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Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Lucius Vitellius

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Pièce représentant Lucius Vitellius exerçant la censure. Ref Cohen Vitellius C53

Lucius Vitellius (5 av. J.-C. à +51) fut, sous les règnes de Tibère, Caligula et surtout celui de Claude, un personnage de première importance dans la vie politique romaine.

Il fut, entre autres, consul au moins à trois reprises en 34, 43 et 47. Il mena brillamment sous Tibère une campagne contre les Parthes en tant que légat de Syrie. À la fin 36 ou au début de l'année 37, il renvoie Ponce Pilate à Rome, pour qu'il s'explique auprès de l'empereur, après que le Préfet de Judée a commis une grosse faute. C'est aussi lui qui renvoie le grand prêtre Caïphe à la pâque 37, deux acteurs essentiels du procès qui condamna Jésus à la crucifixion.

Il fut l'un des plus influents sénateurs sous les empereurs Caligula et Claude, ce qui lui permit d'avoir l'honneur extraordinaire d'être trois fois consul. Il fut aussi l’un des conseillers les plus influents de l'empereur Claude. Plusieurs auteurs antiques décrient son attitude complaisante et courtisane auprès de Caligula et de Claude. Tacite lui reconnaît toutefois une action très efficace comme gouverneur de province[1].

Selon Suétone, une statue lui fut érigée après sa mort.

Il est le père de l'éphémère empereur Vitellius qui régna lors de l'année des quatre empereurs.

Suétone dit que l'origine de la famille est incertaine, descendant d'un affranchi selon les uns, ou issu d'une très ancienne famille patricienne du Latium selon d'autres. Le premier ancêtre connu est un Publius Vitellius, chevalier romain et procurateur des finances d'Auguste. Ses quatre fils firent carrière : Aulus fut consul en 32 avec Gnaeus Domitius Ahenobarbus, père du futur Néron ; Quintus fut exclu du Sénat romain sous Tibère ; Quintus fut préteur, mais fut disgracié comme complice de Séjan et assigné à résidence sous la garde de son frère. Lucius, le cadet, atteint le consulat et est ensuite nommé légat d'Auguste propréteur dans la province romaine de Syrie[2].

Légat de Syrie

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Anarchie chez les Parthes et en Arménie

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La province romaine de Syrie au IIe siècle. À l'époque où Lucius Vitellius en était gouverneur l'espace noté Arabia est encore le royaume Nabatéen, (cap. Pétra), des petits royaumes clients bordent la frontière Est à l'intérieur de de la province. Avec au nord de l'ex-tétrarchie de Philippe, le royaume d'Abilène
L'Empire Parthe lorsqu'il contrôle le royaume d'Arménie (délimitations approximatives)
Le royaume d'Arménie au Ier siècle.

En Arménie, alors que le règne d'Artaxias III a été marqué par une période de stabilité sous protectorat romain, l'instabilité dynastique recommence dès sa mort (en 34)[3]. Le roi parthe Artaban III (roi de 12 à 38) en profite pour pousser sur le trône du royaume d'Arménie, l'aîné de ses fils appelé Arsace[4]. Dans le même temps, il a exigé la restitution des trésors laissés en Syrie par Vononès et la restauration « des frontières des Achéménides et des Macédoniens[5] »[4].

Cette situation préoccupe grandement l'empereur Tibère, puisque l'Arménie est un protectorat romain depuis 65 av. J.-C. (Pompée), mais fidèle à sa doctrine il veut contrer les Parthes sans entrer dans une guerre ouverte contre eux.

Des nobles Parthes, refusant l'autorité d'Artaban, venus à Rome pour demander le soutien de l'empire pour renverser Artaban[6], vont lui en donner l'occasion. La noblesse parthe exige toutefois que le remplaçant d'Artaban, soit un arsacide. L'accord se fait sur le nom de Phraatès VI, un descendant de Phraatès IV, qui avait été élevé comme otage à Rome[7].

Mort de deux des premiers prétendants

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En 35, après que Lucius Vitellius a été consul, l'empereur Tibère lui confie la délicate mission de gérer cette situation et le nomme légat de Syrie[8], une province dont dépend la Judée elle aussi difficile à administrer. Lucius Vitellius remplit intégralement sa mission, tout en limitant au maximum l'intervention directe de l'armée romaine.

Phraates VI commence à peine à s'opposer à Artaban III sur le territoire parthe qu'il meurt, « trop faible pour des mœurs qui n'étaient plus les siennes, il fut emporté par une maladie[9] », nous dit Tacite. « Tibère n'en poursuivit pas moins ses desseins. Il donne pour rival à Artaban Tiridate, prince du même sang ».

Pour l'Arménie, l'empereur romain Tibère refuse d'accepter la remise en cause du protectorat romain sur ce pays et suscite un autre candidat en la personne de Mithridate d'Arménie[4]. Vitellius agit alors pour le réconcilier avec son frère le roi Pharsman Ier d'Ibérie[10]. La réconciliation obtenue et le pacte qui en découle aurait pu ouvrir une intéressante symbiose arméno-géorgienne[11] destinée à dominer la Transcaucasie[10].

