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Trilbardou

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Trilbardou
Trilbardou
Un des bâtiments de l'usine élévatoire des eaux.
Blason de Trilbardou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Meaux
Maire
Mandat
Romuald Jala
2020-2026
Code postal 77450
Code commune 77474
Démographie
Gentilé Triboulois
Population
municipale
684 hab. (2021 en évolution de +0,15 % par rapport à 2015)
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 33″ nord, 2° 48′ 21″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 60 m
Superficie 7,54 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Claye-Souilly
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Trilbardou
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Trilbardou
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Trilbardou
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Trilbardou
Liens
Site web trilbardou.fr

Trilbardou est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

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Localisation

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Trilbardou est située à 8 km à l'ouest de Meaux[Carte 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Charmentray, Jablines, Lesches, Chauconin-Neufmontiers, Précy-sur-Marne, Vignely et Villeroy.

Géologie et relief

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La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 47 mètres à 60 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 53 mètres d'altitude (mairie)[2].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Trilbardou.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,52 km[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 15 km à vol d'oiseau[10], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Transports en commun

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La commune est desservie par les lignes :

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « plan d'eau des Olivettes », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 131 ha[16].

Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[18],[Carte 2] :

  • les « Boucles de la Marne », d'une superficie de 2 641 ha, un lieu refuge pour une population d’Œdicnèmes criards d’importance régionale qui subsiste malgré la détérioration des milieux[19],[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Trilbardou comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[21],[Carte 3], les « Pâture et bois du Château de Montigny » (28,93 ha), couvrant 2 communes du département[22] et les « plans d'eau de Trilbardou » (278,86 ha), couvrant 3 communes du département[23]. et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[21], la « vallée de la Marne de Coupvray à Pomponne » (3 619,57 ha), couvrant 17 communes du département[24].

Au , Trilbardou est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,7% ), eaux continentales[Note 4] (8,7% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7% ), mines, décharges et chantiers (4,4% ), forêts (4,4% ), zones urbanisées (3,2 %)[28].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[29],[30],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 288, alors qu'il était de 294 en 2013 et de 274 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 87,2 % étaient des résidences principales, 4,9 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 79,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,4 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trilbardou en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,9 %) supérieure à celle du département (2,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,3 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Trilbardou en 2018.
Typologie Trilbardou[I 2] Seine-et-Marne[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 87,2 90,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,9 2,9 9,7
Logements vacants (en %) 8 6,8 8,2

Planification de l'aménagement

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La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[31]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Tria vers 1172[32] ; Tria le Bardol en 1217[33] ; Pedagium de Tria Bordoli en 1229[34] ; Triabardulphi en 1248[35] ; Villa de Tria Bardouli en 1249[36] ; Triabardolii en 1254[37] ; Tribaldolt en 1258[35] ; Triabardolli en 1260[35] ; Tria lou Bardou en 1265[38] ; Triunbardol en 1273[39] ; Tillebardoul en 1275[40] ; Trie en 1275[41] ; Trie le Bardoul en 1306[42] ; Tria Bardonis en 1327[43] ; Tri Le Bardou en 1347[44] ; Try le Bardoul en 1394[45] ; Trillebardou près Meaulx en 1481[46] ; Trillebardoul en 1482[47] ; Tribaldou en 1563[48] ; Trilbardou en 1594[49] ; Trillebardoult en 1606[50].

Tri : Altération du mot trajectum qui veut dire « traversée, passage » en latin. En effet, Trilbardou était le passage obligé de la Marne sur la route de Paris vers l’Est en passant par Lagny.

Nommée ainsi, en hommage, au retour des croisades en 1101, à son seigneur du village Hugues II de Broyes surnommé Bardulfl qui signifie « revêtu d’une carapace » (en référence à son armure), dit Bardoul, devenu par corruption Trilbardou[51].

On retrouve la même situation et origine dans les villes de Trilport, Trie-Château, le Trait.

Le , a lieu un combat entre une compagnie de cavalerie du sieur de Givry[Note 5],[52] agissant pour le compte d'Henri IV et l'avant garde du duc de Mayenne venu délivrer Paris.

Politique et administration

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La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie de 1793 à 1962 du canton de Claye-Souilly, année où elle intègre le canton de Meaux, puis, en 1975, le canton de Meaux-Sud[53]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune réintègre le canton de Claye-Souilly, qui comprend désormais 30 communes.

