Aller au contenu

Paul McCartney

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Paul McCartney
Description de cette image, également commentée ci-après
Paul McCartney en 2021, au Royal Festival Hall de Londres, arborant la Campagne du Coquelicot de la Royal British Legion.
Informations générales
Surnom Macca
Sir Paul
Nom de naissance James Paul McCartney
Naissance (82 ans)
Liverpool (Royaume-Uni)
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Activité principale Auteur-compositeur-interprète, musicien, peintre, écrivain
Genre musical Rock, Pop, rock 'n' roll, musique classique, piano rock, Rock progressif, pop rock
Instruments Basse, guitare, piano, claviers, batterie, percussions, banjo, ukulélé, contrebasse
Années actives Depuis 1957
Labels Apple Records, Parlophone, Capitol, MPL
Site officiel www.paulmccartney.com
Signature de Paul McCartney.
Logo de Paul McCartney.

Paul McCartney (prononcé en anglais : [pɔːl məˈkɑː(ɹ)tni])[n 1], né le à Liverpool, est un auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste britannique, jouant aussi bien la basse et la contrebasse, la guitare et le piano, que la batterie et les percussions.

Il est le bassiste du groupe The Beatles, qui connaît un succès planétaire au cours des années 1960[n 2]. Après la séparation de ce groupe phare, McCartney enregistre deux albums solo, McCartney et Ram, puis fonde le groupe Wings, rencontrant également le succès au cours des années 1970, avant de continuer de nouveau en solo par la suite. Nommé membre de l'ordre de l'Empire britannique en 1964, il est anobli le 31 décembre 1996 par la reine Élisabeth II au sein du même ordre de chevalerie[n 3], puis fait compagnon d'honneur en 2017 pour services rendus aux arts. En 2010, il reçoit également les Kennedy Center Honors.

Né dans une famille modeste d'origine irlandaise, fils d'un musicien amateur et d'une infirmière qui meurt d'un cancer du sein alors qu'il n'est âgé que de 14 ans, il développe à l'adolescence une passion pour la musique et des compétences instrumentales. Le , il rencontre John Lennon et devient membre de son groupe, The Quarrymen, qui évolue pour former — avec George Harrison et Ringo Starr — The Beatles, dont il est le bassiste et un des chanteurs. Au sein du quatuor, à ce jour le groupe le plus populaire et lucratif de l'histoire, il forme avec Lennon le tandem d'auteurs-compositeurs le plus influent et prolifique de l'histoire du rock, à l'origine de plus de 200 chansons publiées en 45 tours ou sur des albums au succès international.

Tout d'abord guitariste, McCartney se charge de prendre la basse à la suite du départ de Stuart Sutcliffe en 1961. Si, dans un premier temps, il utilise la basse de Sutcliffe, la Höfner 500/5, il s'achète rapidement un nouvel instrument : la Höfner 500/1. Cette basse semi-acoustique, au corps de violon, a une forme symétrique, contrairement à la plupart des guitares électriques de l'époque. Elle peut donc être utilisée indifféremment par un droitier ou un gaucher comme lui, en inversant seulement l'ordre des cordes ainsi que le sens des encoches du sillet. Elle est indissociable de son image sur scène durant toute sa carrière.

Après la séparation des Beatles en 1970, McCartney lance deux albums en solo (McCartney sur lequel il est seul musicien et Ram unique album de sa discographie à être crédité Paul & Linda McCartney), puis forme le groupe Wings avec sa femme Linda et Denny Laine, un ancien membre des Moody Blues. La formation, à laquelle se grefferont au fil du temps plusieurs autres musiciens, enregistre 7 albums studio et 1 live bien accueillis par le public. Après avoir connu une notoriété mondiale, le groupe se dissout en 1981.

Paul McCartney poursuit alors sa carrière en solo, ininterrompue depuis. Il effectue des tournées dans le monde entier avec ses propres musiciens, en interprétant ses plus grands succès – dont certains ont été écrits ou coécrits il y a plus de soixante ans. Il contribue également à la bande originale de quelques films (dont Live and Let Die, la chanson thème d'un film de James Bond), et produit des albums de musique expérimentale (sous le nom collectif The Fireman). Il prend part à plusieurs projets caritatifs.

Il est l'unique détenteur d'un disque de rhodium décerné en par le Livre Guinness des records, en récompense de son record mondial pour 200 millions d'exemplaires vendus à l'époque[1]. Récipiendaire du MTV Ultimate Legend Award, avec plus d'une quarantaine d'albums à son actif, Paul McCartney est considéré comme l'un des compositeurs les plus prolifiques et populaires du XXe siècle et l'un des plus grands vendeurs de disques de la seconde moitié du siècle. Il est considéré par ses pairs comme l'un des bassistes les plus influents de ces dernières décennies[n 4],[n 5],[n 6],[n 7]. Il est également un des musiciens les plus riches au monde, avec une fortune estimée à 1,2 milliard de dollars en 2023[2].

Depuis le début des années 2000, il enchaîne les tournées mondiales avec ses musiciens, Abe Laboriel, Jr. (batterie et chant), Rusty Anderson (guitare et chant), Brian Ray (guitare, basse et chant) et Paul Wickens (claviers, accordéon et chant), qui constituent le groupe avec lequel il joue le plus longtemps durant ses six décennies de carrière. Ses deux derniers albums, Egypt Station (2018) et McCartney III (2020) ont atteint le sommet des charts dès leurs sorties. Il initie la sortie de la « dernière » chansons des Beatles, Now And Then (2023), qui se hisse au sommet des charts.

Enfance et adolescence (1942 à 1957)

[modifier | modifier le code]

Naissance et situation familiale

[modifier | modifier le code]
Le 20 Forthlin Road, maison d'enfance de Paul McCartney.

James Paul McCartney (prononcé en anglais : [ˈ d͡ʒeɪmz pɔːl məˈkɑː(ɹ)tni][n 1]) naît le à l'hôpital de Walton à Liverpool. Il est le fils de James « Jim » McCartney () et Mary Patricia McCartney (née Mohin) (), tous deux d'origine irlandaise[3], qui se sont mariés l'année précédente[4]. Sa mère est infirmière dans ce même hôpital (ce qui lui permet d'accoucher dans une chambre individuelle), tandis que son père travaille dans une usine de coton. Lorsque celle-ci ferme à cause de la Seconde Guerre mondiale, il travaille dans une usine d'aéronautique[4]. Jim est un protestant devenu agnostique, Mary est catholique. Paul McCartney, baptisé selon le rite catholique, est élevé sans religion[5]. Son frère Michael naît en 1944, et leur mère quitte son emploi pour se consacrer à leur éducation, tout en exerçant en tant qu'infirmière à domicile, puis sage-femme. La famille réside alors dans divers logements de fonction[4].

En 1947, Paul entre à la Stockton Wood Road Primary School, puis fréquente la Joseph Williams Junior School[6]. Il reçoit une bonne éducation, de bonnes manières, et ses résultats lui permettent d'entrer au Liverpool Institute en 1953[7]. Dans le bus qui le ramène chez lui, il lui arrive de rencontrer le jeune George Harrison, de quelques mois son cadet[8].

En 1955, la famille déménage au 20 Forthlin Road, quartier d'Allerton (en), dans une petite maison avec jardin. Les McCartney s'y installent définitivement[4]. Cette période heureuse cesse à mesure que s'aggrave la maladie de Mary McCartney, un cancer du sein. Le , elle meurt à la suite d'une intervention chirurgicale, ce qui bouleverse profondément la famille[9],[10]. En apprenant la nouvelle, Paul, avant le choc émotionnel, demande : « Mais qu'allons-nous faire sans son argent ? », remarque qu'il regrettera amèrement par la suite[9].

Premières expériences musicales

[modifier | modifier le code]

Paul McCartney et son frère sont initiés très jeunes à la musique par leur père. Celui-ci, dans sa jeunesse, jouait en effet de la trompette dans un groupe, tandis que son propre père avait joué du tuba[11]. Jim McCartney décide de faire suivre à Paul des cours de piano. Cependant, le jeune homme se montre peu réceptif à ces leçons trop formelles et abandonne. Néanmoins sensible à la musique, il apprend seul avec son père les accords de base et prend goût au piano[9]. Le père McCartney a également pour habitude d'emmener ses fils à des concerts dans les environs[12]. Avec la mort de Mary, Paul trouve refuge dans une pratique assidue de la musique. Jim lui offre une trompette, bien qu'il désapprouve que son fils s'engage trop dans cette discipline au détriment de ses études. Paul progresse rapidement et joue des morceaux comme When the Saints Go Marching In[9].

Comme la plupart des jeunes de son époque, Paul McCartney découvre à cette époque le rock 'n' roll, et les chansons d'Elvis Presley. Il se rend alors compte qu'il ne pourra pas jouer de la trompette et chanter en même temps. Il décide de troquer son instrument pour une guitare acoustique[13]. Gaucher, il éprouve des difficultés à maîtriser son nouvel instrument, puis découvre sur une affiche de Slim Whitman que ce dernier tient le manche de sa guitare de la main droite pour contrer cette particularité[14]. Rapidement, il parvient à jouer certains grands titres de l'époque, et poursuit son apprentissage du piano, sur lequel il prend notamment plaisir à jouer Long Tall Sally de Little Richard. C'est à cette époque qu'il compose sa première chanson, I Lost My Little Girl[9]. Au piano, il compose également une chanson appelée à apparaître dix ans plus tard sur un album des Beatles, When I'm Sixty-Four[15].

Début de carrière (1957 à 1962)

[modifier | modifier le code]

Les Quarrymen

[modifier | modifier le code]

À la fin des années 1950, la musique skiffle connaît un grand succès à Liverpool, et de nombreux jeunes forment des groupes qui se produisent dans toute la région. Parmi eux, les Quarrymen, groupe fondé par John Lennon[16]. Le 6 juillet 1957, le groupe donne un concert pour la fête paroissiale de l'église St. Peter, dans le quartier de Woolton. Ivan Vaughan, ami commun de Lennon et McCartney, suggère à ce dernier d'assister à la représentation, puis organise leur rencontre. Tandis que les bières circulent librement dans une ambiance relâchée, ce à quoi il n'est pas habitué, McCartney se lance dans une interprétation à la guitare des classiques du rock 'n' roll Be-Bop-A-Lula et Twenty Flight Rock, puis un medley au piano des chansons de Little Richard. Son jeu a tôt fait de convaincre Lennon de l'accepter parmi eux[17].

Durant l'été, parti en vacances en famille, McCartney réalise sa première prestation publique dans un radio-crochet aux côtés de son frère Michael. À l'automne suivant, il est sur scène avec les Quarrymen[18]. Les membres du groupe se dotent de pseudonymes et McCartney devient pour l'occasion, Paul Ramon ; les Ramones s'en inspireront plusieurs années plus tard[19]. Alors que le groupe progresse, McCartney invite son ami George Harrison à assister aux concerts, et finit par le présenter à un Lennon réticent qui l'auditionne dans un bus. Impressionné par ses talents de guitariste, Lennon l'accepte également au sein du groupe, malgré son jeune âge[20].

L'été 1958 est particulièrement fort en événements. Les Quarrymen se rendent en effet pour la première fois dans un petit studio artisanal où ils enregistrent leur premier disque : une reprise de That'll Be the Day et une première composition, créditée McCartney/Harrison, In Spite of All the Danger[21]. Toujours en , un événement tragique rapproche Lennon et McCartney : la mère de Lennon, Julia, est tuée par une voiture, ce qui plonge son fils dans un grand désarroi[22].

Création des Beatles

[modifier | modifier le code]
Entrée du Cavern Club
C'est au Cavern Club que les Beatles sont repérés par leur manager, Brian Epstein.

En 1960, fraichement renommé The Beatles, le groupe va pour la première fois à Hambourg jouer dans un club du quartier chaud de Sankt Pauli[23]. McCartney est alors guitariste, tandis qu'un ami de Lennon, Stuart Sutcliffe, joue de la guitare basse. Les journées sont particulièrement intenses puisque le groupe joue durant plusieurs heures, tard dans la nuit, à grand renfort d'amphétamines[24]. Les relations au sein du groupe sont parfois tendues : un soir, une bagarre éclate entre Sutcliffe et McCartney, ce dernier ayant fait une remarque sur la petite amie du bassiste. La tension entre eux s'accroît dans la mesure où Sutcliffe est piètre musicien[25]. Le séjour hambourgeois trouve une fin prématurée lorsque le groupe part jouer dans un club rival. Dans sa colère, leur employeur fait renvoyer en Angleterre un George Harrison encore mineur. McCartney et Pete Best sont quant à eux renvoyés pour tentative d'incendie criminel, ayant mis le feu à un préservatif dans la chambre où ils logent[26].

Au cours des deux années suivantes, ils passent pourtant maintes fois de Liverpool à Hambourg. Après la débâcle du groupe, McCartney prend un travail respectable dans une entreprise de bobinage, pour satisfaire son père. Il répond cependant vite à l'appel de Lennon[27]. Les Beatles enchaînent ainsi les concerts, même s'ils le font souvent dans des conditions précaires, avant de connaître à nouveau le succès à Hambourg au cours de l'été 1961. Leur compatriote, le chanteur Tony Sheridan, leur propose en effet de l'accompagner pour l'enregistrement de son premier 45-tours, My Bonnie / The Saints. Peu après, McCartney prend le rôle de bassiste du groupe, Sutcliffe ayant décidé de reprendre ses études d'art[28].

