tenir ferme
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Locution verbale
[modifier le wikicode]tenir ferme \tə.niʁ fɛʁm\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de tenir)
- Résister ; ne pas céder ; se défendre.
Ce bataillon tint ferme jusqu’à ce qu’on amenât des renforts.
Toutefois il tient ferme et nous montre visage.
— (Du Ryer, Scévole, I, 3)Tantôt, sur les rives de la Loire, suivi d’un petit nombre d’officiers et de domestiques, il court à la défense d’un pont, et tient ferme contre une armée […]
— (Esprit Fléchier, Oraison funèbre […du] Vicomte de Turenne)Il tient ferme pourtant, et ne perd point courage […]
— (Jean Racine, La Thébaïde, V, 3)
- (Sens figuré)
Il tint ferme contre la critique.
En tout cas, je suis très assuré que vous tiendrez ferme au milieu des ruines publiques.
— (Jean-Louis Guez de Balzac, Livre I, Lettre 3)Qu’il tienne ferme pour faire observer les lois.
— (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Les Aventures de Télémaque, XIV, 1699)
- Ne pas renoncer à, ne pas abandonner.
L’Apôtre [Philippe] nous l’explique dans notre texte : « Tenons ferme, dit-il, mes chers Frères, dans l’espérance que nous avons, qui pénètre jusqu’au dedans du voile où Jésus notre Précurseur est entré pour nous. »
— (Jacques-Bénigne Bossuet, Sermon pour la fête de l’Ascension, 1)
- (Pronominal) Se tenir solidement
Polyclète, se penchant trop sur ses chevaux, ne put se tenir ferme dans une secousse, il tomba.
— (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Les Aventures de Télémaque, V, 1699)Nous nous tenions ferme, de peur que, dans cette violente secousse [des vagues], le mât qui était notre unique espérance ne nous échappât.
— (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Les Aventures de Télémaque, VI, 1699)
Synonymes
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « tenir ferme [Prononciation ?] »
Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tenir)
- « tenir », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage