Aller au contenu

Origine ethnique et apparence de Jésus

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les auteurs ne s'entendent pas sur l’origine ethnique et l'apparence de Jésus ; il a été représenté sous de multiples aspects au fil des siècles.

L'origine ethnique et l'apparence de Jésus sont débattues pour divers motifs depuis le début du christianisme, bien que le Nouveau Testament ne donne aucune description de l'aspect physique de Jésus avant sa mort et que son récit ne mentionne généralement pas de traits ethniques[1]. Pourtant, Jésus est né à Bethléem, en Judée (actuelle Cisjordanie). Les représentations de Jésus en homme blanc avec des traits européens et des cheveux lisses ne semblent donc pas concordantes et seraient plutôt une intégration culturelle. Jésus serait alors oriental puisqu'il semble également qu'il parlait araméen, commune à l'époque palestinienne, une langue parlée notamment en Syrie.

Malgré l'absence de mentions précises de la Bible et de l'histoire à cet effet, diverses théories sur l’ethnie de Jésus ont été avancées et débattues depuis le IIe siècle[2],[3]. Au Moyen Âge, plusieurs documents, généralement d'origine inconnue ou douteuse, circulent et donnent des détails sur l'apparence de Jésus. Ils sont maintenant considérés pour la plupart comme des faux[4],[5],[6]. Alors que bien des gens se sont fait une image mentale fixe de Jésus à partir de ses représentations artistiques, ces dernières se conforment souvent à des stéréotypes qui reposent non pas sur des recherches sérieuses mais plutôt sur des interprétations indirectes de sources erronées[7].

Au XIXe siècle, on[évasif] avance des théories selon lesquelles Jésus était européen et notamment « aryen », alors que selon d'autres, il descendait d'Africains noirs. Cependant, comme dans d'autres attributions d'une ethnie aux personnages bibliques, ces assertions ont été pour la plupart subjectives, fondées sur des stéréotypes culturels et l'évolution de la société plutôt que sur une analyse scientifique[8]. Un large éventail de représentations artistiques de Jésus sont apparues en deux millénaires, souvent influencées par le cadre culturel, les circonstances politiques et le contexte théologique[9],[10]. À l'exception de sa judaïté, il n'y a pas d'accord général des auteurs sur l'ethnicité de Jésus[11].

Références bibliques

[modifier | modifier le code]
La Transfiguration d'Alexandre Ivanov, 1824.

Le Nouveau Testament ne donne aucune description de l'aspect physique de Jésus avant sa mort. Son récit ne mentionne généralement pas les caractères ethniques des personnes[1],[10],[12]. Il est dit cependant qu'il n'avait pas des cheveux longs comme on le voit sur la plupart des dites représentations[13].

Les Évangiles synoptiques rendent compte de la transfiguration de Jésus, durant laquelle « son visage resplendit comme le soleil », mais ne donnent aucun détail sur l'aspect ordinaire du personnage[14],[15].

L'Apocalypse décrit les traits d'un Jésus glorifié dans une vision (cheveux blancs comme de la laine, etc.), mais la vision est celle de Jésus sous sa forme céleste, après sa mort, et non sous l'aspect qu'il avait pendant sa vie terrestre[16].

Les mentions de l'Ancien Testament sur la venue d'un ou plusieurs messies (que les chrétiens considèrent être Jésus) ont servi à émettre des conjectures sur l'apparence de Jésus ; par exemple, Isaïe 53:2 dit, dans le cadre d'une description de violence et de mise à mort, du prochain messie qu'il « n'avait ni forme ni beauté pour attirer nos regards, ni apparence pour exciter notre amour »[17] et le psaume 45, versets 2 et 3, dit « plus beau que les fils des hommes » où l'on a souvent vu une description de son physique[18],[19],[20],[21].

De l'Église primitive au Moyen Âge

[modifier | modifier le code]
Portrait du Christ dans les catacombes de Rome (IVe siècle)

Malgré l'absence de mentions précises de la Bible et de l'histoire à cet effet, diverses théories sur l'apparence de Jésus sont avancées depuis le IIe siècle, telles que la théorie de Justin Martyr (de Naplouse), dont les arguments reposent sur la généalogie de Jésus[2]. Ces arguments sont débattus depuis des siècles[2],[3]. Le philosophe anti-chrétien du IIe siècle Celse écrivit dans son Discours véritable que Jésus était « laid et petit »[22].

Les pères de l'Église saint Jérôme (347-420) et saint Augustin (354-430) arguèrent d'un point de vue théologique que Jésus devait avoir eu un visage et un corps d'une beauté idéale. Selon saint Augustin, il était « beau dans sa jeunesse, beau sur terre et beau dans le ciel »[23]. Ces arguments théologiques furent repris au XIIIe siècle par saint Thomas d'Aquin dans sa Somme théologique d'après son analyse de la perfection du Christ (en) ; il arriva à la conclusion que le Christ devait avoir incarné toute perfection possible de l'homme[24],[25].

Les hadîths, recueils musulmans des VIIIe et IXe siècles dont les énonciations ne sont pas confirmées par les Saintes Écritures, décrivent Jésus ('Isā) comme un homme au visage « blanc rougeâtre »[26].

Au Moyen Âge, plusieurs documents, généralement d'origine inconnue ou douteuse, circulent et donnent des détails sur l'apparence de Jésus.

Vers le IXe siècle, Épiphane le moine parla d'un grand personnage angélique, dans lequel on a parfois vu le Christ, mais les savants jugent peu probable qu'il s'agisse d'une allusion à Jésus[27]. Parmi d'autres références fausses, il y a le volume Archko (en) et la lettre adressée par Ponce Pilate (Ier) à Tibère, dont les descriptions furent très probablement composées au Moyen Âge[4],[5],[6].

Une prétendue lettre de Publius Lentulus, gouverneur de Judée, adressée au Sénat romain remonte vers l'année 1300. Selon la plupart des savants, elle fut composée pour compenser l'absence de description du physique de Jésus dans la Bible[10]. Au XIVe siècle, il y eut aussi Nicéphore Calliste Xanthopoulos qui cita une source ancienne anonyme qui décrivait Jésus comme un homme grand et beau, avec de beaux cheveux ondulés, mais sa description était probablement sans fondement et inspirée par les représentations artistiques courantes de Jésus[28].

Émergence des théories ethniques

[modifier | modifier le code]

En expliquant la création de théories ethniques dans le contexte des Saintes Écritures dans son livre The forging of races, Colin Kidd (en) argüe que l'attribution d'une ethnie aux personnages bibliques a été une pratique très subjective fondée sur des stéréotypes culturels et l'évolution de la société plutôt que sur des méthodes scientifiques[8]. Kidd y examine plusieurs théories sur l’ethnie de Jésus, qui vont de celle d'un Jésus aryen blanc à un Jésus africain noir, ce qui montre que les auteurs ne s'entendent pas sur cette question[29].

Dans son livre Racializing Jesus, le professeur Shawn Kelley[30] déclare que l'attribution d'une ethnie particulière à Jésus a été un phénomène culturel émanant des niveaux supérieurs des milieux intellectuels des sociétés et établit des parallèles entre les approches apparemment différentes de milieux différents[31].

Un Jésus noir avec Nicodème, de Tanner, 1899

Au XIXe siècle, on avança des théories selon lesquelles Jésus était européen, et notamment aryen, et qui plurent ensuite à ceux qui ne voulaient admettre rien de juif dans la personne de Jésus, tels les théologiens nazis ; alors que selon d'autres théories, il descendait d'Africains noirs. Madison Grant, par exemple, affirma que Jésus était de race nordique[12],[32],[33]. Houston Stewart Chamberlain affirma que Jésus était d'origine germano-amorrite[34]. Les auteurs favorables à la théorie d'un Jésus aryen arguèrent qu'être de religion juive n'était pas être de race juive[35]. Ces théories comprennent d'ordinaire le raisonnement que Jésus était Aryen parce que la Galilée était une « région aryenne », mais ce raisonnement n'a pas fait école parmi les érudits[12],[36].