À cette époque également, Lennon et McCartney, qui commencent à composer ensemble peu de temps après leur rencontre en 1957, progressent et affinent leur technique, bien qu'ils accordent peu d'importance à leurs chansons et interprètent principalement des reprises[29]. À Liverpool, ils jouent dans des clubs plus huppés, notamment le célèbre Cavern où l'on constate les débuts d'un engouement pour le groupe. Les quatre garçons sont finalement repérés par Brian Epstein, qui devient leur manager et fait les démarches auprès des maisons de disques[28] et les encourage à jouer leurs chansons originales[30].

Après plusieurs refus, notamment par la maison de disques Decca, Epstein décroche un contrat avec le label Parlophone, filiale de EMI menée par George Martin. McCartney caresse l'idée de se doter du nom de scène Paul James mais se ravise rapidement[31]. Les 4 et , les Beatles enregistrent leur premier single, Love Me Do/P.S. I Love You. Martin voulait d'abord leur faire publier une reprise, mais ce sont finalement deux compositions venues principalement de McCartney qui figurent sur le disque[32]. Cependant, elles sont signées McCartney/Lennon, signature appelée à changer par la suite[33]. Le disque finit par atteindre une honorable 17e place alors que les foules commencent à se prendre de passion pour les Beatles[34].

Le temps des Beatles (1963 à 1970)

[modifier | modifier le code]

Montée en popularité : la Beatlemania

[modifier | modifier le code]
Paul McCartney en 1964.
Paul, George et John.

Durant les deux premières années du phénomène Beatles, en 1963 et 1964 (c'est-à-dire sur les quatre premiers albums), John Lennon domine clairement le duo de compositeurs et, de façon générale, le groupe[35]. Cela n'empêche pas McCartney de composer un certain nombre de morceaux importants, comme le vif I Saw Her Standing There, qui ouvre le tout premier album du groupe, Please Please Me[36]. Cependant, cette période voit surtout une forte harmonie entre Lennon et McCartney qui aboutit à de grands succès écrits à quatre mains, comme She Loves You et I Want to Hold Your Hand[37],[38]. Dans le même temps, tandis que les singles du groupe atteignent les sommets des charts, les Beatles découvrent l'Amérique, où ils rencontrent un franc succès et tournent leur premier film[39].

À cette époque, McCartney vit chez la famille de sa petite-amie, l'actrice Jane Asher, à Londres, dans un milieu prestigieux qui l'aide à se créer des relations[40]. Durant ces années, McCartney se montre capable d'écrire de belles ballades telles que And I Love Her que Lennon considère comme « le premier Yesterday de Paul »[41].

Découverte de la scène underground

[modifier | modifier le code]
Les Beatles et George Martin en 1964 lors des sessions de l'album Beatles for Sale.

Progressivement, les Beatles et McCartney s'ouvrent à la culture, ainsi qu'à la marijuana. L'album Help!, qui paraît en 1965, marque une forte progression de McCartney au sein du groupe. Si Lennon signe encore plusieurs grands hits, son partenaire d'écriture est le plus créatif, avec Yesterday, sa plus célèbre chanson, sur laquelle il est accompagné d'un quatuor à cordes, sur une suggestion de George Martin[42]. Dans des tonalités beaucoup plus neuves, l'album Rubber Soul poursuit cette progression. À la même époque, ils enchaînent les tournées à travers le monde. McCartney signe des chansons de plus en plus importantes, notamment Michelle[43].

Grâce à Jane Asher, McCartney découvre les arts et la musique underground, ainsi que des événements culturels qui l'inspirent. Il devient ainsi habitué de l'Indica Gallery et la fait connaître aux autres Beatles. Il y provoque la rencontre entre Lennon et Yoko Ono[44]. En 1966, les Beatles sortent l'album Revolver[45], qui voit la créativité du groupe exploser. McCartney y prend l'ascendant, avec des compositions célèbres telles que Eleanor Rigby, Here, There and Everywhere et Yellow Submarine[46].

À l'été 1966, les Beatles décident d'un tournant dans leur carrière en arrêtant de donner des concerts, à la suite de tournées particulièrement houleuses aux Philippines, au Japon et aux États-Unis, accompagnées de menaces de mort. Cette décision résulte également de la lassitude face aux cris du public qui ne vient finalement pas pour écouter la musique[47]. McCartney est le seul à exposer de – légères – réticences à l'idée de cet arrêt[48]. Devant le temps libre gagné par cette fin des tournées qui occupaient le plus clair de leur calendrier, les Beatles se livrent chacun à de nouvelles activités. Pour McCartney, il s'agit de la composition de la bande originale du film The Family Way, avec l'aide de George Martin. Le disque, qui sort en 1967, est ainsi le premier album solo d'un membre du groupe, ce que John Lennon vit mal[49].

Sommet artistique du groupe

[modifier | modifier le code]

1967 est un tournant dans l'histoire du groupe, à plusieurs titres. Face à un Lennon de plus en plus accro au LSD, McCartney prend l'ascendant sur les idées et décisions du groupe. C'est lui qui lance le projet de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, album concept dont il prend la direction[50]. Si le concept en lui-même ne dépasse pas la chanson titre, l'album n'en est pas moins un succès retentissant, critique et commercial[51].

« Je croyais qu'on était en studio simplement pour faire le prochain disque, mais Paul suivait son idée de groupe fictif. Cet aspect-là ne m'a pas vraiment intéressé. »

— George Harrison[52].

Quant aux chansons, elles tiennent tant de Lennon que de McCartney, même si ce dernier affiche une omniprésence[50].

Si l'épisode Pepper marque pour beaucoup l'apogée des Beatles, et de McCartney en particulier, la suite est plus laborieuse. Le , le manager Brian Epstein meurt prématurément. Le groupe se retrouve alors perdu, particulièrement Lennon qui lui vouait une grande amitié. C'est donc McCartney qui remotive le groupe espérant poursuivre le projet dans lequel il s'était lancé : le film Magical Mystery Tour. Il se charge de la réalisation avec l'aide des trois autres Beatles[53]. Si les chansons qui l'accompagnent rencontrent un succès égal aux précédentes, le film est le premier véritable échec critique du groupe, et le pousse à se remettre en question en tirant un trait sur sa parenthèse psychédélique[54].

Maharishi Mahesh Yogi en 1967.

Le début de l'année 1968 voit donc le groupe partir dans une nouvelle direction, avec la publication du single Lady Madonna, chanson aux tonalités jazzy composée par McCartney[55]. Peu après, sur une idée de George Harrison, le groupe part pour l'Inde, à l'ashram de Maharishi Mahesh Yogi pour y approfondir leur expérience de la Méditation transcendantale qu'ils ont apprise en 1967 à Bangor (pays de Galles)[56]. Dans cet environnement isolé, Harrison, Lennon et McCartney composent un grand nombre de chansons utilisées sur les albums à venir, ensemble ou en solo[57]. Dès le départ, McCartney a décidé de partir à une date prévue :

« Ayant l'esprit pratique, j'avais prévu de rester à Rishikesh pendant une période bien définie. […] Si ça avait été quelque chose qui méritait vraiment qu'on y retourne, j'y serais retourné. Mais quand le mois s'est achevé, j'ai été content de partir[58]. »

Il rentre ainsi sereinement en Angleterre, tandis que peu après, Lennon et Harrison se brouillent sévèrement avec le maître spirituel et s'en vont à leur tour[59].

Séparation des Beatles

[modifier | modifier le code]

À leur retour en studio, les Beatles disposent de nombreuses compositions à enregistrer, ce qui aboutit au double « Album blanc » de trente chansons. Cet album est marqué par un certain individualisme, quelques morceaux étant interprétés par un Beatle seul, dans le cas de McCartney pour Mother Nature's Son ou Wild Honey Pie par exemple. Cependant, l'album donne lieu à de grands moments d'harmonie, comme l'enregistrement du bruyant Helter Skelter, précurseur du heavy metal[60]. À la même époque, McCartney compose une de ses chansons les plus célèbres, Hey Jude, pour le fils de Lennon, Julian, dont les parents divorcent alors[61]. L'album est également marqué par des débuts de tensions, notamment par un départ provisoire de Ringo Starr pendant lequel McCartney se charge de jouer de la batterie[62] sur les titres Back in the U.S.S.R. et Dear Prudence.

Face à ces tensions, McCartney envisage une nouvelle solution pour remettre le groupe sur les rails : retourner aux valeurs initiales des Beatles, quatre garçons jouant du rock devant leur public. Il propose de tourner une émission de télévision montrant les Beatles en train de répéter pour un concert, projet qui se transformera en documentaire et qui comblera une obligation contractuelle de sortir un dernier film. Cela donne les sessions d'un album avorté, Get Back, durant lesquelles les tensions s'accroissent. Une brouille éclate notamment entre McCartney et George Harrison, qui quitte à son tour provisoirement le groupe. Le tout s'achève cependant sur une note positive avec le dernier concert des Beatles, sur le toit de l'immeuble d'Apple Corps, la société qu'ils ont fondée[63].

Les enregistrements de Get Back semblant inutilisables et la dissolution du groupe approchant vraisemblablement à grands pas, McCartney réussit à unir les Beatles, ainsi que George Martin, pour finir en beauté avec un dernier bon album. Au printemps et à l'été 1969, les Beatles travaillent donc Abbey Road. McCartney tient un rôle prépondérant, notamment dans la composition du fameux medley qui constitue le principal morceau de la face B de l'album, et qui n'intéresse que peu Lennon[64].

Tandis que l'album sort et connaît à nouveau le succès, des rumeurs sur la mort de Paul McCartney commencent à circuler : celui-ci serait depuis plusieurs années remplacé par un sosie après sa mort dans un accident. L'intéressé doit s'en expliquer à plusieurs reprises auprès des médias. Lennon quitte définitivement le groupe en septembre, signant la fin des Beatles[65]. La séparation reste néanmoins secrète. Pendant que chacun œuvre à ses premiers travaux en solo, le producteur Phil Spector est chargé de mettre en état les bandes enregistrées pour Get Back afin de produire l'album Let It Be. Le nouveau manager du groupe, Allen Klein, peu apprécié de McCartney, pense que la nouvelle de l'explosion du groupe nuirait aux négociations en cours avec EMI[66].

À l’occasion de la sortie d’une collection de 12 enregistrements inédits de Jimi Hendrix « People, Hell and Angels », un télégramme envoyé le par Jimi Hendrix à Paul McCartney (via Apple) attire l'attention des journalistes. Hendrix invite Paul McCartney à former un super-groupe avec Miles Davis et Tony Williams, il dit : « Nous enregistrons un LP ensemble ce week-end à NewYork [sic]. Que diriez-vous de venir pour jouer de la basse ? Appelle Alan Douglas au 212-5812212. Paix (Signé) Jimi Hendrix Miles Davis Tony Williams ». D'après l'autobiographie de Miles Davis parue en 1990, Miles & Hendrix jouaient ensemble de temps en temps dans son appartement de New York. Les Beatles étaient à ce moment-là en train d'éclater, ce qui n’aurait pas été un obstacle à la collaboration McCartney-Hendrix-Davis. Cependant ce même jour, le DJ Russ Gibb à partir de la radio WABC de New York lançait la rumeur que McCartney était mort dans un accident de voiture en 1966 et avait été remplacé par un imposteur. Mais il n'est pas certain que Paul McCartney ait jamais eu connaissance de ce message. Jeff Nolan historien du Rock déclare : « Cela aurait été l'un des super-groupes les plus fous. Ces quatre mecs auraient certainement réinventé leurs instruments et la façon dont ils sont perçus ». Le télégramme est maintenant exposé au Hard Rock Cafe de Prague, en République Tchèque[67],[68]

Les années 1970 : Wings

[modifier | modifier le code]

Période de transition (1969 à 1972)

[modifier | modifier le code]

Après le départ de Lennon et la fin des Beatles, McCartney se trouve démuni et connait une courte période de dépression, secouru par sa femme Linda, qu'il a rencontrée l'année précédente[66]. Pour se sortir de sa torpeur, il se consacre à un projet d'album solo. Il fait installer des appareils d'enregistrement dans sa résidence écossaise, et commence à enregistrer seul ses chansons, avec le soutien de son épouse. Jouant de tous les instruments et assurant la préparation de la pochette de l'album, l'ex-Beatle présente ainsi son premier album, McCartney[69]. Sa publication entraîne toutefois un conflit, car il survient au moment où doivent arriver sur le marché Let It Be, et l'album Sentimental Journey de Ringo Starr. Les Beatles demandent donc à McCartney de repousser sa sortie. « J'avais terminé McCartney, mon premier album après les Beatles, et j'avais programmé sa parution. Les autres se sont mis à râler […] Tout était conclu, j'avais noté ma date de sortie sur le calendrier. Je voulais m'y tenir scrupuleusement, mais ils l'ont tout de même déplacée. De mon point de vue, je me faisais avoir »[70].

L'album sort pourtant avant Let It Be, accompagné d'un communiqué de presse, sous forme d'une interview rédigée par McCartney, qui y annonce très clairement la fin du groupe. Lennon, qui jugeait avoir la légitimité pour annoncer la nouvelle, le prend très mal, voyant là une simple manœuvre publicitaire. Les deux amis en sortent brouillés[71]. Cette rupture se concrétise sur l'album Ram que McCartney sort en 1971 : une photographie de scarabées copulant est en effet clairement adressée à Lennon[n 8] ; ce dernier répond par un caustique How Do You Sleep? sur son album Imagine, qui déçoit terriblement McCartney[72]. Lennon y inclut aussi une photo dans la pochette du disque, le montrant avec un cochon dans une posture rappelant la couverture de Ram.