Vitellius prend aussi contact avec les féodaux arméniens, aide à construire une opposition et finalement à la cour d'Arménie, le parti pro-romain fait empoisonner Arsace après moins d'un an de règne[4],[12] ; Tacite attribue l'empoisonnement à des serviteurs soudoyés[13]. En même temps les Ibériens (ou Iberniens), avec des troupes nombreuses, envahirent l'Arménie et s'emparèrent de la ville d'Artaxate[14],[15],[4].

Poursuite de l'activité diplomatico-militaire de Vitellius

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Artaban III ne s'avoue pas vaincu et envoie alors un autre de ses fils, Orodès, succéder à Arsace et affronter Mithridate d'Arménie[16],[4]. Il donne à son fils « une armée de Parthes, et envoie au dehors acheter des auxiliaires (v. 35)[9] »[4].

De son côté, Pharsman Ier d'Ibérie appelle à son aide de nouveaux mercenaires Albaniens et Sarmates[17] et des tribus nomades vivant au-delà du Caucase[4]. Les troupes d'Orodès sont mises en fuite, après que celui-ci a été blessé et que se répand la rumeur de sa mort. Il est fort probable qu'Orodès ait succombé à ses blessures, peu après la bataille. « Artaban remue, pour venger cette défaite, toutes les forces de son empire », il se porte en Arménie, où les forces Iberniennes et celles de Mithridate d'Arménie lui résistent fortement.

Finalement, Lucius Vitellius déploie les légions romaines en pays parthe au-delà de l'Euphrate, qu'elles ravagent sans rencontrer de réelle opposition, tout « en semant le bruit d'une invasion de toute la Mésopotamie ». Confronté à une très forte résistance en Arménie, menacé d'une invasion totale sur ses arrières en Mésopotamie et alors que lui parvient des informations qui montrent que ses nobles commencent à conspirer contre lui, Artaban est contraint d'abandonner ses prétentions sur l'Arménie.

« Alors Artaban quitta l'Arménie, et ses affaires allèrent en décadence. Vitellius sollicitait les Parthes d'abandonner un roi qui était leur fléau, dans la paix par sa cruauté, dans la guerre par ses revers. ».

Rencontre sur l'Euphrate pour signer la paix

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Au cours du second semestre 36, tous les rois de la région sont conviés à une rencontre qui a lieu sur un pont de l'Euphrate pour signer la paix générale dans la région[18]. Vitellius, Artaban III et Mithridate d'Arménie sont là naturellement, mais tous les autres rois de la région sont probablement aussi présents. Flavius Josèphe mentionne d'ailleurs la participation d'Hérode Antipas, le tétrarque de Galilée, pourtant assez éloigné du théâtre d'opération et qui n'a pas pris part au conflit. Cette rencontre scelle la victoire romaine sur Artaban, qui abandonne ses prétentions sur l'Arménie. Elle marque aussi le réel succès de Vitellius obtenu en deux années de manœuvres et aussi « deux étés de guerres » (d'après Tacite), menées de mains de maître en minimisant le plus possible l'intervention directe des forces romaines. Lors de cette entrevue, Artaban reconnaît le roi Mithridate d'Arménie qui est le candidat des romains, aussi soutenu par son frère, le roi Pharsman Ier d'Ibérnie[10],[11], avec lequel Vittelius vient de le réconcilier. Dans l'esprit de Vitellius, cette alliance arméno-iberne est conçue pour durer et destinée à dominer la Transcaucasie[10]. Artaban accepte aussi d'envoyer certains de ses fils en otages à Rome. il faut dire qu'il est à ce moment-là en position très difficile puisque deux de ses fils, pressentis pour être rois d'Arménie, ont été tués dans l'aventure Arménienne et que ses nobles se sont rebellés pour nommer un roi concurrent en Parthie. Cette « guerre civile en Parthie » est d'ailleurs « conçue par Rome » et secrètement soutenue par les romains[19]. Pour E. Mary Smallwwood, le problème Armeno-Parthe, en suspens depuis quinze ans, trouvait ainsi une solution, alors que « le roi parthe avait été suffisamment humilié pour être prêt à accepter la volonté romaine en Arménie en échange de la reconnaissance par les romains de sa souveraineté indépendante[19]. » Ce qui marquait le plein succès de Vitellius.

Antipas écrit immédiatement à Tibère pour lui faire part de ce succès diplomatique. Lucius Vitellius fait de même de son côté mais Tibère lui répond qu'il savait déjà tout grâce à la lettre d'Antipas. Flavius Josèphe nous indique alors que Vitellius s'inquiéta du tort que ce courrier et la présentation des faits par Antipas aurait pu lui occasionner. Il conclut toutefois que finalement Vitellius s’aperçut que ce courrier ne lui était pas défavorable.

