Kali Spitzer
Naissance | |
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Western Academy of Photography, Institute of American Indian Arts de Santa Fe |
Activité |
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Genre artistique |
Portrait, Cérémonies et pratiques culturelles autochtones |
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Distinction |
Reveal Indigenous Art Award (2017) |
Kali Spitzer, née en 1987, est une photographe autochtone canadienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Kali Spitzer est originaire des Kaska Dena, un peuple nord-américain des Premières nations du territoire Kaska dans le Yukon. Elle appartient également aux Daylu situés à Lower Post en Colombie-Britannique. Son père est Kaska Dena et sa mère est d'origine juive de Transylvanie, en Roumanie[1].
Kali Spitzer est diplômée d'un certificat de photographie professionnelle de la Western Academy of Photography. Elle étudie à l'Institute of American Indian Arts de Santa Fe, au Nouveau Mexique, sous le mentorat de Will Wilson[2]. À l'âge de vingt ans, elle retourne s'installer au Yukon, d'où elle est originaire, afin de documenter les pratiques culturelles autour de la chasse, de la pêche, du piégeage, du tannage des peaux d'orignal et de caribou, et du perlage[3].
Carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]Kali Spitzer travaille principalement avec des films en 35 mm, 120 mm et grand format, ainsi qu'avec le procédé de collodion humide. Ses œuvres se distinguent par des portraits, et des photographies des pratiques et cérémonies culturelles de sa communauté[2]. Elle est également connue pour utiliser la photographie à l'étain comme moyen de placer son travail "en dialogue avec l'histoire problématique de l'imagerie amérindienne par les photographes blancs"[1].
La photographie Sister (2016) de la photographe est l'image qui a servi de base à la sculpture Every One, qui fait partie du travail d'engagement social appelé MMIWQT Bead Project de l'artiste Cannupa Hanska Luger[4]. L'œuvre est composée de plus de quatre mille perles d'argile fabriquées par des habitants de toute l'Amérique du Nord. L'objectif de ce portrait grandeur nature est de "réhumaniser les données" concernant les femmes, les filles, les homosexuels et les personnes trans autochtones disparus et assassinés[5].
En 2017, Kali Spitzer est lauréate du Reveal Indigenous Art Award de la Hnatyshyn Foundation Visual Arts Awards[6],[7],[8].
En 2018, le travail de Kali Spitzer est présenté à la Biennale d'art autochtone contemporain[9]. Ses photographies sont également exposés au Musée des beaux-arts de Sherbrooke, au Center for Contemporary Native Art du Portland Art Museum, au Never Apart Centre de Montréal et à la grunt gallery de Vancouver[2],[3].
Récompense
[modifier | modifier le code]- 2017 : Reveal Indigenous Art Award, Fondation Hnatyshyn
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kali Spitzer » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Reclaiming an old medium to tell new stories of Native Americans », sur Culture, (consulté le )
- (en-US) « CCNA: Dene bāhī Naabaahii », sur Portland Art Museum (consulté le )
- (en-US) « Kali Spitzer: Exploring Resilience », sur Never Apart (consulté le )
- (en-US) « MMIWQT BEAD PROJECT », sur Cannupa Hanska (consulté le )
- (en) Sami Edge | The New Mexican, « Bead project aims to ‘rehumanize’ tragic statistic », sur Santa Fe New Mexican (consulté le )
- (en-US) « 150 Indigenous Artists Receive $1.5 Million in Awards », sur Canadian Art (consulté le )
- (en) « Programs / REVEAL - Indigenous Art Awards / Laureates Kali Spitzer », Hnatyshyn Foundation Visual Arts Awards, (lire en ligne)
- « Vancouver Indigenous art exhibit highlights female artists and combats stereotypes », The Globe And Mail, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Contemporary Native Art Biennial/ La Biennale d’Art Contemporain Autochtone 2018 », sur bordercrossingsmag.com (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel de Kali Spitzer