D'un point de vue artistique Ram marque une évolution : Linda y est créditée sur de nombreuses chansons, non pas pour sa participation, mais pour que le couple ait des revenus (ceux de McCartney étant gelés par les soucis juridiques connus par les Beatles). Cependant, son rôle musical prend progressivement de l'ampleur. De même que le batteur Denny Seiwell, qui participe à l'album, et les musiciens David Spinozza et Hugh McCracken, les prémices de Wings commencent à se poser[73]. Plusieurs singles connaissent également un grand succès, tels que Another Day et surtout Uncle Albert/Admiral Halsey, véritable hit aux États-Unis[74]. L'album reste pourtant un échec critique à cette époque, avant d'être réhabilité des années plus tard[75].

Les débuts de Wings et l'apogée (1971 à 1975)

[modifier | modifier le code]

À la suite de ce début de carrière solo en demi-teinte, McCartney doit expérimenter de nouvelles méthodes. À cela s'ajoute l'envie de retrouver le plaisir d'être en groupe et de partir en tournées. Il fonde donc Wings, avec son épouse Linda, le batteur Denny Seiwell, et le guitariste Denny Laine, appelé à devenir son partenaire d'écriture pendant près de dix ans[73]. Le premier album du groupe, Wild Life, se caractérise par sa simplicité, et ne convainc que peu la critique[76]. En dépit de ventes très honorables, il s'agit d'un des plus gros échecs d'un ex-Beatle dans les années post Beatles. L'année suivante, Wings publie plusieurs singles dont deux sont censurés par la BBC, mais le succès doit encore attendre[77]. Cela n'empêche pas la publication d'un hit, Live and Let Die, chanson du film Vivre et laisser mourir[78].

Au cours de l'année 1973 cependant la barre se redresse après la sortie de l'album Red Rose Speedway beaucoup mieux accueilli par le public et même les critiques[79]. Une émission spéciale intitulée James Paul McCartney (en) est diffusée sur ATV (en) la même année, afin de mettre fin à son différend juridique l'opposant à Lew Grade (en). La prestation n'est pas à la hauteur des attentes et les critiques ne sont pas élogieuses[80]. Paul opte ensuite d'aller enregistrer un nouvel album à Lagos, au Nigeria, expérience qui s'avère difficile : des musiciens quittent Wings juste avant le départ, sur place, les studios sont en mauvais état, Paul se fait accuser de « voler la musique locale » et Linda et lui sont victimes d'un vol et agressés en pleine rue, échappant de peu à la mort. En pleine guerre civile, ils assistent également à une exécution et se voient faire remettre des objets du défunt[81]. Cependant, au retour, le groupe, réduit aux deux McCartney et à Laine, est prêt à faire paraître, fin 1973, Band on the Run, qui lui vaut la consécration des critiques[82].

Le groupe semble tirer un maximum de profits de son album phare, et l'année 1974 est relativement vide. McCartney enregistre en privé de nombreuses ébauches de chansons, dont certaines n'ont jamais été publiées, et les autres ont été utilisées dans divers albums[83]. Durant l'été, McCartney rencontre John Lennon alors exilé à Los Angeles : les deux anciens partenaires se retrouvent dans une très bonne ambiance oubliant les conflits passés. Ils se lancent avec d'autres musiciens dans un gigantesque bœuf (en)[84].

En 1975, le groupe Wings sort un nouvel album, Venus and Mars, particulièrement travaillé. Il marque également le début d'une tendance nouvelle au sein de Wings : McCartney n'y est en effet plus le seul compositeur. Toutefois, on reproche à cet album une structure trop proche du précédent mais il n'en est pas moins un grand succès commercial. La même année, McCartney fonde sa propre société de production, MPL Communications[85]. À la fin de l'année, le groupe part pour une gigantesque tournée mondiale. Celle-ci est cependant scindée en deux, le temps d'enregistrer Wings at the Speed of Sound, qui connaît un succès moindre. La chanson Silly Love Songs vaut à la tournée de Wings aux États-Unis un succès qui ne cède en rien à celui des anciens Beatles[86]. L'album live qui en découle, le triple Wings over America, se vend énormément. Il marque également une évolution : c'est la première fois que McCartney chante à nouveau les titres des Beatles[87].

Des difficultés de plus en plus présentes (1976 à 1980)

[modifier | modifier le code]
Paul et Linda McCartney lors d'un concert des Wings en 1976.

Les temps qui suivent la tournée sont assez vides : outre un single (Seaside Woman) de Linda McCartney paru sous le pseudonyme Suzy and the Red Stripes, la principale création de Wings est le single Mull of Kintyre, qui bat tous les records de ventes au Royaume-Uni[88]. Au sein du groupe, la formation varie, avec plusieurs départs et arrivées successifs. Seul Denny Laine et les McCartney, ossature de Wings, restent fidèles au poste. Peu après la naissance de James, le groupe reprend du service, début 1978, à vitesse réduite, en enregistrant un nouvel album, London Town, bien accueilli mais pas autant que les précédents[89].

Durant l'été 1979, McCartney et Wings tentent un dernier coup avec l'album Back to the Egg, aux tonalités plus rock'n'roll, dans une période dominée par le punk. Malgré le succès du hit Goodnight Tonight, l'album peine à rencontrer un grand public, à l'instar des précédents[90]. Cela n'empêche pas McCartney de continuer à jouir d'une grande popularité : en , le Livre Guinness des records lui remet un disque de rhodium certifiant ses ventes records de disques. Il est le seul artiste au monde à recevoir pareille récompense[91].

À la fin de l'année, Wings part une nouvelle fois en tournée. McCartney et son groupe reviennent en Angleterre pour les « Concerts for the People of Kampuchea » qui ont eu lieu du 26 au au Hammersmith Odeon à Londres et qu'il a organisé avec Kurt Waldheim, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies. La prestation de Paul McCartney and Wings clôt l’événement. Il reprend sa tournée pour se diriger vers le Japon mais McCartney est arrêté à la frontière nippone, le , pour possession de marijuana. Il passera neuf jours en prison ce qui provoque l'annulation de la tournée prévue dans ce pays[92],[93]. La défection progressive de Denny Laine entraîne la fin du groupe en ce début d'année 1980, même si elle ne se concrétise officiellement qu'en 1981.

Reprise en solo (1980 à 1993)

[modifier | modifier le code]

Participations prestigieuses

[modifier | modifier le code]

Désireux de se distancer de Wings, Paul McCartney décide de réitérer l'expérience du totalement solo. Dix ans après McCartney, il publie McCartney II où il joue à nouveau de tous les instruments[94]. Les projets suivants sont vite interrompus : le , John Lennon est assassiné ; la nouvelle choque terriblement McCartney[95].

En 1981, Paul McCartney et Michael Jackson enregistrent la chanson The Girl Is Mine[96], qui figure dans l'album de Michael Jackson, Thriller, sorti en 1982, et qui deviendra par la suite, l'album le plus vendu au monde. Un single avec cette chanson sort également, chanson qui se classe no 1 aux Hot R&B/Hip-Hop Songs.

Il faut ainsi attendre 1982 pour que sorte un nouvel album, dans un esprit totalement différent. McCartney renoue en effet avec le producteur George Martin qui l'incite à travailler avec des musiciens adaptés à ses chansons plutôt qu'à un groupe fixe. Il publie ainsi Tug of War, album auxquels participent notamment Stevie Wonder, Carl Perkins et Ringo Starr. Le succès est total[97].

L'expérience est retentée l'année suivante avec Pipes of Peace, auquel participe Michael Jackson. Cependant, en dépit du succès du single Say Say Say, les ventes sont en baisse[94]. En 1984, McCartney se livre également à l'exercice du cinéma, avec Give My Regards to Broad Street, mais sans succès, bien que l'album de la bande-originale se vende bien[98]. Cette même année, il sort un 45 tour de sa chanson pour enfants We All Stand Together tirée du dessin animé Rupert and the Frog Song[99]. McCartney entame alors une fin de décennie plus difficile.

Retour à la scène

[modifier | modifier le code]

Après ce début de décennie peu encourageant, McCartney entame une période à vide. À l'exception de sa participation au The Prince's Trust 10th Anniversary Birthday Party, avec Elton John, Eric Clapton, Phil Collins, Rod Stewart et Mark Knopfler, entre autres[100], et la sortie de son album Press to Play en 1986, il se contente, en effet, de publier une compilation et un album de reprises à destination du public soviétique. Il faut attendre 1989 pour qu'il revienne sur le devant de la scène avec l'album Flowers in the Dirt qui connaît un grand succès et initie une courte mais prolifique collaboration avec Elvis Costello[101].

Cette même année, McCartney retourne sur scène pour une tournée monumentale où il choisit de reprendre un grand nombre de hits des Beatles[102]. Lors d'un concert à Rio de Janeiro, il bat le record de la plus forte audience avec plus de 180 000 spectateurs[103]. Il se permet également une autre tournée en 1993, sortant chaque fois un album live[104]. Dans la même période, il ne sort qu'un album studio, Off the Ground (en 1993), qui pâtit principalement du succès du précédent[105].

1993 est décidément une année chargée, puisque McCartney et Youth lancent le duo d'electro-expérimental The Fireman, tout en conservant leur anonymat[106]. Après cela, McCartney fait une pause de plusieurs années pour se consacrer à un nouveau projet, avec les ex-Beatles.

« Retour » des Beatles et nouveaux projets (1993 à 2000)

[modifier | modifier le code]

Le projet Anthology

[modifier | modifier le code]

Le milieu et la fin des années 1990 voient en effet le retour des Beatles. Si le groupe ne se reforme pas, il travaille en revanche au projet Anthology visant à commémorer le groupe. Ce projet passe tout d'abord par l’enregistrement d'un grand nombre d'interviews de Paul McCartney, Ringo Starr et George Harrison dans le but de réaliser une série documentaire et un livre retraçant l'histoire du groupe avec les mots des musiciens[107].

Ce projet est également l'occasion pour McCartney de renouer quelques liens avec Yoko Ono : en signe de bonne volonté, celle-ci envoie des cassettes d'enregistrements de John Lennon sur des chansons jamais publiées. Terminées par les Beatles, ces deux chansons (Free as a Bird et Real Love) sont publiées sur les disques de prises inédites publiés dans le cadre de ce projet. Dans le cas de la première, McCartney compose certaines parties manquantes[108]. Dans la foulée des sorties des trois albums de la série, les ventes de tout le catalogue du groupe explosent, faisant de 1996 la meilleure année qu'ils aient connue[109].

Concernant les Beatles, également, la fin des années 1990 voit McCartney créer un embryon de polémique en revendiquant la paternité de certaines chansons composées à cette époque, en particulier Yesterday (dont John n'a jamais contesté la paternité totale à Paul, pas même dans sa chanson-brûlot How Do You Sleep?) et demandant à pouvoir les créditer « McCartney/Lennon », au lieu de l'habituel « Lennon/McCartney ». Ce faisant, il entre en froid avec Yoko Ono, qui a refusé, mais crédite ainsi ses reprises des Beatles sur plusieurs albums live[110].

Mort de Linda et expériences classiques

[modifier | modifier le code]

En 1997, propulsé par le succès de l'Anthology, nouvel album studio de McCartney, Flaming Pie lui permet de renouer avec le succès. Outre l'attention médiatique, le projet entrepris avec les Beatles pousse en effet McCartney à revenir à ce qu'il aime faire et à une musique plus proche de ses origines et donc des Fab Four[111]. La même année, il est anobli par la reine Élisabeth II au rang de Knight Bachelor[112],[113] et peut dès lors porter le titre de Sir[114]. Sa vie prend par la suite un tournant dramatique : Linda McCartney est diagnostiquée d'un cancer du sein, qui l'emporte le , en Arizona. Passé le choc, McCartney se plonge dans le travail et se permet en 1999 un nouveau retour aux origines avec Run Devil Run, album de reprises de classiques du rock'n'roll sorti quand le monde attend un album sombre marqué par le deuil, ce dont le musicien ne se sent pas capable[115].

À cette époque, McCartney sort plusieurs albums d'un genre totalement différent, en s'essayant à la musique classique. Il avait fait une première incursion dans ce milieu en 1991 avec son Liverpool Oratorio commémorant les 150 ans de l'orchestre philharmonique de la ville[116]. Il récidive peu avant la mort de son épouse, et avec son soutien, en reprenant un projet initié Standing Stone[117]. Directement inspiré par les funérailles de Linda, Working Classical est une nouvelle incursion dans ce genre, fin 1999. Chaque fois, le succès est au rendez-vous, proportionnellement aux ventes habituelles dans ce genre de musique[118].

Années 2000 à aujourd'hui

[modifier | modifier le code]

Multiplication des genres et nouveau mariage (2000 à 2005)

[modifier | modifier le code]
Paul McCartney en concert dans les années 2000.