Il est probable que le roi d'Adiabène, Izatès II ait aussi participé à cette rencontre sur l'Euphrate et qu'Artaban III a dû renoncer à sa suzeraineté sur l'Adiabène. En effet, au sortir de cette crise, on constate que l'Adiabène n'est plus vassale des Parthes mais du royaume d'Arménie. Elle a en fait gagné une plus large autonomie. Surtout parce qu'à la mort de Tibère (mars 37), la folie de Caligula vient compromettre tous les efforts de Vitellius. Sans raison, l'Empereur convoque Mithridate d'Arménie à Rome et le déchoit de sa royauté (37). Les Parthes ne manquent pas de profiter de cette faute pour réoccuper l'Arménie, et l'Adiabène se joint à eux et affirme encore plus son autonomie en rejetant sa vassalité arménienne[20]. Ainsi, dans les faits, cette vassalité n'a guère duré plus d'un an, même si cela n'est validé par aucun traité.

Action de Vitellius en Palestine

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Pendant toute la première partie du gouvernorat de Ponce Pilate (de 26 à 34), celui-ci se livre à diverses provocations à l'égard de ses administrés, juifs ou samaritains. Jean-Pierre Lémonon indique que les actions de Pilate s'inscrivaient dans une évolution logique de la politique romaine. À partir d'un moment qui semble coïncider avec la nomination de Lucius Vitellius comme légat de Syrie (en 35), celles-ci cessent[21] ». Toutefois, Jean-Pierre Lémonon estime que rien ne prouve que les incidents ne se poursuivent pas au-delà de 34, il place d'ailleurs la répression des Samaritains vers la fin 36.

Selon Jean-Pierre Lémonon, Vitellius vint à Jérusalem à trois reprises en tenant compte des différences entre les récits du livre XV des Antiquités judaïques (405) et de celle du livre XVIII (90ss)[22]. Toutefois, il y a débat sur cette question et E. Mary Smallwood estime que Vitellius n'est monté que deux fois à Jérusalem[23]. Le nombre de venues de Vitellius à Jérusalem a été particulièrement étudié, car cela a une incidence sur le moment précis du renvoi de Ponce Pilate et de la destitution de Caïphe.

Vitellius fait une visite à Jérusalem en 36, « le peuple lui demande la restitution de la garde des vêtements du grand prêtre[22] ». Le légat écrit à Tibère pour obtenir son aval[22].

Défaite d’Antipas face à une coalition menée par Arétas, punition divine

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Ruines de la cité fortifiée de Gamala, enjeu de la guerre entre Arétas IV et Hérode Antipas. (On entrevoit au fond, le lac de Tibériade.)

« Obéissant à des motivations purement dynastiques[24] », pour être nommé par l'empereur à la tête de la tétrarchie de Philippe qui vient de mourir (vers 34), Antipas a imaginé conforter sa position en se mariant avec Hérodiade[25], pourtant mariée à son demi-frère Hérode[26] (appelé Philippe dans les évangiles attribués à Marc et Matthieu[26]). Pour éviter le déshonneur d'être répudiée ainsi qu'Antipas et Hérodiade l'ont convenu en secret, Phasaélis épouse d'Antipas et fille du roi de Pétra Arétas IV s'est enfuie dans le royaume de son père[27],[28],[29], assumant ainsi que l'alliance entre Antipas et Arétas est brisée[30].

Peu après, Arétas exploite le prétexte d'une contestation de frontières « du territoire de Gamala » et déclare la guerre à Antipas[30]. Il est possible qu'Arétas ait profité de la participation d'Antipas à la grande conférence sur l'Euphrate, pour celer la paix et la victoire romaine sur Artaban III (automne 36[31]), pour déclencher son offensive[19],[32].

Une bataille a alors lieu et « toute l'armée d'Hérode est taillée en pièces à cause de la trahison de transfuges qui, tout en appartenant à la tétrarchie de Philippe, étaient au service d'Hérode [Antipas][27]. » Suivant Flavius Josèphe, cette défaite intervient « en juste vengeance de Jean surnommé Baptiste[27] ». La défaite d'Antipas est ainsi considérée au sein de la population juive comme une vengeance divine contre Antipas pour le punir d'avoir mis à mort Jean[24] et dont Arétas IV n'aurait été que l'instrument[24].

Les « transfuges qui, tout en appartenant à la tétrarchie de Philippe, étaient au service d'Hérode » sont probablement les habitants de la Batanée – que Flavius Josèphe appelle souvent des « Babyloniens » – et qui fournissent traditionnellement une « aile » de cavalerie aux rois ou tétrarques juifs. Selon Moïse de Khorène, ainsi que plusieurs sources en syriaque et en arménien, le roi d'Édesse, Abgar V « fournit des auxiliaires » au roi Nabatéen, Arétas IV[33],[34]. Ceux-ci combattent « sous la conduite de Kosran[35] Ardzrouni[36], pour faire la guerre à Hérode (Antipas) »[37]. Toutefois, l'historicité de cette mention est contestée par Jean-Pierre Mahé. Pour des critiques comme Ilaria Ramelli ou Robert Eisenman, le soutien d'Abgar V aurait été motivé par le fait que l'empereur Tibère n'a pas sanctionné Ponce Pilate et Caïphe après la crucifixion de Jésus comme il s'y était engagé dans sa réponse à Abgar V[33],[34]. Toutefois, cette correspondance entre Abgar V et Tibère est considérée depuis plusieurs siècles comme entièrement légendaire par l'Église latine d'Occident, au point que le cycle de ces écrits a été nommée « Légende d'Abgar ». Certains critiques modernes se rangent à cet avis, alors que si la plupart des critiques estiment qu'il est possible que la ville d'Édesse ait été évangélisée par Thaddée - Addaïe, il est difficile d'utiliser des sources aussi controversées.

Renvoi de Ponce Pilate

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Un peu plus tard, Ponce Pilate fait réprimer avec célérité un rassemblement de Samaritains sur le mont Garizim[38]. Cette nouvelle répression provoque des plaintes du conseil des Samaritains à son encontre auprès de Vitellius[39]. Ébranlé par les plaintes qui s'accumulent tant des Juifs que des Samaritains sur les exactions de Pilate, Vitellius décide de son renvoi à Rome pour qu'il s'en explique avec l'empereur[40]. Cela constitue une mesure exceptionnelle, car le contrôle des actions du préfet de Judée qui tient son imperium directement de l'empereur, ne relèvent pas, en principe, des compétences d'un Légat de Syrie. Pilate se soumet toutefois à l'ordre de Vitellius. « Dur avec les habitants de la province, Pilate achève son séjour en Judée par une manifestation de soumission[41]. » Ce renvoi a lieu vers la fin de l'année 36 ou le début de l'année 37, au plus tard à la fin février[22]. Vitellius ne s'est pas déplacé pour ordonner à Pilate de partir pour Rome[22]. Il a seulement envoyé Marcellus pour le remplacer, pour assurer la fonction d'epimeletes (ἐπιμελητής), c'est-à-dire « préposé », « chargé de mission »[42].

Renvoi de Joseph Caïphe

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Selon Flavius Josèphe, Vitellius vient en Judée et à Jérusalem au moment de la Pâque 37[43].

« Reçu avec magnificence, il fit remise aux habitants de l'ensemble des impôts sur la vente des récoltes. II accorda aussi que le vêtement du grand-pontife et tous ses ornements fussent placés dans le Temple et gardés par les prêtres comme ils en avaient. jadis la prérogative ; pour le moment, c'était dans la citadelle appelée l'Antonia (la forteresse de la garnison romaine, résidence de Pilate, lorsqu'il était à Jérusalem) qu'ils étaient déposés [...] Vitellius prit soin que le vêtement fût gardé conformément à nos coutumes nationales et enjoignit au commandant de la garnison de ne pas s'inquiéter du lieu où il était, ni du jour où on s'en servirait.  »

— Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, livre XVIII, IV, 3

Ces mesures marquent une réelle volonté de conciliation et une nette inflexion de la politique précédente. À la fin de la fête, Vitellius destitue le grand prêtre Joseph Caïphe et nomme Jonathan ben Hanan pour le remplacer[22], ce qui semble confirmer que Marcellus n'a que des pouvoirs limités, car ce pouvoir de destitution/nomination des grands prêtres est une prérogatives des gouverneurs de Judée et pas de celui de Syrie.

Interruption de la campagne contre le roi Arétas

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Selon Flavius Josèphe, Vitellius, vient une troisième fois à Jérusalem au printemps 37, lors de la Pentecôte[22]. Cette fois, il était accompagné de deux légions car Tibère lui avait donné l'ordre « de faire la guerre [au roi Arétas IV] et de le ramener enchaîné, s'il le prenait vivant, ou d'envoyer sa tête s'il était tué[27] », pour le punir de la défaite qu'il avait fait subir aux armées d'Antipas, l'automne précédent.

« Comme il se préparait à faire traverser la Judée par son armée, les principaux citoyens vinrent le trouver et essayèrent de le détourner de passer par leur pays, car il n'était pas conforme à leur tradition de laisser transporter des images ; or, il y en avait beaucoup sur les enseignes. Déférant à leur demande, il changea les résolutions qu'il avait prises à ce sujet. Ayant ordonné à ses troupes de marcher par la grande plaine, lui-même monta avec le tétrarque Hérode et ses amis à Jérusalem, pour sacrifier à Dieu pendant la fête nationale des Juifs qui y avait lieu. »

— Flavius Josèphe, Livre XVIII, V, 1.

Comme pour le vêtement du grand-prêtre, Vitellius montre à nouveau son désir de conciliation dans une affaire d'enseignes – il faut dire que celles de la X° légion représentaient un sanglier ou un cochon sauvage. Après la fête, il destitue à nouveau le grand prêtre et lui substitue Théophile[22].

Vitellius assiste à la fête et quatre jours après arrive l'annonce de la mort de Tibère (mort le 17 mars 37). Le légat de Syrie fait alors acclamer Caligula et interrompt la campagne contre la Nabathée, attendant les ordres du nouvel empereur.

