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Jacques Alphonse Calvé, né le à Neuilly-sur-Seine et mort le à Berck-sur-Mer, est un médecin interniste et chirurgien français, spécialisé en chirurgie orthopédique. Il a travaillé à l'hôpital maritime de Berck puis à la Fondation Franco-Américaine, toujours à Berck. Il est connu pour sa contribution au traitement de la maladie de Pott, liée à la tuberculose de la colonne vertébrale, et à l'identification de la maladie de Legg-Calvé-Perthes à laquelle son nom est associé. Lui et sa femme, née Régina Dravo, ont créé la Fondation Franco-Américaine, qu'il dirige comme chef de service. L'activité de cette fondation se prolonge aujourd'hui à travers le Centre Jacques-Calvé de le Fondation Hopale, à Berck.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfant, il est atteint d'une coxalgie, tumeur blanche au genou. Sans doute en lien avec cette maladie qui le laisse boiteux, ce fils d'avocat s'engage dans des études de médecine. Il est interne des hôpitaux de Paris à l'hôpital maritime de Berck à partir de 1902, puis est reçu docteur en médecine en 1906 en soutenant une thèse sur la coxalgie. En 1907 il est nommé chirurgien assistant de l'hôpital maritime de Berck en 1907, dirigé alors par le Docteur Victor Ménard. C'est en 1907 qu'il rencontre Régina Dravo, jeune veuve américaine de 25 ans venue consulter pour sont fils Harry, trois ans, atteint d'une affection tuberculeuse ganglionnaire. Régina Dravo a perdu son mari, Harry Woodruff, mort lors de la guerre des Philippines. Ils se marient le 21 mai 1907 à Berck. Leur fille Kate décède d'une méningite tuberculeuse à l'age de 13 ans.
Œuvres et publications
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- Sur une forme particulière de pseudo-coxalgie greffée sur des déformations caractéristiques de l’extrémité supérieure du fémur, Revue de chirurgie, Paris, 1910, volume 42, pages 54-84 Texte intégral.
- Exposé des travaux de Ch. Achard, Paris, Rueff et Cie, 1895, Texte intégral.
- Notice sur les titres et travaux scientifiques, Paris, Masson et Cie, 1904, Texte intégral.
- Notice sur les titres et travaux scientifiques, , Paris, Masson et Cie, 1910, Texte intégral.
En collaboration :
- avec Odilon Lannelongue : Traité des kystes congénitaux, Paris, Asselin et Houzeau, 1886, Texte intégral.
- avec Georges Maurice Debove, Joseph Castaigne (sous la direction de) : Manuel des maladies du foie et des voies bilaires, Paris, Masson, 1910, Texte intégral.
Voir également le catalogue des œuvres de Charles Achard dans le site data.bnf.fr.
Éponymie
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- Syndrome d'Achard[1]« Syndrome associant les signes de la maladie de Marfan et une dysostose mandibulofaciale »
- Test d'Achard et Castaigne
- Syndrome d'Achard-Foix-Mouzon
- Syndrome d'Achard-Thiers : « diabète des femmes à barbe ».
Il propose le terme d'arachnodactylie pour l'aspect caractéristique des doigts dans la maladie de Marfan[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Achard (syndrome d’) dans le [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine "en ligne"] - version 2015.
- ↑ « Arachnodactylie », in: Dictionnaire des maladies éponymiques et des observations princeps, Texte intégral.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Le Docteur Achard », in: Chanteclair, 1912, 7e année, p. 7, Texte intégral
- H. Bénard: « Nécrologie. Charles Achard (1860-1944) », in: Paris médical, 1944, no 128, p. 125-7, Texte intégral.
- Maurice Bariéty : « Variétés. Les souvenirs du professeur Ch. Achard », in: Paris médical, 1943, no 126, p. 197, Texte intégral.
- Patrick Cabanel, « Charles Émile Achard », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 8-9 (ISBN 978-2846211901)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Acte de mariage, archives en ligne du Pas-de-Calais
- Charles Achard dans le site du Comité des travaux historiques et scientifiques
[[Catégorie:Naissance dans le 9e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Naissance en septembre 1860]]
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