Le début des années 2000 est marqué par l'expérimentation pour lui de plusieurs genres. Le genre expérimental tout d'abord, avec le Liverpool Sound Collage publié en 2000, parent éloigné du Revolution 9 de John Lennon[119], mais surtout avec une expérience inédite en 2005. Il laisse au disque-jockey Roy Kerr le soin de remixer totalement à sa guise un certain nombre de ses grandes chansons, produisant ainsi l'album Twin Freaks[120]. Il retourne en studio pour enregistrer deux albums : un très personnel Driving Rain en 2001, mais surtout l'innovant Chaos and Creation in the Backyard qu'il enregistre presque seul, avec le producteur de Radiohead, Nigel Godrich[121].

Outre ses albums studio, McCartney entreprend une grande tournée mondiale au début des années 2000, qui aboutit à deux albums live. Le groupe qui l'accompagne désormais, composé de Abe Laboriel Jr (batterie et chant), Rusty Anderson (guitare et chant), Brian Ray (guitare, basse et chant) et Paul « Wix » Wickens (claviers et accordéon) ne changera plus pour les décennies à venir. Il se met aussi à l'écriture d'un livre pour enfants en 2005, High in the Clouds[122]. Durant cette même période, il épouse la mannequin Heather Mills, plus jeune que lui, en 2002. Elle lui donne un quatrième enfant, Beatrice Milly[110].

Nouveaux albums, tournées mondiales, collaborations et prestations spéciales (depuis 2006)

[modifier | modifier le code]

La première moitié des années 2000 est plus difficile pour McCartney qui voit rapidement son mariage avec Heather Mills souffrir de la pression médiatique qui repose sur le couple. Ils divorcent dans la douleur en 2006[110]. À la même époque, McCartney sort un nouvel album classique, Ecce Cor Meum, qu'il compose et fait représenter quelques années auparavant[123]. Il s'agit de son dernier album publié chez EMI : après plus de quarante ans de fidélité, McCartney signe chez Starbucks[124]. Sous ce label, il publie en 2007 un nouvel album studio : Memory Almost Full. Le succès revient, propulsé par la campagne de promotion de Starbucks : l'album n'atteint pas la tête des charts, mais les ventes ayant été faites dans les magasins de la chaîne n'étant pas comptées, il est probable que le disque se soit nettement plus vendu[125]. Le disque fait également l'objet d'une publicité soignée avec la sortie du single Dance Tonight dont le clip, réalisé par Michel Gondry, met en scène l'actrice Natalie Portman aux côtés de McCartney[126].

Paul McCartney en 2010.

Si McCartney délaisse le studio pour quelques années, il n'en reste pas moins actif, en se produisant au cours de tournées mondiales qui donnent lieu à deux albums live[127]. Il apparaît également plusieurs fois en public, notamment avec Ringo Starr pour la remastérisation du catalogue des Beatles et la sortie du jeu The Beatles: Rock Band[128]. Il récidive en 2008 au sein du duo The Fireman, bien que le nom des deux artistes cachés derrière le pseudonyme soit annoncé avant la sortie du disque[129]. Enfin, en 2011, McCartney travaille à un ballet intitulé Ocean's Kingdom, qui paraît en octobre[130]. En , accompagné par Diana Krall et son orchestre, il sort un album studio de reprises de jazz intitulé Kisses on the Bottom auxquels Macca ajoute 2 nouvelles compositions dont le nostalgique My Valentine. Le , Paul est invité au concert du jubilé de diamant de la reine Élisabeth II. Il y joue les titres Magical Mystery Tour, All My Loving, Let It Be, Live and Let Die et termine avec Ob-La-Di, Ob-La-Da. De plus, le , il participe à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2012 au Stade Olympique de Londres en interprétant une partie de la chanson The End et le tube Hey Jude. C'est lui qui clôt la cérémonie. En septembre de cette année-là, il est fait Chevalier de la légion d'honneur à l'Élysée par le président François Hollande[131].

Entre et , il sillonne le monde avec sa tournée Out There[132]. Entre-temps, en , il sort New, un album unanimement célébré par la critique internationale. En , il obtient 4 prix lors des Grammy Awards dont celui de la meilleure chanson rock, Cut Me Some Slack, cosignée avec Dave Grohl[133]. En , il publie la chanson Hope for the Future écrite spécialement pour le jeu vidéo Destiny[134]. En , il collabore avec le rappeur américain Kanye West pour le titre Only One. Il le retrouve ensuite pour la chanson de Rihanna, FourFiveSeconds, qui sort en single en . La même année, il enregistre un duo avec Lady Gaga pour High in the Clouds, film fondé sur son propre livre destiné aux enfants. En 2016, il lance la tournée One on One et les 8 et , il partage la scène avec Neil Young au Desert Trip. Ce festival de rock regroupe des légendes musicales Bob Dylan et les Rolling Stones ainsi que Roger Waters et les Who. Le même mois sort le film animé Ethel & Ernest : A True Story, adaptation du livre éponyme, dans lequel on l'entend interpréter sa chanson inédite, In the Blink of an Eye.

McCartney en 2018 sur scène avec Abe Laboriel.

En , un enregistrement de Paul McCartney du temps des Beatles réapparaît. En effet, en 1965, il avait eu l'idée d'offrir à chacun de ses trois acolytes, en guise de cadeau de Noël, un 33 tours contenant un enregistrement sous forme d'une émission de radio en y faisant figurer ses morceaux favoris comme Don't Be Cruel ou I Get Around[135]. L'enregistrement est calqué sur une émission de radio dans laquelle le beatle joue le rôle d'un animateur américain[136].

Penny Lane - Signature de Paul McCartney ayant été réalisée lors du tournage de l'émission "The Late Late Show" en 2018.

Il profite de la sortie de son nouveau single Come on to Me / I Don't Know pour accepter l'invitation de James Corden à participer au segment Carpool Karaoke de son Late Late Show du . Tourné à Liverpool, ils se rendent sur Penny Lane, visitent l'ancienne demeure des McCartney au 20 Forthlin Road et effectuent un spectacle surprise dans un pub du centre-ville[137]. Sur Youtube, la vidéo de ce Carpool Karaoke cumule plus de 23 millions de vues en quelques jours[138]. Une version rallongée, intitulée When Corden Met McCartney (Live from Liverpool), sera diffusée sur le réseau CBS le suivant[139]. Son 17e album, Egypt Station, sort le [140],[141] pour atteindre aussitôt la première place dans le palmarès Billboard 200, une première dans sa carrière solo[142]. La tournée Freshen Up s'amorce à Québec le suivant[143] et devait se terminer à Pilton au Glastonbury Festival en [144] mais tous les spectacles en Europe à partir du mois de mai 2020 ont été annulés à cause de la pandémie de Covid-19[145]. La dernière prestation de la tournée s'est donc déroulée au Dodger Stadium de Los Angeles, le [146].

En 2019, il est annoncé que McCartney participera à l'écriture d'une comédie musicale fondée sur le film La vie est belle, de Frank Capra, en collaboration avec Lee Hall et le producteur Bill Kenwright[147] et que son livre pour enfants High in the Clouds sera adapté pour le grand écran par Netflix en association avec la société Gaumont et réalisé par Timothy Reckart[148].

Lors de son confinement dans sa ferme du Sussex (son « rockdown », mot-valise de son cru issu de « rock » et « lockdown »), McCartney se met à enregistrer seul quelques vieilles compositions mises de côté mais surtout de nouvelles chansons enregistrées avec sa collection d'instruments des années 1950 et 1960, dont la contrebasse de Bill Black, membre du Elvis Presley Trio ou sa propre basse Hofner et son mellotron du temps des Beatles[149]. Il sort l'album McCartney III le [150] complétant en quelque sorte une trilogie avec ces deux autres albums enregistrés seul. Cette fois, les critiques sont unanimes à propos de la qualité du projet[151] et aussitôt sa sortie, l'album atteint la première position des palmarès britannique[152] et américain[153].

Paul McCartney en 2021.

En 2021, il est invité à discuter avec Rick Rubin de sa carrière et de ces enregistrements dans une série de six épisodes de trente minutes, présentée sur la plateforme Hulu, intitulée McCartney 3,2,1 (en)[154]. Le 2 novembre de la même année sera publié un beau-livre en deux volumes intitulé The Lyrics: 1956 to the Present (en)[155] qui compile les paroles de 154 de ses chansons et des anecdotes de leur écriture. Écrit en collaboration avec le poète irlandais Paul Muldoon, cette collection comprend les paroles d'une chanson datant de l'époque des Beatles qui n'a jamais été enregistrée, Tell Me Who He Is.

En février 2022, Paul McCartney annonce le lancement de sa première tournée depuis la survenue de la pandémie de Covid-19[156]. Intitulée Got Back, cette nouvelle série de concerts se tiendra aux États-Unis puis au festival Glastonbury 2022. Sur scène, il se permet un duo avec John Lennon où l'image de son ex-collègue, tirée du concert des Beatles sur le toit, est projetée sur écran et chante avec lui la chanson I've Got a Feeling[157]. La tournée se poursuivra par des arrêts au Brésil[158] après un passage en Australie à l'automne 2023[159].

En juin 2023, il sort un recueil de ses photos, 1964: Eyes of the Storm (en), accompagné d'une exposition de celles-ci au National Portrait Gallery de Londres[160]. À la même occasion, il annonce que la « dernière chanson » des Beatles a été achevée et sortira au courant de l'année. Now and Then, le troisième enregistrement démo de John Lennon, entamé en 1994 pour le projet Anthology, sort le 2 novembre 2023[161] et se hisse au sommet du palmarès britannique[162] et dans le top dix aux États-Unis[163]. McCartney participe aussi au nouvel album des Rolling Stones, Hackney Diamonds, où il est invité à la basse sur la chanson Bite My Head Off[164]. One Hand Clapping (en), l'album live et le film des Wings captés aux studios Abbey Road en 1974, sort en septembre 2024[165].

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Relation avec Jane Asher

[modifier | modifier le code]
Jane Asher.

Brian Epstein avait fait de son mieux pour cacher le mariage de John Lennon (pour leur image auprès des jeunes fans, il était préférable que celles-ci les croient célibataires), mais l'information transpira. Lorsque la question fut évoquée dans une interview du groupe, John vanta les joies de la paternité, tandis que Paul déclarait que cette condition ne l'attirait guère.

McCartney rencontre pour la première fois Jane Asher, 17 ans, envoyée par le Radio Times pour interviewer le groupe au moment de son passage au Royal Albert Hall, le 18 avril 1963[166]. Actrice bien connue en Angleterre, Paul la trouvait de son goût bien avant de la rencontrer[167]. Un an plus tard, après A Hard Day's Night, Jane Asher devient une sorte de « fiancée permanente » de Paul et il emménage même dans une chambre au grenier de la maison des Asher au 57 rue Wimpole du quartier Marylebone de Londres[168] où il y écrit plusieurs chansons. Il offre même quelques chansons au frère de sa copine, Peter Asher, du duo Peter and Gordon, dont A World Without Love (en) qui atteindra le sommet des palmarès des deux côtés de l'Atlantique[167]. Paul et Jane sont inséparables, on les voit partout ensemble, mais le couple se sépare en 1968. Début 1969, après une courte idylle avec la scénariste américaine Francie Schwartz (en)[169], le dernier des Beatles resté célibataire, annonce son prochain mariage avec une jeune Américaine divorcée, Linda Eastman.

Mariage avec Linda Eastman

[modifier | modifier le code]
Linda et Paul McCartney en 1976.

La photographe américaine Linda Eastman rencontre McCartney pour la première fois, le , dans le club de musique The Bag O'Nails (en) de Londres lors d'un spectacle de Georgie Fame. Ils terminent la soirée au Speakeasy Club. Quatre jours plus tard, lors du lancement médiatique du disque Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band au domicile de Brian Epstein, où elle est invitée comme photographe, les deux se retrouvent et une relation semble commencer. Le Beatle tentera, dans les semaines suivantes, de remettre sur les rails sa relation avec Jane Asher[170], mais il y a rupture et McCartney reprend contact avec Linda qui est retournée à New York. Le , le couple se marie à la mairie de Marylebone de Londres[171]. La même année, Linda donne naissance à Mary (née le 28/08/1969) sa seconde fille et le premier enfant de Paul (celui-ci adoptera Heather (née le 31/12/1962), la première fille de Linda). Et durant les années 1970, deux autres petits McCartney agrandissent la famille, une autre fille prénommée Stella (née le 13/09/1971) et un garçon, James (né le 12/09/1977).

Paul se revendique monogame : il ne tarit jamais d'éloges sur Linda, qu'il mobilise dans son groupe Wings, écrit des chansons pour la célébrer ouvertement (My Love, Letting Go, entre autres), Paul déclare à longueur d'interview que la chance de sa vie est d'avoir rencontré Linda. Dans le monde du show-bizness où le divorce est chose courante (les autres Beatles ont l'occasion de le découvrir), le couple de Paul et Linda reste uni, jusqu'à la mort de celle-ci, en 1998, des suites d'un cancer du sein.

Mariage avec Heather Mills

[modifier | modifier le code]
Heather Mills, Paul McCartney et le Président russe, Vladimir Poutine à Moscou en 2003

En 2002, il épouse Heather Mills. Avec cet ancien mannequin, amputée d'une partie de la jambe gauche à la suite d'un accident[172], il milite contre l'usage de mines antipersonnel[173] et la chasse aux phoques[174]. Malgré la naissance d'une fille, Beatrice Milly, en 2003, le couple se sépare en 2006, et un divorce très médiatisé s'ensuit en 2008. Heather Mills obtient un paiement de divorce de 24,3 millions de livres[175].

