Paul Delaroche
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Hippolyte de la Roche |
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Louise Vernet (d) |
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Officier de la Légion d'honneur () Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) |
Hippolyte de la Roche[1], dit Paul Delaroche, est un peintre français né le à Paris où il est mort le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Paul Delaroche est issu d'une famille aisée. Son père, Grégoire-Hippolyte de la Roche (1761-1839), est expert en tableaux et marchand d'art. Le jeune-homme devient l'élève de Louis Étienne Watelet, puis de Antoine-Jean Gros, alors que son frère aîné Jules (1795-1849), également artiste-peintre, est l'élève de Jacques-Louis David.
Il expose pour la première fois au Salon de 1822, et attire l'attention de Géricault[2].
Il ne commence à être remarqué qu'au Salon de 1824 où sont exposés Saint Vincent de Paul prêchant pour les enfants trouvés et Jeanne d'Arc dans sa prison.
Au fil des expositions, il devient connu pour être l'initiateur de l'« anecdote historique », un genre à vocation documentaire et à sensibilité dramatique qui connaît un grand succès et qui s'inscrit dans la veine de la peinture d'histoire. Si Paul Delaroche est un des peintres les plus célèbres de son temps, c'est en grande partie dû au fait que le genre dont il s'est fait une spécialité convient parfaitement à l'idéal du mouvement artistique du « juste milieu » de la monarchie de Juillet.
Il expose dans les années suivantes : La Mort d'Elisabeth, Miss MacDonald secourant le Prétendant, Les Enfants d'Édouard (1830), l'un de ses tableaux les plus populaires, Richelieu traînant ses prisonniers sur le Rhône, Mazarin mourant, Strafford marchant au supplice, Charles Ier insulté par des soldats de Cromwell, Cromwell regardant le cadavre de Charles Ier, Le Supplice de Jane Grey (1833), L'Assassinat du duc de Guise.
Il est admis à l'Institut de France en 1832, où il est alors le plus jeune membre. Il est nommé, peu après, professeur à l'École des beaux-arts de Paris, où il enseigne jusqu'en 1843, date à laquelle un bizutage tragique, qui cause la mort d'un élève, le contraint à fermer son atelier[3].
À partir de 1836, il cesse d'exposer, mais continue à travailler sans relâche : il met quatre ans pour achever la peinture murale de Le Génie des arts entouré des artistes de tous les temps distribuant des couronnes de l'amphithéâtre de l'École en 1841, une vue panoramique qui rassemble 75 figures des plus grands artistes de toutes les époques. Les trois siégeant au centre sont Ictinos, Apelle et Phidias[4].
Parmi ses autres œuvres, on remarque Bonaparte franchissant les Alpes, Napoléon à Sainte-Hélène, Marie-Antoinette après sa condamnation, La Cenci marchant au supplice, Le Dernier adieu des Girondins, et plusieurs sujets religieux : Moïse exposé sur le Nil, Le Christ à Gethsemani, Le Christ sur la croix, Le Christ des affligés, L'Ensevelissement du Christ, La Vierge au pied de la croix, La Vierge chez les saintes femmes, La Vierge en contemplation devant la couronne d'épines, une Jeune martyre.
Paul Delaroche peint également pour le musée de Versailles : Le Baptême de Clovis, Le Sacre de Pépin, Le Passage des Alpes par Charlemagne et son Couronnement à Rome. Il exécute un grand nombre de portraits, parmi lesquels ceux de Guizot, Lamartine[2], Salvandy, Rémusat et Thiers.
L'École de Munich s'est inspirée de sa peinture d'histoire. Il a également influencé des peintres comme Fritz Zuber-Bühler[5].
Après avoir vu pour la première fois un daguerréotype il aurait prophétisé, selon Gaston Tissandier : « À partir d'aujourd'hui la peinture est morte. » Cependant, cette citation, sans doute apocryphe, est contestée par Stephen Bann, pour qui il n'existe pas de phrase plus ressassée et plus fallacieuse[6].
Proche de l'archéologue-égyptologue Charles Lenormant, il compose avec lui les vingt volumes du Trésor de numismatique et de glyptique (1831-1850)[7].
Il épouse le 28 janvier 1835 Louise Vernet, fille d'Horace Vernet[2], dont la mort prématurée en 1845 assombrit ses dernières années[8]. Leur descendance a joint les deux noms et s'appelle encore de nos jours Delaroche-Vernet.