Hérode Agrippa devient roi de Bathanée

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Bien que Flavius Josèphe ne le rapporte pas, un accord a finalement du être trouvé entre Arétas et les Romains dans lequel Vitellius a probablement joué un rôle. Dès son accession à l'empire, Caligula nomme Agrippa Ier, roi des territoires qui avaient constitué la tétrarchie de Philippe (fin mars 37) et qui comprenait la Gaulanitide et la ville de Gamala, enjeu de la bataille qui avait vu la déroute des armées d'Hérode Antipas. Lorsque Agrippa vient prendre possession de son royaume dans la seconde partie de l'année 38, il n'y a plus trace de conflit, ni de troupes arabes dans la région.

Agrippa, le frère d'Hérodiade, était parvenu à retrouver son indépendance et était attiré par Rome et les relations qu'il y avait tissées. Bien décidé à se rendre à Rome, « pour accuser le tétrarque » Hérode Antipas auprès de Tibère, afin d'essayer de prendre son domaine[44], il arrive dans la ville au printemps 36[45]. Au début, il est bien accueilli par Tibère, mais après être tombé une première fois en disgrâce[45], il est jeté brutalement dans les fers, parce qu’un jour, voulant flatter Caligula, il lui échappa de dire : « Ah ! si Tibère s’en allait bientôt et laissait la couronne à plus digne que lui ! », ce qu'un de ses esclaves rapporte à Tibère[45],[46]. Pour Gilbert Picard, c'est parce qu'Agrippa avait été évincé de ses prétentions à obtenir la tétrarchie d'Antipas qu'il se serait mis à comploter contre Tibère[44]. Agrippa reste en prison jusqu’à la mort de Tibère, survenue six mois après[46] (16 mars 37).

L’avènement au trône de son ami Caligula relança la fortune d’Agrippa. Au moment où Ponce Pilate arrivait à Rome, le nouvel empereur le tira de prison[47] et lui octroya, outre le titre de roi, les territoires de Philippe[45].

Le nombre de venues en Judée

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Il y a débat entre les historiens au sujet du nombre de fois où Vitellius est venu en Judée, alors que cette province n'était pas sous l'autorité du gouverneur de Syrie. En effet, même en supposant que pour renvoyer Ponce Pilate, il s'est contenté d'envoyer « un de ses amis[48] » appelé Marcellus, si l'on suit les indications de Flavius Josèphe, Vitellius serait venu trois fois à Jérusalem en à peine plus d'un an (de la pessah 36 à la Pentecôte 37). De plus, certains historiens contestent que Ponce Pilate ait pu obtempérer à un ordre écrit de Vitellius le renvoyant à Rome (fin 36, début 37), alors qu'il tenait son imperium de l'empereur Tibère, sans que Vitellius se déplace pour le lui ordonner personnellement.

Selon Jean-Pierre Lémonon, Vitellius vint à Jérusalem à trois reprises en tenant compte des différences entre les récits du livre XV des Antiquités judaïques (405) et de celle du livre XVIII (90ss)[22]. Toutefois, il y a débat sur cette question et E. Mary Smallwood estime que Vitellius n'est monté que deux fois à Jérusalem[23]. Le nombre de venues de Vitellius à Jérusalem a été particulièrement étudié, car cela a une incidence sur le moment précis du renvoi de Ponce Pilate et de la destitution de Caïphe.

Retour en Italie

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Après que Caligula a nommé Publius Pétrone, le père de Titus Petronius Niger, l'auteur probable du Satyricon, pour successeur de Vitellius[49], celui-ci est retourné en Italie et selon le témoignage de Pline l'Ancien, il a ramené de Syrie diverses variétés de figues et de pistache[50]. Caligula avait le détachement sans doute l'intention de Juifs contre un taux plus nette poursuivre parce qu'il a donné des instructions Publius Pétrone, le Temple de Jérusalem dans un centre du culte impérial converti. Le succès de Vitellius à l'Est peut lui le nouvel empereur suspect suspecte ont fait. L'historien tard Dion Cassius (environ 155-235) Selon Caligula voulait même le condamner à mort, mais a renoncé, comme Vitellius se jeta à ses pieds, et lui a promis en pleurant culte divin. Qu'il était le premier à adorer le Caligula quand Dieu était prêt, rendu même le anecdotes riche biographe Suétone. Lorsque l'empereur contre lui valoir une fois, juste avec la déesse de la lune pour divertir, Vitellius dit avoir excusé son incapacité à reconnaître la déesse de sorte que seuls les dieux pourraient se voir. Caligula est lui dit avoir compté selon ces flatterie exagérée à ses amis les plus proches[51].

