La 5e édition du Tour de Belgique féminin, aussi dénommé Lotto Belisol Belgium Tour, a lieu du 6 septembre au . La course fait partie du calendrier UCI féminin en catégorie 2.1.
Annemiek van Vleuten remporte le prologue. Les deux premières étapes se terminent au sprint. Sur la première, Lucinda Brand s'impose et s'empare du maillot doré. Le lendemain, c'est au tour de sa coéquipière Marianne Vos de gagner l'étape et de prendre la tête du classement général. La victoire finale se joue dans la dernière étape, où deux montées du mur de Grammont sont au programme. Annemiek van Vleuten s'y échappe et gagne en solitaire. Elle inscrit ainsi pour la deuxième fois son nom au palmarès de l'épreuve. Le podium est complété par Marianne Vos et Lucinda Brand. Lotte Kopecky est lauréate des classements de la meilleure jeune et de la meilleure Belge. Marianne Vos gagne le classement des sprints. Alexandra Nessmar celui de la montagne. La formation Rabo Liv Women est la meilleure équipe.
La course est organisée par l'association VZW Belgium Ladies Cycling basée à Outer. Son président est Gunter Dierickx et son directeur de course Eric Van De Wiele[1].
Lors d'une course cycliste, les coureurs sont tenus d'arriver dans un laps de temps imparti à la suite du premier pour pouvoir être classés. Les délais prévus sont de 12 % pour toutes les étapes[1].
Le classement général individuel au temps est calculé par le cumul des temps enregistrés dans chacune des étapes parcourues. Des bonifications et d'éventuelles pénalisations sont incluses dans le calcul du classement. Le coureur qui est premier de ce classement est porteur du maillot doré. En cas d'égalité au temps, la somme des places obtenues sur chaque étape départage les concurrentes. En cas de nouvelle égalité, la place lors de la dernière étape sert de critère pour décider de la vainqueur.
Des bonifications sont attribuées dans cette épreuve. L'arrivée des étapes donne dix, six et quatre secondes de bonifications aux trois premières. Par ailleurs, durant la course, il existe des sprints intermédiaires dont les trois premiers sont récompensés respectivement de trois secondes, deux secondes et une seconde[1].
Le maillot rose, récompense le classement par points. Celui-ci se calcule selon le classement lors des arrivées d'étape.
Lors d'une arrivée d'étape, à l'exception du prologue, les dix premières se voient accorder des points selon le décompte suivant : 30, 25, 22, 19, 17, 15, 13, 12, 11, 10. Lors du prologue, les dix premières obtiennent respectivement : 15, 12, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4 et 3 points. Les sprints intermédiaires attribuent 3, 2 et 1 points aux trois premières. En cas d'égalité, les coureurs sont prioritairement départagés par le nombre de victoires d'étapes. Si l'égalité persiste, le nombre de victoires à des sprints intermédiaires puis éventuellement la place obtenue au classement général entrent en compte. Pour être classé, un coureur doit avoir terminé la course dans les délais[1].
Le maillot rouge, récompense le classement des sprints. Celui-ci se calcule selon le classement lors de sprints intermédiaires. Les trois premiers coureurs des sprints intermédiaires reçoivent respectivement 3, 2 et un point. En cas d'égalité, celle qui a gagné le plus de sprints s'impose. En cas de nouvelle égalité, le classement général sert à départager[1].
Le classement de la meilleure grimpeuse, ou classement des monts, est un classement spécifique basé sur les arrivées au sommet des ascensions répertoriées dans l'ensemble de la course. Les ascensions rapportent respectivement 5, 3 et 1 points aux trois premières coureuses. La première du classement des monts est détentrice du maillot jaune. En cas d'égalité, les coureurs sont prioritairement départagés par le nombre de premières places aux sommets des ascensions. Si l'égalité persiste, le critère suivant est la place obtenue au classement général. Pour être classé, un coureur doit avoir terminé la course dans les délais[1].
Le classement de la meilleure jeune ne concerne qu'une certaine catégorie de coureuses, celles étant âgées de moins de 25 ans. C'est-à-dire aux coureuses nées après le . Ce classement, basé sur le classement général, attribue au premier un maillot violet[1].
Le classement de la meilleure Belge ne concerne qu'une certaine catégorie de coureuses, celles ayant la nationalité belge. Ce classement, basé sur le classement général, attribue au premier un maillot noir[1].
Chaque coureuse en tête d'un classement est porteuse du maillot ou du dossard distinctif correspondant. Cependant, dans le cas où une coureuse dominerait plusieurs classements, celle-ci ne porte qu'un seul maillot distinctif, selon une priorité de classements. Le classement général au temps est le classement prioritaire, suivi du classement par points, du classement général des rushs, de celui de la meilleure grimpeuse, du classement de la meilleure jeune et de celui de la meilleure Belge. Si ce cas de figure se produit, le maillot correspondant au classement annexe de priorité inférieure n'est pas porté par celui qui domine ce classement mais par son deuxième[1].
Le premier rush de chaque journée rapporte une prime de 200 € à la première. Les trois premières du classement final des rushs gagnent respectivement 125, 100 et 75 €. Les trois premières du classement la montagne gagnent 100, 75 et 50 €.
La loterie nationale belge Lotto est partenaire du classement général. Assumax finance le classement par points, Vondelmolen celui des rushs. Le maillot de la meilleure jeune est parrainée par Geka kaas. Renotrap parraine le classement des monts. La meilleure belge porte un maillot sur lequel figure Sport Vlaanderen[1].
Lors du prologue, Lotte Kopecky, puis Marianne Vos et Thalita de Jong détiennent tour à tour le meilleur temps. Annemiek van Vleuten, de retour de convalescence, s'élance la dernière du podium de départ. Elle devance toutes ses concurrentes et prend ainsi le maillot doré[2],[3].
Alexis Ryan, rejointe à trente-six kilomètres de l'arrivée par Sara Penton, anime l'étape. Lucinda Brand s'impose finalement dans un sprint massif devant Barbara Guarischi et Marianne Vos. Par le jeu des bonifications, elle s'empare également de la tête du classement général[4].
Au bout de trente kilomètres, la course est interrompue puis repart neutralisée. Il manque en fait des policiers pour assurer la sécurité de l'épreuve[5]. Le parcours est raccourci, les coureuses doivent encore effectuer seulement cinquante kilomètres. Le premier sprint intermédiaire qui a lieu à Ninove est remporté par Lucinda Brand, devant sa coéquipière Marianne Vos et Lotte Kopecky. Le deuxième sprint voit Vos devancer Kopecky et Brand. Aucune échappée ne parvient à se former. La victoire se dispute au sprint massif. Marianne Vos est la plus rapide devant Giorgia Bronzini et Lotte Kopecky. Marianne Vos devient la nouvelle leader du classement général[6].
Dans la deuxième ascension du mur de Grammont, Elisa Longo Borghini part avec Annemiek van Vleuten. La Néerlandaise distance ensuite l'Italienne et remporte la dernière étape avec plus d'une minute d'avance et s'impose donc sur le classement général de l'épreuve. Derrière les accessits se jouent au sprint. Marta Bastianelli est deuxième devant Kaat Hannes[7],[5].