Islander
1. L'éxil
Futur proche Le continent européen est victime de catastrophes multiples, des réfugiés de tous les pays s'amassent au port du Havre, lieu de transit vers un hypothétique salut. L'Islande est encore épargnée, mais pour combien de temps ? Liam, qui a déjà tout perdu, va tenter sa chance en subtilisant le pass d'une migrante, sans savoir que l'Islande[…]
Des enfants évoluent dans un univers plutôt étrange et à l'abandon. On en apprend plus au fur et à mesure du récit, qui réserve son lot de surprise. La lecture est plaisante mais l'intrigue manque peut être d'un peu de complexité.
Côté graphique on retrouve quelque chose de plus "accessible" que ce que Nguyen proposait dans Descender par exemple : c'est plutôt réussi, même si c'est moins original.
Bluffant. Cet album me faisait graphiquement de l’œil, j’ai craqué… et j’ai bien fait !
C’est somptueux, atypique, les ambiances sont très réussies.
Niveau scénario c’est plus classique mais très bien maîtrisé. Le tout est prenant et trop court
Comme toujours deux aventures pour le prix d'une, même s'il n'y a que 52 planches. Les visages de Don Lawrence sont toujours aussi magnifiques, même s'ils ne sont pas toujours réussis, c'est un don. Les décors et les objets futuristes sont toujours réussis, sauf que je remarque qu'il n'existe pour l'instant qu'une sorte de créature, ce qui est très limité. Le scénario, quant à lui, ressemble du déjà lu dans la même série : un appareil à électrodes qui fait rêver à chacun ses rêves contre un appareil à électrodes pour hypnotiser les victimes. En feuilletant la deuxième partie de la BD, j'ai vu tout de suite et instantanément de la science fiction qui m'a fait penser à "L'homme qui rétrécit".
A l'heure où je poste ce commentaire je n'ai lu que la première aventure : "La Révolte des Tharviens", pour laquelle je vais partager mon avis. Heureusement que le titre est assez éloquent parce que sinon je n'aurais pas compris la première partie de l'histoire. Sinon l'ensemble est bon et cohérent. Ce qui m'a le plus embêté et vraiment déplu, outre la deuxième case de l'album qui fait penser au 18ème siècle, c'est dans le prolongement de mon commentaire sur l'album précédent, il y a trop de cases qui respirent simplement l'Amérique et non Elekton. Pour en arriver là ce n'est plus 500 ans qui ont passé mais 1500 de plus. Je citerai : La première planche case 3, 4 et 5, l'appartement du ministre sur la deuxième planche, beaucoup trop rétro, la sortie du Ministre du palais et enfin le pont sur la troisième planche. On s'éloigne de l'imaginaire et je sais qu'il y en a d'autres, ça gâche un peu le plaisir. Ensuite autre point que je ne comprends pas du tout, et j'ai relu deux fois, c'est la désignation du Ministre Yarri Zemph, on le montre, on le voit sortir du palais, on le voit rentrer chez lui et se faire assommer et étrangement à la page 6 (planche 4) ils arrêtent un gars, ils le dénigrent méchamment. Il est censé être Yarri Zemph, mais c'est un tout autre personnage digne de la vague hippy. Une incohérence totale que je ne peux qu'expliquer par une pose et un abandon trop long du travail sur l'album... Je ne sais pas. En tout cas là ça déçoit un peu. (commentaire à compléter)
Pour les enfants et ceux qui ont gardé un esprit juvénile.
C'est une belle surprise à plusieurs points de vue.
Tout d'abord le scénario est très original, il manie les mythes du genre avec succès (Moonfleet, l'île aux trésors, Moby Dick, voire Astérix avec les pirates). Les références à ces ouvrages sont nombreuses mais ce n'est pas un copier/coller, le scénario les revisite, les emmêle savamment et crée des personnages originaux qui permettent une vraie distanciation à ces ouvrages. Les 230 pages s'avalent très aisément tant les aventures s'enchaînent à un bon rythme.
Les personnages, ils sont nombreux et très originaux avec leurs caractères bien trempés (le capitaine irréductible, son second fidèle et naïf, le (pauvre) mousse qui se construit, le méchant "Rostand le bougre"! sans foi ni loi).
Le ton est alerte. Les nombreux morts ne créent pas un sentiment d'apocalypse. Au contraire le récit est toujours joyeux, allègre.
Enfin le dessin et la mise en page sont très efficaces. La majorité des pages sont peut être moins recherchées mais d'autres notamment les scènes de chasse au poulpe et de batailles sont particulièrement bien réussies et révèlent un auteur rempli de qualité.
