Aller au contenu

Nangis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Nangis
Nangis
Le château, siège de la mairie.
Blason de Nangis
Blason
Nangis
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Brie Nangissienne
(siège)
Maire
Mandat
Nolwenn Le Bouter
2020-2026
Code postal 77370
Code commune 77327
Démographie
Gentilé Nangissiens
Population
municipale
8 898 hab. (2021 en évolution de +3,55 % par rapport à 2015)
Densité 368 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 20″ nord, 3° 00′ 55″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 140 m
Superficie 24,17 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Nangis
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nangis
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Nangis
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Nangis
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Nangis
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Nangis
Liens
Site web ville-nangis.fr

Nangis ([nɑ̃ʒi] Écouter) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

La commune est située au centre de la Brie et du département de Seine-et-Marne, entre Melun et Provins. Nangis est à 60 km au sud-est de Paris. Elle est reliée à Rampillon petit village de la Brie Nangissienne.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Nangis.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

  • la rivière l’Almont (ou ru d'Ancœur ou ru de Courtenain), longue de 42,1 km[1], affluent de la Seine en rive droite ;
    • le ru des Tanneries, 6,02 km[2], affluent de l’ Almont ;
    • le ru des Effervettes, 5,4 km[3], et ;
    • le fossé 01 de Bézard, 1,5 km[4], qui confluent avec l’Almont ;
  • le cours d'eau 01 des Saules Piquants, 1,1 km[5], qui conflue avec l’Yvron.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 15,68 km[6].

Gestion des cours d'eau

[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[9].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 728 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 5 km à vol d'oiseau[12], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Statistiques 1991-2020 et records NANGIS (77) - alt : 128m, lat : 48°35'43"N, lon : 3°00'27"E
Records établis sur la période du 01-01-1992 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,4 3 5 8,5 11,4 13,2 13 10,1 7,8 4,3 2,1 6,8
Température moyenne (°C) 3,9 4,6 7,5 10,3 13,9 17,1 19,3 19,1 15,5 11,9 7,3 4,6 11,3
Température maximale moyenne (°C) 6,5 7,9 11,9 15,5 19,4 22,8 25,3 25,2 21 16 10,3 7,1 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−18,8
08.01.10
−13
22.02.1996
−9,1
01.03.05
−5,8
08.04.03
−1,3
05.05.1996
1,5
01.06.06
5,7
31.07.15
3,3
28.08.1998
1,9
25.09.02
−5,5
30.10.1997
−9,8
24.11.1998
−12,5
31.12.1996
−18,8
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
16
05.01.1999
18,7
24.02.21
24,5
31.03.21
28
20.04.18
31,5
28.05.17
36,4
27.06.11
40,5
25.07.19
39,6
07.08.03
33,7
08.09.23
27,8
01.10.11
21,5
07.11.15
17,2
07.12.00
40,5
2019
Précipitations (mm) 56,9 53,3 51 54,5 65,1 53,7 54,7 57,7 56,2 66,2 62,6 72,1 704
Source : « Fiche 77211001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Nangis comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[16],[Carte 1], le « Bassins de la Haute-Voie à Nangis » (54,37 ha)[17]. , et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[16], le « Massif de Villefermoy » (7 033,23 ha), couvrant 12 communes du département[18].

Au , Nangis est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nangis[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[20],[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[21]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

La commune compte 76 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[24].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,6% ), zones urbanisées (9,1% ), forêts (9,1% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %)[25].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26],[27],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification

[modifier | modifier le code]

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[28],[29].

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 3 801 dont 51,6 % de maisons et 46,5 % d'appartements[Note 6].

Parmi ces logements, 90,6 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 45,8 % contre 52,6 % de locataires[30] dont, 33,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 1,5 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Nangis se situe au point de convergence de plusieurs routes départementales dans tous les azimuts :

Le territoire de Nangis est desservi en son sein par la ligne P du Transilien SNCF. Le trajet Nangis - Paris Est dure 55 minutes environ, et vingt trains par jour desservent la gare de Nangis en moyenne (en jours de semaine).

Le territoire est par ailleurs desservi par la ligne Express 47 du réseau de bus Provinois - Brie et Seine. La ligne 47 rejoint Melun à Provins (avec deux arrêts sur le territoire de Nangis). La fréquence de passage est de 33 à 38 autocars par jour, et le temps de parcours jusqu’à la gare de Melun est de 40 à 55 minutes.

La commune est aussi desservie par :

Nangis est citée en 1157 dans une bulle du pape Adrien IV sous le nom de Nangiacus.

Nant est un nom gaulois signifiant « vallée », Nangis domine deux vallées[31].