Œuvre
[modifier | modifier le code]L'œuvre peint a bénéficié d'être reproduit par de nombreux graveurs du vivant de l'auteur qui étaient proches de la galerie Goupil, connue internationalement, laquelle employait Henriquel-Dupont, Luigi Calamatta, Paolo Mercuri, Pierre Martinet, et d'autres, puis elle la fit même photographier dès 1858 par Robert Jefferson Bingham. De nombreuses toiles deviennent ainsi des « chromos », des images inscrites dans le quotidien du foyer, marquant les générations. C'est donc un peintre connu du grand public au XIXe siècle et sa popularité met en lumière l'histoire et l'évolution des goûts en termes d'art et de représentations, comme le résume Henri Delaborde dans son éloge (1857)[9] :
« À côté de M. Ingres et de M. Delacroix qui n'avaient et ne pouvaient avoir, en raison de leur absolutisme, qu'une action circonscrite sur le goût public, il y avait place pour un artiste dont le rôle consisterait à concilier, au moins en apparence, les doctrines ennemies et à se faire l'interprète des aspirations de tous. M. Delaroche prit ce rôle difficile et il le remplit avec un plein succès. »
Liste d'œuvres
[modifier | modifier le code]Tableaux
[modifier | modifier le code]Tableau | Titre | Date | Dimensions | Notes | Lieu de conservation |
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Hélène délivrée par Castor et Pollux | 1817 | Localisation inconnue | |||
Philémon et Baucis reçoivent Jupiter et Mercure | 1818 | Localisation inconnue | |||
Joas dérobé du milieu des morts par Josabeth | vers 1822 | 355 × 259 cm | Troyes, musée des Beaux-Arts | ||
La Descente de Croix | 1822 | 304 × 144 cm | Chantilly, musée Condé | ||
Fra Filippo Lippi et Lucrezia Buti | 1822 | 65,2 × 50,5 cm | Dijon, musée Magnin | ||
Jeanne d'Arc en prison (esquisse) | vers 1823-1824 | 21,8 × 18,7 cm | Londres, The Wallace Collection | ||
Jeanne d'Arc malade interrogée dans sa prison par le cardinal de Winchester | 1824 | 277 × 217,5 cm | Rouen, musée des Beaux-Arts | ||
Jeanne d'Arc dans sa prison (réduction) | 1825 | 48,1 × 37,8 cm | Londres, The Wallace Collection | ||
Les Suites d'un duel | 1825 | 66 × 82 cm | Salon de 1827, n° 307 | Collection privée | |
La Mort du président Duranti | 1827 | 310 × 270 cm | perdu, détruit au Palais d'Orsay en 1871 | ||
Le Prince de Carignan à la prise du Trocadero | 1828 | 93 × 74 cm | Versailles, musée de l'Histoire de France | ||
Le Duc d'Angoulême à la prise du Trocadero | 1828 | 310 × 259 cm | Versailles, musée de l'Histoire de France | ||
La Mort d'Elisabeth Ire | 1828 | 422 × 343 cm | Base Joconde | Paris, musée du Louvre | |
Portrait du marquis de Pastoret (esquisse) | 1829 | 49 × 37,5 cm | Bayonne, musée Bonnat | ||
Portrait du marquis de Pastoret | 1829 | 155,3 × 122,6 cm | Boston, Museum of Fine Arts | ||
La Barge du cardinal de Richelieu sur le Rhône | 1829 | 57,2 × 97,3 cm | Exposé au Salon Parisien de 1831 | Londres, The Wallace Collection | |
Les Dernières Heures du cardinal Mazarin | 1830 | 56,4 × 97,5 cm | Exposé au Salon Parisien de 1831 | Londres, The Wallace Collection | |
Les Enfants d’Édouard | 1830 | 181 × 215 cm | Exposé au Salon Parisien de 1831 | Paris, musée du Louvre | |
Les Enfants d’Édouard (réduction) | 1831 | 43,5 × 51,3 cm | Londres, The Wallace Collection | ||
Portrait d'Henriette Sontag | 1831 | 73 × 60 cm | Exposé au Salon Parisien de 1831 | Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage | |
Cromwell au cercueil de Charles Ier d'Angleterre | vers 1831 | 38 × 45 cm | Hambourg, Kunsthalle | ||
