Thierry Repentin
Thierry Repentin | |
Thierry Repentin en 2013. | |
Fonctions | |
---|---|
Président du Grand Chambéry | |
En fonction depuis le (1 an, 1 mois et 18 jours) |
|
Élection | |
Prédécesseur | Philippe Gamen |
– (3 ans, 6 mois et 7 jours) |
|
Élection | 18 mars 2001 |
Prédécesseur | Marius Pillet |
Successeur | Louis Besson |
Maire de Chambéry | |
En fonction depuis le (4 ans, 4 mois et 4 jours) |
|
Élection | |
Prédécesseur | Michel Dantin |
Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes | |
– (5 ans, 5 mois et 23 jours) |
|
Élection | 13 décembre 2015 |
Président | Laurent Wauquiez |
Ministre délégué aux Affaires européennes | |
– (1 an et 14 jours) |
|
Président | François Hollande |
Gouvernement | Ayrault II |
Prédécesseur | Bernard Cazeneuve |
Successeur | Harlem Désir (secrétaire d'État) |
Ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage | |
– (8 mois et 26 jours) |
|
Président | François Hollande |
Gouvernement | Ayrault II |
Prédécesseur | Nadine Morano |
Successeur | Clotilde Valter |
Sénateur français | |
– (4 mois et 28 jours) |
|
Circonscription | Savoie |
Prédécesseur | André Vairetto |
Successeur | Michel Bouvard |
– (7 ans, 9 mois et 21 jours) |
|
Circonscription | Savoie |
Prédécesseur | Roger Rinchet |
Successeur | André Vairetto |
Conseiller général puis départemental de la Savoie | |
– (22 ans, 4 mois et 9 jours) |
|
Élection | 22 mars 1998 |
Circonscription | Canton de Chambéry-Nord (1998-2015) Canton de Chambéry-1 (Depuis 2015) |
Prédécesseur | Michel Dantin |
Successeur | Gaëtan Pauchet |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Pierre-d'Albigny (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (1995-2019) DVG (depuis 2019) |
Diplômé de | Sciences Po Grenoble |
|
|
Maires de Chambéry | |
modifier |
Thierry Repentin, né le à Saint-Pierre-d'Albigny (Savoie), est un homme politique français.
Ancien sénateur socialiste de la Savoie, il est, entre 2012 et 2014, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage puis ministre délégué aux Affaires européennes dans le second gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
Il est actuellement maire de Chambéry, président de la communauté d'agglomération de Grand Chambéry et président de l'Agence nationale de l'habitat.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Originaire de Saint-Jean-de-la-Porte, il fait ses études à Chambéry, puis à l'Institut d'études politiques de Grenoble, Thierry Repentin travaille d'abord avec le député européen Jean-Pierre Cot, puis devient directeur de cabinet de Louis Besson à la mairie de Chambéry, entre 1989 et 1995. Il participe également au cabinet ministériel de Louis Besson quand celui-ci devient ministre du Logement.
Ascension politique
[modifier | modifier le code]Après les élections municipales de 1995, il devient adjoint au maire de Chambéry, poste qu'il conserve en 2001. En 1997 et 2002, il est candidat sur l'ancienne circonscription de Louis Besson, la première circonscription de la Savoie, contre Dominique Dord.
En 1998, il est élu conseiller général du canton de Chambéry-Nord. Thierry Repentin est depuis le chef de file de l'opposition du conseil général puis départemental où il est continuellement réélu dans le canton de Chambéry-Nord, puis en binôme dans le canton de Chambéry 1 à la suite du redécoupage cantonal de 2014.
Il devient président de Chambéry métropole en 2001 et organise sa transformation en communauté d'agglomération. Élu sénateur le (il est le benjamin des sénateurs élus au scrutin majoritaire), il doit renoncer à un de ses mandats. Thierry Repentin abandonne ses mandats d'adjoint au maire de Chambéry et donc de président de Chambéry métropole le 21 décembre 2004.
En décembre 2007, Thierry Repentin annonce sa candidature aux municipales de Sonnaz, commune incluse dans son canton d'élection. En mars 2008, il y est élu conseiller municipal puis adjoint ; un mois plus tard il devient vice-président de Chambéry métropole, puis est désigné président de Métropole Savoie où il conduit l'élaboration du SCOT.
Au Sénat, il se fait remarquer par ses interventions et son travail en faveur de la montagne et du logement, notamment en empêchant la suppression des 20 % de logements sociaux[1], ou en créant la taxe sur les logements vacants[2]. Responsable des questions de logement pendant la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007, il est également l'auteur d'un rapport parlementaire sur le logement social en France. Spécialiste reconnu de la question, il est élu en décembre 2008 président de l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui fédère le mouvement HLM[3].
En 2011, il est candidat au poste de président du conseil général de la Savoie, il est battu par Hervé Gaymard au bénéfice de l'âge après trois tours de scrutin :
- 1er tour Hervé Gaymard 18 voix - Thierry Repentin 18 voix - 1 blanc,
- 2e tour Hervé Gaymard 17 voix - Thierry Repentin 18 voix - 2 blancs,
- 3e tour Hervé Gaymard 18 voix - Thierry Repentin 18 voix - 1 blanc.
Membre du gouvernement
[modifier | modifier le code]Durant la campagne présidentielle de 2012, il est responsable du pôle habitat et ville au sein de l'équipe de François Hollande[4] et figure parmi les possibles ministres du futur gouvernement[5]. Au point que cinq jours avant l'annonce de la composition du gouvernement, des agences de communication ont acheté des noms de domaine incluant son nom, anticipant des lois portant son nom[6]. Du 21 juin 2012 au 19 mars 2013, il est ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, dans le gouvernement Ayrault II.
