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Xian (État)

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Xian

État de Xian

Inconnue – 655 av. J.C [1]
655 av. J.C (capitale en exil) – entre 648 et 623 av. J.C (capitale en exil)

Description de cette image, également commentée ci-après
L'État de Xian (rouge) et ses alliés (rose). La fléche rouge représente le chemin pris par le vicomte de Xian pour fuir l'invasion du Chu et le carré rouge, la localisation approximative de la capitale-en-exil. Les frontières indiquées sur la carte sont approximatives[2].
Informations générales
Statut monarchie
Capitale Xian (Ce qui correspond actuellement à la ville de Qishui, District de Huangzhou)[1]
Capitale en exil (a proximité de l'actuel Xian de Xi,Henan)[1],[3]
Histoire et événements
date inconnue fondation de l'état
vers 961–957 av. J.C défaite face aux troupes de la dynastie Zhou de l'Ouest, lors de la guerre entre les Zhou et le Chu
entre 655 (état) et 623 av. J.C (capitale en exil) annexion par l'État de Chu

Entités précédentes :

  • inconnue

Entités suivantes :

Xian (chinois traditionnel : )[3] était un État mineur ayant existé pendant de la dynastie Zhou de l'Ouest et la Période des Printemps et Automnes, dont la capitale était située à Qishui, ce qui correspond actuellement au district de Huangzhou. Alors qu'il ne contrôlait qu'un petit territoire situé le long du Yangzi Jiang, le clan Wei (隗) qui gouvernait le Xian entretenait d'intenses relations diplomatiques et matrimoniales avec de nombreux États voisins[1].

Pendant le règne du roi Zhao de Zhou, la dynastie Zhou a lancé une campagne militaire victorieuse contre l'état de Xian. Cette campagne faisait probablement partie de la guerre entre la dynastie Zhou et l'état de Chu (961–957 av. J.-C.), qui fut un conflit d'une grande ampleur s'achevant par une défaite de la dynastie Zhou. Malgré sa défaite, le Xian a survécu[4].

Au début de la période des printemps et automnes, l'État de Chu gagna en puissance et commença à étendre son influence sur la région correspondant actuellement à l'est de la province du Hubei. Ce faisant, il s'est surtout contenté de recevoir des preuves de loyauté et des soumissions verbales de la part de ses voisins, au lieu de les vaincre et les conquérir immédiatement[5]. Le vicomte de Xian, lui, restait méfiant et ne se soumettais pas. Malgré la puissance du Chu, il se sentait en sécurité grâce à ses liens conjugaux avec les États de Jiang, Huang, Dao et Bo, tous alliés de l'hégémon chinois, le duc Huan de Qi. Persuadé que ses alliés l'aideraient si le Chu attaquait, le vicomte ne fit aucun préparatifs d'urgence pour se prémunir d'une éventuelle invasion. Cet excès de confiance a conduit à la ruine du Xian selon le Zuo Zhuan, car personne n'est venu aider l'État alors qu'il était envahi par une armée de Chu dirigée par Dou Gouwutu, en 655 av J.C. Le Xian a été annexée par le Chu, mais le vicomte a réussi à s'enfuir à Huang. Finalement, lui et ses partisans s'installèrent près du Xian de Xi[1],[3], dans le Henan, à la frontière du territoire de Xi, lui aussi occupé par le Chu[3]. Le Chu a finalement conquis la région où se situais la nouvelle capitale en exil du Xian, entre 648 [6] et 623 av. J.C [5]

Notes et références

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  1. a b c d et e (zh + en) Zuo Qiuming, « Book 5 - Duke Xi. Fifth year », sur Zuo Zhuan (consulté le )
  2. Herrmann (1966), p. 5.
  3. a b c et d « Chinese History - The Feudal State of Chu 楚 », sur Ulrich Theobald (consulté le )
  4. Sawyer (2013).
  5. a et b Blakeley (1999).
  6. (zh + en) Zuo Qiuming, « Book 5 - Duke Xi. Twelfth year », Zuo Zhuan (consulté le )

Bibliographie

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