KaNgwane
Statut | République avec une administration sud-africaine temporaire |
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Capitale | KaNyamasane |
Langue(s) | afrikaans, siswati |
Monnaie | Rand (ZAR) |
Fuseau horaire | UTC+2 (EET) |
Domaine internet | .za |
Indicatif téléphonique | +27 |
Population | 597 783 (1992) |
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Superficie | 3 917 km2 (1994)[1] |
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Autonomie | |
Réintégration |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Le KaNgwane (rarement KaNgwané ou Kangwané[2]) était un bantoustan situé dans l'ancienne province du Transvaal d'Afrique du Sud, aujourd'hui dans la province du Mpumalanga. Le KaNgwane fut un État autonome non reconnu de 1981 à 1994, créé dans le cadre de l'apartheid. Il regroupait principalement des Africains de l'ethnie swazie.
Au début de son existence, le bantoustan portait le nom d'AmaSwazi. Le terme KaNgwane signifie la terre des Ngwanes du nom d'une des principales tribus swazies.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1976, l'Autorité territoriale swazie est créée dans le but de céder les territoires aux Swaziland. Le bantoustan sera renommé en AmaSwazi en 1977[3]. En 1978, une assemblée législative est créée et le bantoustan gagne l'autonomie et prend le nom de KaNgwane en avril 1981.
Du 18 juin au , le statut de bantoustan est suspendu après les violentes protestations de la population qui souhaite rester dans l'Afrique du Sud. L'autonomie est restaurée en août 1984. Le KaNgwane sera réincorporé à l'Afrique du Sud le .
Géographie
[modifier | modifier le code]Le KaNgwane se trouvait dans l'Est de l'Afrique du Sud, à la frontière avec le Swaziland et le Mozambique. Le territoire était constitué de trois enclaves : une frontalière avec le Swaziland, une frontalière avec le Swaziland et le Mozambique et une enclavée dans l'Afrique du Sud et ayant une frontière avec les bantoustans du Gazankulu et du Lebowa.
Politique
[modifier | modifier le code]Liste des chefs d'État du KaNgwane
[modifier | modifier le code]- Autorité territoriale Swazi
- Johannes Mkolishi Dlamini (chef du conseil) : de 1976 à 1977
- AmaSwazi
- Enos John Mabuza (chef du conseil) : de 1977 à avril 1981
- KaNgwane (autonome)
- Enos John Mabuza (ministre en chef) : d'avril 1981 au
- KaNgwane (statut de bantoustan suspendu)
- N. J. Badenhorst (administrateur) : du au
- KaNgwane
- Enos John Mabuza (chef du conseil exécutif) : du à août 1984
- KaNgwane (autonome)
- Enos John Mabuza (ministre en chef) : d'août 1984 au
- Mangisi Cephas Zitha (ministre en chef) : du au
Population
[modifier | modifier le code]Le KaNgwane avait été conçu pour accueillir les populations swazies d'Afrique du Sud.
En 1978, il y avait 498 716 Swazis en Afrique du Sud dont 81 890 dans le KaNgwane (16,4 %), 30 130 dans les autres bantoustans (6 %) et 386 696 dans les zones blanches (77,6 %).
Au recensement de 1992, la population du KaNgwane était de 597 783 personnes.
Les langues les plus parlées étaient le siswati et l'afrikaans.
Drapeau
[modifier | modifier le code]Le KaNgwane n'avait pas de drapeau officiel. Le seul en vigueur était celui de l'Afrique du Sud. Un drapeau non reconnu aurait été utilisé mais de manière assez rare.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Butler, Jeffrey, Robert I. Rotberg, et John Adams, The Black Homelands of South Africa : The Political and Economic Development of Bophuthtswana and Kwa-Zulu, Berkeley : University of California, 1991, Ouvrage en ligne
Références
[modifier | modifier le code]- Site de la police sud-africaine
- Jean-Baptiste Onana, L'Aménagement urbain en Afrique du Sud, 1996 : « […] accordée par le "Department of Development Aid" aux homelands non "indépendants" du Qwaqwa, du Kwandébelé, du Kangwané et du Gazankulu réunis. ». Seul le Quid 2007 (Dominique et Michèle Frémy, 2006) écrit KaNgwané.
- Histoire du KaNgwane