En 1836, l'écrivain anglais Godfrey Higgins avança dans son livre Anacalypsis que Jésus était un Indien de peau foncée. En 1906, l'écrivain allemand (de) Theodor Plange écrivit un livre intitulé Christus--ein Inder?, où il argua que Jésus était Indien et que l'évangile chrétien était né en Inde[37].

Au XXe siècle, il y eut aussi des théories selon lesquelles Jésus était d'ascendance africaine noire, fondées, par exemple, sur l'argument que sa mère, Marie, descendait de Juifs noirs[29],[38]. Martin Luther King était un tenant de la théorie du « Christ noir » et assimila la lutte de Jésus contre les autorités de l'époque à la lutte des Afro-Américains dans le sud des États-Unis, tandis qu'il se demandait pourquoi les dirigeants blancs de l'Église n'exprimaient pas un souci d'égalité raciale[38]. Pour certains, cette négritude était due à l'identification de Jésus avec les Noirs, et non à la couleur de sa peau[38], alors que d'autres comme Albert Cleage (en) argüèrent que Jésus appartenait à une ethnie noire[39].

Dans la série Son of God (en) diffusée par la BBC en 2001, on chercha à déterminer quel avait pu être l'aspect de Jésus. Sur l'avis de Mark Goodacre (en), spécialiste du Nouveau Testament, selon lequel le Christ a dû avoir les cheveux relativement courts comme les gens de son époque (saint Paul disant qu'il est honteux qu'un homme porte les cheveux longs[13]) et probablement une peau de couleur olive (les premières représentations de Juifs datant du IIIe siècle montrant des personnages de peau foncée), on créa par ordinateur une tête ayant ces caractéristiques à partir d'un crâne du Ier siècle du Moyen-Orient et émit l'idée que celle de Jésus lui ressemblait probablement. Catherine Bennett, du Guardian, était d'avis que c'était faire peu de cas de la diversité des traits physiques des membres d'une société[40],[41],[42],[43].

Dans les études savantes, les auteurs modernes s'entendent en général sur la judéité de Jésus, mais ils n'ont pas réglé avec succès la question de l'ethnicité de ce dernier[11].

Images acheiropoïètes et visions relatées

[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, plusieurs images légendaires de Jésus apparurent, peut-être parfois créées pour confirmer les représentations de cette époque, tel le Mandylion[1]. Le voile de Véronique était accompagné d'un récit de la Passion du Christ[1].

Plusieurs descriptions de Jésus ont été faites par des saints et des mystiques qui affirmèrent avoir eu une vision de Jésus. Les comptes rendus de telles visions sont plus courantes dans l'Église catholique que dans les autres églises chrétiennes[44].

Au XXe siècle, certains constats d'images de Jésus firent l'objet d'une attention particulière, telle la photo que Secondo Pia prit du suaire de Turin, l'un des artefacts les plus controversés de l'histoire[45],[46].

Une autre représentation de Jésus qui remonte au XXe siècle, l'icône de la Miséricorde divine, repose sur la description que Faustine Kowalska fit de sa vision de Jésus dans son journal (en) et qui fut peinte par des artistes[47],[48].

Représentations artistiques

[modifier | modifier le code]
La plus vieille icône existante du Christ pantocrator (VIe siècle), monastère Sainte-Catherine du Sinaï[49],[50].

Malgré l'absence de mentions bibliques et de documents historiques, un large éventail de représentations artistiques de Jésus sont apparues en deux millénaires, souvent influencées par le cadre culturel, les circonstances politiques et le contexte théologique[9],[10],[51]. Comme les autres œuvres d'art chrétien, les premières représentations datent de la fin du IIe siècle ou du début du IIIe siècle ap J.C et se trouvent surtout à Rome[52]. Jésus y figure d'ordinaire en jeune homme imberbe aux cheveux bouclés, qui a parfois des traits différents des autres personnages masculins, tels que ses disciples ou les Romains[1]. Cependant, les représentations d'un Jésus barbu apparurent aussi très tôt, peut-être fondées sur l'aspect stéréotypé de nombreux philosophes itinérants charismatiques du monde grec.

Bien que certaines images existent dans la synagogue de Doura Europos et que de telles images aient peut-être été courantes, le judaïsme interdit en théorie les images, et son influence sur les représentations de Jésus reste inconnue[9]. Les représentations chrétiennes des IIIe et IVe siècles furent d'ordinaire celles de guérisons et d'autres miracles tirés du Nouveau Testament. Après la conversion de Constantin au IVe siècle, l'art chrétien trouva de nombreux mécènes et fleurit[52]. À cette époque, Jésus commença à paraître plus âgé et fut peint avec une barbe. La représentation de Jésus non accompagnée d'une narration fut aussi une nouveauté alors[1].

Au Ve siècle, des représentations de la Passion du Christ commencèrent à apparaître, ce qui résulta peut-être d'un changement de l'orientation théologique de l'Église primitive vers l'iconodulie. Les Évangiles de Rabula du VIe siècle comprennent certaines des premières images de la Crucifixion et de la Résurrection[52]. À ce siècle, la représentation d'un Jésus barbu était devenu usuelle, tant dans l'Est que dans l'Ouest[1]. Ces représentations d'un Jésus aux cheveux brun rougeâtre séparés au milieu et aux yeux en amande se répétèrent durant plusieurs siècles[1]. Diverses légendes, telles que celles du Mandylion et, plus tard, du voile de Véronique, furent créées à cette époque pour tenter de confirmer les représentations de Jésus[1].

Jésus-Christ Emmanuel, type de représentation orthodoxe, S. Ouchakov, Russie, 1697

La période iconoclaste de l'histoire byzantine fut un obstacle à des progrès dans l'Est, mais au IXe siècle, l'art représentatif était à nouveau permis[9]. La Transfiguration était un thème important dans l'Est, et chaque moine de l'Église orthodoxe qui se mettait à l'iconographie devait commencer par produire une icône de la Transfiguration[53]. Les représentations occidentales visent la proportion, mais l'abolition de la perspective et les changements de taille et de proportions dans les icônes orientales visent à aller au-delà du séjour terrestre de l'homme[54].

Le XIIIe siècle marqua un point tournant dans la représentation de l'image puissante de Jésus en faiseur de miracles dans l'Ouest, car les Franciscains commencèrent à mettre l'accent sur l'humilité de Jésus tant à sa naissance qu'à sa mort par la représentation de la Nativité et de la Crucifixion[55],[56],[57]. Ils approchèrent des deux extrémités du spectre des émotions, et comme les joies de la Nativité s'ajoutèrent à l'agonie de la Crucifixion, une toute nouvelle gamme d'émotions fut introduite et eut un grand impact culturel sur la représentation de Jésus dans les siècles postérieurs[55],[57],[58],[59].

La Renaissance engendra plusieurs maîtres de la peinture qui se concentrèrent sur la représentation de Jésus, et après Giotto, Fra Angelico et d'autres créèrent systématiquement des images épurées qui mettaient en scène un Jésus d'une beauté humaine idéale[9]. La Cène de Léonard de Vinci, qui passe pour être la première œuvre d'art de la Haute Renaissance grâce à son haut niveau d'harmonie, est devenue bien connue, représentant Jésus entouré des apôtres affichant une variété d'émotions à l'annonce de la trahison[60],[61]. Par ailleurs, certains portraits de Jésus semblent inspirés de celui de César Borgia. En 1500, Albrecht Dürer peignit un Jésus qui n'était autre que son autoportrait.

La représentation de l’ethnie de Jésus a été influencée par le cadre culturel[9],[51] : illustration chinoise, Pékin, 1934-1937.