Bravo, à lire
Un superbe thriller gothique voire macabre. Le noir et blanc rehaussent habilement le récit et nous baladent agréablement dans ce roadtrip plutôt sinistre mais inventif. Un excellent album !
Un bon polar sombre et glauque. Un peu court néanmoins pour développer correctement les tenants et aboutissants.
Excellent ton à cette série !
Ce côté opposé entre ce que sont les gens et ce qu’ils montrent, le mec tranquille qui est espion, la fille calme qui est tueuse, la gamine qui lit dans les pensées, offre un décalage aussi intéressant que plein d’humour.
Si la trame générale est simple pour le moment (infiltrer une école et chacun est une aide pour les autres), cette base de vérité/mensonge permet de nombreuses scènes pleines d’humour comme de tension.
Les personnages sont excessif dans leur caractère, des méchants voleurs aux professeurs d’école, mais toute cette caricature est assez réjouissante à suivre.
Il y a beaucoup d’élégance dans le dessin – évidemment puisque l’école recherche l’élégance – mais ça marche à plein et les scènes d’action sont aussi vives que dans un film, avec une touche classe, on se croirait dans Kingsman !
Un chouette moment.
J’ai bien aimé ce manga.
Simple dans l’idée, on est en plein drame Shakespearien…
Le gamin reprenant le métier paternel dont il ne voulait pas car il est la cause de la mort de son père…
On frise les histoires tordues de la mythologie… et ça marche !
Le héros est attachant avec ses blessures…
L’idée est tout aussi tordue d’esprits en forme d’œil qui rôdent avant de s’accrocher à quelqu'un qu’on ne peut libérer qu’en le tuant… Ou alors l’arme improbable qui fait 2 fois la taille du jeune…
Bref, tout est assez délirant décalé mais c’est ce qui fait le charme de ce tome.
La volonté de l’auteur de mêler Shonen et horreur est réussie.
Le dessin est parfaitement lisible avec des images parfois bien glauques qui fonctionnent parfaitement pour l’ambiance.
Il n’y a pas de temps morts et les scènes chocs s’enchaînent, des massacres au final avec le défi de Karma…
Ça veut en mettre plein la vue et ça réussit !
Voici un titre de manga qui pourrait attirer les amateurs de death métal ce que je ne suis absolument pas. Désolé !
C'est véritablement pour moi la dépravation totale dans un style qui restera dans les annales du mauvais goût ! J'ai arrêté les frais au bout d'un tome car l'humour trash n'est guère ma tasse de thé mais plutôt mon chant du cygne.
Comment peut-on faire pire ? Je me suis dit que ce chanteur de rock pur et dur dans le genre Marilyn Manson qui vocifère des chants sataniques devait en réalité cacher un autre personnage intéressant à découvrir. Où est donc passer la grâce et le charme ?
Or, il n'y a guère de psychologie avec une extrême vulgarité en prime. Pourtant au premier abord, cela aurait pu être passionnant comme histoire d'amour sur le thème du comment conquérir un être qui déteste l'empereur des ténèbres de la musique !
Cela aurait pu être éventuellement être un pastiche mais ce n'est qu'un ersatz vraiment douteux !
Trop grossier pour me satisfaire. Trop ridicule pour me faire rire. Detroit Metal City ne marquera pas et c'est peine perdue. Je préfère changer de disque. Lecteur, je pense qu'en l'occurrence, on se fout de toi ! Il faut alors savoir dire Non à cette japoniaiserie !
Quand une histoire devient trop glauque ou bizarre, je n'aime pas forcément. En effet, j'ai été plutôt assez dégoûté par la lecture de ce manga. On ne peut pas être plus clair. Maintenant, je sais qu'il en faut pour tous les goûts en ce monde et tous les avis se respectent. Certes, la chenille a fait danser des générations de gens mais il faut vraiment aimer se tortiller.
Une femme fait l'amour à un homme chenille avec une grande dose de perversion. On peut y voir une forme d'art ou de vilenie morbide. Certes, le pauvre homme a des circonstances atténuantes puisqu'il a été blessé au combat. On peut voir également une forme de compassion chez cette femme qui se donne à fond.
Mais bon, il vrai qu'elle ira quand même jusqu'à commettre l'irréparable. Cela commence d'ailleurs par ce meurtre horrible. Puis, on observera tout le cheminement jusqu'au frontière du sadisme. C'est en effet assez glauque, plutôt trash, très malsain, avec un brin de violence. Au final, c'est assez dérangeant ! De toute façon, c'est à réservé à un public très averti.
Comme dit, je déconseille quand d'autres pourront toutefois y voir un délice. Pour les amateurs du genre. A vous de voir !