Cromwell au cercueil de Charles Ier d'Angleterre | 1831 | 38 × 45 cm | Nîmes, musée des Beaux-Arts | ||
La Tentation de saint Antoine | 1832 | 20 × 16 cm | Londres, The Wallace Collection | ||
Le Supplice de Jane Grey | 1833 | 246 × 297 cm | Musée | Londres, National Gallery | |
Marie Madeleine se rendant à Marseille | vers 1833-1835 | 19,5 × 42 cm | Beauvais, musée départemental de l'Oise | ||
L'Assassinat du duc de Guise | 1834 | 57 × 98 cm | Chantilly, musée Condé | ||
L'Assassinat du duc de Guise | 1834 | Blois, musée des Beaux-Arts | |||
Deux têtes de moines camaldules (Dom Bernardino Riglogli et dom Vincenzo Frilli | 1834 | 22,2 × 31 cm | Nantes, musée des Beaux-Arts | ||
Deux têtes de moines camaldules | 1834 | 21,2 × 32,4 cm | Nantes, musée des Beaux-Arts | ||
Tête de moine camaldule | 1834 | 21,7 × 19 cm | Nantes, musée des Beaux-Arts | ||
Tête de moine camaldule | 1834 | 23,3 × 19 cm | Musée | Nantes, musée des Beaux-Arts | |
Tête de Christ | vers 1834 | 38 × 27 cm | Édimbourg, National Gallery of Scotland | ||
La Conversion de Marie Madeleine | vers 1834-1835 | 20 × 42,5 cm | Londres, The Wallace Collection | ||
Un apôtre | 1835 | 46 × 49 cm | Nantes, musée des Beaux-Arts | ||
Les Vainqueurs de la Bastille devant l'hôtel de Ville | vers 1835 | 400 × 435 cm | Paris, musée du Petit Palais | ||
Sainte Cécile et les anges | 1836 | Londres, Victoria & Albert Museum | |||
Anne d'Autriche (d'après Gilbert de Sève) | 1836 | 74 × 61 cm | Versailles, musée de l'Histoire de France | ||
Hémicycle de l'école des Beaux-Arts (esquisse) | 1836 | 35 × 212 cm | Musée | Nantes, musée des Beaux-Arts | |
L'Art gothique ou le Moyen Âge | 53 × 34 cm | Nantes, musée des Beaux-Arts | |||
La Renaissance | 52,8 × 33,7 cm | Nantes, musée des Beaux-Arts | |||
Hémicycle des Beaux-Arts | 1837-1841 | peinture murale | Paris, École nationale supérieure des beaux-arts | ||
Lord Strafford mené à l'échafaud | 1837 | 284 × 392 cm | Collection particulière | ||
Charles Ier insulté par les soldats de Cromwell | 1837 | 284 × 392 cm | Londres, National Gallery | ||
Portrait d'Horace Delaroche, fils de l'artiste | 1838 | 95 × 56,4 cm | Paris, musée du Petit Palais | ||
Napoléon Ier à Fontainebleau le 31 mars 1814 | 1840 | 181 × 137 cm | Paris, musée de l'Armée
(copie au musée des Beaux-Arts de Leipzig[10]) | ||
Tête de Léonard de Vinci | 1841 | 19 × 16 cm | Nantes, musée des Beaux-Arts | ||
File:Paul Delaroche - Hemicycle d'honneur.jpg | Henri Gratien, comte Bertrand | 1842 | 80 × 63 cm | Versailles, musée de l'Histoire de France | |
L'Enfance de Pic de la Mirandole | 1842 | 116 × 76 cm | Musée | Nantes, musée des Beaux-Arts | |
Portrait du comte Charles de Rémusat | 1843 | 92 × 74 cm | Toulouse, musée du Vieux Toulouse | ||
Hérodiade | 1843 | 129 × 98 cm | Cologne, Wallraf-Richartz Museum | ||
Portrait de Grégoire XVI | 1844 | 112 × 89 cm | Versailles, musée de l'Histoire de France | ||
La Vierge à l'enfant | 1844 | 147,7 × 87,5 cm | Londres, The Wallace Collection | ||
Portrait du duc Paul de Noailles de l'Académie française |
1845 | Classé MH (1993), dépôt de l’État[11] |
Maintenon, musée du château | ||
Jeune fille à la balançoire | 1845 | 69 × 52 cm | Nantes, musée des Beaux-Arts | ||
Jeune Fille dans une vasque | 1845 | 154 × 192,8 cm | Besançon, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie | ||
Portrait du comte Narcisse-Achille de Salvandy | 1846 | 146 × 114 cm | Paris, musée du Louvre | ||
Portrait de James-Alexandre, comte de Pourtalès-Gorgier | 1846 | Paris, musée du Louvre | |||
La Femme de l'artiste, Louise Vernet, sur son lit de mort | 1846 | 62 × 74,5 cm | Nantes, musée des Beaux-Arts | ||