En 1850, John Everett Millais représenta Jésus en « jeune juif rouquin » dans Le Christ dans la maison de ses parents[62]. En 1889, le visage du Christ au jardin des Oliviers est un autoportrait de Paul Gauguin.

La première représentation cinématographique de Jésus remonte au film La Passion du Christ d'une durée de cinq minutes produit en 1897 à Paris[63],[64]. Par la suite, les représentations cinématographiques ont continué de présenter un Jésus barbu suivant la représentation occidentale courante qui ressemble aux images de la Renaissance[65].

Image de Jésus Misericordio

Au XXe siècle, l’image la plus diffusée de Jésus est l’œuvre de Warner Sallman (en), ex-illustrateur publicitaire, qui l’a peinte en 1940. La Head of Christ (en) représente un homme aux yeux et aux cheveux clairs et s'est propagée dans le monde entier avec plus de 500 millions d'exemplaires vendus[66],[67],[68].

Des représentations plus récentes dans l'art et au cinéma ont aussi cherché à présenter Jésus en homme du Moyen-Orient.

En 2001, la série télévisée anglaise (en) Son of God utilise l'un des trois plus anciens crânes juifs[69] datant du premier siècle déposés au Département de médecine légale israélienne pour représenter Jésus d'une nouvelle manière[70]. Un visage est construit en utilisant l'anthropologie médico-légale[71]. Elle suggère que Jésus aurait eu un visage large et un grand nez[72]. Des informations supplémentaires sur sa couleur de peau et ses cheveux sont fournies par un spécialiste du Nouveau Testament, notamment issues des plus anciennes représentations sur les murs d'une synagogue, qui propose une peau plus sombre et plus basanée que son image occidentale traditionnelle[69]. Jésus aurait également eu les cheveux courts et bouclés et une barbe courte[73]. Bien qu'entièrement spéculatif comme le visage de Jésus[71], le résultat de l'étude détermine que la peau de Jésus aurait été plus olivâtre que blanche ou noire, et qu'il aurait ressemblé à un Galiléen sémite typique[72]. Parmi les points allant dans ce sens, il y a également le fait que la Bible chrétienne rapporte que le disciple de Jésus, Judas, devait le signaler à ceux qui l'arrêtaient à Gethsémani ; l'argument implicite est que si l'apparence physique de Jésus avait nettement différé de celle de ses disciples, alors il aurait été relativement facile à identifier[74].

James Caviezel en 2009

Dans le film de Mel Gibson La Passion du Christ de 2004, Jésus est interprété par Jim Caviezel, qui porte un nez postiche durant le tournage et dont on brunit numériquement les yeux bleus pour lui donner l'aspect d'un homme moyen-oriental. Selon Miles Teves, qui créa la prothèse, « Mel [Gibson] voulait que l'acteur qui jouait Jésus, James Caviezel, ressemble davantage aux ethnies du Moyen-Orient, et on a décidé que le meilleur moyen d'y arriver était de modifier la forme de son nez »[75].

En 2015, une équipe de scientifique de Manchester a produit une image plus réaliste. En utilisant des crânes de l'époque et de la région, elle a tenté de reconstituer ce qui aurait pu être l’apparence de Jésus, même s'il est impossible de connaître son vrai visage[76],[77].