Au Moyen Âge, deux fiefs, qui purent rivaliser, se partageaient la terre de Nangis-en-Brie[32],[33],[34] :

  • le Châtel/Chastel de Nangis (cf. La rue du Châtel, un peu au nord du centre-ville), et
  • la Motte de Beauvoir ou de Beauvais (ce deuxième château est à l'origine de l'Hôtel de Ville, en plein centre, proche de l'église ; curieusement, il existe aussi Beauvoir à une dizaine de km au NO). La Motte-Beauvais finit par l'emporter, et son pouvoir fut dominant, modelant le développement de la ville. Les ouvrages traitant de la question mélangent souvent ces deux seigneuries (les familles seigneuriales avaient-elles une origine commune ? On cite les de Marolles, les de Courtry (-à Sivry ?), les Le Riche... ;

il semble que les Beauvais et les du Châtel aient eu la Croix en fief commun).

Toujours est-il que l'héritière de Nangis-en-Brie au XIIe siècle, épousa le Capétien Flore ou Fleury, fils illégitime du roi Philippe Ier et de Bertrade de Montfort. Puis leur fille héritière Elisabeth prit pour mari Anseau de Traînel-Venizy[35], et leur propre fille Helvise de Traînel, dame de Nangis (Beauvoir/Beauvais), maria Pierre Britaut, fl. 1155, 1173, vicomte de Provins. Les Britaut[36] (Henri, fils de Pierre et d'Helvise de Traînel, † vers 1240 ; puis son propre fils Jean, † 1278, panetier de France en 1260 et 1276, connétable de Sicile pour le roi Charles, époux de Marguerite/Helvide de Villébéon) furent seigneurs de Beauvais-Nangis jusqu'au mariage en 1260 de Philippe Britaut dame de Nangis, fille héritière du panetier Jean, avec Bouchard (VII) de Montmorency[37] seigneur de Saint-Leu et de Deuil. La terre de Nangis-fief de Beauvoir/Beauvais est désormais possédée jusque dans le XVe siècle par la branche des seigneurs de Saint-Leu et de Deuil de la maison de Montmorency, aussi seigneurs par mariage de La Houssaye, Changy : Changis ?, et d'Andrezel en partie[38] ; cette branche des Montmorency s'éteint dans les mâles en 1402 avec Jean II de Montmorency-Nangis, suivi de sa 2e sœur Jeanne de Montmorency, † ap. 1415, dame du Chastelier par son 1er mariage avec Gaucher de Thourotte (en deuxièmes noces, elle épouse Eustache de Gaucourt, premier Grand fauconnier de France) : elle est encore dame de Nangis et La Houssaye au début du XVe siècle. Puis Beauvais-Nangis passe à d'autres personnages : Jean de Noëz vers 1412 (comme il est fidèle au roi Valois, les Anglais du régent Bedford ravagent Nangis en 1429), Denis de Chailly en 1436 († vers 1464, chambellan royal, compagnon de Jeanne d'Arc en 1430, sire de Chailly, Bourron, Crécy : père de Jehan de Chailly † 1475 — et de Jeanne de Chailly, † 1496 sans postérité de son union avec Matthieu bâtard d'Harcourt-Montgomery), puis ses neveux de Vères.

En 1507, la seigneurie de Beauvais-Nangis échoit à la famille de Brichanteau[39] par le mariage de Louis de Brichanteau avec Marie de Veres, dame de Nangis (qu'elle avait hérité de son père Jean de Veres d'Amilly ; remariée veuve en 1523 à François d'Anglure d'Etoges)[40]. En , l'amiral Antoine de Brichanteau obtint des lettres portant union et érection de ses terres en marquisat, sous le nom de marquisat de Nangis. Les Régnier de Guerchy en héritèrent en 1742 à la † du maréchal Louis Armand de Brichanteau, par lointaine succession du mariage en 1618 d'une fille de l'amiral, Lucie/Julie de Brichanteau, avec Claude II de Régnier de Guerchy.

Pour le fief du Châtel, on trouve toute une famille dite du Chastel/Châtel-lez-Nangis (issue des Courtry ?)[41] jusqu'en 1471, suivie par les Louvier qui l'acquièrent par étapes de 1457 à 1476 et même au-delà. Ainsi, Charles Louvier(s), seigneur du Chastelet, était seigneur du Châtel-Nangis, conseiller au Parlement de Paris, propriétaire à Paris de l'Île-Louviers ; il était le fils de Nicolas Louvier — échevin de Paris, prévôt des marchands, anobli par lettres patentes de Louis XI, mort en 1483 à Paris — et il s'est marié à Marie de Marle, fille d'Henri II de Marle, seigneur de Versigny et de Luzancy, premier président du Parlement de Toulouse, petit-fils du chancelier Henri de Marle. Les Raguier[42] héritèrent du fief (Antoine II Raguier, † 1532, épousant en 1506 Jeanne de Louviers ; Postérité, avec possession du Châtel de Nangis jusqu'à la fin du XVIIe siècle) ; enfin les Brichanteau acquirent cette terre pour réunir tout Nangis.