Mariage avec Nancy Shevell

[modifier | modifier le code]

Le dimanche , Paul épouse, à la mairie de Marylebone, au centre de Londres, l'Américaine Nancy Shevell, héritière du propriétaire de l'entreprise américaine de transport routier New England Motor Freight Inc. (qui a fait faillite en 2019[176]).

Causes et engagements

[modifier | modifier le code]

Paul McCartney soutient les causes suivantes :

  • PETA[177] : Paul McCartney est aujourd'hui très actif dans la promotion des droits des animaux et du végétarisme, soutenant régulièrement les campagnes de Peta[178], on peut le voir expliquer les raisons de son engagement dans une vidéo intitulée « Si les abattoirs avaient des murs de verre, tout le monde serait végétarien »[179]. Paul a toujours soutenu que la compassion était l'une des principales raisons de devenir végétarien[180], et il déclare dans cette annonce : « Voilà de nombreuses années, j'étais en train de pêcher et comme je ramenais le pauvre poisson, je me suis soudainement dit : “Je suis en train de le tuer, et tout cela pour le plaisir momentané que cette activité m'apporte.” Un déclic s'est produit en moi. J'ai pris conscience, en le regardant se débattre pour prendre de l'air, que sa vie était aussi importante pour lui que la mienne l'était pour moi »[181]. En , dans une interview publiée dans Prospect, Paul McCartney déclara qu'il avait écrit au 14e dalaï-lama pour lui reprocher de ne pas être totalement végétarien, en contradiction avec sa déclaration selon laquelle « en tant que bouddhistes, nous croyons qu'il ne faut infliger de souffrances à aucun être sensible ». Le dalaï-lama lui ayant répondu qu'il avait besoin de manger de la viande selon ses médecins, McCartney lui dit qu'ils avaient tort[182],[183].
  • McCartney crée un site et un mouvement afin de promouvoir une alimentation moins carnée : Meat Free Monday (MFM)[184] : Stella, Mary et Paul McCartney s'engagent aux côtés d’autres célébrités pour promouvoir « un jour sans viande chaque semaine »[184] afin, entre autres, de réduire les émissions de CO2, « manger moins de viande pour un monde meilleur ». Paul déclare : « Dans l'avenir, nous allons tous devoir changer la façon dont nous mangeons. Nous pensons qu'il est possible de modifier notre alimentation avec un sentiment d'optimisme, de joie, et la satisfaction d'aider à vraiment faire la différence dans le monde. » Il compose une chanson qu'il offre librement en téléchargement[185]. Aux McCartney s'associent Olivia Harrison, Yoko Ono, Sheryl Crow, Jeff Beck, Bryan Adams, Moby, et de nombreuses célébrités parmi lesquelles Gwyneth Paltrow, Richard Branson, Alec Baldwin et Joanna Lumley.
  • The Liverpool Institute for Performing Arts (LIPA) : Dans le milieu des années 1980, Paul a visité son ancienne école The Liverpool Institute for Boys (Institut pour garçons de Liverpool). À l'occasion de cette visite, il a entrepris de sauver ce qui restait alors du bâtiment abandonné. L’institut des arts de Liverpool a ouvert en 1996 et est devenu un établissement d'enseignement supérieur. Aujourd'hui LIPA a la réputation d'être l'un des leaders britanniques des établissements d'enseignement supérieur des arts. LIPA assure l'éducation et la formation dans toutes les disciplines des arts et du spectacle[186].
  • La Musicothérapie Nordoff-Robbins (La transformation de la vie par la musique) : Depuis 1988, Paul a joué un rôle important dans la sensibilisation à la musicothérapie Nordoff-Robbins. Il s'est activement impliqué dans un certain nombre de projets[187].
  • The Vegetarian Society et le Végétarisme : Paul et Linda sont devenus patrons de la « Vegetarian Society » en 1995, apportant leur soutien à une cause à laquelle ils sont très sensibles. Ils participent activement à de nombreuses campagnes de sensibilisation[188],[189],[190].
Paul McCartney chantant Michelle à Michelle Obama.
  • The OneVoice Movement[191] : OneVoice est un mouvement populaire qui s'emploie à mettre fin aux conflits israélo-palestiniens. Au mois de , Paul McCartney, qui a officiellement rejoint son conseil d'administration international en tant que conseiller, invite le Président Obama à soutenir le Mouvement OneVoice[192],[193]. McCartney ajoute : « Je suis un fier supporteur de OneKind. La cruauté et la souffrance envers les animaux est totalement inacceptable. Il est temps que nous le reconnaissions et que nous en prenions conscience »[194].
McCartney, jouant sur une guitare électrique orange et portant un T-shirt rouge où est écrit No More Land Mines.
McCartney militant contre les mines antipersonnel
  • No More Land Mines[195] : La Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel ou traité d'Ottawa est signée en 1997, et entrée en vigueur le , mais son succès reste mitigé étant donné que la majorité des états producteurs et utilisateurs de mines antipersonnel refusent d'adhérer au texte. En 2001, Heather McCartney et son mari s'engagent pour l'éradication des mines antipersonnel, de même que d'autres personnalités telles que Lady Diana Spencer ou Adriana Karembeu, appuyant les efforts de nombreuses organisations telles que HAMAP, Handicap International, l'ONU[195] et le Comité international de la Croix-Rouge, ils arborent des affiches et portent des tee-shirt « No More Land Mines » durant les concerts[196]. Le à Los Angeles, Paul et Heather McCartney sont les hôtes du Gala annuel pour éliminer les champs de mines. L'événement recueille plus d'un million de dollars en faveur de la campagne Adoptez un champ de mines de l'Association des Nations unies[197],[198]. Au , 153 pays ratifient le traité d'Ottawa ou y adhèrent[199].
  • David Lynch Foundation[200] : En 2009, Paul McCartney s'engage auprès de David Lynch pour la promotion de la Méditation transcendantale[201] au sein de la Fondation David Lynch, qui rassemble pour un concert McCartney, Ringo Starr, Moby, Sheryl Crow, Eddie Vedder de Pearl Jam, Donovan et Ben Harper. Paul McCartney et Ringo Starr ne sont apparus ensemble en public qu'un petit nombre de fois depuis la séparation des Beatles en 1970 ; ils avaient joué ensemble en 2002 à l'occasion d'un concert donné en hommage à George Harrison au Royal Albert Hall de Londres. Cet événement constitue l'apogée d'un concert au Radio City Music Hall de New York le [202]. La soirée est intitulée Change Begins Within (Le changement commence de l'intérieur)[203]. Les bénéfices recueillis doivent servir à enseigner la méditation transcendantale à un million d'enfants à risque[204].
  • Paul McCartney s'indigne d'un décret du gouvernement français interdisant les menus végétariens dans les écoles, interdiction devant être étendue aux autres établissements publics : « C'est un pas en arrière pour la France. Il va à l'encontre de la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union Européenne en refusant le droit aux personnes d'exprimer leurs croyances. Nul besoin de manger des animaux, en réduisant la quantité de viande que nous mangeons, nous pouvons combattre le changement climatique et réduire le risque de maladies cardiaques ainsi que d'autres maux[205] ». PeTA honore à son tour Paul McCartney pour son engagement à leurs côtés en éditant un timbre à son effigie aux États-Unis[205].
Paul McCartney en 2012.
  • Soutien à Pussy Riot. Depuis , McCartney se joint à une longue liste de musiciens pour venir en aide au groupe punk Pussy Riot, dont Madonna, Peter Gabriel, les Red Hot Chili Peppers, Patti Smith, Sting et bien d'autres[206]. Il récidive le dans une lettre manuscrite aux autorités russes parce qu'un de ses membres, Maria Alyokhina entame une grève de la faim depuis la veille : « J'ai une longue relation avec le peuple russe, et dans cet esprit, je fais la requête suivante dans un esprit d'amitié pour mes nombreuses rencontres russes qui, comme moi, croient dans le traitement des personnes, de toutes les personnes, avec compassion et bonté »[207],[208],[209]
  • Soutien aux victimes du terrorisme. Immédiatement après les attentats du 11 septembre, Paul McCartney tourne le documentaire The Love We Make, dans lequel il explique sa volonté d'aider les victimes de New York. Un concert est organisé pour l'occasion où participent des personnalités telles qu'Elton John, Billy Joel, Mick Jagger, Bill Clinton et bien d'autres. Le concert se conclut sur la chanson composée par Paul pour l'occasion, Freedom, où il dit entre autres « Je me battrai pour mon droit à vivre libre ». En 2008, Paul McCartney inclut Israël dans sa tournée, ce qui provoque la colère d'activistes du mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), association de militants pro-Palestine[210]. Alors qu'il est menacé de mort, le Mossad, services secrets israéliens, prend en charge la protection du chanteur en Israël[211].
  • March For Our Lives. Le , Paul McCartney participe à la manifestation à New York pour exiger un contrôle accru des armes à feu aux États-Unis. Vêtu d'un Tee-shirt affichant « Nous pouvons mettre fin à la violence armée », il évoque l'un de ses meilleurs amis, tué non loin des lieux de la manifestation. Il parle évidemment de John Lennon, son partenaire des Beatles, assassiné de sang froid, le .
  • Engagement en faveur de la vaccination contre la COVID-19. Le 2 août 2021, alors âgé de 79 ans, il publie sur son compte Instagram une photo, massivement relayée, de lui en train de se faire vacciner avec la légende : « Soyez cool, vaccinez-vous - Paul » ("Be cool. Get vax'd - Paul").

Distinctions

[modifier | modifier le code]
Blason de Paul McCartney.

Paul McCartney est distingué des récompenses suivantes :

La Rosa « Meizeli »; la rose McCartney.
  • La société Meilland a nommé un rosier hybride de thé, crée en 1988 et commercialisée en 1991, The McCartney Rose en son honneur[215],[216].
  • En 1992, il obtient le prix Polar Music lors de la première édition de ce prix.
  • Sir Paul McCartney reçoit en ses propres armoiries du College of Arms. Le cimier au-dessus du blason est surmonté d'un Liver bird (oiseau mythique emblème de Liverpool, référence aux origines de McCartney) sable tenant dans sa patte dextre une guitare d'or[217],[218]. Le blason est d'or, flanqué de sable à une divise du premier (les deux flancs ressemblant ainsi à des carapaces de scarabées, référence aux Beatles) accompagné en tête et en pointe de 2 tourteaux du deuxième (ogoesse), figurant des disques, et chargé sur le tout de 6 filets en pal de l'un en l'autre, symbolisant des cordes de guitare. Sa devise est Ecce cor meum « Voici mon cœur », titre d'un oratorio composé par McCartney et créé en 2001[219].
McCartney et Barack Obama lors de la remise du prix Gershwin.
  • 2008 : Doctorat honoris causa de l'université Yale[220]
  • Le , à la Maison-Blanche, il reçoit des mains du Président des États-Unis Barack Obama, le Gershwin Prize for Popular Song récompensant sa contribution exceptionnelle à la musique populaire (bon nombre d'artistes dont Stevie Wonder ou Elvis Costello[221] se produisent en sa compagnie).
  • Il est en outre le seul auteur-compositeur au monde à avoir jamais reçu un disque de rhodium d'un poids de 1,5 kg de la part du Livre Guinness des records, en 1979, aux États-Unis[222].
  • Le , il est une nouvelle fois nommé aux Grammy pour Paul McCartney et Wings. L'édition de luxe de Band on the Run, parue en 2010, est nommée aux Grammy Awards, dans la catégorie Meilleur album historique[223].
  • Il est récipiendaire du Grammy pour « Best Traditional Pop Vocal Album » en 2013 pour Kisses on the Bottom et « Best Boxed or Special Limited Edition Package » pour la réédition de Wings over America en 2014[224].
  • Le , Paul McCartney inaugure sur le Hollywood Walk of Fame son étoile, située devant l'édifice de Capitol Records au 1750 Vine Street[225]. Les Beatles ont déjà leur étoile au 7080 boulevard Hollywood depuis le [226].
  • Le , Paul McCartney est élevé au rang d'officier de la Légion d'honneur, décoration qu'il reçoit des mains du président de la République Française François Hollande au palais de l'Élysée[227].
  • Une tulipe hybride rouge avec des bordures blanches, créée en 2015 aux Pays-Bas après 20 ans de croisements, a été nommée Tulipa Paul McCartney[228].
  • Le , il est lauréat du prix Wolf en art.
  • Le , après avoir été placé sur la Queen's Birthday Honours List le 17 juin de l'année précédente[229], il est décoré par la reine une seconde fois, recevant le titre de Compagnon d'honneur pour couronner « sa contribution durable à la musique au Royaume-Uni et dans le monde entier »[230].
  • Deux séries de timbres-poste seront produits en son honneur par la Royal Mail et mises en circulation le . La première collection est illustrée des pochettes de huit albums (McCartney, RAM, Venus and Mars, McCartney II, Tug of War, Flaming Pie, Egypt Station et McCartney III) et la seconde proposant quatre photos noir et blanc du musicien, le représentant en studio, prises en 1970, 1971, 1980 et en 1997[231].

Discographie

[modifier | modifier le code]
  1. Please Please Me (1963)
  2. With the Beatles (1963)
  3. A Hard Day's Night (1964)
  4. Beatles for Sale (1964)
  5. Help! (1965)
  6. Rubber Soul (1965)
  7. Revolver (1966)
  8. Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1967)
  9. Magical Mystery Tour (1967)
  10. The Beatles (l'« Album blanc ») (1968)
  11. Yellow Submarine (1969)
  12. Abbey Road (1969)
  13. Let It Be (1970)

Discographie solo

[modifier | modifier le code]

Albums studios

[modifier | modifier le code]
  1. McCartney (1970)
  2. Ram (1971 crédité à Paul et Linda McCartney[232])
  3. McCartney II (1980)
  4. Tug of War (1982)
  5. Pipes of Peace (1983)
  6. Press to Play (1986)
  7. Снова в СССР (1988/1991, album de reprises de chansons rock 'n' roll)
  8. Flowers in the Dirt (1989)
  9. Off the Ground (1993)
  10. Flaming Pie (1997)
  11. Run Devil Run (1999, album de reprises de chansons rock 'n' roll)
  12. Driving Rain (2001)
  13. Chaos and Creation in the Backyard (2005)
  14. Memory Almost Full (2007)
  15. Kisses on the Bottom (2012, album jazz avec Diana Krall)
  16. New (2013)
  17. Egypt Station (2018)
  18. McCartney III (2020)

Albums live

[modifier | modifier le code]
  1. The McCartney Interview (en) (1981, interview enregistrée en 1980)
  2. Give My Regards to Broad Street (1984, trame sonore du film homonyme)
  3. Twin Freaks (2005) (Remix du DJ Roy Kerr)

Albums studios

[modifier | modifier le code]
  1. Wings over America (1976)
  2. Concerts for the People of Kampuchea (1981) (Collectif - artistes variés)
  3. One Hand Clapping (en) (2024)

Compilations

[modifier | modifier le code]

Ces albums compilation contiennent des pistes solo et enregistrées avec Wings.

  1. Wings Greatest (1978)
  2. All the Best! (1987)
  3. Wingspan: Hits and History (2001)
  4. Pure McCartney (en) (2016)
  5. Say Hello to Paul McCartney (format Yoto, 2023)
  1. Liverpool Sound Collage (2000)
  1. Strawberries Oceans Ships Forest (1993)
  2. Rushes (1998)
  3. Electric Arguments (2008)
  1. Thrillington (1977) - version orchestrale de l'album Ram, (paru sous le pseudonyme de Percy Thrills Thrillington)
  2. Paul McCartney's Liverpool Oratorio (1991)
  3. Paul McCartney's Standing Stone (1997)
  4. Working Classical (1999)
  5. Ecce Cor Meum (2006)
  6. Ocean's Kingdom (2011)

Musique ou chansons pour le cinéma

[modifier | modifier le code]
  1. The Family Way (1967) - trame sonore du film homonyme. Orchestrations de George Martin
  2. Live and Let Die (1973) - chanson thème du film homonyme
  3. Spies Like Us (en) (1985) - chanson thème du film homonyme
  4. Vanilla Sky (en) (2001) - chanson thème du film homonyme
  5. A Love for You (2003) - tirée du film The In-Laws
  6. (I Want To) Come Home (2009) - tirée du film Everybody's Fine

Musiciens accompagnateurs

[modifier | modifier le code]

Collaborations

[modifier | modifier le code]

Avec les ex-Beatles

[modifier | modifier le code]

Paul McCartney collabore à plusieurs reprises avec Ringo Starr sur les albums du batteur ainsi que sur ses propres publications.

Albums de Ringo Starr
Albums de Paul McCartney
  • McCartney est invité, avec sa femme Linda et Denny Laine en 1981, à faire les chœurs sur la chanson hommage à John Lennon, All Those Years Ago, de George Harrison. Ringo Starr participe aussi à cet enregistrement[236].
  • Linda McCartney, épouse de Paul et membre des Wings durant toute la carrière du groupe. Son album, Wide Prairie, publié en 1998 à titre posthume, est une compilation regroupant des chansons de Linda compilées par Paul, avec comme musiciens Denny Laine, Jimmy McCulloch, Joe English, Laurence Juber, James McCartney et bien sûr Paul lui-même.
  • Denny Laine des Wings, membre de novembre 1971 à 1981, était auparavant un ancien membre des Moody Blues.
  • Jimmy McCulloch, membre de à , faisait partie de Thunderclap Newman et de Stone the Crows ; il fit aussi une brève apparition avec les Small Faces fin 1978. Il est mort en 1979 d'une crise cardiaque liée à une surdose. Comble d'ironie, c'est lui qui chantait la chanson Medicine Jar : « Get on your feet, you won't get far if you keep on sticking your hand in the medicine jar.» «Lève-toi, tu n'iras pas loin si tu continues à fouiller dans le pot de médicaments. »
  • Geoff Britton, champion de karaté, joint le groupe de à au poste de batteur.
  • Laurence Juber, membre de à , connaît depuis un grand succès aux États-Unis.

Denny Laine, Laurence Juber, Steve Holly et Denny Seiwell donnent toujours des concerts de Wings à l'occasion des différentes fêtes Beatles à travers le monde.

À l'Olympia le 22 octobre 2007.

Durant sa carrière solo, McCartney est producteur de ses albums, avec ou sans Wings, jusqu'à McCartney II sauf pour Band on the Run (Geoff Emerick). Ensuite, il sera coproducteur sur certains albums, jusqu'à donner ce rôle à d'autres tels George Martin, David Kahne (en) ou Greg Kurstin.

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]
  • 2024 : Paul McCartney: A Life in Lyrics

Publications

[modifier | modifier le code]
Livres pour enfants

En collaboration avec l'illustratrice canadienne Kathryn Durst (en) (aussi disponible en versions audio, lu par McCartney, en format Yoto[280])

Hommages, fan-club et documentaire

[modifier | modifier le code]

En 2014, sort un album d'hommage intitulé The Art of McCartney (en) avec des interprétations de Billy Joel, Bob Dylan, Steve Miller, Jeff Lynne, Kiss, Roger Daltrey, Chrissie Hynde, B.B. King, Paul Rodgers, Def Leppard entre autres.

Il existe un forum officiel pour les fans de Paul McCartney appelé le Maccaboard[283]. Il existe même une section pour les non-anglophone intitulée The World Tonight en référence à la chanson de l'album Flaming Pie[284]. De 1977 à 1997 Paul McCartney a publié un fanzine appelé Club Sandwich[285],[286],[287],[288].

Divers fan-clubs et fanzines existent à travers le monde. Il existe un fan-club francophone appelé le Maccaclub[289],[290],[291],[292],[293],[294] dirigé par les journalistes Dominique Grandfils, Victor Baissait, Carl Kieser et Patrick R.[295]

Man on the Run, un documentaire en cours de production, réalisé par Morgan Neville (en), examinera les années 1970 de la carrière du musicien[296].

Very Good Trip - Paul McCartney, réalisé par Michka Assayas (9 épisodes type podcast diffusés entre les 26 février et 7 mars 2024 sur la plateforme RTBF Auvio classic 21), RTBF Auvio[297].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  2. Le groupe n'existe déjà plus lorsque l'album Let It Be est publié en 1970.
  3. Paul McCartney est membre de l'ordre de l'Empire britannique, depuis sa décoration reçue en 1964, suivie de son anoblissement le 31 décembre 1996 (dont la cérémonie officielle d'investiture a eu lieu le 11 mars 1997).
  4. Jack Bruce : « If you're talking electric bass, it's very, very simple: James Jamerson, Paul McCartney, Jaco Pastorius, me ». [1].
  5. Stanley Clarke : « Paul definitely had an influence on my bass playing, not so much technically, but more with his philosophy of melodic bass lines − especially as I hit my teens and the Beatles' records became more adventurous. »
  6. Will Lee (a enregistré et tourné notamment avec B.B. King, James Brown, George Benson) : « Paul's influence on bassists has been so wide-spread over numerous generations that there's no denying he's in everybody's playing at this point. We're all descendants. » « But because he had so many different flavors to add to a song, he was able to take the instrument far beyond a supportive role. » « Paul taught the bass how to sing. ».
  7. Sting : « It's hard to separate McCartney's influence on my bass playing from his influence on everything else-singing, songwriting, even becoming a musician in the first place. As a child, I would play my Beatles albums at 45 RPM so I could hear the bass better. He's the Guvnor. »[2] « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  8. Le nom des Beatles dérivait du mot anglais signifiant scarabées.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Sir Paul McCartney Article sur le site de l'Encyclopédie Larousse.
  2. (en) « Paul McCartney Net Worth », sur celebritynetworth.com, (consulté le )
  3. (en) « Paul McCartney's Irish roots well-documented », sur RTE,
  4. a b c et d François Plassat 2010, p. 11
  5. Barry Miles 1997, p. 4.
  6. (en) Beatle's schoolboy photo auction, BBC News, 16 août 2009. Consulté le 25 décembre 2010.
  7. Barry Miles 1997, p. 9.
  8. Bob Spitz 2005, p. 125.
  9. a b c d et e François Plassat 2010, p. 12.
  10. Barry Miles 1997, p. 20.
  11. Bob Spitz 2005, p. 71.
  12. Barry Miles 1997, p. 23–24.
  13. François Plassat 2010, p. 13.
  14. Barry Miles 1997, p. 21.
  15. Barry Miles 1997, p. 22–23.
  16. Bob Spitz 2005, p. 47.
  17. François Plassat 2010, p. 14.
  18. François Plassat 2010, p. 15.
  19. Jean-Éric Perrin et Gilles Verlant 2010, p. 154.
  20. Barry Miles 2004, p. 49.
  21. François Plassat 2010, p. 16.
  22. Barry Miles 2004, p. 45.
  23. Philip Norman 2010, p. 200-201.
  24. François Plassat 2010, p. 17.
  25. Philip Norman 2010, p. 244.
  26. Philip Norman 2010, p. 224.
  27. François Plassat 2010, p. 18.
  28. a et b François Plassat 2010, p. 19.
  29. Philip Norman 2010, p. 205.
  30. (en) The Beatles: All These Years, Volume 1 – Tune In, Mark Lewisohn, Harmony Books, 2013.
  31. (en) The Beatles: All These Years, Volume 1 – Tune In, Mark Lewisohn, Harmony Books, 2013, page 657.
  32. François Plassat 2010, p. 21.
  33. François Plassat 2010, p. 22.
  34. Philip Norman 2010, p. 294.
  35. François Plassat 2010, p. 24.
  36. Daniel Ichbiah 2009, p. 30.
  37. Steve Turner 2006, p. 48.
  38. Steve Turner 2006, p. 57
  39. Daniel Ichbiah 2009, p. 47-50.
  40. Philip Norman 2010, p. 330.
  41. Steve Turner 2006, p. 66.
  42. François Plassat 2010, p. 39-40.
  43. Daniel Ichbiah 2009, p. 78-81.
  44. Philip Norman 2010, p. 473.
  45. Selon George Martin dans The Beatles Anthology, les sessions d'enregistrement de Rubber Soul et de Revolver se font dans la foulée.
  46. François Plassat 2010, p. 49-50.
  47. The Beatles 2000, p. 229.
  48. Daniel Ichbiah 2009, p. 105.
  49. François Plassat 2010, p. 52.
  50. a et b François Plassat 2010, p. 57.
  51. Philip Norman 2010, p. 495.
  52. The Beatles 2000, p. 241.
  53. François Plassat 2010, p. 63.
  54. Daniel Ichbiah 2009, p. 130-131.
  55. Daniel Ichbiah 2009, p. 138.
  56. The Beatles 2000, p. 264.
  57. François Plassat 2010, p. 68.
  58. The Beatles 2000, p. 284.
  59. Philip Norman 2010, p. 547-548.
  60. François Plassat 2010, p. 72-73.
  61. Philip Norman 2010, p. 558-559.
  62. Daniel Ichbiah 2009, p. 165.
  63. François Plassat 2010, p. 79.
  64. François Plassat 2010, p. 81-83.
  65. Daniel Ichbiah 2009, p. 186-189.
  66. a et b Peter Doggett, You Never Give Me Your Money - The Beatles After the Breakup, 2010, Harper, (ISBN 9780061774461)
  67. (en) « Jimi Hendrix Sought Paul McCartney for Supergroup with Miles Davis » (consulté le ).
  68. « Jimi Hendrix, Miles Davis et Paul McCartney ont failli monter un super groupe ! » (consulté le ).
  69. François Plassat 2010, p. 95-98.
  70. The Beatles 2000, p. 350-351.
  71. Daniel Ichbiah 2009, p. 197-198.
  72. François Plassat 2010, p. 106.
  73. a et b François Plassat 2010, p. 113.
  74. François Plassat 2010, p. 108.
  75. François Plassat 2010, p. 109.
  76. Daniel Ichbiah 2009, p. 207.
  77. François Plassat 2010, p. 119.
  78. Daniel Ichbiah 2009, p. 208.
  79. François Plassat 2010, p. 127.
  80. (en) « Watch Paul McCartney's first TV special since leaving The Beatles, 'James Paul McCartney' from 1973 », Far Out Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  81. François Plassat 2010, p. 132-133.
  82. Daniel Ichbiah 2009, p. 209.
  83. François Plassat 2010, p. 145.
  84. Philip Norman 2010, p. 743.
  85. François Plassat 2010, p. 148-152.
  86. François Plassat 2010, p. 154-158.
  87. (en) Wings over America, AllMusic. Consulté le 17 août 2011.
  88. Daniel Ichbiah 2009, p. 210.
  89. François Plassat 2010, p. 177.
  90. François Plassat 2010, p. 180.
  91. Louis-Philippe Ouimet 2003, p. 95.
  92. Louis-Philippe Ouimet 2003, p. 101
  93. (en) Nick DeRiso, « 40 Years Ago: How False Beatles Rumors Almost Derailed Concerts for Kampuchea », Ultimate Classic Rock,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  94. a et b François Plassat 2010, p. 194-195
  95. Philip Norman 2010, p. 218-220.
  96. « Rewinding the Charts: In 1983, Paul McCartney & Michael Jackson Thrilled With 'The Girl Is Mine' », Billboard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  97. Daniel Ichbiah 2009, p. 258-259.
  98. François Plassat 2010, p. 233-234.
  99. (en) Paul Sexton, « Paul McCartney Marks Rupert’s 100th With ‘We All Stand Together’ Reissue », magazineoujournal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  100. (en) John J. O'Connor, « 'All-Star Rock' Concert on HBO from London », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  101. Daniel Ichbiah 2009, p. 260.
  102. François Plassat 2010, p. 292.
  103. François Plassat 2010, p. 297
  104. Jean-Éric Perrin et Gilles Verlant 2010, p. 197.
  105. François Plassat 2010, p. 314.
  106. François Plassat 2010, p. 333.
  107. Daniel Ichbiah 2009, p. 214.
  108. François Plassat 2010, p. 339.
  109. François Plassat 2010, p. 342.
  110. a b et c Daniel Ichbiah 2009, p. 217.
  111. François Plassat 2010, p. 351.
  112. François Plassat 2010, p. 352.
  113. (en) « Paul McCartney is knighted by Queen Elizabeth II », The Paul McCartney Project, Buckingham Palace, London, UK,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « On December 31, 1996, it was announced that Paul McCartney was appointed Knight Bachelor, as part of Queen Elizabeth II’s New Year Honours’ list. The ceremony was held on March 11, 1997. »