Scène familiale (inachevé) | 103 × 97 cm | Nantes, musée des Beaux-Arts | |||
Une mère et ses enfants | 14,4 × 13,8 cm | Londres, The Wallace Collection | |||
Charlemagne traverse les Alpes | 1847 | 420 × 801 cm | Versailles, musée de l'Histoire de France | ||
Bonaparte franchissant les Alpes | 1848 | 289 × 222 cm | Base Joconde | Paris, musée du Louvre | |
Un enfant apprenant à lire | 1848 | 20,5 × 14,2 cm | Londres, The Wallace Collection | ||
Portrait de Ludmille Komar, princesse de Beauvau-Craon | 1849 | 71 × 58 cm | Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal | ||
Marie Antoinette devant le tribunal | vers 1850 | 21,5 × 16,5 cm | Vizille, musée de la Révolution française | ||
La Jeune Martyre chrétienne | 1853 | 73,5 × 60 cm | Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage | ||
Un intérieur | vers 1855 | 25 × 33 cm | Paris, musée du Louvre | ||
Sainte Véronique | vers 1856 | 28 × 49 cm | Paris, musée du Louvre | ||
L'Évanouissement de la Vierge | 1856 | 27 × 53 cm | Paris, musée du Louvre | ||
La Jeune Martyre chrétienne | 1856 | 170,5 × 148 cm | Base Joconde | Paris, musée du Louvre | |
Le Retour du Golgotha | 1856 | 27 × 53 cm | Beauvais, musée départemental de l'Oise |
- Napoléon à Sainte-Hèlène.
- Marie-Antoinette après sa condamnation.
- La Cenci marchant au supplice.
- Le Dernier adieu des Girondins.
- Moïse exposé sur le Nil.
- Le Christ à Gethsemani.
- Le Christ sur la croix.
- Le Christ des affligés.
- L'Ensevelissement du Christ.
- La Vierge au pied de la croix.
- La Vierge chez les saintes femmes.
- La Vierge en contemplation devant la couronne d'épines.
- Miss MacDonald secourant le Prétendant.
- Strafford marchant au supplice.
- Le Baptême de Clovis, Versailles, musée de l'Histoire de France .
- Le Sacre de Pépin, Versailles, musée de l'Histoire de France.
- Le Couronnement à Rome, Versailles, musée de l'Histoire de France.
Dessins
[modifier | modifier le code]- La Lecture de la Bible, fusain et rehauts de pastel et de craie blanche, 21,5 × 27,7 cm[12]. Paris, Beaux-Arts de Paris[13]. D'une facture très achevée, ce dessin met en scène Thomas More, personne emblématique de la Renaissance anglaise (décapité en 1535 sous henri VIII), dans un cadre familier qui contraste avec son destin tragique. Assis à une table il fait la lecture à ses quatre enfants qui boivent ses paroles.
- La Mort du chevalier Bayard, plume, encre brune et aquarelle, 10,2 × 14,9 cm[14]. Paris, Beaux-Arts de Paris[15]. Delaroche fait écho à l'intérêt porté dans les années 1820 à Pierre Terrail, seigneur Bayard le chevalier "sans peur et sans reproche". Souvent portraituré lors d'épisodes glorieux, Delaroche choisit ici de représenter sa mort. Chemise ouverte, casque posé à terre et entouré de soldats reccueillis auprès de lui, cette interprétation ne pouvait qu'émouvoir le public.
Salons
[modifier | modifier le code]- Salon de 1822.
- 1824 : Saint Vincent de Paul prêchant pour les enfants trouvés, Jeanne d'Arc dans sa prison.
- 1834 : Le Supplice de Jane Grey.
Expositions
[modifier | modifier le code]- Rétrospective à l'École des beaux-arts de Paris en 1856-1857.
Hommage
[modifier | modifier le code]Élèves
[modifier | modifier le code]- Marie-Alexandre Alophe (1811-1883), peintre, lithographe, photographe.
- Auguste Anastasi (1820-1889).
- Edward Armitage (1820-1889).
- Jean-Ernest Aubert (1824-1906), prix de Rome.
- Thomas de Barbarin (1821-1892).
- Jean-Auguste Bard (1812-1862).
- Amédée Baumes (1820-1906).
- Léon-Marie-Joseph Billardet (1818-1862)[16].
