Classe Sirène (1901)

Pour les autres classes de navires du même nom, voir classe Sirène.

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Classe Sirène
Le sous-marin Sirène.
Caractéristiques techniques
Type	Sous-marin
Longueur	32,5 m
Maître-bau	3,90 m
Tirant d'eau	2,50 m
Déplacement	156,73 tonnes en surface 213 tonnes en plongée
Propulsion	1 moteur à vapeur Brûlé alimenté par chaudière à pétrole tubulaire Du Temple 1 moteur électrique Hillairet-Huguet 108 bacs d'accumulateurs
Puissance	275 ch (vapeur) 100 ch (électrique)
Vitesse	9,75 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement	4 tubes externes à torpilles de 450 mm
Autres caractéristiques
Équipage	13[1]
Histoire
Constructeurs	Arsenal de Cherbourg
A servi dans	Marine nationale
Période de construction	1900 - 1902[1]
Période de service	1901 - 1919
Navires construits	4
Navires démolis	4
Narval Classe Aigrette
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La classe Sirène est une classe de sous-marins de la Marine française lancés au début des années 1900.

Quatre sous-marins sont construits, suivant des plans de Maxime Laubeuf. Ils sont commandés en 1900, et leur construction s'achève en 1902. Submersibles de type Narval modifié à double coque en acier. Le coût initial était de 24 700 £ chacun. Ils étaient construits comme des torpilleurs et immergés par l'admission d'eau dans l'espace entre les deux coques.

Ces sous-marins français de première classe, première génération, étaient constitués de quatre unités construites sur le même modèle , avec les numéros de coques Q5-6 et 13-14. I.

Même si la machinerie était toujours celle du Narval, de nombreuses améliorations assuraient un temps de plongée de 6 à 9 minutes, ce qui était suffisant pour échapper à de nombreux navires repérés de l'époque, faisant à peine 18 nœuds.

Techniquement, ils sont propulsés par des moteurs à vapeur à triple expansion de 250 ihp (190 kW) et deux moteurs électriques de 75 kW total, donnant une vitesse de pointe, en surface, de 9,75 nœuds (18,1 km/h ; 11,2 mph) et de 5,8 nœuds (10,7 km/h ; 6,7 mph) en immersion. La portée opérationnelle était de 500 NM (930 km) à 7 nœuds (13 km/h ; 8,1 mph) réduite à 55 NM à 3,75 nœuds en immersion. L'équipage de 13 personnes actionnait les quatre lanceurs de torpille Drzewiecki externes de 450 mm (17,7 po)^[2].

• La Sirène, numéro de coque Q5^[1].
• Le Triton, numéro de coque Q6.
• L'Espadon, numéro de coque Q13.
• Le Silure, numéro de coque Q14.

• (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), 1979 [détail de l’édition]
• (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), 1985 [détail de l’édition]

• Liste des sous-marins français

• (en) Ivan Gogin, « SIRÈNE submarines (1901-1902) », sur navypedia.org, 2014

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