Revenant en France, il devient journaliste et critique artistique[3], publie des articles et des ouvrages et multiplie ses déplacements d'information.
Il adhère à la franc-maçonnerie et est initié dans la loge parisienne « Les Amis de la Vérité » (Grand Orient de France), laquelle est à l'époque un atelier très fortement politisé, pour ne pas dire ouvertement révolutionnaire[8]. Il passe ensuite à une autre loge parisienne, « La Clémente Amitié ». Il cesse toute activité maçonnique en 1844, lorsqu'il est radié par la chambre symbolique du Grand Orient de France, en compagnie de dix-sept autres frères de la loge « La Clémente Amitié », pour s'être opposé à la révision des statuts généraux de l'obédience et avoir soutenu le vénérable Bègue-Clavel[9].
Il revend rapidement la manufacture dont il hérite de son père en 1832 pour se consacrer à son métier de journaliste et ses activités philanthropiques[5].
Le discours abolitionniste de Schœlcher évolue au cours de sa vie. En 1830, dans un article de la Revue de Paris, « Des Noirs »[10], après avoir fait une description terrible de la situation des esclaves, et montré comment l'esclavage transforme ces hommes en brutes, il se prononce contre l'abolition immédiate, car pour lui, « les nègres, sortis des mains de leurs maîtres avec l'ignorance et tous les vices de l'esclavage, ne seraient bons à rien, ni pour la société ni pour eux-mêmes […] Je ne vois pas plus que personne la nécessité d'infecter la société active (déjà assez mauvaise) de plusieurs millions de brutes décorées du titre de citoyens, qui ne seraient en définitive qu'une vaste pépinière de mendiants et de prolétaires. […] la seule chose dont on doive s'occuper aujourd'hui, c'est d'en tarir la source, en mettant fin à la traite »[11].
En 1833, il publie un premier ouvrage : De l'esclavage des Noirs et de la législation coloniale[12]. Ce livre est un réquisitoire contre l'esclavage et pour son abolition, mais il renvoie celle-ci à un « futur incident révolutionnaire que j'appelle du reste de mes vœux », car, écrit-il « Les révolutions se font pour rétablir dans l'ordre social l'équilibre que les envahissements de la richesse tendent toujours à détruire ». Il estime, dans la préface de l'ouvrage, que la Révolution de 1830 a ouvert une période longue dans laquelle les libertés ouvrières sont confisquées, bien que les ouvriers en aient été le moteur. Toutefois, tous les éléments de son combat sont en place, et ses idées sont claires, car il considère que « l'homme noir n'est pas moins digne de la liberté que l'homme blanc » (Chapitre X) ; « l'esclavage des nègres est une injure à la dignité humaine, parce que l'intelligence de l'homme noir est parfaitement égale à celle de l'homme blanc » (Chapitre XI). Mais il ne propose en conclusion de son ouvrage qu'un texte de loi visant à humaniser autant que faire se peut l'esclavage, et non à l'abolir immédiatement, car à cette époque il pense que dans le cadre du régime issu de la révolution de 1830, il ne sera pas possible d'aller plus loin. Cette loi encadrerait l'esclavage dans des limites, donnerait des droits aux esclaves, limiterait donc les droits des maîtres, mais tolérerait malgré tout le maintien de la peine du fouet, « toute révoltante qu'elle soit », sans laquelle « les maîtres ne pourraient plus faire travailler dans les plantations ». Il est complètement lucide sur la portée de sa proposition, et surtout sur ses limites, car il confesse : « dès que vous acceptez un mode d'existence contraire à toutes les lois de la nature, il faut vous résigner à sortir des bornes de l'humanité » ; or, pour lui, l'esclavage sort des bornes de l'humanité.
Ouvrage Des colonies françaises : abolition immédiate de l'esclavage, 1 vol., 1842 (Cliquer pour feuilleter)
De mai 1840 à juin 1841, il retourne aux Antilles[13] et visite plusieurs habitations, parmi lesquelles celle de Trou-Vaillant (Saint-James), dont le domaine et les esclaves appartiennent à l’État. Cette situation le révolte, comme on peut le lire dans Des colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage[14], ouvrage qu'il publie en 1842 :
« LA FRANCE POSSÈDE DES HABITATIONS ! Nous avons visité celle du Trouvaillant près Saint-Pierre. Eh bien ! les esclaves de la France, les nègres du roi comme on les appelle, ne sont pas mieux traités que ceux du plus mince petit blanc. Aucun essai particulier n'a été tenté en leur faveur, aucune amélioration n'a été introduite dans leur régime ; il n'y a pour eux aucun avantage d'appartenir à la France ; point d'éducation, point de lecture, point de moralisation, aucun de ces enseignements où l'homme au moins apprend à se connaitre et à s'estimer. Des planteurs ont des usines moins délabrées, des cases plus belles, et une infirmerie mieux tenue que celles de la nation ! Et vous voulez que les colons vous supposent le désir d'affranchir ! Quelle honte, d'ailleurs, que le gouvernement de France ait encore des esclaves ! Pourquoi ne donne-t-il pas le signal de l'abolition en élargissant tous ses nègres, comme fit la couronne d'Angleterre le 12 mars 1831 ? Il hésite, tandis que le bey de Tunis vient de proscrire l'esclavage dans ses états ! La France reçoit maintenant des leçons d'humanité des régences barbaresques ! »
Après ce séjour aux Antilles, il se prononce pour une abolition immédiate et complète, et se consacre désormais entièrement à cette cause.
Ses voyages en Grèce, en Égypte et au Sénégal le confortèrent dans cette conviction. En 1845, à l'occasion du débat parlementaire sur des lois d’humanisation de l’esclavage, il publie des articles nombreux dans des journaux et revues comme Le Courrier Français, le Siècle, Le Journal des Économistes, L’Atelier, L'Abolitioniste français, La Revue Indépendante et surtout la Réforme.
En 1847, il regroupe ces articles dans un ouvrage intitulé Histoire de l’esclavage pendant ces deux dernières années[15]. Après avoir écrit que « tout le monde est d’accord sur la sainteté du principe de l'abolition », et « que le sort des esclaves n'a pas cessé d'être horrible, atroce, dégradant, infâme, malgré les lois, les ordonnances, les règlements faits pour l'alléger », il conclut le préambule de son ouvrage par : « Le seul, l'unique remède aux maux incalculables de la servitude c'est la liberté. Il est impossible d'introduire l'humanité dans l'esclavage. Il n'existe qu'un moyen d'améliorer réellement le sort des nègres, c'est de prononcer l'émancipation complète et immédiate ».
Victor Schœlcher, député de la Martinique. Lithographie de Marin-Lavigne de la série Galerie des représentants du peuple (1848).
Sa notoriété le conduit à être élu[13]député, à la fois par la Martinique (le , 3e et dernier par 19 117 voix sur 20 698 exprimés) et par la Guadeloupe (le , 2e sur 3, par 16 038 voix sur 33 734 votants). Il opte pour la Martinique.
En Martinique en 1849, une alliance est conclue entre Cyrille Bissette et le béké François Pécoul en vue des élections législatives de juin. Les résultats consacrent l'écrasante victoire du tandem Bissette-Pécoul qui obtiennent respectivement 16 327 voix et 13 482 voix. Victor Schœlcher est battu et ne recueille que 3 617 voix. Il fut élu en , comme représentant de la Guadeloupe à l'Assemblée législative.
D' à , il siège à gauche, en tant que vice-président du groupe de la Montagne. Il intervient en faveur des noirs, demande l'élection des officiers de l'armée jusqu'au grade de capitaine, dépose un amendement demandant que les compagnies de chemins de fer équipent les 3e classes de wagons fermés, réclame l'abolition de la peine de mort[17]. Il vote pour le droit au travail, pour l'ensemble de la Constitution, contre l'expédition de Rome, etc.[13]
Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il est un des députés présents aux côtés d'Alphonse Baudin sur la barricade où celui-ci sera tué. Républicain, il est proscrit durant le Second Empire par le coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte. Il s'exile en Angleterre et y devient un spécialiste de l'œuvre du compositeur de musique sacrée Georg Friedrich Haendel, rassemble une collection très importante de ses manuscrits et partitions[18] et rédige une de ses premières biographies, mais celle-ci n'est éditée que dans sa traduction anglaise. En 1870, il revient en France à la suite de la défaite de Sedan. Il est alors nommé colonel d'état-major de la garde nationale et obtient le commandement de la légion d'artillerie[19].
