Arraute-Charritte
Arraute-Charritte | |||||
L'église Saint-Pierre. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays basque | ||||
Maire Mandat |
Christian Guillemin 2020-2026 |
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Code postal | 64120 | ||||
Code commune | 64051 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arruetar | ||||
Population municipale |
425 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 23′ 59″ nord, 1° 06′ 20″ ouest | ||||
Altitude | Min. 8 m Max. 192 m |
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Superficie | 22,81 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Arraute-Charritte est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune d'Arraute-Charritte se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 92 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 45 km de Bayonne[3], sous-préfecture, et à 13 km de Saint-Palais[4], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Masparraute (1,5 km), Orègue (2,4 km), Amorots-Succos (3,8 km), Labets-Biscay (4,3 km), Béguios (4,7 km), Bergouey-Viellenave (4,8 km), Ilharre (5,3 km), Luxe-Sumberraute (6,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Arraute-Charritte fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[8],[9]. La commune est dans le Pays de Mixe (Amikuze), au nord-est de ce territoire.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Bergouey-Viellenave, Amorots-Succos, Arancou, Bidache, Came, Masparraute et Orègue.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est drainée par la Bidouze, l'Apatharena, arriou grand, bordaberriko erreka, lamulariko erreka, mendihegiko erreka, le ruisseau de sarrot, sanseroiko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 28 km de longueur totale[11],[Carte 1].
La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Guiche, après avoir traversé 26 communes[12].
La Pataréna, d'une longueur totale de 16,9 km, prend sa source dans la commune de Béguios et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans Le Lihoury à Bidache, après avoir traversé 6 communes[13].
-
La Pataréna.
-
Réseaux hydrographique et routier d'Arraute-Charritte.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 387 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast à 10 km à vol d'oiseau[17], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,1 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[22], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[23],[Carte 2].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[24],[Carte 3] :
- le « bois de Mixe » (896,92 ha), couvrant 3 communes du département[25] ;
- les « landes, bois et prairies du Pays de Mixe » (1 739,31 ha), couvrant 9 communes du département[26] ;
- le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[27].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Arraute-Charritte est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle est située hors unité urbaine[1] et hors attraction des villes[29],[30].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34 %), zones agricoles hétérogènes (31,5 %), prairies (22,6 %), terres arables (11,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
[modifier | modifier le code]- Ameztoya[10]
- Ansobieta[10]
- Aphatepe[10]
- Aphatiague[10]
- Arraute[10]
- Ascoundreguy[10]
- Atchuquia[10]
- Ayenia[10]
- Baratchartia[10]
- Barneto[10]
- Beigtanborda[10]
- Bellevue[10]
- Bellereta[10]
- Bentaberry[10]
- Bertranteguia[10]
- Biscaborda[10]
- Biscagoitia[10]
- Biscaya[10]
- Bissargorry[10]
- Bordaberry[10]
- Bordakoborda[10]
- Bousquets[10]
- Camoussarria[10]
- Charritte[10]
- Charrittounia[10]
- Chilocoa[10]
- Costenenia[10]
- Elhordoy[10]
- Elizondokoborda[10]
- Ermit[10],[32]
- Ermitaborda[10]
- Etchari[10]
- Etchebestia[10]
- Etchemendikoborda[10]
- Etchemendy[10]
- Ithurrongarat[10]
- Fitounia[10]
- Galharreta[10]
- Garatia[10]
- Garaya[10]
- Goihenech[10]
- Grachigno[10]
- Harria[10]
- Héguia[10]
- Iratchet[10]
- Iriatia[10]
- Iribarnia[10]
- Jauregia[10]
- Labenta[10]
- Larralde-Borda[10]
- Borde Larralde[10]
- Larraldia (deux lieux-dits)[10]
- Laxague (ruines)[10]
- Mandio[10]
- Mendiburia[10]
- Manéchans (ruines)[10]
- Millafranque[10]
- Miquelet[10]
- Olheguy[10]
- Oquelargainia[10]
- Othaburia[10]
- Oxobia[10]
- Oyhanburia[10]
- Oyhenart[10]
- Oyhenartia[10]
- Patatouch[10]
- Phagoa[10]
- Borde dou Rey[10]
- Saharcet[10]
- Santacoits[10]
- Sarrailh[10]
- Sorhigarat[10]
- Sorhigaratborda[10]
- Souquirats[10]
- Trouilh[10]
- Urrutia[10]
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Arraute-Charritte est desservie par les routes départementales D 11, D 246, D 310 et D 313.
La ligne 870 du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, qui relie Tardets-Sorholus à Bayonne possède un arrêt sur la commune.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Arraute-Charritte est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Bidouze et l'Apatharena. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990 et 2009[35],[33].
Arraute-Charritte est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[36]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[37],[38].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[39]. 99,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[40].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations anciennes
[modifier | modifier le code]Le toponyme Arraute, mentionné dès le XIIe siècle[32] (cartulaire de Sorde[41]), apparaît sous les formes arraute (1125[42]), sanctus petrus de arraute (1160[42]), Araute (1350[42]), arraute (1413[42]), Arrauta (1513[32], titres de Pampelune[43]) et Arrueta (1621[32], Martin Biscay[44]).
