Bully-les-Mines
Bully-les-Mines | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | CA de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
François Lemaire 2020-2026 |
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Code postal | 62160 | ||||
Code commune | 62186 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
12 221 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 595 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 26′ 33″ nord, 2° 43′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 92 m |
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Superficie | 7,66 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bully-les-Mines (bureau centralisateur) |
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Législatives | 12e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | bullylesmines.fr | ||||
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Bully-les-Mines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Bullygeois.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 242 587 habitants en 2021.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune, traversée, à l'ouest, par l'autoroute A21 et, au sud, par l'autoroute A26, est située à 10 kilomètres, à l'ouest de Lens (chef-lieu d'arrondissement) et limitrophe de Liévin. Elle est située en Gohelle.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 7,66 km2 ; son altitude varie de 38 à 92 m[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par le Surgeon, un cours d'eau naturel de 14 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles et se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Cuinchy[3]. Le fossé des quatre Hallots, cours d'eau naturel de 3 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles, se jette dans le Surgeon au niveau de la commune de Bully-les-Mines[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 793 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 22 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bully-les-Mines est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (59,4 %), terres arables (29,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les routes départementales D 58, D 165 et D 166, et par les autoroutes A21 et l'A26 via la sortie no 6.2[17].
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Sur la commune se trouve la gare de Bully - Grenay, située sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, desservie par des trains TER Hauts-de-France.
La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à La Bassée - Violaines, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, depuis 1862 (une petite partie de la ligne est toujours en exploitation), la commune de Bully-les-Mines à La Bassée (Nord), ainsi que sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Bulgi en 1135 ; Bugi en 1152 ; Builli en 1154 ; Bulli en 1266 ; Builly en 1295 ; Buylly en 1410 ; Builly-lez-Grenay en 1513 ; Builli-en-Gohelle au XVIIIe siècle ; Bully-en-Gohelle en 1847[18], Bully en 1793 et 1801.
Bully-les-Mines depuis 1925, en raison de la vigueur de l'activité minière de l'époque[1].
Le nom, selon plusieurs sources, serait d’origine gauloise[réf. souhaitée].
Bully-les-Mines est issue de la scission de Bully-Grenay[18].
La gare, située à cheval sur la commune de Bully-les-Mines et la commune de Grenay, a gardé le nom de Bully-Grenay, ce qui entraîne parfois des confusions.
Histoire
[modifier | modifier le code]Bien que la région ait été habitée dès la préhistoire, on ne trouve rien à Bully-les-Mines. La plus ancienne découverte est un bracelet celte. Les découvertes gallo-romaines sont en revanche nombreuses. Bully-les-Mines appartient au Pagus Silvinus, région administrative des Atrébates, la future Gohelle. En 2006, des fouilles effectuées lors de la construction d'un lotissement ont mis au jour une nécropole gallo-romaine[19].
Moyen âge et époque moderne
[modifier | modifier le code]Au VIe siècle, Bully est rattaché spirituellement à l'évêque de Cambrai-Arras en résidence à Cambrai et civilement à l'Artois primitif, chef-lieu Arras.
Bully fait partie intégrante de l'Artois. Le village appartient au comté de Flandre. Il n'est rattaché au domaine royal qu'avec l'annexion des Pays-Bas bourguignons par le roi de France en 1477. En 1492, la région est cédée aux Habsbourg qui la conserve jusqu'en 1659, où elle est cédée à la France dans le traité des Pyrénées.
Bully est une commune située à proximité des cités et place fortes d'Arras, Béthune et de Lens. Les sièges et attaques contre ces villes font que Bully est régulièrement le théâtre de combats et subit le passage des armées.
En 1213, lors de la campagne de Philippe II Auguste contre les flamands, le village est ravagé par les armées de l'ost royal.
En 1303, lors de la guerre de Flandre menée par Philippe IV contre les flamands révoltés, Bully est attaquée par l'ost royal et détruit. Les destructions y sont notamment plus importantes, les bois constituant une des ressources de la paroisse sont coupés par les armées royales françaises, possiblement afin de construire des machines de siège ou des lignes de circonvalations.
En 1348, un tiers de la population meurt de la peste noire. La peste sévit encore quatre fois durant le siècle, alternant avec des disettes et les guerres opposant Français, Anglais et Bourguignons.
En 1537, Bully est ravagée par les troupes du roi de France qui emportent tout et les malheurs continuèrent jusqu'à la prise de Lens par les Français en 1556-1557. Le receveur ne peut prélever aucun impôt à Bully, tant la population est éprouvée. En 1648, le village supporte la présence des armées pour la bataille de Lens.
De 1709 à 1712, Bully subit les marches et contremarches des armées lors de la guerre de succession d’Espagne. La situation est aggravée par une épidémie qui fit vingt-quatre morts. En 1796, un incendie détruit la moitié du village (en souvenir un lieu-dit est nommé ‘’Chemin brûlé’’).