« 1 [184] Rien n'égala l'insolence avec laquelle l'empereur Gaius défia la fortune : il voulut se faire passer pour un dieu et être salué de ce nom, il amputa sa patrie en mettant à mort les plus nobles citoyens. Son impiété s'étendit jusqu'en Judée. En effet, il envoya Pétrone avec une armée à Jérusalem pour installer dans le Temple des statues faites à son image : il lui ordonna, si les Juifs ne consentaient pas à les recevoir, de mettre à mort les mutins et de réduire en esclavage tout le reste de la nation. Mais Dieu veilla a ce que de pareils ordres ne reçussent pas leur exécution. Pétrone, parti d'Antioche, entra en Judée avec trois légions (deux seulement selon les Antiquités et Philon « Légation à Caïus »)[101] et de nombreux contingents alliés de Syrie. Parmi les Juifs, les uns révoquaient en doute les bruits de guerre, et ceux qui y croyaient ne percevaient aucun moyen de défense ; bientôt la terreur se répandit dans toute la multitude, l'armée étant déjà, arrivée à Ptolémaïs. »


« 3. [192] Les Juifs, rassemblés avec leurs femmes et leurs enfants dans la plaine de Ptolémaïs, imploraient Pétrone d'abord pour les lois de leurs pères, ensuite pour eux-mêmes. Touché par cette multitude et ces prières, ce général laissa à Ptolémaïs les statues et les troupes et passa en Galilée où il convoqua à Tibériade le peuple et tous les notables ; là, il exposa la puissance des Romains et les menaces de l'empereur et montra ensuite aux Juifs la témérité de leur requête toutes les nations soumises avaient érigé dans chacune de leurs villes des statues à César parmi celles des autres dieux ; si donc, seuls de tous, ils prétendaient rejeter cet usage, c'était presque une défection, et en tout cas un outrage.

4. [195] Comme les Juifs alléguaient leur loi et la coutume de leurs ancêtres, qui leur interdisaient absolument de placer l'image de Dieu, et à plus forte raison celle d'un homme, non seulement dans le Temple, mais encore dans un endroit profane, quel qu'il fût, de leur pays, Pétrone répondit : « Mais moi aussi, il faut que je maintienne la loi de mon maître ; si je la transgresse et que je vous épargne, je serai condamné avec justice. Celui qui vous fera la guerre, c'est celui qui m’envoie, et non moi-même ; car aussi bien que vous je suis son sujet ». A ces mots la multitude s'écria qu'elle était prête à tout souffrir pour la loi. Alors Pétrone, leur imposant silence : « Vous ferez donc, dit-il, la guerre à César ? » Les Juifs répondirent que deux fois par jour ils offraient des sacrifices en l'honneur de César et du peuple romain ; mais que, s'il voulait dresser les statues, il lui faudrait d'abord immoler la nation juive tout entière ; ils s'offrirent eux-mêmes au sacrifice, avec leurs femmes et leurs enfants. Ces paroles emplissent Pétrone d'étonnement et de pitié devant l'incomparable piété de ces hommes et leur ferme résignation à la mort. Cette fois encore on se sépara sans avoir rien décidé[105].

5. [199] Les jours suivants, il réunit les notables en grand nombre dans des conférences particulières et rassembla publiquement la multitude ; il recourut tour à tour aux exhortations, aux conseils, le plus souvent aux menaces, insistant sur la puissance des Romains, l'indignation de Gaius et la nécessité où les circonstances le réduisaient lui-même. Comme il voyait que les Juifs ne cédaient à aucun de ces moyens et que la campagne risquait de ne pas être ensemencée, car au moment des semailles le peuple passa auprès de lui cinquante jours[106] dans l'inaction, il finit par les convoquer et leur dit : « C'est donc plutôt à moi de courir le danger. Ou bien, avec l'aide de Dieu, je persuaderai César et j'aurai le bonheur de me sauver avec vous, ou bien, si sa colère se déchaîne, je suis prêt à donner ma vie pour un peuple si nombreux ». Cela dit, il congédia le peuple qui le comblait de bénédictions et, ramassant ses troupes, passa de Ptolémaïs à Antioche[107]. De cette dernière ville il se hâta de mander à César son expédition en Judée et les supplications du peuple, ajoutant que, à moins que l'empereur ne voulût détruire le pays en même temps que les habitants, il devait respecter leur loi et révoquer l'ordre donné. A ces lettres Gaius répondit sans douceur, menaçant de mort Pétrone pour avoir mis trop de lenteur à exécuter ses ordres. Mais il arriva que les porteurs de ce message furent pendant trois mois ballottés en mer par la tempête, tandis que d'autres messagers, qui apportaient la nouvelle de la mort de Gaius, eurent une heureuse traversée. Aussi Pétrone reçut-il cette dernière nouvelle vingt-sept jours avant les lettres qui le menaçaient (Ce délai n'est pas indiqué dans Antiquités - Caligula fut assassiné le 24 janvier 41.)[108]. »

En 47, Lucius Vitellius est consul pour la troisième fois, et Claude se l'associe comme censeur, fonction de recensement qui n'avait pas été exercée depuis des années. Selon Tacite, pour plaire à Agrippe, il abuse de cette fonction pour accuser le futur gendre de Claude Lucius Junius Silanus de relations incestueuses avec sa sœur Junia Calvina, et le fait exclure du Sénat et démettre de sa charge de préteur[52].

