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Utilisateur:Apollon

Cet utilisateur est un rhinocéros laineux.
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J'ai raison.
Canard
Realpolitik
en-4

Non à l’indépendance de la France !
Margaret Thatcher

Apollon, un parisien de 42 ans officiant quelque part dans le droit, adore l'histoire, la politique et l'intellectualisme. Je crois pouvoir me dire aimable mais sachez que deux choses me hérissent : la complaisance et le gémissement.

Mon appétit me dirige vers ces matières : droit, économie politique, épistémologie, histoire, libéralisme, media, politique.

Ma doctrine : toute révocation doit être réfléchie et procurer du plaisir

Plusieurs aphorismes utiles :

  • Dogmatisme : « Le dogmatisme est notre penchant à « identifier l'objet de notre pensée avec l'endroit où nous devenons fatigués de penser ». » Lettre de Lessing à Mendelssohn du 9 janvier 1771, rapporté par Léo Strauss in Droit naturel et histoire.
  • Méchanceté, incompétence : « Ne mettez pas sur le compte de la méchanceté ce qui s'explique amplement par l'incompétence. » (adage)
  • Les bienfaits qui deviennent trop grands sont payés de haine.
  • Complot : « The fact that no evidence has ever emerged to suggest poisoning, while the TB theory enjoys abundant documentation, reveals the extent, and longevity, of the counter-revolutionary media conspiracy that has for so long sought to conceal from el pueblo the savage capitalist plot to frustrate the Liberator's dream of a socialist revolution in the land of his birth. » (Private Eye)
  • Polémique, foi : « Je trouve quelques circonstances atténuantes à ce que d'aucuns appelleront l'acharnement du polémiste. Non que j'aie nourri beaucoup d'illusions sur l'efficacité des débats. Les sentiments résistent longtemps à la réfutation des idéologies par lesquelles ils s'expriment et se rationalisent. Malgré tout, les hommes de pensée s'efforcent de prouver ou de justifier leur foi ; nombre d'entre eux ne parvinrent jamais à prendre à leur compte la version stalinienne du marxisme. Aussi bien n'ai-je jamais discuté avec les croyants du Diamat. » (Raymond Aron, Mémoires p809)
  • Relativisme : « Because all truths are treated as equal, since there is said to be no objective Truth, you are forced to be banal and superficial. You cannot be truly committed to anything, to be "for" something—even if only for the time being.
    Like Ratzinger, however, I believe in commitment. After all, we are both convinced by the idea that responsibility demands we must be committed to one position and follow it through. »
    (René Girard)
    « Le relativisme est le dernier refuge du croyant en déroute. » (Apollon)
  • Ennemi : « L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! » (Pierre Desproges)
  • Diplomatie : « La diplomatie sans les armes, c'est la musique sans les instruments. » (Otto von Bismarck)
  • Qui se plaint l'a cherché.
  • Pureté : « Nous n'avons pas le choix entre la pureté et la violence, mais entre différentes sortes de violence. » (Maurice Merleau-Ponty), Humanisme et Terreur)


Amateur de canard, j'ai commencé par lire Le Monde quotidiennement vers 12 ans, jusqu'à ce qu'un jour bien plus tard j'en connaisse trop la petite musique. C'est aujourd'hui un des rares journaux que lis avec plaisir malgré ses défauts... Au collège, je croquais Courrier International (horresco referens). Comme tout le monde j'ai lu le Canard enchaîné mais la messe mercuriale m'a lassé, qui en fait d'esprit critique nourrit plutôt les certitudes. Chaque mercredi j'assiste au spectacle de ces légions de Tartempion éternel mangeant leur macdo anticonformiste dans le métro et je me dis : ouf ! J'ai même lu Capital et Marianne dont on a vite fait le tour. Labération me tombe des mains et pourtant même les mauvaises expériences ont quelque chose à nous apprendre. D'un journal, la dernière chose à laquelle le lecteur aspire ce sont l'information et la vérité ; ce que veut le lecteur (dont je ne prétend pas m'exclure) c'est la satisfaction de voir exprimé d'une façon plus subtile ce qu'il croit lui-même, signé et édité par des personnes et des titres plus prestigieux, c'est en d'autres termes une raison de substitution et une autorité clinquante.

Parmi mes lectures, il y a eu aussi La vie (catholique à l'époque), ouest-France, télérama comme quoi je m'ennuyais le midi entre les cours et pendant les vacances. Au fond la rubrique la plus amusante, c'était le courrier de lecteurs quoiqu'il faille bien du vice pour lire ce beau morceau. Enfin, j'ai découvert vers 18 ans les journaux américains, en particulier le New York Times et ses extraordinaires pages op/ed. C'est triste à dire mais les Américains sont un cran au-dessus de nous. J'ai aussi pu gouter aux joies du New Yorker et ses succulents dessins que parait-il on trouve désormais dans le Figaro. Pour revenir aux journaux français après ce choc, il ne faut pas craindre le provincialisme. Passant un an en Ecosse, je me suis mis à Private Eye, un satirique britannique, et the economist, ce standard international dont je ne manquais pas les brillantes nécrologies. Quant à internet... pour les optimistes ce média devait permettre la rencontre des sachants et des apprenants, de fait il a surtout supprimé les obstacles entre les démagogues et les foules. Tirant profit de ces expériences, j'ai tiré une règle de vie : ne lire aucun journal. A part ça, je monte progressivement une bibliothèque de non-fiction (comme on dit en anglais). Les romans, ces beaux mensonges, me barbent. Je collectionne les vieux dictionnaires (et les whiskys et les amendes :|) J'apprécie beaucoup les mémoires qui sont à mon avis des sources d'informations primordiales. Je me suis récemment mis au cigare.

Voici ma bibliothèque (ou pas).

Aide-mémoire

Je participe plus ou moins à ces projets : Projet:Écosse, Projet:Droit, Projet:Droits de l'homme, Portail:Libéralisme.

Liens :

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