- Félix Hullin de Boischevalier (1808-1869).
- Auguste Bonheur (1824-1884).
- Ignace-François Bonhommé (1809-1881).
- Gustave Boulanger (1846-1849), prix de Rome en peinture.
- Aimé Gabriel Adolphe Bourgoin.
- Friedrich Bouterwek.
- Eugène-Ferdinand Buttura.
- Guillaume Cabasson (1814-1884).
- Jules Cavelier (1814-1894), sculpteur.
- Michel-Jean Cazabon.
- Charles-François Daubigny.
- Édouard De Bièfve (1808-1882).
- Valentin Louis Doutreleau
- Roger Fenton (1819-1869), photographe.
- Jacques-Eugène Feyen (1815-1908).
- Georges Alexandre Fischer (1820-1890).
- Pierre-Édouard Frère (1819-1886).
- Jean-Léon Gérôme.
- Auguste Hadamard.
- Carl Happel.
- William Haussoullier.
- Charles François Jalabert vers 1839-1840[17].
- Armand Félix Marie Jobbé-Duval (1840-1843).
- Édouard Jolin.
- Adolphe Jourdan (1825-1889), à partir de 1844.
- Jacques-Émile Lafon.
- Charles Landelle (1812-1908).
- Gustave Le Gray (1820-1884), peintre puis photographe.
- Alphonse Le Hénaff (1821-1884)
- Henri Le Secq (1818-1882), peintre, sculpteur, photographe.
- Jean Auguste Marc.
- Édouard van Marcke.
- Jean-François Millet.
- Charles Nègre, peintre puis photographe.
- Jacques Pauthe (1809-1889)
- Henri-Pierre Picou (1824-1895).
- Jean-François Portaels.
- Théophile Schuler.
- Louis Frédéric Schützenberger.
- Henry Sieurac.
- François Tabar.
- Jean-Baptiste-Ange Tissier.
- Théodore Véron (1820-1898).
- Jules Vibert.
- Adolphe Yvon (1817-1893).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le Petit Robert des noms propres.
- Grand Larousse Encyclopédique en dix volumes, t. 3, , p. 881.
- (en) Mary Lathers, Encyclopedia of the Romantic Era, 1760-1850, Christopher John Murray éd., New York, Routledge, 2013, p. 275, 1336 p. (ISBN 978-1-13545-579-8).
- Alain Bonnet, « Une histoire de l’art illustrée : l’hémicycle de l’École des beaux-arts par Paul Delaroche », Histoire de l'art, vol. 33, no 1, , p. 17–30 (DOI 10.3406/hista.1996.2713, lire en ligne, consulté le )
- « Fritz Zuber-Buhler », sur historyofpainters.com (consulté le ).
- Stephen Bann (trad. Pierre Camus), « Photographie et reproduction gravée : L’Économie visuelle au XIXe siècle », sur Études Photographiques, .
- Charles Lenormant et Paul Delaroche (éditeurs), Trésor de numismatique et de glyptique, ou Recueil général de médailles, monnaies, pierres gravées, bas-reliefs, tant anciens que modernes, les plus intéressants sous le rapport de l'art et de l'histoire, avec figures gravées par Henriquel-Dupont (procédé Achille Collas), Paris, Rittner et Goupil et Vve Lenormant, 1831-1850, en 20 volumes — lire en Gallica.
- Amédée Durande, Joseph, Carle et Horace Vernet. Correspondance et biographies, Paris, Hetzel, (lire en ligne), p. 103.
- Œuvre de Paul Delaroche, notice de Henri Delaborde, sur Gallica.
- (de) « Initiator des Bildermuseums: Jan Nicolaisen über Adolph Heinrich Schletter », sur LVZ - Leipziger Volkszeitung (consulté le )
- « Tableau : portrait du duc de Noailles », notice no PM28000973, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « La lecture de la Bible, Paul Delaroche, sur Cat'zArts »
- Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Le dessin romantique, de Géricault à Victor Hugo, Carnets d’études 50, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2021, p 99-102, Cat. 18
- « La Mort du chevalier Bayard, Paul Delaroche, sur Cat'zArts »
- Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Le dessin romantique, de Géricault à Victor Hugo, Carnets d’études 50, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2021, p 103-105, Cat. 19
- D'après le dictionnaire Bellier et Auvray, qui peut être sujet à caution : voir Didier Rykner, « Deux tableaux de Léon-Marie-Joseph Billardet acquis par Nantes », sur latribunedelart.com, (consulté le ).
