Tomomi Nishimoto
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西本智実 |
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Tomomi Nishimoto (西本智実 ) est une cheffe d'orchestre japonaise née à Osaka le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle reçoit des leçons de piano de sa mère [note 1] dès l'âge de trois ans[1]. Après l'obtention de son diplôme de composition musicale à l'université de musique d'Osaka en 1994, elle est admise au conservatoire Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg[2].
Même si elle a l'expérience de la conduite d'opéra pendant ses années à l'université de musique d'Osaka en tant que vice-conducteur[1], sa carrière officielle de chef commence en 1998 avec l'orchestre symphonique de Kyoto[2]. Elle a depuis dirigé de nombreux orchestres japonais célèbres et a reçu divers prix, tels le prix Idemitsu (ja) (1999), la médaille St. Stanislav (1999) et le prix Sakuya-Konohana (ja) (2000)[2].
Sa carrière professionnelle en Russie commence en 1999 quand elle dirige l'orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg[3]. En 2002, elle est nommée chef d'orchestre de l'orchestre symphonique « millennium » du Bolchoï[1]. Par ailleurs, elle est principale chef invitée du théâtre français de Saint-Pétersbourg (2004–2006), et a également été nommée chef principale et directrice artistique de l'orchestre symphonique russe de la Fondation Tchaïkovski (2004–2007)[4]. En 2005, elle dirige la première représentation publique de la symphonie inachevée de Tchaïkovski[5].
Fin des années 2010
[modifier | modifier le code]Nishimoto est active en Europe en 2007 puisqu'elle dirige l'orchestre Bruckner de Linz au Brucknerhaus (en) en Autriche[4]. Par la suite, elle dirige de nombreux orchestres européens tels que l'orchestre philharmonique de Monte-Carlo, l'orchestre philharmonique royal, l'orchestre philharmonique de Budapest, l'orchestre philharmonique George Enescu de Roumanie, l'orchestre de chambre de Lituanie et l'orchestre symphonique national de Lettonie[4]. En plus de ses activités avec les orchestres, Nishimoto collabore également avec l'Opéra d’État de Prague et l'Opéra d'État hongrois en tant que dirigeante d'opéra[3].
Remarques
[modifier | modifier le code]- Sélectionnée comme l'une des 100 personnalités japonaises les plus respectées par l'édition japonaise du magazine américain Newsweek[6]
- Élu Young Global Leader 2007 du forum économique mondial[7]
- Récompensé aux Best Dresser Awards (ja) 2009 [8]
Notes
[modifier | modifier le code]- Sa mère est diplômé de chant au collège et donne des leçons de piano à son domicile[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Ishiguro, Kana. "Leading the way", The Japan Times, 22 janvier 2003. Consulté le 16 avril 2010
- "NEC Navigates JAPAN'S CLASSICAL MUSIC ARTISTS" « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) Consulté le 16 avril 2010
- "Latvian National Symphony Orchestra Official Website" « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) Consulté le 16 avril 2010
- "Tomomi Nishimoto Official Website" Consulté le 2012-09-30
- "His final symphony, according to the master's plan", The Sydney Morning Herald, 10 février 2005. Consulté le 16 avril 2010
- "100 Most Respected Japanese (世界が尊敬する日本人100人)" Newsweek Japan, 18 octobre 2006
- "World Economic Forum-Tomomi Nishimoto" Consulté le 11 avril 2011
- "Best Dresser Awards 2009" (Japanese) Consulté le 16 avril 2010
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la musique :
Source de la traduction
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tomomi Nishimoto » (voir la liste des auteurs).