Quelques propriétaires encaissant des revenus de terres à Bully en 1792 (hors seigneurs et particuliers) :
- la Pauvreté d'Aix-Noulette (bureau de bienfaisance de l’époque)
- la commanderie de l'Ordre de Malte
- les chanoines d'Arras
- le chapitre d'Arras (ou chapelains d’Arras)
- les chapelains de Lens
- les chanoines de Lens
- les chanoines de Béthune
- les religieuses et abbesse de l'abbaye d'Anchin
- la prévôté de Gorre
- l’abbaye de Beaupré
- le curé de Gouy-Servins
- l’hôpital Saint-Jean de Béthune
Histoire industrielle
[modifier | modifier le code]La ville se développe avec l'exploitation des mines de charbon.
Le , une machine et sa chaudière déclenchent un incendie dans la fosse n°1 de Bully-Grenay appartenant à la compagnie des mines de Béthune. La catastrophe fait 19 morts[20],[21].
Lors de la grève de 1948, le maire et un mineur jaunes sont tabassés par des grévistes[22].
Première Guerre Mondiale
[modifier | modifier le code]La salle des fêtes de la compagnie des mines de Béthune (toujours existante aujourd'hui sous le nom de salle Jean Vasseur) sert d'hôpital militaire pour les troupes françaises puis pour les troupes britanniques[23]. La ville se situe à proximité de la ligne de front, et subit d'importantes destructions. Les combats pour la préservation des mines, vitales pour le complexe militaro-industriel français, éprouvent la région.
Seconde Guerre Mondiale
[modifier | modifier le code]Lors de la bataille de France, les troupes allemandes atteignent la ville le 29 mai 1940, prenant le maire Pierre Baillot et 10 autres personnes en otage pendant une journée[24].
Lors de la rafle du 11 septembre 1942, la famille Schwarz, composée d'Israël (né le 12 janvier 1899) et de son épouse Gitla (née Dzialoszynska le 14 décembre 1901), sont arrêtés à Bully-les-Mines parce que juifs, puis déportés le 15 septembre 1942 depuis le camp de rassemblement de Malines en Belgique à Auschwitz. Israël sera le seul à rentrer de déportation[25],[26].
La ville est libérée par les troupes britanniques et canadiennes les 2 et 3 septembre 1944[27]. Le 2 septembre, un adolescent de 13 ans, Pierre Carton, est accidentellement tué par le ricochet d'une balle, tirée par un membre des FFI qui cherchait à ouvrir la voie à un convoi[28].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune de 1801 à 1961, et, depuis 1962, dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[1].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée au canton de Lens de 1801 à 1903, au canton de Lens-Nord-Ouest de 1904 à 1961, au canton de Liévin-Nord-Ouest de 1962[1] à 2014, puis au canton de Bully-les-Mines depuis 2015.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Élections municipales de 2020
[modifier | modifier le code]- Maire sortant : François Lemaire (PS)
- 33 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 12 163 habitants)
- 4 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Lens-Liévin)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | ||||||
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Voix | % | CM | CC | ||||||
François Lemaire[Note 5],[29] | PS | 2 506 | 69,16 | 29 | 4 | ||||
Caroline Meloni[réf. nécessaire] | RN | 916 | 25,28 | 4 | 0 | ||||
Jean-Michel Padot | DVG-PRCF | 201 | 5,54 | 0 | 0 | ||||
Votes valides | 3 623 | 99,03 | |||||||
Votes blancs | 45 | 0,48 | |||||||
Votes nuls | 46 | 0,49 | |||||||
Total | 3 714 | 100 | 33 | 4 | |||||
Abstention | 5 675 | 60,44 | |||||||
Inscrits / participation | 9 389 | 39,56 |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Autres élections
[modifier | modifier le code]Lors de l'élection présidentielle de 2022, les électeurs de la commune se sont exprimés à 65,51 % pour Marine Le Pen et à 34,49 % pour Emmanuel Macron[36], puis aux élections européennes du 9 juin 2024 à 57,11 % pour la liste du Rassemblement national[37].
Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
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Elsdorf[38] | Allemagne | depuis | ||
Wisła[39] | Pologne |
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Espaces publics
[modifier | modifier le code]La commune est labellisée « 1 fleur » au concours des villes et villages fleuris[40].
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[41].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Bullygeois[42].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 6].
