Victor Auger
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| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 85 ans) 14e arrondissement de Paris |
| Nationalité |
française |
| Formation | |
| Activité | |
| Enfants |
Pierre Auger Daniel Auger (d) |
| Parentèle |
David Perrin (petit-fils) Olivier Pagès (petit-fils) |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Distinction |
Victor Émile Auger, né le à Amboise[1] et mort le à Paris 14e[2], est un chimiste français. Il a étudié les dérivés organiques du phosphore, de l'arsenic et de l'antimoine[3].
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un boulanger, Victor Auger est docteur de chimie organique de l'université de Bâle puis docteur de chimie organique de la Faculté des sciences de Paris en 1890[4]. Il est nommé maître de conférences à l'Université des sciences de Bordeaux puis professeur de chimie appliquée à la Faculté des sciences de Paris (1922-1934) et de chimie analytique à l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (1925-1934)[5]. Victor Auger travaille notamment pour Poulenc frères et accueille dans son laboratoire de la Sorbonne, comme assistant-préparateur, Eugène Schueller, fondateur de L'Oréal.
Ses travaux couvrent les domaines de la chimie organique, avec l'étude des dérivés du phosphore, de l'arsenic, de l'antimoine et de la chimie des métaux (étude du molybdène, du manganèse, de l'uranium). Il est également connu pour la mise au point de méthodes de dosage des sulfates, de l'ammoniac et du cobalt.
Commandeur de la Légion d'honneur (1948), président de la Société française de chimie (1903), lauréat du Prix Jecker de l'Académie des sciences (1896 et 1928) et de la médaille Berthelot (1928), il était également membre de la Ligue des droits de l'homme et signataire du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes[6].
Victor Auger est le père du physicien Pierre Auger ainsi que de ses sœurs, Colette et Simone. Il est le grand-père du physicien Nils Perrin, du biologiste David Perrin, du médecin Françoise Chapuis et de l'historien de l'art Olivier Pagès.
Distinctions
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Publications
[modifier | modifier le code]- Emploi des indicateurs colorés en analyse.
- Conférences faites au laboratoire de Charles Friedel, Paris, G. Carré, 1889-1896.
- Sur les chlorures d'acides bibasiques, Paris, Gauthier-Villars, 1890.
- L'industrie des matières colorantes après la guerre, 1917.
- Principes de l'analyse chimique, Paris, Armand Colin, 1921.
- La jeunesse inquiète d'Alphonse de Lamartine, 1925.
- Cours de chimie analytique, publié par l'Association des élèves de l'Institut de chimie de Paris, 1927.
- Notice sur les travaux scientifiques de Victor Auger, Paris, Gauthier-Villars, 1928.
Références
[modifier | modifier le code]- acte naissance AD37,p. 77/469
- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 14e, n° 4409, vue 23/31.
- Itinéraires de chimistes: 1857-2007, Laurence Lestel, Société française de chimie, 2008.
- Persée.
- Cours de chimie analytique, Presses universitaires de France, 1927.
- Christophe Charle et Eva Telkes, « 4. Auger (Victor) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 25, no 1, , p. 28–30 (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la vie publique :
- Naissance en janvier 1864
- Naissance à Amboise
- Chimiste français du XIXe siècle
- Chimiste français du XXe siècle
- Étudiant de l'université de Bâle
- Étudiant de la faculté des sciences de Paris
- Enseignant à l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris
- Enseignant à l'université de Bordeaux
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1948
- Lauréat du prix Jecker
- Membre du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes
- Décès en novembre 1949
- Décès dans le 14e arrondissement de Paris
- Décès à 85 ans