Notes et références

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  1. Tacite, Annales, Livre VI, 32
  2. Suétone, Vitellius, 1-2
  3. « Cette instabilité dynastique était évidemment due au régime féodal arménien, les grandes familles prenant parti pour l'un ou l'autre des prétendants et maintenant une anarchie qui leur assurait l'indépendance. » c.f. René Grousset, Histoire de l'Arménie, Payot, 1984 (ISBN 978-2-228-13570-2), p. 104-106.
  4. a b c d e f g et h (en) Marie-Louise Chaumont, « Armenia and Iran ii. The Pre-Islamic Period », dans Encyclopædia Iranica (lire en ligne).
  5. Tacite, Annales, Livre VI, § XXXI, 12; Dion Cassius, 58, 26, 1.
  6. Tacite, Annales, Livre VI, § XXXI.
  7. « Ce plan entrait dans les vues de Tibère. Fidèle à sa maxime d'employer dans les affaires du dehors la ruse et la politique, sans y engager ses armées, il envoie Phraate, enrichi de présents, à la conquête du trône paternel. », c.f. Tacite, Annales, Livre VI, § XXXII.
  8. Tibère « charge Vitellius de diriger toutes les révolutions qui se préparaient en Orient. » c.f. Tacite, Annales, Livre VI, § XXXII
  9. a et b Tacite, Annales, Livre VI, § XXXII.
  10. a b c et d René Grousset, Histoire de l'Arménie des origines à 1071, Paris, Payot, (réimpr. 1984, 1995, 2008) (ISBN 978-2-228-88912-4), p. 105.
  11. a et b Les Ibères selon Tacite et Ibernes selon Flavius Josèphe appartenaient à un royaume correspondant approximativement aux parties méridionale et orientale de l'actuelle Géorgie (pays).
  12. Tacite, Annales, Livre VI, § XXXII, 3.
  13. « On trouva des corrupteurs, qui, avec beaucoup d'or, poussèrent au crime les serviteurs d'Arsace », Tacite, Annales, Livre VI, § XXXIII.
  14. Artachat, ville d'Arménie à 20 km. au Sud d'Erevan
  15. Tacite, Annales, Livre VI, § XXXIII, 1.
  16. Marie-Louise Chaumont, « L'Arménie entre Rome et l'Iran : I de l'avènement d'Auguste à l'avènement de Dioclétien », dans Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, II, 9.1, 1976, p. 89.
  17. Appelés Alains (Ἀλαοὺς) par Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, Livre XVIII, IV, 4.
  18. E. Mary Smallwood, The Jews under Roman Rule, note n° 22, no 22, p. 186.
  19. a b et c E. Mary Smallwood, The Jews under Roman Rule, p. 186.
  20. René Grousset, Histoire de l'Arménie, Payot, 1984 (ISBN 2-228-13570-4), p.  105.
  21. Jean-Pierre Lémonon, Ponce Pilate, éd. Atelier, 2007, p. 257.
  22. a b c d e f g h et i Jean-Pierre Lémonon, Ponce Pilate, éd. Atelier, 2007, p. 225.
  23. a et b Jean-Pierre Lémonon, Ponce Pilate, éd. Atelier, 2007, p. 224.
  24. a b et c Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 217.
  25. Nikkos Kokkinos, Crucifixion in A.D. 36 : The Keystone for Dating the Birth of Jesus, in Jack Finegan, Chronos, kairos, Christos: nativity and chronological studies, éd. Jerry Vardaman & Edwin M. Yamauchi, 1989, p. 267-268.
  26. a et b Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 216.
  27. a b c et d Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, Livre XVIII, V, 1.
  28. Nikkos Kokkinos, Crucifixion in A.D. 36 : The Keystone for Dating the Birth of Jesus, in Jack Finegan, Chronos, kairos, Christos: nativity and chronological studies, éd. Jerry Vardaman & Edwin M. Yamauchi, 1989, p. 133.
  29. Nikkos Kokkinos, Crucifixion in A.D. 36 : The Keystone for Dating the Birth of Jesus, in Jack Finegan, Chronos, kairos, Christos: nativity and chronological studies, éd. Jerry Vardaman & Edwin M. Yamauchi, 1989, p. 146.
  30. a et b Nikkos Kokkinos, Crucifixion in A.D. 36 : The Keystone for Dating the Birth of Jesus, in Jack Finegan, Chronos, kairos, Christos: nativity and chronological studies, éd. Jerry Vardaman & Edwin M. Yamauchi, 1989, p. 134.
  31. Il y a un quasi-consensus pour suivre les indications chronologiques fournies pas Flavius Josèphe et situer cette bataille en 36 ; cf. Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère : Des prêtres aux rabbins, éd. P.u.f./Nouvelle Clio, 2012, p. 407 ; Christian-Georges Schwentzel, Hérode le Grand, Pygmalion, Paris, 2011, p. 216-217; E. Mary Smallwood, The Jews under Roman Rule, p. 189 ; Lester L. Grabbe, Judaïsm from Cyrus to Hadrian, Vol. II, Fortress Press, Mineapolis, 1992, p. 427. Toutefois, pour résoudre la contradiction entre Flavius Josèphe qui fournit des indications qui place la mort de Jean le Baptiste vers 35 et la tradition chrétienne qui la situe en 29, Christiane Saulnier reprend la proposition d'Étienne Nodet qui suppose que Josèphe s'est trompé et place donc cette bataille avant 29. Cette proposition ne rencontre toutefois pas une grande réception.
  32. Le moment de l'expédition de Vitellius (printemps 37) indique que la victoire d'Arétas ne peut pas être intervenue avant la deuxième partie de l'année 36, puisque la plainte d'Antipas à Tibère, est arrivée de façon évidente trop tard pour que la campagne ordonnée par Tibère ait lieu dans la même saison. cf. E. Mary Smallwood, The Jews under Roman Rule, p. 186, note no 23.
  33. a et b (en) Ilaria Ramelli, Possible Historical Traces in the Doctrina Addai, § n° 9.
  34. a et b Robert Eisenman, James the Brother of Jesus and the Dead Sea Scrolls: The Historical James, Paul The Enemy, and Jesus' Brothers as Apostles, Tome I, éd. GDP, Nashville, 2012.
  35. Khosran est peut-être une altération pour Khouran qu’on lit dans Thomas Arçrouni, p.  49-53, cf. Victor Langlois.
  36. D'après Victor Langlois, il s'agit probablement d'un ancêtre des Arçrouni, qui régneront sur la Sophène puis deviendront une des quatre grandes familles arméniennes (avec les Mamikonian, les Bagratouni et les Siouni).
  37. Moïse de Khorène, Histoire de l'Arménie, Livre II chapitres 29, sur http://remacle.org
  38. Jean-Pierre Lémonon, Ponce Pilate, éd. Atelier, 2007, p. 215.
  39. Jean-Pierre Lémonon, Ponce Pilate, éd. Atelier, 2007, p. 219.
  40. Mireille Hadas-Lebel, Rome, la Judée et les Juifs, Picard, 2009, p. 74.
  41. Jean-Pierre Lémonon, Ponce Pilate, éd. Atelier, 2007, p. 223.
  42. Michel Dubuisson, Le «procurateur» de Judée , Revue belge de philologie et d'histoire , 1999, vol. 77, p. 135.
  43. Jean-Pierre Lémonon, Ponce Pilate, éd. Atelier, 2007, p. 224-225, extrait en ligne
  44. a et b Gilbert Picard, « La date de naissance de Jésus du point de vue romain », dans Comptes-rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 139 (3), 1995, p. 804 [lire sur Persée].
  45. a b c et d (en) E. Mary Smallwood, The Jews [...], op. cit., p. 189.
  46. a et b Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 226.
  47. Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 227.
  48. Jean-Pierre Lémonon, Ponce Pilate, éd. Atelier, 2007, p. 65.
  49. Flavius Josèphe, Jüdische Altertümer 18,8,2; Philon d'Alexandrie, Gesandtschaft zu Gaius 230–231.
  50. Plinius der Ältere, Naturalis Historia 15,83; 15,91.
  51. Cassius Dio 59,27,4–6; Sueton, Vitellius 2,5. Steven H. Rutledge, Imperial inquisitions, S. 104 geht davon aus, dass Vitellius aufgrund einer anonymen Anzeige verurteilt hätte werden sollen. Zu Vitellius und Caligula vgl. Aloys Winterling, Caligula, München 2007, S. 139–140, 145, 150–151, 153–155, 179.
  52. Tacite, Annales, Livre XII, 4

