boston
Apparence
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Étymologie
[modifier le wikicode]- La guerre d’Indépendance des États-Unis s’alluma, en 1773, par une insurrection qui éclata à Boston. […]. C’est au cours du long siège qui suivit que les Bostoniens, pour trouver un dérivatif à leurs angoisses , s’avisèrent d’inventer un nouveau jeu de cartes qui allait prendre le nom de leur ville.
C’est ainsi, assure-t-on, que naquit le Boston. Il connut immédiatement un grand succès et les alliés français des insurgés s’empressèrent de l’importer dans leur patrie. — (Frans Gerver, Le guide Marabout de Tous les Jeux de Cartes, Verviers : Gérard & Cie, 1966, page 79)
Nom commun
[modifier le wikicode]Invariable |
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boston \bɔs.tɔ̃\ |
boston \bɔs.tɔ̃\ masculin
- (Cartes à jouer) Sorte de jeu de cartes qui se joue à quatre personnes et avec un jeu de cinquante-deux cartes.
Ordinairement, quand sa femme avait du monde, ce qui arrivait presque tous les soirs, les voisins ayant pitié de sa situation, venaient jouer chez elle au boston.
— (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)Lucien, dénué de toute expérience, un peu abattu par ce qui lui arrivait, aimait mieux s’ennuyer tout seul les soirées que d’aller faire des parties de boston avec messieurs les maris, qui avaient toujours soin de le placer dos à dos avec la plus jolie femme du salon.
— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)Beaucoup de gens ont envié la douce existence de ce vieux garçon, pleine de parties de boston, de trictrac, de reversi, de wisk et de piquet bien jouées.
— (Honoré de Balzac, La Vieille Fille, 1836)Aussi le gouverneur l’invita-t-il le sir même à une soirée familiale ; les autres fonctionnaires le prièrent, qui à dîner, qui à une partie de boston, qui à prendre le thé.
— (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, page 29)Tous les jeudis, des habitués venaient faire une partie de boston. Félicité préparait d’avance, les cartes et les chaufferettes.
— (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1897)
- (Musique) Sorte de valse.
William Bott est un Bostonien fort aimable, et des plus distingués, ainsi que le sont, pour la plupart, les gens de Boston. C’est à son propos que j’écrivis ces vers de rime assez plaisante, n’est-ce pas :
— (Alphonse Allais, « La Malencontreuse Prononciation », Amours, délices et orgue, in Œuvres anthumes, Robert Laffont, « Bouquins », 1989, page 788)
Bott, en dansant la valse et le boston, usa
Le parquet de Mary Webb, à Boston (U.S.A.).
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Vosges) : écouter « boston [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « boston [Prononciation ?] »
Voir aussi
[modifier le wikicode]- boston sur l’encyclopédie Vikidia
- boston (jeu) sur l’encyclopédie Wikipédia
- boston (danse) sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (boston), mais l’article a pu être modifié depuis.