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foutre la paix

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Composé de foutre et de paix.

Locution verbale

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foutre la paix transitif indirect \fu.tʁə la pɛ\ (se conjugue → voir la conjugaison de foutre)

  1. (Populaire) (Vulgaire) (Très familier) Laisser tranquille.
    • — Morbleu ! vous n'aviez qu'à leur répondre qu'ils vous foutissent la paix ! — (Henri Bouasse, Bachot et bachotage: étude sur l'enseignement en France, Toulouse, imprimerie A. Montlauzeur, 1910, page 47)
    • Tu vas changer le fafiot et, en remontant, tu colleras vingt francs au proprio. Il nous foutra la paix pendant huit jours. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 23)
    • Non, laisse… fous-nous la paix ! lui ordonna-t-elle d’un ton rogue. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Évidemment, je pouvais toujours prétendre que je l’imaginais dans le même bonheur paisible que moi ; que nous nous foutions mutuellement la paix pour nous permettre de le goûter. — (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)
    • Il me poussa devant lui et, d’un coup de pied, me jeta à terre. « Tu ne vois pas qu’il est groggy, dit l’autre avec un accent de France : fous-lui la paix ! » — (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Faut-il détruire l'espèce humain ou lui foutre la paix ? — (Ben Vautier, Le Magasin de Ben, 1958 - 1973)
    • Fous la paix, coupa Dieuleflls en ressuscitant sur son séant par la vertu des effluves d’anis, d’amers et de bitters qui flottaient dans la pièce. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 87)
    • Je le rassurai souhaitant avant tout, qu'il me foutît la paix et me laissât à mes pensées. Et je l'ai vu partir avec un grand soulagement. — (Joë Bousquet, Lettres à Ginette : 1930-1950, Éditions Albin Michel, 1980, chapitre 3)
    • NON ! Tu vas me foutre la paix, tu entends ? Va-t'en ! Va-t'en, je te dis ! — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 112)

Prononciation

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