Victoria Camps
Pour les articles homonymes, voir Camps et Cervera (homonymie).
| Victoria Camps | |
 Victoria Camps en 2011. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Sénatrice aux Cortes Generales | |
| – (2 ans, 6 mois et 11 jours) |
|
| Élection | |
| Circonscription | Barcelone |
| Législature | Ve |
| Groupe politique | Socialiste |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Victòria Camps i Cervera |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Barcelone (Espagne) |
| Nationalité | Espagnole |
| Parti politique | Indépendante |
| Conjoint | Francisco Rico |
| Diplômée de | Université de Barcelone |
| Profession | Universitaire |
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Victòria Camps i Cervera, née à Barcelone le 21 février 1941, est une philosophe et universitaire catalane, professeure à l'université autonome de Barcelone.
Biographie
[modifier | modifier le code]Victòria Camps est diplômée de l'Université de Barcelone, docteure en 1975 avec la thèse La dimensión pragmática del lenguaje. Elle occupe, successivement les postes de vice-rectrice, professeure et professeure d'éthique de l'Université Autonome de Barcelone dont elle est l'une des plus éminentes figures[1]. A ce titre, elle participe aux comités éthiques de l'Hospital del Mar, de l'Hospital de la Vall d'Hebron et de la Fondation Esteve de Barcelone, et devient présidente du Comité de Bioétique de Catalogne.
Femme politique, elle est élue sénatrice aux élections générales espagnoles de 1993. Elle est également membre du comité éditorial des revues Isegoría (de l'Institut de Philosophie du Conseil Supérieur d'Investigations Scientifiques) et Letra Internacional. Parmi ses travaux, on remarque La imaginación ética, Virtudes públicas, El siglo de las mujeres, Le gobierno de las emociones et Breve historia de la ética.
En 2012, elle signe un manifeste contre l'indépendance de la Catalogne, dont elle reste critique[2].
Elle est nommée conseillère permanente et présidente de la septième section du Conseil d'État en , en remplacement de la nouvelle présidente de l'institution, María Teresa Fernández de la Vega[3]. Elle démissionne en pour raisons personnelles, suivie quelques heures plus tard par Fernández de la Vega[4], qui lui succède et reprend ses anciennes fonctions quelques jours plus après[5].
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) « Entrevista con Victoria Camps, catedrática y exsenadora del PSC », sur Crónica Global (consulté le )
- (es) « Victoria Camps: “La Filosofía ha sido invadida por la autoayuda, que no es pensar” », sur La Vanguardia,
- (es) « La filósofa Victoria Camps entra en el Consejo de Estado », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) José María Brunet, « María Teresa Fernández de la Vega renuncia como presidenta del Consejo de Estado », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Agence EFE, « Fernández de la Vega es nombrada consejera permanente del Consejo de Estado », El Periódico de España, (lire en ligne, consulté le ).
- Naissance à Barcelone
- Étudiant de l'université de Barcelone
- Professeur à l'université autonome de Barcelone
- Grand-croix de l'ordre d'Alphonse X le Sage
- Docteur honoris causa
- Ordre d'Alphonse X le Sage
- Professeur de philosophie
- Féministe espagnole
- Femme politique espagnole
- Philosophe espagnol du XXIe siècle
- Universitaire espagnol
- Naissance en février 1941