- Catalogue[Lequel ?] de la Galerie Alexis Bordes, pp. 15-16, Paris, .
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Louis-Antoine Prat, Paul Delaroche, Paris, New York, Louvre éd. ; Le Passage, coll. « Cabinet des dessins » (no 25), , 86 p. (ISBN 978-2-35031-367-2, BNF 42695990).
- Marie-Pierre Foissy-Aufrère, La "Jeanne d'Arc" de Paul Delaroche : Salon de 1824 : exposition au Musée des beaux-arts de Rouen, 15 janvier-14 mars 1983, Rouen, Musée des beaux-arts, , 146 p. (BNF 34740181).
- (en) Stephen Bann, Painting history : Delaroche and Lady Jane Grey : exhibition, National Gallery, London, from 24 February to 23 May 2010, New Haven, Yale university press, , 168 p. (ISBN 978-1-85709-479-4, BNF 42160516).
- Stephen Duffy, Paul Delaroche, 1797-1856 : paintings in the Wallace collection : exhibition held at the Wallace collection, London, 11 September 1997-12 January 1998, Londres, Trustees of the Wallace collection, (ISBN 0-900785-62-4, BNF 37625004).
- Claude Allemand-Cosneau (dir.) et Isabelle Julia (dir.), Paul Delaroche : un peintre dans l'Histoire : exposition : Nantes, Musée des beaux-arts, 22 octobre 1999-17 janvier 2000, Montpellier, Pavillon du Musée Fabre, 3 février-23 avril 2000, Nantes, Paris, Montpellier, Musée des beaux-arts ; Réunion des musées nationaux ; Musée Fabre, , 333 p. (ISBN 2-7118-3879-X, BNF 37058595).
- (en) Stephen Bann, Paul Delaroche : history painted, Londres, Reaktion books, (ISBN 1-86189-007-9, BNF 36966987).
- J. D'Erlo, « Paul Delaroche, peintre (1797-1856) », Les Contemporains, no 671, , p. 16 (ISSN 2016-7830, BNF 32080625).
- Eugène de Mirecourt, Delaroche. Decamps, Paris, Librairie des contemporains, , 3e éd., 64 p. (BNF 34213088).
- Dictionnaire Bénézit.
- Claude Allemand-Cosneau et Isabelle Julia, Paul Delaroche, un peintre dans l'histoire, Paris, RMN, 1999.
- Jules Goddé, Catalogue Raisonné de Paul Delaroche, œuvre reproduit en photographie par Robert Jefferson Bingham accompagné d'une notice de Henri Delaborde, éditeur Goupil & Cie, 19 boulevard Montmartre et 9 rue Chaptal, 1858, notice 27.p., 86 planches photos, liste des élèves de l'artiste, liste des souscripteurs.
- Laure Boyer, « Robert Jefferson Bingham, photographe du monde de l'art sous le Second Empire », Études photographiques, no 12, , p. 21 (texte en ligne).
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Paul Delaroche » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Académie des arts de Berlin
- AGORHA
- Art Institute of Chicago
- Art UK
- Artists of the World Online
- Bénézit
- Bridgeman Art Library
- British Museum
- Kunstindeks Danmark
- Musée des beaux-arts du Canada
- Musée du Prado
- MutualArt
- National Gallery of Art
- National Portrait Gallery
- Nationalmuseum
- RKDartists
- Te Papa Tongarewa
- Union List of Artist Names
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Paul Delaroche » dans la base Joconde
- (en) « Paul Delaroche » dans Artcyclopedia
- Stephen Bann. Photographie et reproduction gravée
- Les archives des dons aux musées royaux et des secours aux artistes prodigués par le roi Louis-Philippe sont conservées aux Archives nationales
- Paul Delaroche
- Peintre français du XIXe siècle
- Peintre d'histoire français
- Peintre portraitiste français
- Peintre de scène mythologique
- Peintre d'art sacré
- Peintre de nu
- Membre de l'Institut de France
- Conseiller général de la Seine
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle
- Enseignant à l'École nationale supérieure des beaux-arts
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1834
- Récipiendaire de la croix Pour le Mérite (ordre civil)
- Pseudonyme
- Naissance en juillet 1797
- Naissance dans l'ancien 4e arrondissement de Paris
- Décès en novembre 1856
- Décès dans l'ancien 2e arrondissement de Paris
- Décès à 59 ans
- Personnalité inhumée au cimetière de Montmartre (division 5)