Après l'abdication de Napoléon III, il est réélu député de la Martinique à l'Assemblée nationale de à . En , en pleine crise communaliste, il publie un appel pour que l'assemblée de Versailles choisisse la conciliation plutôt que l'affrontement avec la Commune :
En 1884 et 1885, il tente de s'opposer, sans succès, à l'institution de la relégation des forçats récidivistes en Guyane. Abolitionniste mais colonialiste, il continue de défendre la colonisation par le bulletin de vote et la scolarisation[22].
Tombe des Schœlcher père et fils (cimetière du Père Lachaise, division 50).
À la fin de sa vie, célibataire sans enfant, il donne tout ce qu'il possède ; il fait don notamment d'une collection d'objets au Conseil général de la Guadeloupe, aujourd'hui hébergée au musée Schœlcher.
Victor Schœlcher meurt le à l'âge de 89 ans dans sa maison qu'il loue depuis 1876 au 26 rue d'Argenteuil[23], devenue depuis l'avenue Schœlcher, à Houilles dans les Yvelines.
Enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais non incinéré bien qu'il en ait exprimé le souhait[24], son corps est transféré par décision de l'Assemblée nationale et du président du Conseil de la République, Gaston Monnerville au Panthéon le en même temps que les restes du GuyanaisFélix Éboué (premier noir à y être inhumé) et également ceux de son père Marc Schœlcher, porcelainier de son état, car Victor Schœlcher avait exprimé désirer vivement être inhumé à son côté.
« Évoquer Schœlcher, ce n'est pas invoquer un vain fantôme, c'est rappeler à sa vraie fonction un homme dont chaque mot est encore une balle explosive… Schœlcher dépasse l'abolitionnisme et rejoint la lignée de l'homme révolutionnaire : celui qui se situe résolument dans le réel et oriente l'histoire vers sa fin (…) Victor Schœlcher, un des rares souffles d’air pur qui ait soufflé sur une histoire de meurtres, de pillage et d’exactions. »
— Aimé Césaire, extrait de l'introduction de Esclavage et colonisation, recueil de textes de Victor Schœlcher publié par Émile Tersen, Presses universitaires de France, 1948[25].
Une « Fête en l’honneur de Schoelcher » a été organisée le 11 juillet 1937 dans le cadre de l’Exposition internationale de 1937 à Paris[26].
Victor Schœlcher a été célébré de manière particulière à l'instigation de Gaston Monnerville , président du Sénat de l'après Seconde Guerre mondiale, en tant que héros de la franc-maçonnerie coloniale[27]. C'est à son initiative que les cendres de Victor Schœlcher et de Félix Éboué ont été transférés au Panthéon en 1949.
Des chants politiques lui sont dédiés, Angélina joli bato en Guadeloupe et La Montagne est verte en Martinique[28].
le : jour de Victor Schœlcher (commémoration de la naissance, le , du député qui fut à l'origine de l'abolition de l'esclavage), en Guadeloupe, à Saint-Martin et en Martinique.
Le 22 mai 2020, jour de commémoration de l'abolition de l'esclavage en Martinique, les deux statues de Victor Schoelcher présentes à Fort-de-France et à Schoelcher sont détruites[31] par des manifestants se proclamant « antibéké et anti-héritage colonial »[32].
Les manifestants reprochent au pouvoir français et aux collectivités « de ne célébrer que des hommes blancs, et d’occulter les figures des esclaves qui se sont révoltés »[33] ; et à Schœlcher en particulier, d'avoir permis une indemnisation financière des anciens maîtres blancs, en compensation de l'abolition.
Dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 mars 2021, la tête de la statue de Victor Schoelcher sur la commune du Diamant fut décapitée[34].
En 1888, alors qu'il est encore vivant, la commune de Case-Navire (Martinique) prit le nom de Schœlcher en hommage à son combat contre l'esclavage.
La commune de Fessenheim a inauguré en 2015 l'espace muséographique « Victor Schœlcher, son œuvre », un musée qui lui est dédié[35].
La commune de Strasbourg a un centre social et culturel qui porte son nom, ainsi qu'une courte avenue dans la Neustadt, prolongation de l'avenue de la Liberté.
La commune de Houilles a acquis en 2011 la maison de campagne de Victor Schœlcher où il est décédé pour en faire un musée qui lui sera consacré[36].
Une rue également dans la commune de Houilles porte son nom, pour ses nombreux séjours dans cette ville.
La commune de Mauguio possède un enclos pavillonnaire de 7 propriétés à son nom.Inscription Victor Schoelcher à Massy
La commune de Massy a aménagé vers 1985 une place à son nom avec en son centre une statue de Toussaint-Louverture et au pied de celle-ci une plaque avec la citation : « mon cœur sera toujours avec vous pour soutenir la cause de la race noire qui a produit le grand Toussaint Louverture ».
À Cayenne, sur la place Victor-Schœlcher, une statue de Schœlcher fut érigée en 1896. Le monument est classé monument historique depuis 1999. Durant la nuit du 17 juillet 2020, la statue a été déboulonnée. Elle avait été recouverte de peinture rouge quelques jours auparavant.
À Houilles, sur la place Victor-Schœlcher, un monument surmonté d'un buste en bronze de Schœlcher fut érigé en 1848. Fondu par les nazis sous le régime de Vichy, il a été remplacé en 1948.
En 1952, un billet de 5 000 francs à l'effigie de Victor Schœlcher est mis en circulation en Martinique.
En 2012, il figure sur une pièce de 10 € en argent éditée par la Monnaie de Paris, pour la collection « Les Euros des Régions » afin de symboliquement représenter la Martinique.
1833 : De l'esclavage des Noirs et de la législation coloniale 1833
1839-1840 : Abolition de l'esclavage. Examen critique du préjugé contre la couleur des Africains et des sang-mêlés. Paris, Pagnerre éditeur
Couverture datée de 1839. Titre daté de 1840. In-32, 183 pages, et 16 pages pour un Catalogue de publications populaires éditées chez Pagnerre. Imprimé chez Mme Porthmann, rue du Hasard-Richelieu.
1840 : Abolition de l'esclavage. Examen critique du préjugé contre la couleur des africains et des sang-mélés, « Des Noirs », Revue de Paris, tome XX, 1830, p. 71-83
1842 : Des colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage. Publié par Pagnerre, 1842
1843 : Colonies étrangères et Haïti. Résultats de l'émancipation anglaise : Colonies Danoises — Haïti — Du droit de visite — Coup d'œil sur l'état de la question d'affranchissement, t. second. Publié par Pagnerre, 1843
1844 : De la pétition des ouvriers pour l’abolition immédiate de l’esclavage, Paris, Pagnerre, 46 p. (lire en ligne)
Des colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage (1842), nouvelle édition en fac-similé, les Éditions du CTHS, 1998.
1844 : Journal de voyage en Égypte, 1844 Paris, Mercure de France
1847 : Histoire de l'esclavage pendant les deux dernières années, publié par Pagnerre, 1847
Exemplaire de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne : copie numérisée le 7 février 2008 (consulté le ). Un exemplaire est visible à la bibliothèque du Sénat rue de Vaugirard.
2023 : Le journal manuscrit tenu par Schœlcher au cours des vingt dernières années de sa vie, acquis lors d'un vente publique, composé de 85 feuillets in-quarto, dont 80 pages manuscrites et environ 90 pages de coupures de presse, est en cours d'établissement pour être mis à la disposition du public[41].
↑S'écrit également Schoelcher. Ce nom de famille, d'origine alsacienne, ne devrait pas comporter la ligature « œ » (le « oe » sans ligature étant la francisation standard du caractère alsacien « ö ») mais les sources utilisent majoritairement cette typographie.