Nangis est érigée en ville en 1544 par François Ier.

En 1759, Marie Fortunée (Maria Fortunata) d'Este-Modène y épouse Louis-François de Bourbon, comte de la Marche, futur prince de Conti.

En 1767, le prince de Lamballe y épouse la princesse de Savoie-Carignan.

Les Russes y sont battus le par François Étienne Kellermann et Étienne Maurice Gérard.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
février 1890 mai 1904
(décès)
Louis Massé    
mai 1904 décembre 1909 Ferdinand Putois    
décembre 1909 mai 1925 Léon Vajou    
mai 1925 mai 1929 Henry Bouché    
mai 1929 avril 1931
(démission)
Gustave Macquin Liste réactionnaire  
juin 1931 avril/mai 1935 Henry Bouché    
mai 1935 septembre 1936
(démission)
Amédée Jorand   Docteur
octobre 1936 janvier 1939
(décès)
Etienne Vitte   Architecte
mars 1939 juillet 1940
(démission)
Paul Clément    
août 1940 août 1944 Maurice Labois   Administrateur provisoire (juin-août 1940)
Maire (août 1940 à août 1944)
août 1944 mai 1953 Paul Clément   Président du comité provisoire (août-septembre 1944)
Maire (septembre 1944 à mai 1953)
mai 1953 mars 1959 René Gabarrou    
mars 1959 mars 1971 Alain Debruères    
mars 1971 mars 1977 Dominique Guinvarch    
mars 1977 septembre 2002[43]
(démission)
Claude Pasquier PCF Retraité de l'enseignement
septembre 2002 mars 2008 Michel Billout PCF Professeur des écoles
mars 2008 décembre 2012 Philippe Delannoy[44],[45] DVD Contrôleur des impôts
décembre 2012 juin 2020 Michel Billout[46] PCF Professeur des écoles
Sénateur de Seine-et-Marne (2004 → 2017)
juin 2020 En cours Nolwenn Le Bouter LR Professeur au lycée de Nangis
Carte
Jumelages et partenariats de Nangis.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Nangis.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Seelow[47]Allemagnedepuis

Équipements et services

[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement

[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [48],[49].

Assainissement des eaux usées

[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune de Nangis gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[50].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[51]. La communauté de communes de la Brie Nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[50],[52].

Eau potable

[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [50],[53].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Nangis[54].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].

En 2021, la commune comptait 8 898 habitants[Note 8], en évolution de +3,55 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8401 9991 7351 8211 9632 0152 1412 1852 257
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2422 4212 5422 4272 5782 6012 7602 8853 027
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1793 1803 2123 1643 0653 1203 0293 1693 170
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 7615 3596 5896 8697 0137 4797 5577 5608 351
2017 2021 - - - - - - -
8 7108 898-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Nangis est une petite ville de 8 500 habitants.

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Cette ville possède 1 crèche, quatre écoles maternelles et élémentaires, 2 garderies, 1 collège et un lycée mais aussi un C.F.A. spécialisé dans le BTP (bâtiment et travaux publics).

Écoles maternelles et élémentaires à Nangis

[modifier | modifier le code]
  • École primaire Les Roches
  • Écoles maternelle et élémentaire Le Château
  • Écoles maternelle et élémentaire Les Rossignots
  • Écoles maternelle et élémentaire Noas

Collège à Nangis

[modifier | modifier le code]

Lycée à Nangis

[modifier | modifier le code]

Nangis dispose de plusieurs lieux culturels, ce qui inclut une médiathèque, un théâtre et un cinéma. La médiathèque municipale Claude Pasquier met à la disposition des adhérents plus de 32 000 livres, 5 000 bandes dessinées, 4 000 CD musicaux, 1 500 films DVD, et douzaines de titres de magazines. Au centre-ville, à côté du cinéma La Bergerie, l'espace culturel La Bergerie présente des réalisations théâtrales traditionnelles, expérimentales, et d'avant-garde[59]. La ville appartient à l'association Cultures du cœur.

Il existe plusieurs clubs de sports, comprenant ainsi une piscine, un boulodrome, un terrain de tir à l'arc, un club de handball, un club de football et bien d'autres encore.

Les installations sportives comprennent un stade, quatre courts de tennis, un gymnase, une halle de sport ainsi que plusieurs salles spécialisées (dojo, salle de danse, salle de tennis de table).

Au 1er semestre 1972, la ville fut dotée du prototype de piscine tournesol. Celle-ci fut démolie en 2009.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

La ville organise chaque année deux fêtes foraines. Il existe, à Nangis, un festival des musiques, deux fois par an : les Zest'ivales et les Ô'Tonales, situé cour Émile Zola.

Commerces, artisans, industries agro-alimentaires.

Secteurs d'activité

[modifier | modifier le code]

Agriculture

[modifier | modifier le code]

Nangis est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[60].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[61]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 18 en 1988 à 16 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 130 ha en 1988 à 153 ha en 2010[60]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Nangis, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Nangis entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[60],[Note 10]
Nombre d’exploitations (u) 18 14 16
Travail (UTA) 42 28 27
Surface agricole utilisée (ha) 2 344 2 168 2 453
Cultures[62]
Terres labourables (ha) 2 253 2 127 2 431
Céréales (ha) 1 370 1 238 1 488
dont blé tendre (ha) 1009 993 1099
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 267 92 160
Tournesol (ha) 120
Colza et navette (ha) 58 64 148
Élevage[60]
Cheptel (UGBTA[Note 11]) 362 160 183

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Martin-et-Saint-Magne.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes de Nangis

Les armes de Nangis se blasonnent ainsi :

D'azur à six besants d'argent ordonnées 3, 2 et 1.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Nangis », p. 1108–1111

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Zones ZNIEFF de Nangis » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  2. « Nangis - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Almont (F44-0400) ».
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Tanneries (F4443000) ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Effervettes (F4441000) ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Bézard (F4444000) ».
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'eau 01 des Saules Piquants (F4734000) ».
  6. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 5 janvier 2019
  7. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  8. « SAGE Yerres - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  9. site officiel du Syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  12. « Orthodromie entre Nangis et Grandpuits-Bailly-Carrois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France commune de Grandpuits-Bailly-Carrois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France commune de Grandpuits-Bailly-Carrois) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  16. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Nangis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF le « Bassins de la Haute-Voie à Nangis » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF le « Massif de Villefermoy » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « Unité urbaine 2020 de Nangis », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Nangis ».
  22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  24. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  26. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur institutparisregion.fr (consulté le ).
  27. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur iau-idf.fr (consulté le ).
  28. « PLUi de la CC de la Bassée - Montois », sur cc-basseemontois.fr (consulté le ).
  29. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  30. Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 2 juillet 2020
  31. Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne, (ISBN 2402033592).
  32. « Histoire de Nangis », sur Ville de Nangis.
  33. « Nangis, p. 15-16 (dont les Régnier de Guerchy) », sur Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, t. V, par l'abbé Jean-Joseph Expilly, à Amsterdam, 1768.
  34. « Nangis (Seine-et-Marne), p. 383-386 », sur Châteaux forts et féodalité en Ile-de-France du XIe au XIIIe siècle, par André Châtelain, aux éditions Créer, 1983.
  35. « Traînel de Venizy, p. 9 », sur Racines & Histoire.
  36. « Philippe Britaut, dame de Nangis », sur Geneanet, arbre de Guy Fouillade.
  37. Bouchard (VII) de Montmorency, † 1284, était un fils cadet de Bouchard VI, le petit-fils du connétable Mathieu II le Grand, et l'arrière-petit-fils de Bouchard V de Montmorency.
  38. « Maison de Montmorency : Deuil, St-Leu et Nangis, p. 7 et 39 », sur Racines & Histoire.
  39. « Famille de Brichanteau, p. 3-4 », sur Racines & Histoire.
  40. Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, Tome 7, bas de la page 892
  41. « Châtel-lès-Nangis : les Courtry, p. 88-123, puis les Louviers et les Raguier, p. 121-126, in Origines des seigneurs de Nemours, par Gustave Estournet », sur Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais, t. XXX, 1912.
  42. « Famille Raguier, p. 6-7 », sur Racines & Histoire.
  43. « Le maire de Nangis va passer la main après 25 ans de règne », sur Le Parisien, .
  44. « Eléction municipale partielle de Nangis », sur politiquemania.com.
  45. « Le maire ne se représente pas », sur Le Parisien, .
  46. « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur Union des maires de Seine-et-Marne (consulté en ).
  47. « https://ville-nangis.fr/blog/accueil-dune-delegation-allemande-reussie/ »
  48. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  49. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
  50. a b et c « Commune de Nangis - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  51. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  52. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  53. « Nangis - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  54. « Schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours de Seine-et-Marne », sur seine-et-marne.fr, (consulté le ).
  55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  56. Calendrier d��partemental des recensements, sur insee.fr.
  57. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  59. « Cinéma Espace culturel la Bergerie, Nangis 77370 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur espaceculturel-ville-nangis.fr (consulté le ).
  60. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Nangis », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  61. « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  62. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Nangis », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  63. Notice no PA00087157, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, Volume 70.