Représentations iconographiques à travers les siècles

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g h et i (en) Robin M. Jensen, « Jesus in Christian art », dans Delbert Burkett, The Blackwell Companion to Jesus, (ISBN 1-4051-9362-X), p. 477-502.
  2. a b et c (en) David Friedrich Strauss, The Life of Jesus, Critically Examined, , 762 p. (ISBN 978-1-61640-309-6 et 1-61640-309-8, lire en ligne), p. 114-116.
  3. a et b (en) Shawn Kelley, Racializing Jesus : Race, Ideology and the Formation of Modern Biblical Scholarship, , 254 p. (ISBN 0-415-28373-6, lire en ligne), p. 70-73.
  4. a et b (en) The Oxford companion to the Bible, New York/Oxford, Oxford university press, , 874 p. (ISBN 0-19-504645-5), p. 41.
  5. a et b (en) Craig L. Blomberg, Making Sense of the New Testament : Three Crucial Questions, , 189 p. (ISBN 0-8010-2747-0, lire en ligne), p. 3-4.
  6. a et b (en) Warren Carter, Pontius Pilate : portraits of a Roman governor, , 162 p. (ISBN 0-8146-5113-5, lire en ligne), p. 6-9.
  7. (en) Colin Kidd, « The forging of races: race and scripture in the Protestant Atlantic world », (ISBN 0-521-79324-6), p. 44-45.
  8. a et b >(en) Colin Kidd, The forging of races : race and scripture in the Protestant Atlantic world, Cambridge, Cambridge University Press, , 309 p. (ISBN 0-521-79324-6), p. 18.
  9. a b c d e et f (en) Leslie Houlden, Jesus : the complete guide, (ISBN 0-8264-8011-X), p. 63-100.
  10. a b c et d (en) Stephen Perkinson, The likeness of the king : a prehistory of portraiture in late medieval France, , 338 p. (ISBN 978-0-226-65879-7 et 0-226-65879-1, lire en ligne), p. 30.
  11. a et b (en) Amy-Jill Levine (dir.) et al., The Historical Jesus in Context, Princeton Univ Press, , 440 p. (ISBN 978-0-691-00992-6, lire en ligne), p. 10.
  12. a b et c (en) Colin Kidd, The forging of races : race and scripture in the Protestant Atlantic world, Cambridge, Cambridge University Press, , 309 p. (ISBN 0-521-79324-6), p. 48-51.
  13. a et b 1 Corinthiens 11, 14, « La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter de longs cheveux… »
  14. (en) Stephen C. Barton, The Cambridge companion to the Gospels, p. 132-133.
  15. (en) Mark Harding (dir.) et Alanna Nobbs (dir.), The Content and the Setting of the Gospel Tradition, , 460 p. (ISBN 978-0-8028-3318-1, lire en ligne), p. 281-282.
  16. « Apocalypse - Crampon, chapitre 1, versets 13-16 ».
  17. « Livre d'Isaïe - Crampon, chapitre 53 »
  18. (en) John R. W. Stott et Alister McGrath, The Cross of Christ, (ISBN 0-8308-3320-X), p. 145.
  19. (en) John W. De Gruchy, Christianity, art, and transformation, Cambridge (GB), Cambridge university press, , 273 p. (ISBN 0-521-77205-2, lire en ligne), p. 122.
  20. (en) Schalom Ben-Chorin, Brother Jesus : the Nazarene through Jewish eyes, , 252 p. (ISBN 0-8203-2256-3, lire en ligne), p. 111.
  21. (en) Robin Margaret Jensen, Understanding early Christian art, , 221 p. (ISBN 0-415-20454-2, lire en ligne), p. 127.
  22. Robert E. Van Voorst, Jesus Outside the New Testament : An Introduction to the Ancient Evidence, Eerdmans Publishing, , p. 66.
  23. (en) Saint Augustin et Philip Schaff (dir.), St. Augustin the Writings Against the Manicheans and Against the Donatists, (ISBN 0-7661-8394-7), p. 29.
  24. Thomas d'Aquin, Somme théologique, vol. 4, , 656 p. (ISBN 978-1-60206-560-4 et 1-60206-560-8, lire en ligne), III, 1re section, p. 2060-2062.
  25. Thomas Aquinas: theologian of the Christian life by Nicholas M. Healy 2003 (ISBN 0-7546-1472-7) pages 98-101
  26. Hadith, volume 4, livre 55, numéro 607, rapporteur : Abu Huraira ; volume 9, livre 88, numéro 242, rapporteur : Abdullah bin 'Umar.
  27. '(en) Gerard P. Luttikhuizen, The revelation of Elchasai : investigations into the evidence for a Mesopotamian Jewish Apocalypse of the second century and its reception by Judeo-Christian propagantists, Tübingen, J. C. B. Mohr-P. Siebeck, , 252 p. (ISBN 3-16-144935-5, lire en ligne), p. 121.
  28. (en) Hartmut Miethe, Jesus, Taylor & Francis (ISBN 978-3-930180-21-9 et 3-930180-21-9), p. 168.
  29. a et b (en) Kidd, The forging of races : race and scripture in the Protestant Atlantic world!prénom1=Colin, Cambridge, Cambridge University Press, , 309 p. (ISBN 0-521-79324-6), p. 43-50.
  30. Shawn Kelley est professeur agrégé de religion au (en) Daemen College à Amherst à New York. Il est co-président du Département des Evangiles Synoptiques de la Société de Littérature Biblique.
  31. (en) Shawn Kelley, Racializing Jesus : Race, Ideology and the Formation of Modern Biblical Scholarship, , 254 p. (ISBN 0-415-28373-6, lire en ligne), ii-xi.
  32. (en) Susannah Heschel, The Aryan Jesus : Christian theologians and the Bible in Nazi Germany, Princeton, Princeton University Press, , 339 p. (ISBN 978-0-691-12531-2 et 0-691-12531-7, lire en ligne), p. 32.
  33. Louis P. Masur, The challenge of American history, , p. 319.
  34. Hans Jonas, « Chamberlain and the Jews », sur The New York Review of Books, .
  35. (en) William Edward Arnal, The Symbolic Jesus : Historical Scholarship, Judaism and the Construction of Contemporary Identity, , 97 p. (ISBN 1-84553-007-1, lire en ligne), p. 46-47.
  36. (en) Maurice Goguel, Jesus and the origins of Christianity, New York, Harper, , p. 255.
  37. (en) Jan A. B. Jongeneel, Jesus Christ in world history, , p. 202-203.
  38. a b et c (en) « The Black Christ », dans Delbert Burkett, The Blackwell Companion to Jesus, (ISBN 1-4051-9362-X), p. 410-420 — Chapitre 25.
  39. (en) Thomas Bohache, Christology from the margins, , 276 p. (ISBN 978-0-334-04058-3 et 0-334-04058-2, lire en ligne), p. 69.
  40. (en) « Why do we think Christ was white? », Londres, BBC News, (consulté le ).
  41. (en) Giles Wilson, « So what color was Jesus? », BBC News, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. (en) Barbara J. Selznick, « The Complete Story: Religion and Race in Global Non-Fiction Programming », Global Media Journal, Purdue University Calumet, vol. 6, no 11,‎ (ISSN 1550-7521, lire en ligne, consulté le ).
  43. (en) Catherine Bennett, « It's the greatest story ever told. Pity no one had a camera », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  44. (en) Michael Freze, Voices, Visions, and Apparitions, OSV Publishing, , 360 p. (ISBN 0-87973-454-X), p. 91.
  45. (en) Arthur Barnes, Holy Shroud of Turin, Kessinger Press, (ISBN 0-7661-3425-3), p. 2-9.
  46. (en) William Meacham, « The Authentication of the Turin Shroud:An Issue in Archaeological Epistemology », Current Anthropology (en), vol. 24, no 3,‎ .
  47. (en) Catherine M. Odell, Faustina : Apostle of Divine Mercy, OSV Press, , 205 p. (ISBN 978-0-87973-923-2), p. 165.
  48. (en) Benedict Groeschel, I Am With You Always, , 625 p. (ISBN 978-1-58617-257-2, lire en ligne), p. 548.
  49. (en) Christoph Schoenborn, God's human face : the Christ-icon, (ISBN 0-89870-514-2), p. 154.
  50. (en) John Galey, Sinai and the Monastery of St. Catherine, (ISBN 977-424-118-5), p. 92.
