en avons un exemple dans l’action du lactate de peroxyde de fer sur le sang. Parvenu dans le torrent circulatoire, il se combine avec le sérum et forme un composé stable dans lequel les réactifs sont impuissants à le déceler ; mais si, pour une cause qui échappe à l’observation, la décomposition s’opère, sa présence donne lieu à des désordres si sa quantité est assez forte.
Nous ne sachons pas que dans notre médecine on ait jamais eu à regretter des accidents par accumulation ; mais il est bon de signaler leur possibilité et les circonstances qui président à leur développement, afin que les praticiens se mettent en garde contre leur manifestation.
On a, dans ce but, posé des indications qui, malheureusement, ne sont guère réalisables. Il s’agirait de déterminer, dans des circonstances données et avec des doses différentes, le temps nécessaire aux médicaments pour arriver aux lieux d’excrétion et celui durant lequel ils s’y manifestent. Ce procédé, qui n’est pas applicable à ceux qui se détruisent sans laisser de traces, mettrait à même de mesurer leur action, sa durée, sans fatiguer l’économie par des doses intempestives.
L’administration de doses nouvelles coïncidant avec l’abolition des fonctions spoliatrices, réalise toutes chances d’obtenir une accumulation, des accidents toujours graves. N’est-ce pas ce qui est arrivé dans la médecine de l’homme pour les sels de potasse qui sont réputés si inoffensifs ? Le sul-