Édouard Deperthes
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Cimetière du Montparnasse (depuis le ) |
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Archives nationales (F/19/7230)[1] |
Pierre Joseph Édouard Deperthes (né le à Houdilcourt dans les Ardennes, mort le à Reims, inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse) est un architecte français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Jeanne Romagny, mariée à Remi Deperthes, ses parents sont cultivateurs et il fait ses études à l’École des frères de Saint-André. Élève de Narcisse Brunette, il entre en 1856 comme conducteur de travaux à la mairie de Reims et loge au 12 de l'esplanade Cérès. Place qu'il quitte vers 1861, puis architecte de l’Hôtel de ville de Paris, chevalier de la Légion d’honneur en 1882, membre de l’Académie nationale de Reims, il fut architecte en chef de la ville de Brest pendant six ans à partir de 1869, membre du jury pour l'exposition universelle de 1878. Il est le père de Jules Deperthes également architecte.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Hôtel de ville de Paris ;
- Halles et église Saint-Martin à Brest (1870) ;
- Fontaine Jean-Baptiste de La Salle, place Saint-Clément à Rouen (1875) ;
- Basilique de Sainte-Anne-d'Auray (1866-1877) ;
- Prieuré de Binson à Châtillon-sur-Marne (1877) ;
- Église Saint-Patern de Séné (1877) ;
- Église Saint Patern de Séné dans le département du Morbihan (1878) ;
- Fontaine-réservoir Sainte-Marie à Rouen (1879) ;
- Fontaine à la mémoire de Joseph Pobéguin à Cléguérec (1882) ;
- Statue d’Urbain II à Châtillon-sur-Marne (1887) ;
- Monument du comte de Chambord à Sainte-Anne-d'Auray (1891) ;
- Monument de la Fédération bretonne-angevine de 1790, sculpture en bronze, Édouard Deperthes et son fils, Génie de la Liberté par Le Goff, relief du Serment des volontaires par Léon Chavalliaud, qui a achevé l’œuvre de Legoff, à Pontivy (1892)[2],[note 1],[3] ;
- Chapelle de l'hôpital Auban-Moët d'Épernay (1893)[4] ;
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul à Épernay (1897)[5] ;
- Grand séminaire de Châlons-sur-Marne (1897-1902).
- Agrandissement de la salle à manger et création du hall près du Grand hôtel des thermes à Plombières-les-Bains (1908)[6].
Série de dessins à propos d'archéologie publié en 1861 par l'Académie nationale de Reims puis sous forme de cartes postales.
Images
[modifier | modifier le code]-
Hôpital Auban-Moët (Épernay)
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Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (Épernay)
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Statue d'Urbain II (Châtillon-sur-Marne)
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Basilique Sainte-Anne (Sainte-Anne d'Auray)
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Halles Saint-Martin (Brest)
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Fontaine-réservoir Sainte-Marie (Rouen)
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Prieuré de Binson (Châtillon-sur-Marne)
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Grand séminaire (Châlons-sur-Marne)
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Monument du comte de Chambord (Sainte-Anne-d'Auray)
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Fontaine Jean-Baptiste de La Salle (Rouen)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- En 1894, les républicains érigèrent un monument commémoratif, constitué d’un socle et d’une colonne de granit de dix mètres. Sur le socle sont gravés les premiers articles des Droits de l’homme et du citoyen, le Serment des Jeunes Volontaires, illustré également par un bas-relief en bronze, le Pacte d’union des municipalités. Le fût portait une allégorie en bronze de la Liberté, jeune femme se libérant du suaire et tendant le rameau d’olivier. Ce monument érigé en 1894, inauguré le 10 août 1896 par le président Félix Faure, commémore le serment des jeunes volontaires du 19 janvier 1790, qui témoigne à la fois du mouvement pour la défense de la constitution de l'État et de l'adhésion aux décrets de l'Assemblée nationale : " Ni Bretons, ni Angevins, mais Français." L'allégorie fixée sur le fût de ce monument a été détruite par un attentat autonomiste en 1938.
Références
[modifier | modifier le code]- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_050281/c-7o9dte3ve-ldqbx6e2pnw0 »
- Notice no AR502481, base Arcade, ministère français de la Culture
- Monument de la Fédération bretonne-angevine de 1790 (Pontivy, Morbihan) sur la base RMN
- Notice no IA51000833, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le .
- Notice no IA51000809, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le .
- « Deperthes, Edouard », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, , 80 p. (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 19
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Deperthe, Édouard », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 19.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Cet article contient des extraits d'un document provenant du site La Vie rémoise qui autorise l'utilisation de son contenu sous licence GFDL.
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- Ressource relative à la vie publique :
- Nécrologie par Max Sutaine, Académie nationale de Reims, 1898.