REPONSE A M. MOREAU, dit SAINT-MÉRY,
JVL Mon eau, dit Saint-Méry, vient de publier un nouvel écrit sur les colonies : il importe d’y répondre, je l’entreprends ] sans trop présumer de mes foibles moyens. Je ne serai pas aussi prolixe que lui : accoutumé., comme il est, à écrire beaucoup de lignes pour grossir les rôles, M. M— a contracté l’habitude d être diffus ; mais la diffusion qui peut être utile au mensonge, nuit à la vérité. Ce ne sera donc pas par de longues écritures que je combattrai M. M~~, mais bien par des raisons et des faits que j’exposerai naïvement.
Je vais lui prouver, j °. qu’il a calomnieusement attribué à la société des amis des noirs les troubles des colonies ; que ces troubles sont les suites, et de lettres incendiaires envoyées par les députés des colonies à Saint-Domingue, et des prétentions de l’assemblée coloniale de cette ile, et de l’inexécution du décret du 28 mars, en ce qui concerne les de couleur, et de l’équivoque qu’on a