Jules Michelet (navire)
Jules Michelet | |
Le croiseur cuirassé Jules Michelet | |
Type | croiseur cuirassé |
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Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Lorient |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | retiré en 1937 |
Équipage | |
Commandant | Amelot (1906-1909) |
Équipage | 825 (officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots) |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 148 mètres |
Maître-bau | 21,4 mètres |
Tirant d'eau | 8,20 mètres |
Déplacement | 12 550 tonnes |
Propulsion | 3 machines (28 chaudières) |
Puissance | 29 000 cv |
Vitesse | 22,5 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 × 2 canons de 194 mm 12 canons de 164 mm 24 canons de 47 mm 2 TLT de 450 mm |
Carrière | |
Port d'attache | France |
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Le Jules Michelet est un croiseur cuirassé de la marine française qui est similaire au Léon Gambetta. Il reçoit un blindage en acier type Krupp : 150 mm pour la ceinture et 205 mm pour la passerelle.
Il porte le nom de Jules Michelet (1798-1874), en l'honneur de l'historien français.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Jules Michelet fait une campagne, de 1912 à 1913 dans les Antilles. En 1914-1915, il rejoint la 1re division légère pour le blocus du canal d'Otrante puis les opérations en Méditerranée.
De 1915 à 1917, il est le navire-amiral de la 2e division. Il participe à l'évacuation de l'armée serbe. Ensuite, il est affecté à la 1re division, en Grèce et en mer Noire. Il participe au débarquement des troupes françaises à Odessa en Ukraine.
Il est mis en réserve à Toulon en 1920. Il est réarmé en 1921 et fait campagne la même année en Amérique Latine (dont le général Charles Mangin tirera un ouvrage) puis, accompagné du Victor Hugo, du au , en Afrique, Océanie, et en Extrême-Orient, avec à son bord le diplomate et futur poète Jean Chauvel. À son bord, il compte parmi sa décoration une toile de Clémentine Ballot (1879-1964) nommée Fleurs à contre-jour; cette œuvre est aujourd'hui non localisée[1]. En 1925, il est le navire amiral des forces navales en Extrême-Orient et stationne à Saïgon en Indochine française.
Il est remis en réserve en 1929 et, à partir de 1931, il sert comme cible de tir pour l'École des canonniers.
En 1937, il est coulé par le sous-marin Thétis.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Catalogue Interministériel des dépôts d'Œuvres d'Art de l'État, n° FNAC-140000000046519
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Conway's All The World's Fighting Ships 1860-1905 de Robert Gardiner, Roger Chesneau, Eugene Kolesnik (ISBN 0-85177-133-5)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7, lire en ligne)
Liens internes
[modifier | modifier le code]- Croiseur cuirassé
- Liste des croiseurs français
- Mutineries de la mer Noire
- Histoire de la marine française depuis 1789
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Jules Michelet : site pages 14-18
- Site le.fantasque.free.fr (croiseur Jules Michelet)
- (en) Jules Michelet French cruiser