Albestroff
Albestroff | |
L'église Saint-Adelphe. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat |
Germain Mussot 2020-2026 |
Code postal | 57670 |
Code commune | 57011 |
Démographie | |
Gentilé | Albestroffois |
Population municipale |
614 hab. (2021 ) |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 59″ nord, 6° 51′ 26″ est |
Altitude | Min. 215 m Max. 273 m |
Superficie | 19,3 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Albestroff (prononcer [albɛstʁɔf] ; en allemand Albesdorf), est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Albestroff est située entre Metz, Nancy et Strasbourg. À 20 km de Dieuze, Morhange, Sarre-Union et Sarralbe et à 35 km de Sarrebourg, Sarreguemines et Château-Salins.
La commune fait partie du Parc naturel régional de Lorraine[1] et de la ZNIEFF du pays des étangs[2].
Accès
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau des Roses et le ruisseau la Rode[Carte 1].
Le ruisseau des Roses, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune de Bassing et se jette dans la Rode en limite de Munster et de Givrycourt, après avoir traversé six communes[3].
La Rode, d'une longueur totale de 24,8 km, prend sa source dans la commune de Loudrefing et se jette dans l'Albe à Sarralbe, après avoir traversé 13 communes[4].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau des Roses et du ruisseau la Rode, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 873 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Albestroff est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,1 %), terres arables (22,3 %), prairies (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones urbanisées (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), eaux continentales[Note 2] (1,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- D'un nom de personne germanique Albert + troff, variante mosellane de dorf « village »[17].
- Anciens noms[18] : Albertoff (vers 1050), Auberstroff (1145)[19], Albestorff (1303), Auberstroff et Aubestorf (1331), Albistorf (1396), Albistorff (1421), Albstorff/Altorff/Albtorff (1525), Alberstorff (1793 et 1801), Albesdorf (1871-1918).
- En francique lorrain : Alstroff.
Histoire
[modifier | modifier le code]- Ancienne possession épiscopale avec château fort et remparts (première mention en 1225).
- Nombreux sièges : 1255, 1393, 1457, 1632, 1635, 1637, 1639 ; ruiné à la guerre de Trente Ans.
Linguistiquement, Albestroff était moitié germanophone et moitié francophone en 1843[20], c'était toujours le cas en 1887[21].
Cette commune faisait partie du département de la Meurthe avant 1870. Mais comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Albestroff fut annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918.
La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion de fait par le Troisième Reich nazi marquèrent fortement les esprits. La commune ne fut libérée que le [22].
Albestroff absorba en 1973 les villages de Givrycourt, Munster, Torcheville, Insming et Réning ce qui la rendit riveraine de l'Albe ; mais Munster a repris son indépendance dès 1983, Insming l'année suivante, les autres en 1998[13].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2021, la commune comptait 614 habitants[Note 3], en évolution de −2,69 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Il y a une école maternelle et élémentaire.
Le collège de l'Albe regroupant les communes de : Albestroff, Diffembach-lès-Hellimer, Francaltroff, Givrycourt, Gréning, Guinzeling, Hellimer, Honskirch, Insming, Insviller, Kappelkinger, Léning, Lhor, Molring, Montdidier, Munster, Nébing, Nelling, Neufvillage, Petit-Tenquin, Réning, Torcheville, Vahl-lès-Bénestroff, Vibersviller, Vittersbourg.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]La commune comprend un Établissement Public Social et Médico-Social (EPSMS) nommé Sainte-Anne. Cette structure a été rénovée en 2022[28].
Sports
[modifier | modifier le code]Le village abrite un club de judo, créé en 2021[29].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Édifices religieux
- Église Saint-Adelphe d'Albestroff, XVIIIe siècle : buffet d'orgue. L'orgue a été installé par Joseph Géant facteur d'orgues à Haute-Vigneulles en 1844[30]. Il a été restauré en 1895 par Franz Staudt, successeur du facteur d'orgues Verschneider de Puttelange-aux-Lacs. L'orgue a été reconstruit en 1993 par le facteur d'orgues Yves Kœnig de Sarre-Union qui a conservé le buffet d'origine. L'orgue possède actuellement 27 jeux.
- Chapelle Sainte-Anne, néo-gothique (1856). À proximité se trouve un important portique sculpté.
-
Chapelle Sainte-Anne construite en 1856.
-
Portique faisant face à la chapelle Sainte-Anne.
- Édifices civils
- Traces du château des évêques de Metz du XIIIe siècle, reconstruit au XVe siècle, détruit au XVIIe siècle par les troupes suédoises, modifié au XXe siècle, rasé en 1960 : reste le terre-plein et deux fossés.
- Monument aux morts.
- Ancien lavoir transformé en aire de pique-nique.
- CIS (pompiers).
- Gendarmerie.
- Déchèterie située rue du Stade, gérée par la communauté de communes du Saulnois.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Georges Ier Du Gaillard (Metz, 1552 - Albestroff, 1596) : capitaine châtelain d'Albestroff (voir La famille Du Gaillard) ;
- Georges II Du Gaillard (Albestroff, 1575 - Hellimer, 1635) : capitaine châtelain, né à Albestroff, seigneur de Hellimer, Diffembach-les-Hellimer et Ackerbach ;
- Augustin Hacquard M.Afr. (1860-1901) : missionnaire et explorateur né à Albestroff, vicaire apostolique du Sahara-Soudan.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules au dextrochère de carnation, vêtu d'azur, mouvant d'une nuée d'argent, tenant une épée du même garnie d'or et accostée de deux cailloux d'or. |
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Détails |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Albestroff » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)
- Comité Z.N.I.E.F.F. Lorraine, « ZNIEFF 410010373 - Pays des étangs » [PDF], sur inpn.mnhn.fr.
- Sandre, « le ruisseau des roses »
- Sandre, « la ruisseau la rode »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Albestroff et Kappelkinger », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
- Dictionnaire topographique du département de la Meurthe - Henri Lepage
- Dictionnaire géographique de la Meurthe (1860)
- Henri Lepage - Le département de La Meurthe : statistique, historique et Administrative - Volume 2 - 1843
- (de) Constant This, Die deutsch-französische Sprachgrenze in Lothringen, Straßburg, 1887
- 1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p.14).
- « Résultats municipales 2020 à Albestroff », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Albestroff : de nouveaux hébergements pour les pensionnaires de l'EPSMS du Saulnois », Le Républicain Lorrain, (lire en ligne)
- « L’association du Judo-club d’Albestroff en pleine forme un an après sa création », Le Républicain Lorrain, (lire en ligne)
- Le Républicain Lorrain du 5 octobre 2013