Yves Daoudal (résistant)
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Yves Daoudal, né le à Melgven et mort fusillé le au Mont-Valérien[1] est un cultivateur et résistant français. Il combattit lors de la Première Guerre mondiale dans le 71e régiment d'infanterie et joua un rôle important dans la résistance communiste lors de la Seconde Guerre mondiale[2] au sein des FTPF.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Deuxième Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Résistance
[modifier | modifier le code]Arrestation, emprisonnement et exécution
[modifier | modifier le code]Dès 1940, profitant de l'emplacement isolé de sa ferme, il héberge et ravitaille des clandestins comme Raymond Hervé. Le lieu est aussi utilisé comme containers d'armes et d'explosifs fournis notamment par les services secrets anglais[3]. Pour cette raison, il est arrêté en septembre 1942. Il est emprisonné à Quimper, puis transféré à Fresnes le [4]. Il est condamné à la peine de mort par le tribunal allemand, le , pour intelligence avec l'ennemi[4]. Il est fusillé au fort du Mont Valérien le à Suresnes (Hauts-de-Seine)[3].
Inhumation
[modifier | modifier le code]Son corps fut « jeté entre quatre planches comme un cochon » selon les dires de sa fille aînée. À la suite des démarches entreprises par les membres de sa famille, il est exhumé fin 1944 dans un état de décomposition avancé. Les obsèques sont célébrées le à Melgven où il est depuis enterré[2].
Reconnaissance
[modifier | modifier le code]Distinctions
[modifier | modifier le code]Plusieurs distinctions ont été conférées à Yves Daoudal :
- il est fait chevalier de la Légion d'honneur ;
- il est nommé au grade d'adjudant-chef à titre posthume ;
- la médaille de la Résistance française lui est décernée (elle a été conférée à 65 295 personnes - dont 25 468 à titre posthume[5]) ;
- la Croix de guerre 1939-1945 avec palme lui est également attribuée[2].
Hommage posthume
[modifier | modifier le code]Le , à Melgven, se déroule l'inauguration de la place Yves Daoudal[6], située à l'angle de la rue Concarneau et de la rue de l'Eglise[2].
Au mois de mai 2010, un hommage est rendu à Yves Daoudal en présence de ses descendants, dans le cadre du nouvel aménagement muséographique du Mont-Valérien[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Histoire. Yves Daoudal, de l'enfer de Verdun à la Résistance
- « DAOUDAL Yves, Guillaume, Marie - Maitron », sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr (consulté le )
- « DAOUDAL Yves, 1939-1945 », sur memorialgenweb.org (consulté le )
- « Lettre de Daoudal Yves– Le Mont-Valérien pendant la Seconde Guerre mondiale – Le Mont Valerien, haut lieu de la mémoire nationale », sur www.mont-valerien.fr (consulté le )
- « Les Médaillés de la Résistance »
- « Vivre à Melgven - Bulletin d'informations municipales »,
- « Yves Daoudal. Un émouvant voyage au Mont Valérien », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )