Thomas Davatz
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Écrivain, Post office manager, prédicateur laïc, enseignant, chef de gare |
Père |
Christian Davatz (d) |
Mère |
Margaretha Davatz-Janett (d) |
Conjoint |
Katharina Davatz-Auer (d) |
Enfants |
Thomas Davatz, né le à Fanas et mort le à Landquart[1] est un Suisse émigré au Brésil et ayant dénoncé l'exploitation de ses pairs par les propriétaires brésiliens et la tromperie des agences d'émigration de l'époque.
Biographie
[modifier | modifier le code]En 1855, un groupe d'émigrés grisonnais et des autres cantons suisses part pour le Brésil après avoir signé un contrat avec un producteur de café local via une agence d'émigration. Thomas Davatz était considéré comme le chef du groupe notamment par son statut de membre de la commission des pauvres dans sa commune d'origine.
Les conditions de travail ne correspondant pas aux conditions du contrat, il réunit les émigrés et rédige une déclaration qu'il fait parvenir aux autorités suisses et au propriétaire terrien pour lequel les émigrés travaillent. Convoqué par ce propriétaire qui le menace, entraînant le soulèvement des émigrés suisses. Thomas Davatz sera finalement expulsé du Brésil qu'il quittera en rédigeant une brochure intitulée Die Behandlung der Kolonisten in der Provinz St. Paulo in Brasilien und deren Erhebung gegen ihre Bedrücker (Le traitement des colons dans la province de Saint-Paul au Brésil et leur soulèvement contre leurs oppresseurs)[2], qui aura une influence dans plusieurs pays germanophones, notamment la Prusse, entraînant un contrôle des conditions de travail des migrants dans leur nouvelle patrie et une surveillance de la propagande des agences d'émigration[3].
Reception artistique
[modifier | modifier le code]Les femmes n'étant mentionnées que de manière marginale dans les sources relatives à l'émigration de Thomas Davatz, Eveline Hasler a opposé au héros masculin, dans son roman "Ibicaba, le paradis dans la tête"[4], un personnage féminin principal (Barbara) qui aborde la perspective tout aussi importante, mais souvent non documentée, des femmes de l'époque[5].
Généalogie
[modifier | modifier le code]Christian Davatz | Margareta Davatz-Janett | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Thomas Davatz (1815–1888) | Katharina Davatz-Auer | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Christian | Margarethe | Luisa | Barbara Tabita | Elsbeth | Jakob Heinrich * 1852 | Johann Peter * 1857 | Thomas, jun. * 1863 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Informations sur la généalogie de Thomas Davatz sur la base de Wikidata.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Martin Bundi, « Davatz, Thomas » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (pt) Thomas Davatz (trad. de l'allemand), Memórias de um colono no Brasil : Tradução, prefácio e notas de Sergio Buarque de Holanda [« Die Behandlung der Kolonisten in der Provinz St. Paulo in Brasilien und deren Erhebung gegen ihre Bedrücker »] [« Le traitement des colons dans la province de Saint-Paul au Brésil et leur soulèvement contre leurs oppresseurs »], S. Paulo, Livraria Martins, coll. « Biblioteca Histórica Brasileira » (no V), (lire en ligne)
- Joël Kuntz, « La révolte des Suisses du Brésil », Le Temps, (lire en ligne)
- Eveline Hasler, Ibicaba: le paradis en tête, Carouge-Genève, Éd. Zoé, (ISBN 2881820441)
- (de) Gabi Rosmarie Kathöfer, « Zurück in die Zukunft? Migration im Spannungsfeld von Vergangenheit und Gegenwart, Fakten und Fiktion in Eveline Haslers «Ibicaba: Das Paradies in den Köpfen» (1985) », Revista de Filologia Alemana, Ediciones Complutense, vol. 26, , p. 151 (lire en ligne)