Tourgéville
Tourgéville | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur Côte Fleurie |
Maire Mandat |
Michel Chevallier 2020-2026 |
Code postal | 14800 |
Code commune | 14701 |
Démographie | |
Gentilé | Tourgevillais |
Population municipale |
825 hab. (2021 ) |
Densité | 69 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 26″ nord, 0° 03′ 53″ est |
Altitude | Min. 2 m Max. 100 m |
Superficie | 12,01 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Dives-sur-Mer (banlieue) |
Aire d'attraction | Trouville-sur-Mer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-l'Évêque |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Tourgéville est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 825 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est au nord du pays d'Auge et est limitrophe de Deauville. Couvrant 1 201 hectares, son territoire est le plus étendu du canton de Trouville-sur-Mer.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 774 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Deauville à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Tourgéville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), zones urbanisées (10,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (10 %), terres arables (4,7 %), forêts (3,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attesté sous la forme Gorgisvilla vers 1062, probable cacographie pour *Torgisvilla[17],[18], Torgisvilla en 1185 ; Sanctus Petrus de Torgeville en 1195 ; Tourgiville-en-Auge en 1452 ; Turgivilla au XVIe siècle[19]. Homonymie avec Turgisville, ancien nom de Saint-Jean-de-la-Rivière (Manche).
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville (au sens ancien de « domaine rural », du gallo-roman VILLA, lui-même du latin villa rustica) de Thorgils, nom de personne norrois[18] (comprendre vieux norrois Þórgísl et vieux danois Thorgils) qui se perpétue dans les patronymes normands Tourgis et Turgis et qui signifie « otage de Thor ».
Les personnes qui portent des patronymes issus du norrois ont pour la plupart des origines scandinaves, puisque ces prénoms étaient héréditaires dans des familles venues du Nord de l'Europe et non pas donnés comme noms de baptême, avant de devenir patronymiques vers le XIIIe siècle, et ce, contrairement à la plupart des noms de famille issus de prénoms germaniques (Bernard, Gérard, Robert, etc.) qui étaient donnés au moment du baptême, sans pour autant être liés à l'origine germanique de la famille.
L'ancien nom du lieu était peut-être Glatigny, puisque c'est un lieu-dit, qui plus est, un manoir. En effet, il s'agit d'une formation toponymique antérieure.
C'est un toponyme gallo-romain ou daté du tout début de l'époque mérovingienne. Il se compose du suffixe -INIACUM d'origine celtique, de localisation, précédé du nom de personne germanique *Glatto (cf. adjectif allemand glatt, glabre, sans ride, etc. et Glatze, calvitie) postulé par le nom germanique Glattoldus cité par Marie-Thérèse Morlet et qu'on retrouve dans tous les Glatigny du Nord de la France, ainsi que Glatens dans le Sud-Ouest. Cependant, étant donné l’extrême fréquence des Glatigny et au contraire, l'absence d'un *Glatto que l'on devrait trouver de surcroît dans d'autres types toponymiques, il est préférable de voir dans l'élément Glat-, l'ancien français et dialectal glat(te) adjectif désignant une terre grasse, collante ou durcie[20].
Il existe environ quarante Glatigny en Normandie, où c'est le toponyme en -acum le plus fréquent[21].
Le gentilé est Tourgevillais.
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[24].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 825 habitants[Note 3], en évolution de −3,28 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Manoir de Clairefontaine, du XIXe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [29].
- Manoir de Glatigny, des XVIe et XVIIe siècles, classé au titre des Monuments historiques depuis le , des dépendances sont inscrites depuis le [30].
- Manoir de la Pipardière, des XVe et XVIe siècles, classé au titre des Monuments historiques depuis le , alors que ce bâtiment était sur la commune de Livarot. Il a été reconstruit au début des années 1990 sur Tourgéville et son classement a été confirmé le [31].
- Manoir de la Poterie, des XVIe et XVIIe siècles, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [32].
- Villa Mors ou « Tour carrée » : située sur le front de mer de Tourgéville (avenue de la Terrasse et rue Mors), elle est commandée par les frères Émile et Louis Mors (fondateur de l'entreprise automobile Mors). Construite en 1905, elle est de style néo-gothique[33]. Après la famille Mors, elle passe à Albert Blum, vice-président de la Chambre de commerce française de New-York, devient un restaurant, puis est divisée en appartements dans les années 1950. Elle nécessite actuellement des travaux[34],[35],[36].