  114. (en) Daniel Kreps, « Paul McCartney Knighthood Elevated With Companion of Honour Award », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le )
  115. François Plassat 2010, p. 380.
  116. François Plassat 2010, p. 307.
  117. François Plassat 2010, p. 364.
  118. François Plassat 2010, p. 391.
  119. François Plassat 2010, p. 397.
  120. François Plassat 2010, p. 459.
  121. François Plassat 2010, p. 466.
  122. François Plassat 2010, p. 461.
  123. François Plassat 2010, p. 480.
  124. François Plassat 2010, p. 503.
  125. Daniel Ichbiah 2009, p. 261.
  126. François Plassat 2010, p. 502.
  127. François Plassat 2010, p. 538.
  128. François Plassat 2010, p. 523.
  129. François Plassat 2010, p. 507.
  130. (en) Paul McCartney Announces Ocean's Kingdom, Broadway World.com. Consulté le 10 octobre 2011.
  131. « Paul McCartney - French Legion of Honour Ceremony Video », sur YouTube (consulté le ).
  132. « Out There », sur PaulMcCartney.com (consulté le ).
  133. (en) « Grammy Awards 2014 : The Complete Winners List », sur Rollingstone.com, (consulté le ).
  134. « 'Hope For The Future' - New Single Release Details », sur PaulMcCartney.com, (consulté le ).
  135. « Un enregistrement inédit de Paul McCartney datant de 1965 exhumé », sur europe1.fr (consulté le ).
  136. « Listen to Paul McCartney’s Extremely Rare 1965 Christmas Record », sur Ultimate Classic Rock (consulté le ).
  137. « Carpool Karaoke : Paul McCartney sur la route des souvenirs avec James Corden », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le ).
  138. (en) The Late Show with James Corden, « Paul McCartney Carpool Karaoke », sur YouTube, (consulté le ).
  139. (en) Ed Stockly, « Monday's TV highlights: 'Carpool Karaoke: When Corden Met McCartney' », LA Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  140. « Paul McCartney sort deux singles et annonce un nouvel album », sur Europe 1 (consulté le ).
  141. Paul McCartney est de retour ! Découvrez ses deux titres avant un nouvel album à la rentrée dans Le Figaro du 21 juin 2018.
  142. John Lynch, « Paul McCartney has earned his first No. 1 album in over 36 years », sur businessinsider.com, (consulté le ).
  143. Anne-Josée Cameron, « Une première mondiale de Freshen Up réussie pour Paul McCartney à Québec », Radio-Canada,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  144. (en) Emily Zemler, « Glastonbury Festival 2020 Canceled Due to Coronavirus », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  145. Site web de l'artiste : https://www.paulmccartney.com/live. Consulté le 07 mai 2020.
  146. (en) Kerry Rork, « Paul McCartney transforms Dodger Stadium for last performance of Freshen Up Tour », Duke Chronicle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  147. Paul McCartney écrit sa première comédie musicale, La Presse, 18 juillet 2019, consulté en ligne le 18 juillet 2019.
  148. Kristel Nadal, « Paul McCartney transposera 'High in the Clouds' au cinéma », RecyConsult,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  149. (en) « McCartney III - The New Studio Album Out December 11 », sur paulmccartney.com, (consulté le )
  150. (en) Angie Martoccio, « Paul McCartney Announces New Album, ‘McCartney III’ », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  151. (en) Ben Lindbergh, « Paul McCartney Has Nothing Left to Prove but Is Still Making Music », The Ringer,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  152. (en) Rob Copsey, « Paul McCartney secures first Number 1 solo album in 31 years: “Thank you to everyone” », Official Charts,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  153. (en) Keith Caulfield, « Paul McCartney’s ‘McCartney III’ Debuts at No. 1 on Billboard’s Top Album Sales Chart », Billboard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  154. (en) Ben Lindbergh, « ‘McCartney 3, 2, 1’ Is Revelatory—Just Not in the Ways You’d Expected », The Ringer,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  155. (en) « Paul reveals the 154 songs featured in 'THE LYRICS : 1956 to the Present' », sur PaulMcCartney.com, (consulté le ).
  156. « Avec 14 dates aux États-Unis | Nouvelle tournée pour Paul McCartney », sur La Presse, (consulté le )
  157. (en) Nate Todd, « Watch Paul McCartney Pull Off Virtual ‘I’ve Got A Feeling’ Duet With John Lennon At Glastonbury », jambase,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  158. (en) « Paul McCartney Adds 2023 Tour Dates », Best Classic Bands,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  159. Bruno Patino, « His Majesty », Rolling Stone, no 155,‎ , p. 15 (ISSN 1764-1071).
  160. (en) Deborah Nicholls-Lee, « Paul McCartney's unseen photographs revealed », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  161. (en) Chris Willman, « Ringo Starr Talks New Beatles Track and Turning 83 at Peace-Loving Birthday Celebration », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  162. https://www.officialcharts.com/chart-news/beatles-now-then-number-1-song-record/
  163. (en) Kevin Rutherford, « The Beatles Are Back in the Top 10 of a Billboard Airplay Chart With ‘Now and Then’ », Billboard ,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  164. La Rédaction, « Les Rolling Stones ont enregistré une nouvelle chanson avec Paul McCartney », sur Rolling Stone, (consulté le )
  165. (en) Peter Bradshaw, « Paul McCartney and Wings: One Hand Clapping review – restored rockumentary is pure pleasure », The Guardian, (consulté le )
  166. (en) Jasper Rees, « The Beatles, Picasso and psychic dogs: inside the Royal Albert Hall’s secret archive », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  167. a et b (en) Stefan Kyriazis, « The Beatles: Jane Asher at 75 – Paul McCartney's first love was 'unlike all the others' », Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  168. http://courses.music.indiana.edu/rock/londonhomes.html
  169. (en) « A Day In The Life Of The Beatles by Don McCullin », sur The Beatles Bible, (consulté le ).
  170. Tim Hill, The Beatles : Then There Was Music, 2007, Transatlantic Press. (ISBN 978-1-907176-58-6).
  171. Clément Mathieu, « Paul McCartney et Linda, le plus "triste" des mariages anglais », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  172. (en) « Heather Mills was hailed for her courage after she lost a leg in a road accident but the media turned on her after she married Paul McCartney », Belfast Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  173. (en) « Paul McCartney's quest to rid world of landmines », Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  174. (en) « McCartneys step into seal hunt controversy », NBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  175. « Paul McCartney s'est marié avec Nancy Shevell », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  176. (en) Rick Moriarty, « Trucking company owned by Paul McCartney’s in-laws goes bankrupt, closes Cicero terminal », syracuse.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  177. acronyme de People for the Ethical Treatment of Animals
  178. (en) « Causes : Charity, Philanthropy, Advocacy / PaulMcCartney.com », sur PaulMcCartney.com (consulté le ).
  179. « Si les abattoirs avaient des murs de verre, tout le monde serait végétarien ».
  180. Stella, sa fille, est elle aussi particulièrement proche de cette association. Paul a toujours soutenu que la compassion était l'une des principales raisons de devenir végétarien.
  181. Je Suis Paul McCartney, Et Je Suis Végétarien.
  182. (en) Sir Paul McCartney - McCartney's meat row with Dalai Lama, 15-12-2008.
  183. Sir Paul McCartney's advice to the Dalai Lama « As Buddhists we believe in not causing any suffering to any sentient beings. »
  184. a et b (en) « Meat Free Monday Avoir un jour sans viande chaque semaine est un moyen simple pour commencer à faire une réelle différence dans le monde. » (consulté le ).
  185. Paul McCartney's Meat Free Monday song.
  186. LIPA : The Liverpool Institute for Performing Arts.
  187. Nordoff-Robbins : Music transforming life.
  188. The Vegetarian Society
  189. Fish Free Friday.
  190. Le site végétarien de Linda McCartney et de sa fille Mary
  191. En savoir plus sur OneVoice, et leur approche unique pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.
  192. Honorary Board of Advisors.
  193. OneVoice Movement-Paul McCartney has officially joined its International Board of Advisors
  194. « I am a proud supporter of OneKind. Animal cruelty and suffering is totally unacceptable. It's about time we all recognised and acknowledged the fact… ».
  195. a et b E-MINE United Nations Mine Action
  196. Paul profite de sa notoriété pour rencontrer le secrétaire d'État américain Colin Powell à Washington à propos des mines..
  197. « Paul McCartney and Heather Mills McCartney hosted the Annual Gala to Clear Minefields on 23 September in Los Angeles. The event raised more than $1 million for the United Nations Association's Adopt a Minefield Campaign. »
  198. International Campaign to Ban Landmines (ICBL) Landmine Update : Ban Mines - Clear Mines - Help Survivors ; Issue 12, Geneva, Switzerland, February 2004
  199. International Anti-Personnel Mine Ban Treaty.
  200. (en) « David Lynch Foundation for Consciousness-Based Education and World Peace » (consulté le ).
  201. « mt-maharishi.com » (consulté le )
  202. Annonce du Concert du Radio City Hall de New York le 4 avril 2009.
  203. (en) Jon Blistein, « Paul McCartney, Ringo Starr Set for David Lynch Charity Concert DVD », Rolling Stone,‎ (lire en ligne).
  204. (en) « Paul McCartney, Ringo Starr & More Star in Changes Begin Within, On DVD 9/1 », Broadway World,‎ (lire en ligne).
  205. a et b Sir Paul McCartney has attacked the French Government for banning vegetarian meals in schools. 02 December 2011
  206. (en) Paul McCartney Voices Support for Jailed Russian Band Pussy Riot
  207. (en) Jailed Pussy Riot Member Starts Hunger Strike.
  208. (en) [3].
  209. (en) Paul Shows Support To Pussy Riot "I have had a long relationship with the Russian people, and, with this in mind, I am making the following request in a spirit of friendship for my many Russian acquaintances who, like me, believe in treating people - all people, with compassion and kindness.".
  210. « Paul McCartney : I Was Threatened Over Israel Show - Inside Israel », sur Israel National News (consulté le ).
  211. « L'actualité des Beatles, Paul Mccartney, Goerge Harrison, John Lennon et Ringo Starr », sur Yellow-sub.net (consulté le ).
  212. London Gazette : no 43667, p. 5488, 12-06-1965.
  213. London Gazette : no 54625, p. 2, 31-12-1996.
  214. « Minor planet number 4148 has been named in honor of former Beatle Paul McCartney », sur Minor Planet Center (Smithsonian Astrophysical Observatory) (consulté le )
  215. (en) « Rosa 'Meizeli' THE MCCARTNEY ROSE - Plant Finder », sur missouribotanicalgarden.org (consulté le ).
  216. (en) « The McCartney Rose - Marin Rose Society », sur marinrose.org, (consulté le ).
  217. « Another notable Achievement of Arms », sur familynamesonline.com (consulté le ).
  218. « Heraldry, Coats of Arms and Crests », sur Heraldic Sculptor.com (consulté le ).
  219. (en) Mark Ludlow, « McCartney gets guitar coat of arms », Times Online, 22 décembre 2002. Consulté le 20 juillet 2010.
  220. (en) « 2008 Yale Honorary Degrees », sur Université Yale (consulté le ).
  221. Jon Pareles, « McCartney Is Honored at White House », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  222. Encyclopédie Larousse "Sir Paul McCartney", consulté le 28/09/12.
  223. Best Historical Album 1.Band on the Run (Paul McCartney Archive Collection - Deluxe Edition) Paul McCartney, compilation producer; Sam Okell & Steve.
  224. « Paul Signs Worldwide Recording Agreement With Capitol Records », sur PaulMcCartney.com, (consulté le ).
  225. (en) « Paul McCartney » (consulté le )
  226. (en) « The Beatles », sur Hollywood Walk of Fame (consulté le )
  227. La Légion d'Honneur pour McCartney, Le Figaro, 8 septembre 2012.
  228. « Former Beatle Gets His Own Flower - A Tulip Called Tulipa Paul McCartney », sur Music Times, (consulté le ).
  229. (en) Hannah Furness, « Queen's Birthday Honours: Arise Sir Billy Connolly as Paul McCartney, JK Rowling and Delia Smith given honours », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  230. « Public Royalty : Paul McCartney vient d'être fait "Companion of Honour" par Elizabeth II ! », sur Public.fr (consulté le ).
  231. (en) Laura Snapes, « Paul McCartney to be honoured with a set of postage stamps », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  232. « Paul And Linda McCartney* - Ram », sur Discogs (consulté le )
  233. (en) Bryan Rolli, « Ringo Starr Announces Next EP, Rewind Forward », Ultimate Classic Rock (en),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  234. (en) Alex Green, « Beatles’ reunion for lost John Lennon song », Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  235. Livret du disque Flaming Pie.
  236. George Harrison – Somewhere In England (1981, Allied Pressing, Vinyl) (lire en ligne)
  237. (en) Josh Jones, « The Last Time Lennon & McCartney Played Together Captured in A Toot And a Snore in ’74 », Open Culture,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  238. (en) Keith Badman, The Beatles : Off The Record, Omnibus Press, , 612 p. (ISBN 978-0-85712-045-8, lire en ligne), p. 32
  239. (en) « Paul McCartney Comments on Tony Sheridan's Passing », sur Jambands, (consulté le ).
  240. (en) David Browne, « Rare Paul McCartney Recording of ‘A World Without Love’ Surfaces », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  241. (en) Joe Goodden, « The Chris Barber Band Records Catcall », sur The Beatles Bible (consulté le )
  242. a et b (en) Joe Goodden, « Paul McCartney and George Harrison produce a Jackie Lomax session », sur The Beatles Bible (consulté le )
  243. (en) Joe Goodden, « Paul McCartney performs on Steve Miller’s My Dark Hour », sur The Beatles Bible (consulté le )
  244. (en) Paul McCartney unearths lost duet with John Bonham, “Beware My Love” par Michelle Geslani le 20 octobre 2014 sur le site Consequence of Sound.
  245. Michael Jackson, Moonwalk, Michel Lafon, , 285 p. (ISBN 978-2-7499-1149-6), pages 156 - 157
  246. (en) Trevor Anderson, « Rewinding the Charts: In 1983, Paul McCartney & Michael Jackson Thrilled With 'The Girl Is Mine' », Billboard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  247. (en) Brian Mansfield, « 10 amazing Paul McCartney collaborations before Kanye », USA Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  248. Paul McCartney – Flowers In The Dirt (1989, DADC, CD) (lire en ligne)
  249. Paul McCartney – Once Upon A Long Ago (1987, Vinyl) (lire en ligne)
  250. (en) Pubali Dasgupta, « From Edith Piaf to John Lennon: 8 songs Yoko Ono couldn’t live without », Far Out Magazine (en),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  251. (en) Spencer Leigh, Best of the Beatles : The Sacking of Pete Best, McNidder and Grace Limited, , 180 p. (ISBN 978-0-85716-102-4 et 0-85716-102-4, lire en ligne), p. 132.
  252. (en) « Diana Krall: Liner Notes From A 'Wallflower' », NPR,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  253. Zack O'Malley Greenburg, « Grunge Beatle : How Paul McCartney Ended Up In A Nirvana Reunion », sur forbes.com, (consulté le ).
  254. (en) « How Paul McCartney Wound Up Playing Drums on Foo Fighters’ “Sunday Rain” », sur PBS (consulté le )
  255. Hugh McIntyre, « Rihanna, Paul McCartney And Kanye West Drop Surprise Track "Four Five Seconds" », sur forbes.com, (consulté le ).
  256. (en) Halle Kiefer, « Gorillaz Singer Damon Albarn Says Kanye ‘Trapped’ Paul McCartney in ‘Abusive Collaboration’ », sur Vulture.com, (consulté le ).
  257. Alexis Delidais, « Paul McCartney et Ringo Starr s'invitent pour une reprise de «Let it Be» sur l'album de Dolly Parton », Vanity Fair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  258. (en) Liberty Dunworth, « The Rolling Stones’ ‘Hackney Diamonds’ features Paul McCartney, Lady Gaga, Elton John and Stevie Wonder », NME,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  259. (en) « Cliff Bennett & The Rebel Rousers – Got To Get You Into My Life », sur Discogs (consulté le )
  260. « Roy Young », sur Blogspot.com (consulté le ).
  261. (en) « Apollo C. Vermouth (artist) », sur The Paul McCartney project (consulté le ).
  262. (en) Chris Welch, « titre », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  263. Richie Unterberger (en), « Liner notes for McGough & McGear », sur richieunterberger.com (consulté le ).
  264. (en) Joe Goodden, « titre », sur The Beatles Bible (consulté le )
  265. (en) Joe Goodden, « Paul McCartney produces Mary Hopkin’s Goodbye », sur The Beatles Bible (consulté le ).
  266. (en) Joe Goodden, « Launch party for Mary Hopkin’s album Postcard », sur The Beatles Bible (consulté le ).
  267. (en) Joe Goodden, « Come And Get It », sur The Beatles Bible (consulté le ).
  268. François Plassat, Paul McCartney; Yesterday and today, 2019, Hugo Publishing. (ISBN 9782755643848)
  269. « Casting de Eat the rich » [vidéo], sur Allociné (consulté le ).
  270. Anne Donadini, « Paul McCartney rejoint le casting de “Pirates des Caraïbes 5" », Metronews,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  271. (en) « How Did Tracey Ullman Get Paul McCartney to Appear in Her ‘They Don’t Know About Us’ Music Video? », sur Pop Culture References (consulté le )
  272. (en) « Various – The Prince's Trust All-Star Rock Concert », sur Discogs (consulté le )
  273. (en) « Paul McCartney makes a cameo appearance in a sketch for Red Nose Day 2011 », sur The Paul McCartney Project (consulté le )
  274. (en) Jon Blistein, « Paul McCartney, Miley Cyrus, Paul Simon Captivate at ‘SNL 40’ », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  275. (en) Luke Manning, « “Now and Then – The Last Beatles Song” Short Documentary Coming to Disney+ on November 1st », The Laughing Place,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  276. (en) « Nonfiction Book Review : Paul McCartney Paintings by Paul McCartney, Author, Brian Clarke, Essay by, Julian Treuherz, Essay by Bulfinch Press $50 (148p) », sur PublishersWeekly.com (consulté le ) (ISBN 978-0-8212-2673-5).
  277. (en) Alison Flood, « Paul McCartney to reveal unseen Beatles lyrics in new book », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  278. Marie-Amélie Mastin, « 275 photos inédites des Beatles prises par Paul McCartney en exposition », RTBF,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  279. (en) Scott Munro, « Paul McCartney’s children’s book High In The Clouds is headed to Netflix », Classic Rock,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  280. (en) Matt Friedlander, « Unreleased Paul McCartney Tunes Included in New Compilation for Yoto Children’s Audio Players », American Songwriter (en),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  281. (en) Kitty Empire, « Hey Grandude! by Paul McCartney and Kathryn Durst review – no magical mystery tour », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  282. (en) Claire Shaffer, « Paul McCartney to Publish Sequel to ‘Hey Grandude!’ Picture Book », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  283. « Maccaboard », sur maccaboard.paulmccartney.com (consulté le )
  284. « The World Tonight », sur maccaboard.paulmccartney.com (consulté le )
  285. (en) « The Club Sandwich Interview », sur The Paul McCartney project (consulté le )
  286. (en) « Welcome to MPL Land - 1983's Illustrated Christmas Quiz », sur PaulMcCartney.com, (consulté le )
  287. « Club Sandwich 81 », sur wingspan.ru (consulté le )
  288. « Club Sandwich 81 », sur wingspan.ru (consulté le )
  289. « Paul McCartney en concert à Lyon en 2020 ! », sur Lyon Mag, (consulté le )
  290. « Paul McCartney. Quatre concerts en France au printemps 2020 », sur Le Telegramme, (consulté le )
  291. « Paul McCartney pourrait s'arrêter au stade Matmut Atlantique de Bordeaux au printemps 2020 », sur France Bleu, (consulté le )
  292. « Rhône. Paul McCartney à Lyon au printemps 2020 », sur leprogres.fr (consulté le )
  293. Stéphane C. Jonathan, « Paul McCartney en concert à Bordeaux en 2020 ? », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  294. « Paul McCartney : 4 concerts en France en 2020 », sur Rock&Folk, (consulté le )
  295. « Contact », sur Maccaclub, (consulté le )
  296. Magali Rangin, « Paul McCartney: Un nouveau documentaire va explorer ses années post-Beatles », BFMTV,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  297. « Very Good Trip: Paul McCartney »

