NGC 4252
NGC 4252 | |
La galaxie spirale NGC 4252 | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Vierge |
Ascension droite (α) | 12h 18m 30,9s[1] |
Déclinaison (δ) | 05° 33′ 34″ [1] |
Magnitude apparente (V) | 14,0[2] 14,8 dans la Bande B [2] |
Brillance de surface | 12,98 mag/am2[2] |
Dimensions apparentes (V) | 1,3′ × 0,3′[2] |
Décalage vers le rouge | 0,002930 ± 0,000014[1] |
Angle de position | 48°[2] |
Localisation dans la constellation : Vierge | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 878 ± 4 km/s [1] |
Distance | 22,400 ± 0,849 Mpc (∼73,1 millions d'al)[3] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Galaxie spirale |
Type de galaxie | Sc(f)[1] Sb[4],[2] Sbc[5] |
Dimensions | environ 10,95 kpc (∼35 700 al)[1],[a] |
Découverte | |
Découvreur(s) | Albert Marth[4] |
Date | [4] |
Désignation(s) | PGC 39537 UGC 7343 MCG 1-31-45 CGCG 41-76 VCC 289[2] |
Liste des galaxies spirales | |
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NGC 4252 est une galaxie spirale relativement rapprochée et située dans la constellation de la Vierge. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 225 ± 25 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 18,07 ± 1,32 Mpc (∼58,9 millions d'al)[1]. Elle a été découverte par l'astronome allemand Albert Marth en 1864.
La classe de luminosité de NGC 4252 est II et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé[1].
À ce jour, deux mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 22,400 ± 0,849 Mpc (∼73,1 millions d'al)[3], ce qui est légèrement à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble. Cependant, cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local et les mesures indépendantes sont souvent assez différentes des distances de Hubble pour les galaxies rapprochées en raison de leur mouvement propre dans le groupe où l'amas où elles sont situées. Notons que c'est avec les mesures des valeurs indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.
Groupes de M49, de M60 et l'amas de la Vierge
[modifier | modifier le code]Selon A.M. Garcia, NGC 4252 est une des nombreuses galaxies du groupe de M49 (127 au total), qu'il a décrit dans un article publié en 1993[6]. On retrouve dans cette liste 63 galaxies du New General Catalogue dont NGC 4374 (M84), NGC 4382 (M85), NGC 4472 (M49), NGC 4649 (M60) ainsi que 20 galaxie de l'Index Catalogue.
La plupart des galaxies du groupe de M49 apparaissent dans une liste de 227 galaxies d'un article publié par Abraham Mahtessian en 1998, mais NGC 4252 n'en fait pas partie[7]. Cette liste comporte plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans cette liste 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100.
Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[8], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[9],[10].
De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans dix groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia[6], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M88 (44 galaxies, M88 = NGC 4501) et le groupe de NGC 4535 (14 galaxies). Ces dix groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 387 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Results for object NGC 4252 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 4200 à 4299 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
- « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 4252 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 4252 » (consulté le ).
- (en) « NGC 4252 sur HyperLeda » (consulté le )
- A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
- Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le )
- (en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93, , p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)
- (en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257, , p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) NGC 4252 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 4252 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 4252 sur la base de données LEDA
- NGC 4252 sur le site de SEDS
- (en) NGC 4252 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
- (en) NGC 4252 sur le site du professeur C. Seligman