Vol Alaska Airlines 1282
Vol Alaska Airlines 1282 | ||||
Le 737 après l'accident, la porte manquante dans le fuselage étant recouverte d'un film plastique par les enquêteurs du NTSB. | ||||
Caractéristiques de l'accident | ||||
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Date | ||||
Type | Dépressurisation | |||
Causes | Enquête en cours | |||
Site | Portland, États-Unis | |||
Coordonnées | 45° 35′ 19″ nord, 122° 35′ 51″ ouest | |||
Caractéristiques de l'appareil | ||||
Type d'appareil | Boeing 737 MAX 9 | |||
Compagnie | Alaska Airlines | |||
No d'identification | N704AL | |||
Lieu d'origine | Aéroport international de Portland, Oregon, États-Unis | |||
Lieu de destination | Aéroport international d'Ontario, Californie, États-Unis | |||
Phase | Montée | |||
Passagers | 171 | |||
Équipage | 6 | |||
Morts | 0 | |||
Blessés | 3 | |||
Survivants | 177 (tous) | |||
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
Géolocalisation sur la carte : Oregon
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Le , le Boeing 737 MAX 9 assurant le vol Alaska Airlines 1282, un vol intérieur reliant Portland à Ontario, aux États-Unis, doit effectuer un atterrissage d'urgence après avoir perdu une porte d’évacuation d’urgence en plein vol. L'accident ne fait que des blessés légers.
Avion
[modifier | modifier le code]L’appareil accidenté est un Boeing 737 MAX 9, immatriculé N704AL. L'avion est neuf, en effet sa mise en service remonte au mois de novembre 2023, soit moins de deux mois avant l'accident.
Accident
[modifier | modifier le code]Le vol intérieur d'Alaska Airlines 1282 entre l'aéroport international de Portland, en Oregon, et l'aéroport international d'Ontario en Californie, aux États-Unis, transportait 171 passagers et 6 membres d'équipage.
Peu de temps après le décollage, le Boeing 737 doit effectuer un atterrissage d'urgence après avoir perdu une porte d'évacuation d'urgence en plein vol[1].
Réactions
[modifier | modifier le code]La Federal Aviation Administration ordonne l’immobilisation temporaire des 171 Boeing 737 MAX 9 des compagnies sur le territoire américain. Plusieurs compagnies aériennes hors des États-Unis font de même. Le 12 janvier, la Federal Aviation Administration annonce l'ouverture d'une enquête concernant Boeing[2]
À la suite de cet incident, le lanceur d'alerte John Barnett émet de nouveaux avertissements concernant la culture de travail et la sécurité des véhicules de Boeing[3]. Il est retrouvé mort peu après, le 9 mars 2024[4].
Le , un autre lanceur d'alerte, Joshua Dean, meurt emporté en moins de deux semaines par une infection soudaine à propagation rapide. Ancien contrôleur qualité chez Spirit AeroSystems, un fournisseur de Boeing, il était l’un des premiers à affirmer que la direction de ce fabricant de pièces d’avion avait tenté de dissimuler des défauts de fabrication des 737 Max[4],[5],[6],[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Etats-Unis : un hublot tombe en plein vol, les Boeing 737 MAX à nouveau cloués au sol », sur liberation.fr, (consulté le )
- « Crise du 737 Max : les autorités américaines frappent fort contre Boeing », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Former Boeing employees warn production defects ignored by company and US aviation regulator put passengers at risk (D’anciens employés de Boeing avertissent que les défauts de production ignorés par l’entreprise et le régulateur américain de l’aviation mettent les passagers en danger)
- Par Le Parisien Le 3 mai 2024 à 15h04, « Boeing : un second lanceur d’alerte meurt d’une maladie foudroyante à l’âge de 45 ans », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Un deuxième lanceur d’alerte de Boeing est mort d’une maladie brutale
- Boeing : "Ce qu’il a vécu était brutal", un second lanceur d’alerte meurt après deux semaines d’atroces souffrances
- Another Boeing-Linked Whistleblower Has Died: What to Know About Josh Dean and Spirit Aero