Autres références

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

En français

[modifier | modifier le code]
  • Aurélien Allin, Paul McCartney : la biographie, Grainville, City Éditions, , 466 p. (ISBN 2-915320-14-4)
  • The Beatles, The Beatles Anthology, Éditions du Seuil, , 368 p. (ISBN 2-02-041880-0)
  • Henry Chartier, La Magie McCartney, Paris, Grimal, , 292 p. (ISBN 978-2-36203-014-7)
  • Michel Dubreuil et Jacques Volcouve, Paul McCartney : Paroles et musique, Taillandier, , 104 p. (ISBN 2-86562-046-8)
  • Dominique Grandfils, Paul McCartney, Zélie, , 198 p. (ISBN 2-84069-028-4)
  • Dominique Grandfils, Paul McCartney Wings, une aventure musicale, 2013,219 p. (ISBN 978-2-36677-033-9) (BNF 43685975)
  • Dominique Grandfils, Paul McCartney : Morceaux choisis, édité par l'auteur, , 230 p. (ISBN 978-2-9527464-0-3)
  • Daniel Ichbiah, Et Dieu créa les Beatles, Les Cahiers de l'info, , 293 p. (ISBN 978-2-916628-50-9)
  • François Jouffa, Éric Dupuich, Éric Krasker, Paul McCartney, 50 ans, Éditions Michel Lafon, , 243 p. (ISBN 2-908652-90-0)
  • François Jouffa et Jean-Louis Polard, Le dictionnaire des Beatles, Le Castor astral, , 380 p. (ISBN 978-2-85920-437-2)
  • Paul McCartney (trad. de l'anglais par Marina Dick et Jean-Michel Espitallier), Blackbird singing : Poèmes et chansons, 1965-1999, Paris, 10/18 collection Musiques et Cie, , 325 p. (ISBN 2-264-03375-4) Édition bilingue anglais-français
  • Paul McCartney et Paul Du Noyer (trad. Dominique Haas), Paul McCartney : Des mots qui vont très bien ensemble, Baker Street, , 364 p. (ISBN 978-2-917559-60-4 et 2-917559-60-8)
  • Barry Miles (trad. de l'anglais par Meek), Paul McCartney Many Years From Now : les Beatles, les sixties et moi, Paris, Flammarion, , 724 p. (ISBN 2-08-068725-5)
  • Philip Norman (trad. de l'anglais par Philippe Paringaux), John Lennon : une vie, Paris, Éditions Robert Laffont, (1re éd. 2008), 862 p. (ISBN 978-2-221-11516-9)
  • Louis-Philippe Ouimet (préf. Jean-François Brassard), Paul McCartney : les années 1970–2002, Quebecor, , 224 p. (ISBN 2-7640-0642-X) 2e édition en 2010, non mise à jour et sans les 8 pages de photos.
  • Jean-Éric Perrin et Gilles Verlant, Les Miscellanées des Beatles, Éditions Fetjaine, , 324 p. (ISBN 978-2-35425-181-9 et 2-35425-181-5)
  • Loïc Picaud, Paul McCartney, Paris, Hors Collection, , 72 p. (ISBN 2-258-06822-3)
  • François Plassat, Paul McCartney : l'empreinte d'un géant, Paris, JBz & Cie, , 544 p. (ISBN 978-2-7556-0651-5)
  • Pacôme Thiellement, Poppermost : Considérations sur la mort de Paul McCartney, Paris, Musica falsa, collection Essais, , 171 p. (ISBN 2-9512386-5-7)
  • Steve Turner (trad. de l'anglais), L'Intégrale Beatles : les secrets de toutes leurs chansons, Paris, Hors Collection, , 288 p. (ISBN 2-258-06585-2)
  • Jacques Volcouve et Michel Dubreuil, McCartney, Neuilly, Ergo Press, , 104 p. (ISBN 2-7395-0041-6)
  • Mark Hertsgaard, L'Art des Beatles, Editions Stock, 1995, 495 p.
  • (en) Philip Norman, Paul McCartney: The Biography, Weidenfeld & Nicholson, 2016 (ISBN 978-0297870760)
  • (en) Barry Miles, Many Years From Now, Vintage-Random House, , 654 p. (ISBN 978-0-7493-8658-0)
  • (en) Ray Coleman, Paul McCartney : Yesterday & Today, Genesis Publications,
  • (en) Bob Spitz, The Beatles : The Biography, Little, Brown, , 996 p. (ISBN 0-316-80352-9)

Liens externes

[modifier | modifier le code]