Bibliographie

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  • N. C. Debevoise, A political history of Parthia, New York, 1968, p. 158-165.
  • T. A. Dorey, Claudius und seine Ratgeber, in Altertum, t. 12, Berlin, 1966, p. 144-155.
  • B. Levick, Claudius, Londres, 1990, voir index.
  • D. Magie, Roman Rule in Asia Minor, t. 1-2, New York, 1979, p. 507-510 & 1364.
  • R. Syme, Domitius Corbulo, in The Journal of roman studies, t.60, Londres, 1970, p. 27-39.
  • R. Syme, Tacitus, t. 1, Oxford, 1967.
  • T. E. J. Wiedmann, Tiberius to Nero, in Cambridge ancient History, t. 10, Cambridge, 1996.
  • T. E. J. Wiedmann, Valerius Asiaticus and the Regime of Vitellius, in Philologus, t. 143, Berlin, 1999, p. 323-335.

Sources antiques

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  • Aurelius Victor, Epitome de Caesaribus, VII, 1.
  • Dion Cassius, Histoire romaine, LIX, 17-22; LVIII, 26.
  • Flavius Eutropius, Abrégé de l’histoire romaine, Livre VII, 12 et 18.
  • Frontin, De Aquaductu urbis Romae, II, 102.
  • Flavius Josephe, Antiquités juives, XV, 405; XVIII, 90-120; XX, 12.
  • Pline, Histoire naturelle, XV. 83
  • Plutarque, Vitae Parallelae, Galba.
  • Suetone, Caligula, XIV, 1
  • Suetone, Vitellius, II.
  • Tacite, Annales, VI, 41-48; XI, 1-3 et 33-37; XII, 4-7.

Articles connexes

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