Le toponyme Charrite apparaît sous les formes Sanctus Joannes de Sarricte (1160[42]), Sarrite (1316[42]), Ssarriette (1381[42]), Sarricoete (1413[42]), Sarricoata (1513[32], titres de Pampelune[43]) et Charrite (1793[45] et 1801[45], Bulletin des Lois pour cette dernière date).
Jean-Baptiste Orpustan[42] indique que Charrite provient de Sarri-ko-(e)ta, « lieu de petits fourrés ». En revanche, aucune certitude n’est donnée pour l’origine du toponyme Arraute.
Autres toponymes
[modifier | modifier le code]Éliçaïcine et Élicetche sont deux fiefs du royaume de Navarre, présents sur Arraute, cités par le dictionnaire de 1863[32].
Le chemin de l'Ermite s'étend, d'après Paul Raymond[32] sur les communes d'Arraute-Charritte et de Viodos-Abense-de-Bas.
Ithorrondo, ferme de la commune, est citée en 1621[32] (Martin Biscay[44]).
Paul Raymond indique, en 1863[32], un bois de la commune, du nom de le Coud.
L'hydronyme Lafaure apparaît sous les formes la Phaura en 1538[32] (réformation de Béarn[46]) et la Phaure et 1863[32].
Graphie basque
[modifier | modifier le code]Son nom basque actuel est Arrueta-Sarrikota[47].
Histoire
[modifier | modifier le code]La commune a été créée le [48] par la réunion des communes d' Arraute et de Charritte-Mixe.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune appartient également à six syndicats intercommunaux[50] :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le syndicat AEP du pays de Mixe ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour le fonctionnement des écoles d'Amikuze ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat de regroupement pédagogique d'Amorots-Succos, Arraute-Charritte, Beguios, Masparraute et Orègue.
Arraute-Charritte est le siège du syndicat de regroupement pédagogique d'Amorots-Succos, Arraute-Charritte, Beguios, Masparraute et Orègue[51].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Le nom des habitants est Arruetar[52],[47].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]En 1350, 3 feux sont signalés à Charritte[53].
Le recensement[54] à caractère fiscal de 1412-1413, réalisé[55] sur ordre de Charles III de Navarre, comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[56], révèle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Arraute la présence de 7 feux, le second de 22 feux (16 + 6 feux secondaires).
Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[57] dénombre 80 feux à Arraute.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[59].
En 2021, la commune comptait 425 habitants[Note 7], en évolution de +13,94 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
De 1793 à 1836, la population indiquée ne reflète que celle d'Arraute, encore séparé de Charritte, dont la population durant cette même période est décrite ci-dessous[45].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,1 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 207 hommes pour 189 femmes, soit un taux de 52,27 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,92 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'une école élémentaire publique (RPI Amoba)[64]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[65].
Amorots-Succos, Masparraute, Orègue, Béguios et Arraute-Charritte se sont associées pour créer un regroupement pédagogique intercommunal (R.P.I. AMOBA[66]).
Économie
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Budget et fiscalité
[modifier | modifier le code]- taxe d'habitation : 9,04 % (en 2003)[67]
- taxe foncière : 6,39 % (propriétés bâties)
- taxe professionnelle : 7,97 %
L'économie locale est surtout axée sur l'agriculture.
- agriculture : céréales (blé, orge, maïs) ;
- viticulture ;
- élevage : bovins, ovins, porcins, oies et canards. (foie gras) ;
- sylviculture (chênes) ;
- héliciculture (élevage d'escargots).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]-
Le monument aux morts.
-
La boulangerie.
-
Le fronton.
Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]Le village, typiquement basque, possède quelques maisons à colombage.
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Pierre[68] d'Arraute et celle de Charritte sont du XIXe siècle. Cette dernière recèle un retable du XVIIIe siècle. L'église d'Arraute est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 2006.
La chapelle funéraire de Samacoitz fait également partie de ce patrimoine religieux.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
De sinople au lion d'argent[69].
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Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Arraute-Charritte » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Arraute-Charritte », sur geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type II sur la commune d'Arraute-Charritte », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- Stephan Georg, « Distance entre Arraute-Charritte et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arraute-Charritte et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arraute-Charritte et Saint-Palais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Arraute-Charritte », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
- « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- « Fiche communale d'Arraute-Charritte », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « la Bidouze ».
- Sandre, « l'Apatharena ».
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Arraute-Charritte et Aïcirits-Camou-Suhast », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », , 246 p. (ISBN 978-2-86781-396-2 et 9782867813962, BNF 40190262).
- Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
- Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
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- Recensements cités par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 26. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu.
- Transcrit et publié par Ricardo Cierbide, Censos de población de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1993
- Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54
- Bibliothèque nationale, 6956, registre Moreau 979, cité par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 299.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arraute-Charritte (64051) », (consulté le ).
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- Site officiel de la Direction Générale des Impôts
- « L'église Saint-Pierre », notice no IA64000686, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Guy Ascarat