↑Extrait du registre d'état civil du 5e arrondissement de Paris (an XII) : « Du cinq thermidor an 12 de la République, à onze heures. Acte de naissance de Victor, du sexe masculin, né le trois courant à une heure du soir chez ses père et mère, rue du faubourg Saint-Denis, no 60, Division du Nord, fils de Marc Schœlcher, manufacturier de porcelaine, et de Victorine Jacob, qu'il a déclaré être son épouse. Signé : Worm. » L'original de l'acte a disparu lors de la destruction des archives de Paris pendant les incendies de 1871, mais une copie en avait été faite et elle est citée par Anne Girollet dans Victor Schœlcher, abolitionniste et républicain, Paris, Éditions Karthala, 2000, page 24.
↑Victor Schœlcher, De l’esclavage des noirs et de la législation coloniale, Paris, Paulin, (lire en ligne).
↑ ab et cAdolphe Robert, Edgard Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français du 1er mai 1789 au 1er mai 1889 — tome 5, PLA - ZUY., Paris, Bourloton, , 617 p. (lire en ligne).
↑Victor Schœlcher, Des Colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage, Paris, Pagnerre, (lire en ligne), p. 224-225
↑Victor Schœlcher, Histoire de l’esclavage pendant ces deux dernières années, Paris, Pagnère, (lire en ligne).
↑Victor Schœlcher, « Proposition d'un traité de paix », La Ligne Directe de Dieppe, paraissant trois fois par semaine ; directeur Charles Lebon ; Fonds ancien de Dieppe (76), .
« L'an mil huit cent quatre-vingt treize, le vingt-six décembre, à neuf heures du matin, par devant nous Henri Vanin, maire officier de l'état civil de la commune de Houilles, arrondissement de Versailles, département de Seine-et-Oise, ont comparu messieurs Marcel Mar… Joseph, âgé de cinquante-deux ans, inspecteur du contrôle des chemins de fer, et Marcel Gustave, âgé de cinquante cinq ans, propriétaire, adjoint au maire de la commune, tous deux domiciliés à Houilles, voisins du décédé ci-après dénommé, lesquels nous ont déclaré que Schœlcher Victor, sénateur inamovible, âgé de quatre-vingt neuf ans, né à Paris le 4 juillet 1804, fils de Marc et de Jacob Victoire décédés, demeurant à Houilles, avenue d'Argenteuil, est décédé hier, à dix heures du soir à son domicile. Et après nous être assuré du décès, nous avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous après lecture faite. »
↑Jacqueline Rosemain, La Musique dans la société antillaise : 1635-1902, Martinique, Guadeloupe, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Recherches et documents, Monde antillais », , 183 p. (EAN9782858026852, OCLC16572451), p. 112-113.
Janine Alexandre-Debray, Victor Schœlcher ou La mystique d'un athée, Paris, Perrin, 2006, présentation en ligne.
Victor Basquel, Un grand ancêtre : Victor Schœlcher (1804-1893), Rodez, Imprimerie P. Carrère, 8 p. (lire en ligne).
Fabienne Federini, L'abolition de l’esclavage 1848 : une lecture de Victor Schœlcher, Paris, L'Harmattan, 1998.
Anne Girollet, Victor Schœlcher, abolitionniste et républicain : approche juridique et politique de l'œuvre d'un fondateur de la République, Karthala, (lire en ligne).
Anne Girollet, Victor Schœlcher, républicain et Franc-Maçon, Paris, Éditions maçonniques de France, collection « Encyclopédie maçonnique », 2000, [lire en ligne].
Jules Monnerot, Schœlcher, S.l., Imprimerie Marchand, , 4 p. (lire en ligne).
Rodolphe Robo, L'Abolition de l'esclavage, la République et Victor Schœlcher, Cayenne, 1983.
Nelly Schmidt, « Schoelcher Victor 1804-1893 », dans Jean-Marie Mayeur et Alain Corbin (dir.), Les immortels du Sénat, 1875-1918 : les cent seize inamovibles de la Troisième République, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles » (no 37), , 512 p. (ISBN2-85944-273-1, lire en ligne), p. 467-471.