Villard-sur-Doron
Villard-sur-Doron | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Albertville | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Arlysère | ||||
Maire Mandat |
Emmanuel Huguet 2020-2026 |
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Code postal | 73270 | ||||
Code commune | 73317 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
687 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 43′ 39″ nord, 6° 31′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 627 m Max. 2 280 m |
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Superficie | 22,21 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Beaufort (banlieue) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ugine | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | villardsurdoron.com | ||||
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Villard-sur-Doron est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Villard-sur-Doron est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaufort[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,2 %), prairies (17,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %), zones urbanisées (0,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le chanoine Garin observe que le nom n'est pas très ancien[7]. Les formes anciennes du toponyme sont Ecclesia de Villars (1344), Parrochia Villaroirum Bellifortis (1502), Communitas Sancti Petri Villariorum (1529), Villard de Beaufort (1556), Paroisse du Villard (1580)[7],[8].
Villard trouve son origine du bas latin villare ou villarium, désignant une dépendance d'une villa, et qui tendra à désigner un hameau ou un village[7],[9]. Villard étant un toponyme répondu, notamment en Savoie, il est distingué par la situation du territoire sur les rives du Doron de Beaufort[10].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Vlor chu Doron, selon la graphie de Conflans[11].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le nom de la paroisse du Villard est connu par le pouillé de 1344[7].
Les marchands joailliers
[modifier | modifier le code]Au Moyen Âge, le Beaufortain, comme toutes les régions de Savoie, était une terre d’émigration saisonnière dont l’exode de novembre à mai permettait de ramener de l’argent et surtout de baisser la consommation de denrées alimentaires dans le foyer familial. Les marchands joailliers de Villard étaient des commis voyageurs qui approvisionnaient le réseau des joailliers entre Genève, le Jura et diverses villes de France. On en comptait plus de douze dans la paroisse. Nombreux sont ceux qui firent fortune par la suite et devinrent les banquiers providentiels de leur terre natale. Peu de signes de richesse sur ces gens-là mais ils mirent un point d’honneur à posséder de belles maisons, d’abord dans leur village, puis à Conflans (cité médiévale au-dessus d’Albertville), des terrains d’alpage (créant par la même une surélévation des prix). Ils fondèrent une « régence » (école) en 1752 et veillèrent au « pardon de leurs fautes » en finançant généreusement les rénovations des édifices religieux (églises, chapelles). En 1776, Jean-Marie Molliex fit exhausser le clocher et le fit recouvrir de fer blanc ! L’un d’entre eux fut anobli en 1777 : Claude Perrier-BollIet, originaire du hameau du Mont-de-Villard qui devint « noble Claude Perrier, baron de la Bathie »… En effet, en 1774 ce riche marchand joaillier acquit une maison à Conflans (à l’angle de la Grande rue), puis, l’année suivante, il acheta un fief démembré de la Couronne à la Bathie et avec titre de baronnie, et enfin, les armoiries lui furent accordées le .
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2021, la commune comptait 687 habitants[Note 3], en évolution de −1,58 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Un cœur de village autour de l'église Saint-Pierre, construite en 1672[16]. La mairie dans un bâtiment rénové datant de 1606, des hameaux avec leurs fermes et chalets d'alpages et une station de ski : « Bisanne 1500 ».
- Indice d'un ancien châtelet dit de Villard.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Claude Perrier-Bolliet, originaire du hameau du Mont-de-Villard, marchand joaillier devenu « noble Claude Perrier, baron de la Bathie »[17].
- Charles Antoine Mansord (1756-1832), avocat et jurisconsulte, député, maire de Chambéry en 1792 est donné comme natif de la commune notamment par les historiens[18],[19],[20], alors qu'il serait né à Chambéry selon un registre des baptêmes[21],[22].
- Marie Bochet, skieuse handisport, ayant obtenu huit titres paralympiques et 22 titres mondiaux.
- Julia Simon, biathlète, médaillée olympique et ayant obtenu six titres mondiaux.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Chanoine Joseph Garin (1876-1947), Le Beaufortain : une belle vallée de Savoie : guide historique et touristique illustre, La Fontaine de Siloé (réimpr. 1996) (1re éd. 1939), 287 p. (ISBN 978-2-84206-020-6 et 2-84206-020-2, lire en ligne), p. 76-84.
- Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 169-170. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Beaufort comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Beaufort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Villard-sur-Doron ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Garin 1939, p. 76.
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 600.
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 593.
- Garin 1939, p. 75-76.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Michelle Leroy, Geneviève de Montleau, Fondation pour l'action culturelle internationale en montagne, En Beaufortain et Val d'Arly : sur les chemins du Baroque, vol. 1, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Patrimoines », , 190 p. (ISBN 978-2-84206-108-1, lire en ligne), p. 52-58.
- Il acquiert, en 1774, une maison à Conflans (à l’angle de la Grande rue), puis, l’année suivante, il achète un fief démembré de la Couronne à la Bathie et avec titre de baronnie. Des armoiries lui sont accordées le . Chanoine Joseph Garin, Le Beaufortain : une belle vallée de Savoie : guide historique et touristique illustre, Montmélian, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 1996) (1re éd. 1939), 287 p. (ISBN 978-2-84206-020-6 et 2-84206-020-2, lire en ligne), p. 73.
- Chanoine Joseph Garin, Le Beaufortain : une belle vallée de Savoie : guide historique et touristique illustre, Montmélian, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 1996) (1re éd. 1939), 287 p. (ISBN 978-2-84206-020-6 et 2-84206-020-2, lire en ligne), p. 81.
- Jules Philippe, Manuel biographique de la Haute-Savoie et de la Savoie, J. Dépollier, Annecy, 1883, 123 pages, p. 103-104 (lire en ligne).
- Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret, "Grands notables du Premier Empire: notices de biographie sociale, Volume 2", Centre national de la recherche scientifique, 1978, 179 pages, p. 33.
- « Acte de baptême de Charles Antoine Mansord (vue 301/399, page de droite) du registre des baptêmes de la paroisse Saint-Léger de la commune de Chambéry », sur Archives départementales de la Savoie, (consulté le ).
- Base Sycomore (voir ci-dessus)