maisons labourdines des XVIIe et XVIIIe siècles jalonnent ses rues et sa campagne, ainsi que des châteaux édifiés par les Américains, et les festivités tout comme l’enseignement en langue basque sont attachés aux valeurs régionalistes. Ustaritz concentre aujourd’hui des instances administratives et éducatives, des moyens médicaux et des pôles culturels, tel l’Institut culturel basque, qui refont d’elle une plaque tournante régionale. Commune traditionnellement rurale, son territoire est couvert à près de 50 % par des bois ou des cultures ; la localité, qui fait partie du site d’importance communautaire du bassin de la Nive (dont la biodiversité justifie son appartenance au réseau Natura 2000) accueille trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, qui recèlent une faune et une flore conséquentes. Outre une tradition littéraire qui a fourni nombre d’écrivains, Ustaritz est la patrie d’hommes politiques marquants, comme ceux issus de la famille Garat, dont l’un deux, Dominique Joseph a lu à Louis XVI sa sentence de mort. |
UzercheUzerche, Usercha en occitan, est une commune française située dans le département de la Corrèze et la région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Uzerchois. En 1787, l'écrivain anglais Arthur Young a qualifié la ville de « perle du Limousin », surnom dû à son site pittoresque et sous lequel elle est encore largement connue aujourd'hui. Bâtie au sommet d'un éperon rocheux, entourée par un méandre de la rivière Vézère qu'elle domine, Uzerche possède un patrimoine riche hérité des atouts défensifs de son site. D'abord centre décisionnel et carrefour important puis forteresse sous Pépin le Bref, la ville fut aussi le siège d'une puissante abbaye et plus tard d'une sénéchaussée. Héritage de cette aura, de nombreux châteaux, hôtels et autres bâtisses à tourelles construits par la noblesse uzerchoise s'élèvent encore de nos jours et justifient le dicton : « Qui a maison à Uzerche a château en Limousin ». |
Vitry-sur-SeineVitry-sur-Seine est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en Île-de-France à environ quatre kilomètres au sud de Paris. Située sur la rive gauche de la Seine, la commune est traversée par la ligne de chemin de fer Paris - Bordeaux. Faiblement urbanisée au début du XXe siècle, elle connaît une croissance démographique à partir de l'entre-deux-guerres pour atteindre 85 380 habitants en 2009. Historiquement siège de nombreuses carrières et pépinières, notamment pour les lilas, la commune s'est fortement industrialisée au cours du XXe siècle. La commune fait partie de la Ceinture Rouge, avec une municipalité communiste à la tête de la ville depuis 1925. Ses habitants sont appelés les Vitriots. |
Void-VaconVoid-Vacon est une commune française située en Lorraine, dans le sud du département de la Meuse. Ses habitants sont les Vidusiens, du nom du petit cours d'eau, le Vidus, qui traverse la commune avant de se jeter dans la Meuse. L'existence de Void est connue depuis l'époque mérovingienne. C'était un carrefour important au croisement du fleuve et de la voie romaine de Reims à Toul et Metz. Possession du chapitre de l'évêché de Toul, un château, détruit au XIXe siècle, mais dont il reste quelques vestiges, gardait cette position stratégique. Le village est aujourd'hui encore sur un axe important, entre le canal de la Marne au Rhin et la RN4 Paris-Strasbourg. La situation de la commune dans un environnement rural et boisé de qualité, proche de zones naturelles protégées, et sa relative proximité des zones urbaines de Toul et Nancy y attirent quelques néo-ruraux. Le village, qui entre progressivement dans l'aire d'activité de Nancy, cherche en même temps à développer l'emploi, notamment les activités artisanales, pour échapper au sort de « commune-dortoir ». |
Sans label
BordeauxBordeaux est une commune française située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Capitale de la province de Gaule aquitaine sous l'Empire romain pendant près de 200 ans, puis capitale du duché d'Aquitaine uni au royaume d'Angleterre du XIIe au milieu du XVe siècle, puis de la province de Guyenne dans le royaume de France, elle est aujourd'hui le chef-lieu et la préfecture de la région Nouvelle-Aquitaine, du département de la Gironde et le siège de Bordeaux Métropole. En 2021, elle est la neuvième commune de France par sa population avec 262 145 habitants. Toutefois, avec 986 879 habitants (2019), l'unité urbaine de Bordeaux est la sixième unité urbaine de France. La ville est également le centre d'une métropole de 814 049 habitants (2019). Au sein de l’espace européen, Bordeaux se classe parmi les pôles régionaux supérieurs par sa taille et son influence avant tout régionale, que représente son aire d'attraction composée de 275 communes. Partie intégrante de la Gascogne, Bordeaux se situe au carrefour de la forêt des Landes et de l'estuaire de la Gironde sur l'océan Atlantique. Lors de l'avènement de l'Empire, les Romains plantent des vignes venant du piémont basque sur les bords de la Garonne. La position centrale de Bordeaux entre les itinéraires commerciaux, terrestres et fluviaux, au cœur d'une riche région viticole en a fait une des principales villes de France, avec des palais, de riches abbayes et une cathédrale. Centre important de commerce international, elle devient à la Renaissance un foyer intellectuel avec le collège de Guyenne. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Bordeaux devient le premier port de France et le troisième port négrier. Traversée par la Garonne et proche de la côte Atlantique, la métropole des Lumières met en scène depuis le XVIIIe siècle ses façades blondes et dorées, ses cours prestigieux et places monumentales accompagnées de ses jardins à la française. Capitale mondiale du vin par ses châteaux et vignobles prestigieux du Bordelais, la ville est également considérée comme un des centres de la gastronomie et du tourisme d'affaires pour l'organisation de congrès internationaux. La périphérie de Bordeaux est également un pôle central et stratégique du secteur aéronautique, militaire et spatial regroupant plusieurs entreprises internationales telles que Dassault Aviation, Ariane Group, Safran et Thales. Bordeaux avec sa métropole est un important pôle d'enseignement supérieur et de recherche au niveau régional et national avec l'université de Bordeaux qui groupe de près de 100 000 étudiants. Par ailleurs, la commune du Barp, entre Bordeaux et Arcachon, abrite l'un des deux seuls lasers Mégajoule du monde. Enfin, Bordeaux est une destination touristique internationale pour son patrimoine architectural et culturel d'exception regroupant plus de 400 monuments historiques, faisant de Bordeaux, après Paris, la ville qui détient le plus de monuments classés ou inscrits aux monuments historiques en France. La métropole a également reçu de nombreux prix et classements par des organisations internationales. En 1957, Bordeaux est récompensée par le prix de l'Europe pour ses efforts exceptionnels dans la transmission des valeurs européennes. Depuis , le centre historique de Bordeaux est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO pour son importance historique depuis le Moyen Âge et pour son unité architecturale classique et néo-classique perdurant depuis le début du XVIIIe siècle. |
CréteilCréteil est une ville française de la banlieue Sud-Est de Paris, préfecture du département du Val-de-Marne situé dans la région Île-de-France.
La ville est de plus le siège d’un évêché catholique depuis 1966 et d’une académie depuis 1972. Elle possède quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris (grand prix) depuis 1984. Ses habitants sont les Cristoliens. Depuis 1977, le maire de Créteil est Laurent Cathala (PS). Arrosée par la Marne qui effectue sa dernière boucle avant la confluence avec la Seine à Charenton-le-Pont, la zone de plaine alluviale est érodée par l’action de la Marne et de la Seine. Seul vestige du tertiaire : le Mont-Mesly, point culminant de la commune à 74 mètres d'altitude. Des crues importantes de la Marne ont marqué l’histoire de la commune notamment entre 1658 et 1970. Des crues de la Seine furent également importantes en 1830 et 1910 notamment. Dans l’attente de la crue centenaire qui pourrait causer d'importants dégâts, la ville s’est dotée d’un lac artificiel urbain d’environ 40 hectares situé au sud-ouest de la commune : le lac de Créteil. Il s’agit d’une ancienne carrière reconvertie en lac au milieu des années 1970. |
Livry-GarganLivry-Gargan est une ville française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis (anciennement Seine-et-Oise) et la région Île-de-France, à environ douze kilomètres au nord-est de Paris. Livry-Gargan a une population d’environ quarante mille habitants (estimation 2004). Ses habitants sont appelés les Livryen(ne)s. Lieu de séjour de Madame de Sévigné à l’abbaye de Livry durant le XVIIe siècle, la commune qui a connu une forte urbanisation pavillonnaire depuis 1875 est devenue de nos jours une ville résidentielle. Livry-Gargan s’étend sur 738 hectares, soit environ cinq kilomètres du sud-ouest au nord-est (des Pavillons-sous-Bois à Vaujours) sur 2,8 kilomètres du nord-ouest au sud-est (d’Aulnay-sous-Bois à Clichy-sous-Bois). La commune est bâtie sur le flanc septentrional du coteau gypseux portant la forêt de Bondy et s’étend au nord vers la partie méridionale de la plaine de France, aujourd’hui largement urbanisée. |