Intercommunalité

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La commune est membre de la communauté d'agglomération du pays de Meaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[54]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1804 1809 M. Adam    
1811 1825 M. Adam    
1826 1830 M. Lenfumé de Lignieres    
1831   Jean Meilhan,   Maire-adjoint assurant l'intérim de M. Lenfumé de Lignieres, absent
1834   Louis Joseph Alexandre Pachot    
1836   M. Pachot    
1848   Pierre Victor Bussieres   Maire-adjoint assurant l'intérim du maire absent
avant 1870 avant 1876 Adolphe de Lignieres   propriétaire
1876   Adolphe Lenfumé de Lignieres   Propriétaire
1883   François Ernest Michon   Cultivateur
1885   Louis Delaroche    
1895   Jean Eugène Koller   Agent de change
1910 après 1919 Jean Fernand Koller   Propriétaire
1936 1937 Jean Raymond Koller   Ingénieur
1937   Jean Fernand Koller    
1947   Raymond Koller    
1953   Robert Debeaupuis    
1965   René Hunsinger    
1983 2003 Michel Proffit   Agriculteur
2003 2008 Véronique Devaux    
2008 mai 2020 Jacques Drèveton[55]    
mai 2020 septembre 2021[56],[57] Matthieu Fourny   Démissionnaire
6 décembre 2021[58] En cours Romuald Jala    

Équipements et services publics

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [59],[60].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Trilbardou est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [61],[62],[63].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[64]. assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[61],[65].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de Thérouanne, Marne et Morin (TMM) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [61],[66],[67].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[68].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[70].

En 2021, la commune comptait 684 habitants[Note 6], en évolution de +0,15 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
373406429385443473461445407
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
395409432433416400369381369
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
382390406328329318345402387
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
353310358367406517592613679
2018 2021 - - - - - - -
651684-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique

Revenus de la population et fiscalité

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En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 257, représentant 646 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 980 euros[72].

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 115, occupant 336 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 78,1 % contre un taux de chômage de 6,2 %. Les 15,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 3,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 6,2 % pour les autres inactifs[73].

Entreprises et commerces

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En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 56 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 13 dans la construction, 16 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’information et communication, 3 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 8 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 6 étaient relatifs aux autres activités de services[74].

En 2019, 9 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[75].

Agriculture

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Trilbardou est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[76].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[77]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 234 ha en 1988 à 179 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Trilbardou, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Trilbardou entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[76],[Note 8]
Nombre d’exploitations (u) 3 3 3
Travail (UTA) 12 9 5
Surface agricole utilisée (ha) 702 542 538
Cultures[78]
Terres labourables (ha) 702 542 538
Céréales (ha) 389 s s
dont blé tendre (ha) 252 322 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) 64 s s
Élevage[76]
Cheptel (UGBTA[Note 9]) 0 0 0

Culture locale et patrimoine

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L'église Sainte-Geneviève.
Le château.
Pont sur la Marne.

Lieux et monuments

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  • Église Sainte-Geneviève :
    L'église placée sous le vocable de Sainte-Geneviève, reconstruite au XVIIIe siècle (exception faite du chœur et le clocher) contient plusieurs éléments classés au titre d'objet dont le retable du maître-autel[79]. Sa façade est de style néo-grecque, surmontée d'un fronton triangulaire souligné d'une frise dorique ;
  • L'usine élévatoire de Trilbardou construite au XIXe siècle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques[80] ;
  • Le château ; Le lieutenant de police Lenoir acquiert la terre de Trilbardou en 1788 et confie la réalisation de son château à Brongniart. Le bâtiment est ensuite reconstruit au cours du XIXe siècle. C'est une maison néo-Louis XIII, en brique à chaine de pierres, comprenant deux étages et une toiture d'ardoise. La demeure domine la Marne du haut de sa terrasse. Le parc est traversé par le canal de l'Ourcq. Le général Gallieni s’y installa en pour diriger l’offensive contre l’armée allemande de Von Kluck. Le château est depuis 1956 la propriété de la municipalité de La Courneuve, qui y a créé un centre de vacances ;
  • Monument au maréchal Galiéni, offert par la ville de Paris au vainqueur de la bataille de la Marne, le long de la route de Paris à Meaux. La statue de bronze posée sur un socle de granit brut est exposée depuis janvier 2016 dans le jardin du musée de la Grande Guerre du pays de Meaux ;
  • Les berges du canal de l'Ourcq ;
  • Le cours de la Marne ;
  • Le pont de Trilbardou sur la Marne, un des cinq ponts en béton précontraint sur la Marne conçus par Eugène Freyssinet et construits par Campenon-Bernard à partir de 1947.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Trilbardou Blason
Ecartelé : au 1er de gueules au mouton d'argent, au 2e d'azur à trois broyes d'or rangées en pal, au 3e d'azur à l'aigle d'or , au 4e d'or au silex de sable entre deux divises ondées d'azur[81].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Trilbardou », p. 818–820

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Il pourrait s'agir de Anne d'Anglure, baron de Givry, de Boursault et de Beauvais-Nangis mort en I594
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Trilbardou, » sur Géoportail (consulté le 13 avril 2020)..
  2. « Sites Natura2000 de Trilbardou » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  3. « Zones ZNIEFF de Trilbardou » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  4. « Trilbardou - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  6. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  7. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Plan séisme consulté le 13 avril 2020 ».
  2. « Trilbardou » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Marne (F---0100) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Marne (F6607001) » (consulté le ).
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