  51. a et b (en) Clive Erricker, Teaching Christianity : a world religions approach, , 175 p. (ISBN 0-7188-2634-5, lire en ligne), p. 44.
  52. a b et c (en) Robert Benedetto, The New Westminster Dictionary of Church History, (ISBN 0-8264-8011-X), p. 51-53.
  53. (en) Steven Bigham, The image of God the Father in Orthodox theology and iconography : And Other Studies, , 258 p. (ISBN 1-879038-15-3), p. 226-227.
  54. Archimandrite Vasileios de Stavronikita, « Icons as Liturgical Analogies », dans Hymn of entry: liturgy and life in the Orthodox church, 1997 (ISBN 978-0-88141-026-6), pages 81-90.
  55. a et b (en) Rosalind B. Brooke, The image of St Francis, (ISBN 0-521-78291-0), p. 183-184.
  56. (en) Christian Raab et Harry Hagan, The tradition of Catholic prayer, , 298 p. (ISBN 978-0-8146-3184-3 et 0-8146-3184-3, lire en ligne), p. 86-87.
  57. a et b (en) George Finger Thomas, The vitality of the Christian tradition, , 367 p. (ISBN 0-8369-2378-2), p. 110-112.
  58. (en) James L. Empereur et Eduardo Fernández, La Vida Sacra : Contemporary Hispanic Sacramental Theology, , 336 p. (ISBN 0-7425-5157-1, lire en ligne), p. 3-5.
  59. (en) Lily Rose R. Tope et Detch P. Nonan-Mercado, Philippines, , 144 p. (ISBN 0-7614-1475-4, lire en ligne), p. 109.
  60. (en) Thomas Buser, Experiencing Art Around Us, Thomson, , 529 p. (ISBN 978-0-534-64114-6), p. 382-383.
  61. (en) Michael Ladwein, Leonardo da Vinci, the Last Supper : a Cosmic Drama and an Act of Redemption, , p. 27 et 60.
  62. (en) « The Royal Academy Exhibition », The Builder (en), Londres, Publishing Office, vol. 8, no 382,‎ , p. 255–256 (lire en ligne, consulté le ).
  63. (en) Bakker, The Challenge of the Silver Screen (Studies in Religion and the Arts)!prénom1=Freek L., , 282 p. (ISBN 978-90-04-16861-9 et 90-04-16861-3, lire en ligne), p. 1.
  64. (en) Richard Abel, Encyclopedia of early cinema, , 791 p. (ISBN 0-415-23440-9, lire en ligne), p. 518.
  65. (en) Delbert Burkett, The Blackwell Companion to Jesus, (ISBN 978-1-4051-9362-7 et 1-4051-9362-X), p. 526.
  66. « Comment Jésus en est venu à ressembler à un Européen blanc », sur The Conversation, .
  67. (en) « Have You Seen This Man? - Newsweek Society - MSNBC.com », sur msnbc.msn.com, (consulté le )
  68. (en) David Mehegan, « Personal Jesus », Boston.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  69. a et b http://www.cbsnews.com/stories/2001/03/27/tech/main281914.shtml
  70. (en-GB) Matt Wells et media correspondent, « Is this the real face of Jesus Christ? », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  71. a et b (en) Legon, Jeordan, « From science and computers, a new face of Jesus », sur CNN.com, (consulté le )
  72. a et b (en-GB) Wilson, Giles, « So what colour was Jesus? », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  73. (en-US) « The Real Face of Jesus Is Still a Mystery, But Scientists Have Gotten Closer to the Truth », sur Popular Mechanics, (consulté le )
  74. (en-US) Fillon, Mike, « The Real Face of Jesus Is Still a Mystery, But Scientists Have Gotten Closer to the Truth », sur Popular Mechanics, 7 dec. 2002 / 2023-05-03 (consulté le )
  75. (en) Richard Rickitt, « Miles Teves: Character Designer », (consulté le ).
  76. Enquête à la recherche du vrai visage du Christ, Francetvinfo.fr, 23 décembre 2016.
  77. « Original Face of JESUS CHRIST Reconstructed using Ancient Skulls by Richard Neave » (consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]