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Vic-le-Fesq

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Vic-le-Fesq
Vic-le-Fesq
Ancienne poste du village.
Blason de Vic-le-Fesq
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Cévenol
Maire
Mandat
José Monel
2020-2026
Code postal 30260
Code commune 30349
Démographie
Population
municipale
571 hab. (2021 en évolution de +16,06 % par rapport à 2015)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 52′ 12″ nord, 4° 05′ 00″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 163 m
Superficie 9,63 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quissac
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Vic-le-Fesq
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Vic-le-Fesq
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Vic-le-Fesq
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Vic-le-Fesq
Liens
Site web http://viclefesq.fr

Vic-le-Fesq est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, la Courme, le Doulibre et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Vic-le-Fesq est une commune rurale qui compte 571 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Vicois ou Vicoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Fesq, inscrit en 1964.

Géographie

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Localisation

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Vic-le-Fesq est un village qui se situe en bordure du Vidourle.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Cannes-et-Clairan, Combas, Crespian, Fontanès, Lecques et Orthoux-Sérignac-Quilhan.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 867 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,7 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records VIC-LE-FESQ (30) - alt. : 45 m, lat : 43°52'14"N, lon : 4°04'19"E
Records établis sur la période du 01-04-1966 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,5 0,3 3 5,9 9,6 13,1 15,3 15,2 11,6 9,2 4,6 1,3 7,5
Température moyenne (°C) 6,2 6,8 10 12,8 16,7 20,8 23,4 23,2 18,9 15 10,1 6,8 14,2
Température maximale moyenne (°C) 11,8 13,3 17 19,6 23,8 28,5 31,5 31,1 26,2 20,9 15,5 12,2 20,9
Record de froid (°C)
date du record
−16
15.01.1985
−12,1
05.02.12
−12,1
02.03.05
−4,9
08.04.21
−2
04.05.1967
2,5
06.06.1989
5,5
17.07.00
4,4
30.08.1986
0
21.09.1977
−4,2
23.10.1974
−9,3
24.11.1998
−10,4
20.12.09
−16
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
22,2
10.01.15
24,4
24.02.20
28,5
18.03.1997
31,7
08.04.11
34,3
24.05.11
43,3
28.06.19
39,9
15.07.22
42,3
23.08.23
36,1
05.09.16
33
08.10.23
26,4
02.11.1970
21,8
23.12.22
43,3
2019
Précipitations (mm) 67,5 47,1 52,7 71,5 61,7 48,3 27,1 46,6 126,6 116,5 108,9 70,2 844,7
Source : « Fiche 30349001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[6] : la « rivière du Vidourle entre Sardan et Lecques » (193 ha), couvrant 6 communes du département[7] et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[6] :

  • le « bois de Lens » (8 318 ha), couvrant 19 communes du département[8] ;
  • la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 ha), couvrant 21 communes dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault[9].

Au , Vic-le-Fesq est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,2 %), cultures permanentes (29,3 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), zones urbanisées (3,4 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Vic-le-Fesq est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle et la Courme. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 2001, 2002, 2014 et 2021[13],[11].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vic-le-Fesq.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[14]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 252 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 252 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

Le nom du village est l'accolement des deux toponymes Vic (du latin viscus village)[18] et Fesq (terre réservée au seigneur)[19].

La plus ancienne industrie humaine trouvée sur Vic se situe dans le bois de Montjol et remonte vers 4000 ans av. J.-C., c'est-à-dire au Chasséen. La civilisation chasséenne s'éteint vers 3200 av. J.-C. et le site de Montjol est occupé par le groupe de Ferrière vers 3000 ans av. J.-C.[20].

Vers l'an 2700 av. J.-C. les métallurgistes fontbuxiens (passage de l'industrie lithique à la métallurgie du cuivre ou chalcolithique) envahissent le site de Montjol et y implantent un village. Durant les périodes plus calmes qui suivent, ils descendent s’installer dans la plaine et construisent des cabanes à Bosc Nègre Drossin et aux Cadénèdes.

La commune de Vic-le-Fesq résulte de la fusion, au XVIe siècle, des paroisses de Vic et du Fesq, Vic étant le village le plus important, et le Fesq un hameau autour du château du Fesq.

Si le territoire montre des traces d’occupation à partir du VIIe siècle av. J.-C., la première mention écrite remonte à 1106, où est évoquée l’église « San Johannis de Vico ».

Durant la guerre des camisards, les Vicquois sont favorables aux camisards. Les troupes royales, formées de trois compagnies de Laonnais (100 militaires) occupent le quartier de l'ancien château de Vic et les bâtiments autour de l’église. En 1703 sur les 410 Vicquois, 380 sont protestants.

