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ivraie enivrante

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Composé de ivraie et de enivrant, car les grains de cette plante sont régulièrement infestés par Epichloe coenophiala, un ascomycète produisant divers alcaloïdes toxiques, rendant dangereux, de par là même, la consommation involontaire (mêlé à du blé) de ces graines.

Locution nominale

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ivraie enivrante \i.vʁɛ ɑ̃.ni.vʁɑ̃t\ féminin

Épi d’ivraie enivrante.
L’ivraie enivrante.
L’ivraie enivrante.
  1. (Botanique) Nom usuel de Lolium temulentum plante herbacée messicole, annuelle de la famille des Poaceae (Poacées).
    • Les fruits de l’ivraie enivrante paraissent contenir un principe vireux et délétère, qui souvent a causé des affections morbides, graves, lorsqu'ils se sont trouvés mêlés, soit avec le blé, soit avec le seigle. — (Antoine Laurent Jesse Bayle & C.-M. Gibert, Dictionnaire de médecine usuelle et domestique, Paris : Bureaux de la Caisse générale des Recouvrements, 1856, vol.2, page 128)
    • Je veux simplement examiner la toxicité de certaines graines étrangères qui se trouvent mélangées à l'avoine en proportion parfois importante et auxquelles on attribue des propriétés toxiques : l’ivraie enivrante et la nielle. — (Recueil de médecine vétérinaire, 1940, vol.116, page 13)
    • L’ivraie enivrante, Lolium temulentum L., est une Graminée sauvage qui infestait, avant la sélection des semences, les champs de blé et d'orge. Elle produit des grains assez semblables à ceux du blé pour la forme et pour la couleur, mais bien plus petits. La toxicité de ces grains, dont on ne connaît pas encore exactement la cause, a été révélée dès la plus haute antiquité par les malaises consécutifs à la consommation de pain souillé d’ivraie. — (Suzanne Amigues, Le crible à Ivraie d'Aristophane, dans la Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes, Éditions Klincksieck, 2003, no 1, vol.LVXXII, page 17)

Variantes orthographiques

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  • Ivraie enivrante

En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

(Certaines traductions et certains termes peuvent être au pluriel.)

Références

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