- Église Saint-Pierre, en partie du XIIe siècle. Elle est restaurée depuis 2007 grâce à une campagne de dons[37].
- Hippodrome de Deauville - Clairefontaine.
- Le cimetière militaire britannique de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, créé en 1917.
Galerie : l'église Saint-Pierre
[modifier | modifier le code]-
Façade de l'église. -
Vue du côté sud. -
Le cadran solaire. -
Le choeur. -
La nef côté porche. -
Le bas-côté sud.
-
Sur le territoire de la commune de Tourgéville, l'hippodrome de Deauville - Clairefontaine. -
Monument hommage aux libérateurs de la commune le 22 avril 1944. -
Le cimetière militaire britannique. -
Villa Mors.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Georges Hébert (1875-1957), éducateur, y est mort.
- Émile Gérard-Gailly (1882-1974), écrivain et critique littéraire, séjourne régulièrement à Tourgéville où il possède une villa. Il y est inhumé et une rue de la ville porte son nom[38].
- Marie-Renée Ucciani, (1883-1963), artiste-peintre et sculpteur, séjourne à Villers et vient peindre à Tourgéville[39],[40],[41].
- Pierre Delanoë (1918-2006), parolier, possédait une résidence dans la commune.
- Louis Delamare (1921-1981), ambassadeur, y est enterré[42].
- Jacques Fabbri (1925-1997), acteur et réalisateur, y est mort.
- Édouard Balladur (né en 1929), ancien Premier ministre, ancien député, y possède une résidence.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti : au 1er d'azur à la tête de cheval d'argent, au 2e de sinople aux deux clubs de golf d'or passés en sautoir, les fers vers le chef, cantonnés de quatre balles de golf du même, le tout sommé d'un chef cousu de gueules chargé d'un léopard d'or[43]. |
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Détails | Le léopard d'or des armoiries de Tourgéville rappelle les armoiries de la Normandie. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Tourgéville et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique Deauville, commune de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Boudin, Christie's 2012
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dives-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 1025
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Éditions du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, Collection de documents inédits sur l'Histoire de France, CTHS - Paris 2015 [1]
- Michel Roblin, Le Terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque : peuplement et défrichement dans la Civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise), éd. A. et J. Picard, Paris, 1951; thèse soutenue à l’Université de Paris, p. 115.
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1985.
- « Pierre Lepeudry est décédé lundi », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Michel Chevallier a été élu maire à l'unanimité », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales à Tourgéville. Michel Chevallier réélu à l’unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Manoir de Clairefontaine », notice no PA14000058, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Glatigny », notice no PA00111762, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de la Pipardière », notice no PA00111498, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de la Poterie », notice no PA00111763, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Marie-Noël Tournoux et Didier Hébert, « Maison de villégiature dite La Tour Carrée ou Villa Mors », culture.gouv.fr, 1998.
- Benoît Noël, « Les fantômes de la villa Mors ou Tour carrée de Tourgéville-les-Sablons », Le Pays d'Auge, janvier-février 2021, 71e année, n°1, p. 26-27.
- Sophie Quesnel, « Près de Deauville, depuis plus d’un siècle, la villa Mors cultive son secret et attise la curiosité », actu.fr, 26 mars 2022.
- « Tour carrée ou villa Mors », indeauville.fr, consulté le 25 octobre 2023.
- « La restauration de l'église se poursuit grâce aux dons - Tourgeville », Ouest-France, (lire en ligne)
- Marc Piguet, Émile Gérard-Gailly : un humaniste au XXe siècle, Gimbrett, auto-édition, , 213 p., p. 12.
- "Pays d'Auge", Septembre/Octobre 2012, 62e année, n°5 (ISSN 1149-3305)
- "Programme des expositions 2014 - Le Villare - Villers sur mer - Marie-Renée Ucciani".
- voir : Category:Marie-Renée Ucciani - Wikimedia Commons
- Préfecture du Calvados, « Hommage à Monsieur Louis DELAMARE le 4 septembre »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur calvados.gouv.fr, (consulté le ).
- « Tourgéville », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 4 : Arrondissement de Pont-l'Évêque, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 229-233
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Tourgéville sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique de Tourgéville sur le site de l'Insee
- Inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados