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Flaxlanden

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Flaxlanden
Flaxlanden
La mairie.
Blason de Flaxlanden
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Mulhouse
Intercommunalité Mulhouse Alsace Agglomération
Maire
Mandat
Francine Agudo-Perez
2020-2026
Code postal 68720
Code commune 68093
Démographie
Population
municipale
1 391 hab. (2021 en évolution de −4,33 % par rapport à 2015)
Densité 321 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 48″ nord, 7° 18′ 58″ est
Altitude Min. 257 m
Max. 403 m
Superficie 4,33 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Zillisheim
(banlieue)
Aire d'attraction Mulhouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brunstatt-Didenheim
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Flaxlanden
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Flaxlanden
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
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Flaxlanden
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Flaxlanden

Flaxlanden est une commune française de la région mulhousienne, située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Ses habitants sont appelés les Flaxlandais et les Flaxlandaises.

Géographie

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Administrativement, Flaxlanden relève de l'arrondissement de Mulhouse et du canton de Mulhouse-Sud.

Elle forme une agglomération continue avec la commune voisine de Zillisheim, sur le territoire de laquelle est d'ailleurs située la gare de Flaxlanden.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Flaxlanden
Brunstatt
Zillisheim Flaxlanden Bruebach
Obermorschwiller

Le toponyme Flaxanden provient vraisemblablement du nom germanique flach = plat et de Land = pays ou lieu de culture. Le village est connu dès 792 sous le nom de marca Flachlantisse.

Hydrographie

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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Flaxlanden[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mulhouse », sur la commune de Mulhouse à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21,5 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Flaxlanden est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Zillisheim[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[11]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29 %), forêts (28,5 %), terres arables (27,7 %), zones urbanisées (14,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Flaxanden est connu pour avoir abrité un important centre néolithique de même qu'un petit établissement rural gallo-romain.

Le village apparaît dans les archives la première fois dans une charte de 792, où l'on mentionne l'échange de biens par le prieur de Murbach.

Il constitue ensuite le berceau de la famille noble des Flachlanden (1185-1825), qui se fait tout d'abord connaître comme ministérielle des comtes de Ferrette. Deux membres de cette famille deviennent respectivement bourgmestre et chanoine à Bâle en 1460. Au cours de son existence, elle se mettra successivement au service de l'évêque de Bâle, du duc d'Autriche et du roi de France.

Vers 1368, le village devient possession des nobles de Masevaux, qui le reçoivent des Habsbourg. Comme le prouvent des archives du XVe siècle, il comportait alors un château dont il ne subsiste aucun vestige à ce jour.

Il passe ensuite successivement aux mains des Bollwiller (1573), des Fugger (1620), des Rosen (1639), et enfin de la famille de Broglie en 1779, quelque temps avant la Révolution française.

À partir des années 1850, Flaxlanden voit arriver de nombreux ouvriers du textile, attirés par l'industrie mulhousienne, qui deviennent finalement majoritaires au sein de la population.

Le village, situé non loin de Mulhouse, est apprécié pour son cadre de vie, verdoyant et vallonné, et sa tranquillité. Sa vocation résidentielle est aujourd'hui pleinement reconnue.

Aujourd'hui, le village est totalement reconnu, notamment en raison de la Fête de la Pomme qui a lieu chaque année au mois de septembre. Ce vide grenier permet de réunir les habitants des villages voisins. Un grand nombre d'activités sont organisées sur le thème de la pomme, en particulier la vente de jus artisanal.

La guerre de Trente Ans

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Pendant la guerre de Trente Ans, le village est décimé.

Première Guerre mondiale

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Pendant la Première Guerre mondiale, Flaxlanden eut beaucoup à souffrir, notamment au cours de la bataille du où 300 soldats allemands et plus de 600 hommes du 97e régiment d'infanterie de Chambéry laissèrent leur vie sur les pentes du Geissberg. Les noms de plusieurs rues de Flaxlanden rappellent ce triste épisode.

Héraldique

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Blason de Flaxlanden

Les armes de Flaxlanden se blasonnent ainsi :
« D'azur au cerf passant d'or. »[15]

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1995 mars 2008 Bernard Ritty SE universitaire
mars 2008 mai 2020 Claude Frey PS cheminot
mai 2020 En cours Francine Agudo-Perez[16]    
Les données manquantes sont à compléter.

Élections de 2008

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Aux élections municipales du , l'équipe municipale en place depuis deux mandats n'est pas reconduite. La liste d'opposition au maire sortant, conduite par un ancien candidat aux cantonales en 2004 dans le Sundgau sous l'étiquette PS, se voit créditée de l'ensemble des sièges au conseil municipal.

Les nouveaux élus ont notamment fait campagne sur des questions financières. La commune de Flaxlanden connaissant des difficultés financières, les élus se sont engagés dans l'immédiat à diminuer de 20 % leurs indemnités de maire et d'adjoints, réalisant ainsi une économie de plus de 10 000 euros. Si les circonstances l'exigeaient, une diminution supplémentaire serait encore opérée.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2021, la commune comptait 1 391 habitants[Note 6], en évolution de −4,33 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
491547459538585665683682691
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
701750710700726741677676698
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
675657677669677630573536542
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5708041 0841 1441 1011 2541 4481 4551 457
2021 - - - - - - - -
1 391--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Église Saint-Sébastien (XIIe siècle)

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L'église Saint-Sébastien, reconstruite en 1787, se distingue par son clocher érigé au XIIIe siècle qui a été conservé.

Le village conserve quelques fontaines fort anciennes, dont l'une datant de 1526. Sur cette dernière, on reconnaît les armoiries des familles nobles de Masevaux et des Sieckingen.

Maison du XVIe siècle

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Presbytère (XVIIIe siècle)

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Personnalités liées à la commune

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Charles Spiess, cordonnier et poète, est né le à Flaxlanden. Marié avec Elisabeth Pflieger, le couple aura treize enfants. Il décède le à Flaxlanden. Charles Spiess a laissé un manuscrit relatant sa vie et celle de son village, rédigé (en allemand) de 1830 à 1875, « Hauschronik », conservé par la famille et dont une copie a été faite sur CD-ROM. Une rue du village porte son nom.

Articles connexes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Zillisheim comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Flaxlanden » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Flaxlanden », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Flaxlanden et Mulhouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Mulhouse », sur la commune de Mulhouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Mulhouse », sur la commune de Mulhouse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Zillisheim », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Flaxlanden ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Archives Départementales du Haut-Rhin
  16. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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