Le 19 juin 1703, Claude Barin, vicaire de Vic, ne peut résister d'aller chasser les lapereaux dans le bois de l'Arrière. Il est surpris par une troupe de camisards qui le massacrent. Jean Issanchon de la Rouquette remplace Claude Barin.

Le 27 juillet, Jean Cavalier attaque la garnison vicquoise. Il lance alors un défi au capitaine du poste vicquois en disant : « Si tu as envie de te battre, sors de ta caserne avec 30 hommes, et tu trouveras alors 30 camisards des plus solides. On verra qui saura le mieux se défendre ».

Héraldique

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Blason de Vic-le-Fesq Blason
De vair à la fasce losangée d'argent et d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1995 Début 2001 Mario Brunel    
mars 2001 2008 Christine Barandon    
mars 2008 2014 Paul Beaud    
mars 2014 En cours José Monel SE Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

La commune fait partie du canton de Quissac. Le canton dépend de l'arrondissement d'Alès et de la cinquième circonscription du Gard dont le député est William Dumas (PS).

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 571 habitants[Note 4], en évolution de +16,06 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
241240241309294273284284293
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
276277303340340285280286267
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
322289269247268282273235238
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
220199231209250295319331392
2014 2019 2021 - - - - - -
471546571------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 217 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 534 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 430 [I 5] (20 020  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 9,7 % 8,8 % 13 %
Département[I 8] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 347 personnes, parmi lesquelles on compte 82,8 % d'actifs (69,8 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs) et 17,2 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 75 emplois en 2018, contre 61 en 2013 et 50 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 248, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 68,8 %[I 11].

Sur ces 248 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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53 établissements[Note 7] sont implantés à Vic-le-Fesq au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 53
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 7,5 % (7,9 %)
Construction 15 28,3 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
12 22,6 % (30 %)
Information et communication 1 1,9 % (2,2 %)
Activités immobilières 6 11,3 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
3 5,7 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
7 13,2 % (13,5 %)
Autres activités de services 5 9,4 % (8,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,3 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 53 entreprises implantées à Vic-le-Fesq), contre 15,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[25] :

  • Societe Transvins, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (12 327 k€) ;
  • L'epicerie De Vic, commerce d'alimentation générale (28 k€).

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 30 20 15 5
SAU[Note 9] (ha) 280 293 201 175

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (30 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 175 ha[28],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Jean de Vic-le-Fesq : d'origine médiévale, l’église a connu des restaurations entre 1853, 1889 (perron, reconstruction de la toiture en tuiles canal) et 1930. À proximité de l’église s’élevait initialement le château médiéval, ruiné au cours du XVIe siècle.
  • Le temple de l'église protestante unie de France de Vic-le-Fesq.
  • La mairie (1841).
  • Plusieurs capitelles (privées).
Ancienne gare de train.

Personnalités liées à la commune

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  • Le chef camisard Jean Cavalier comptait dans sa troupe deux officiers de Vic : Paul et Jean Trentinian.
  • Fils de Paul, Jacques (1702-1782) fut l'un des consuls de Montpellier de 1744 à 1754. C'était aussi le père de Jean-Jacques de Trentinian, qui participa à la guerre d'indépendance des États-Unis de 1778 à 1783. Fait chevalier de Saint-Louis en 1783, ce dernier termina sa carrière comme colonel dans l’armée du Rhin. Lui-même était l'arrière-grand-père du général de Trentinian (1851-1942), dont il existe notamment deux statues : avenue Foch à Paris et sur l’acropole de Koulouba à Bamako (Mali).
  • Monique Olivier, qui était garde-malade à Vic-le-Fesq lorsqu’elle correspondait avec Fourniret, détenu de la prison de Fleury-Merogis.
  • Barbara Robinson, artiste peintre connue pour ses aquarelles[29], réside à Vic-le-Fesq.

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Jean-Claude Gilly. Une seigneurie en Bas Languedoc, Le Fesq du XIIIe siècle à la révolution, Commune de Vic le Fesq en Salaves. Ed. Lacour/colporteur
  • Jean-Claude Gilly. Les découvertes monétaires de Vic-Le-Fesq. Cahiers Numismatiques.
  • Jean-Claude Gilly. Histoire de Vic-Le-Fesq et des villages circonvoisins

Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[27].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vic-le-Fesq ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nîmes », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vic-le-Fesq » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vic-le-Fesq » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vic-le-Fesq » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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Autres sources

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