En 2021, la commune comptait 12 221 habitants[Note 7], en évolution de −2,33 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit égal à la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 695 hommes pour 6 422 femmes, soit un taux de 53 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie de commune était issue, pour l'essentiel, des houillères du Nord-Pas-de-Calais et de la Compagnie des mines de Béthune.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine mondial
[modifier | modifier le code]Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 82 est composé à Bully-les-Mines et Mazingarbe de la cité no 2, à Mazingarbe de l'école de la cité no 2 et du dispensaire de la Société de Secours Minière de cette même cité, à Bully-les-Mines de la salle des fêtes, de maisons d'ingénieurs, et de la clinique Sainte-Barbe ; le site no 83 est constitué par le monument aux morts de la Compagnie des mines de Béthune, avec la liste des morts, sur les murs de l'école, et la grille de la cité des Brebis ; le site no 86 est formé par le monument au soldat Fernand-Joseph-Édouard Marche, près de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Béthune[47],[48].
-
La cité no 2 de Béthune.
-
La cité no 2 de Béthune.
-
Le monument aux morts.
-
La liste des morts, sur les murs de l'école.
-
Le monument.
Monuments historiques
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Maclou : la tour-clocher fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [49].
- Le monument aux morts de la Compagnie des Mines de Béthune : le monument avec ses plaques placées sur les murs des écoles et les grilles de la cité des Brebis font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [50].
- Le monument au soldat Marche : fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [51] et est inscrit depuis 2012 au patrimoine mondial de l'UNESCO.
- L'ancienne clinique-maternité Sainte-Barbe, ou des Marronniers, de la compagnie des mines de Béthune (aujourd'hui centre de psychothérapie et psychogériatrie Les Marronniers) : fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [52].
-
L'église Saint-Maclou.
-
Le monument aux morts de la Compagnie des mines de Béthune.
-
Le monument au soldat Marche.
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le terril no 52, 2 de Béthune Est, ancien terril conique de la fosse no 2 des mines de Béthune. Exploité, il n'en reste que la base.
- Le terril no 52A, 2 de Béthune Ouest, ancien terril plat de la fosse no 2 des mines de Béthune. Exploité, il n'en reste quasiment plus aucune trace.
- Le terril no 53, 1 de Béthune, situé à Bully-les-Mines, est le terril de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Béthune. Exploité, il a été reconverti en espace vert.
-
Le terril n° 52, 2 de Béthune Est.
-
Les restes du terril n° 52A, 2 de Béthune Ouest.
-
Le terril n° 53, 1 de Béthune, reconverti.
- L'église Sainte-Barbe de la cité des Brebis, démolie en 1982. Une chapelle est réaménagée sous ce vocable.
- L'église Sainte-Thérèse, à la cité des Alouettes, désaffectée en 1974 pour devenir le centre culturel Jean-Macé.
- Le monument aux morts[53].
- La plaque commémorative Suzanne Blin, enseignante et résistante française, morte le à la suite des blessures infligées par la Gestapo[54].
- La plaque aux fusillés d'Arras[55].
- La stèle aux victimes civiles tuées lors d'un bombardement[55].
- Le cimetière militaire Français, 332 tombes[56].
- Le Bully-Grenay Communal Cemetery British Extension, 855 tombes[56].
-
L'église Sainte-Barbe vers 1910.
-
L'ancienne église Sainte-Thérèse, reconvertie.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Paul Vanuxem (1904-1979), général, né à Bully-Grenay.
- Édouard Pignon (1905-1993), peintre, né à Bully-les-Mines.
- Suzanne Blin (1913-1944), enseignante et résistante française, née à Bully-en-Gohelle.
- César Marcelak (1913-2005), cycliste sur route, polonais puis français, mort à Bully-les-Mines.
- Jules Bigot (1915-2007), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- Henri Trannin (1919-1974), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- Roger Meerseman (1924-2008), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- Liliane Berton (1924-2009), artiste lyrique, soprano colorature, née à Bully-les-Mines.
- Albert Eloy, (1927-2008), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- André Strappe (1928-2006), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- René Dereuddre (1930-2008), footballeur international, né à Bully-les-Mines.
- Yves Devraine (1939-2008), scénographe et muséographe, né à Bully-les-Mines.
- Jean-Marie Vanlerenberghe (1939-), homme politique, né à Bully-les-Mines.
- Alain Milon (1947-), médecin et homme politique, né à Bully-les-Mines.
- Martine Rouzé (1954-), athlète, championne de France et recordwoman de France du 3000 mètres, née à Bully-les-Mines.
- Guillaume Ducatel (1979-), footballeur, né à Bully-les-Mines.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Chevronné d'argent et de gueules de douze pièces[57].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[58] :
- A. Chaupin, Vivre à Bully pendant la Première Guerre mondiale, Bully-les-Mines, Atelier de recherches historiques de Buly-les-Mines, 2005.
- J.-P. Roger, Bully-les-Mines. 2000 ans d'histoire, Liévin, Imprimerie artésienne, 1971.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 8]
- « Bully-Les-Mines » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Liste du maire sortant ou de la maire sortante
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Surgeon (E3510600) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - fossé des quatre Hallots (E3510622) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bully-les-Mines et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Bully-les-Mines ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
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