Le , il est nommé ministre délégué aux Affaires européennes en remplacement de Bernard Cazeneuve, lui-même nommé ministre délégué au Budget après la démission de Jérôme Cahuzac[7]. Thierry Repentin n'est pas remplacé dans ses fonctions qui incombent à son ancien ministre de tutelle Michel Sapin. Il n'est pas reconduit dans ses fonctions au sein du gouvernement Manuel Valls (1), en avril 2014.
Après 2014
[modifier | modifier le code]En septembre 2014, il perd son mandat de sénateur au profit de Michel Bouvard (UMP). L’année suivante, il conserve de justesse son poste de conseiller dans le nouveau canton de Chambéry-1 en binôme avec Colette Bonfils avec neuf voix d'avance, mais ne se représente pas à la présidence du conseil départemental face à Hervé Gaymard contrairement à 2011.
En février 2015, il est nommé inspecteur général de l'administration du développement durable[8] en fonction au CGEDD.
Il est nommé délégué interministériel à la mixité sociale dans l'habitat[9] par décret du 23 avril 2015[10]. Il est chargé de faciliter la vente de terrains inutilisés de l'État pour réaliser des opérations de logements. Il rédige également le projet de loi Égalité et citoyenneté (printemps 2016)[11]. Ce projet prévoit notamment la possibilité de retirer aux communes qui n'appliquent la loi SRU leur droit d'attribuer des logements sociaux, et de limiter le recours aux prêts locatif social au profit des logements destinés aux plus défavorisés. Il est ensuite nommé président de la Commission nationale de l'aménagement, de l'urbanisme et du foncier.
En mai 2016, il est chargé par François Hollande de constituer une société publique chargée de mobiliser du foncier public et privé pour la construction de logements, dans des objectifs de favoriser la mixité sociale et de lutter contre l'habitat indigne en construisant 75 000 logements en cinq ans[12].
Le 4 mai 2017, il est nommé président des Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc[13] et le 18 mai 2017 il est également nommé président de la Société française du tunnel routier du Fréjus [14].
Le 3 octobre 2017, il est nommé président du Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique. Il démissionne de cette fonction en octobre 2020 et devient président de l'Agence nationale de l'habitat[15].
En avril 2022, il appelle à voter pour Emmanuel Macron dès le premier tour de l'élection présidentielle.
Maire de Chambéry
[modifier | modifier le code]Thierry Repentin annonce en septembre 2019 sa candidature aux élections municipales de 2020 à Chambéry[16]. Il propose une liste de rassemblement et ne sollicite pas d'investiture partisane[17]. Lors du premier tour, il arrive en deuxième position et au-coude-à-coude avec la liste écologiste d'Aurélie Le Meur (EÉLV (22,63 % et 22,46 %)[18]. Cette dernière fusionne avec la liste conduite par Thierry Repentin, qui remporte le second tour des élections municipales. Thierry Repentin est ensuite élu maire de Chambéry le . Il démissionne le 31 juillet suivant de son mandat de conseiller départemental au profit de son suppléant, Gaëtan Pauchet.
Président de Grand Chambéry
[modifier | modifier le code]Le 21 septembre 2023, Thierry Repentin est élu président de Grand Chambéry à la suite de la démission de son prédécesseur, Philippe Gamen (LR). Lors du scrutin tenu lors du Conseil communautaire, il recueille 45 voix contre 35 pour son adversaire Alexandre Gennaro (DVD).
Vie privée
[modifier | modifier le code]Il est marié et père de deux filles[réf. nécessaire].
Détail des mandats et fonctions
[modifier | modifier le code]Fonctions ministérielles
[modifier | modifier le code]- Ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, du 21 juin 2012 au 19 mars 2013.
- Ministre délégué aux Affaires européennes, du 19 mars 2013 au 31 mars 2014.
Mandats actuels
[modifier | modifier le code]- Maire de Chambéry depuis le 4 juillet 2020.
Autres fonctions actuelles
[modifier | modifier le code]- Président de la commission d'application de l'article 55 de la loi SRU.
Anciens mandats et fonctions
[modifier | modifier le code]- Adjoint au maire de Chambéry de 1995 à 2004.
- Adjoint au maire de Sonnaz de 2008 à 2014.
- Président de la communauté d'agglomération Chambéry métropole de 2001 à 2004.
- Vice-président de l'Assemblée des communautés de France (AdCF) de 2001 à 2004, membre d'honneur du bureau de 2004 à 2008, de nouveau vice-président, chargé de l'urbanisme, de 2008 à 2012.
- Président de l'Union sociale pour l'habitat de décembre 2008 à juillet 2012.
- Sénateur, du au et du au .
- Conseiller général de la Savoie, élu du canton de Chambéry-Nord de 1998 à 2020.
- Président du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique de 2017 à 2020.
Décorations
[modifier | modifier le code]- Chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur (depuis le [19])
- Grand officier de l'ordre de Saint-Charles (depuis le [20])
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Site officiel
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le Nouvel Observateur du 21 octobre 2008, le Sénat refuse de modifier la loi SRU [1]
- Proposition de loi : Lutte contre le logement vacant et solidarité nationale pour le logement
- Thierry Repentin, élu président de l'USH (mouvement HLM), dans Le Courrier des Maires, 11 décembre 2008.
- Site de campagne de François Hollande
- « Élysée ou gouvernement : les noms qui circulent » acteurspublics.com, 7 mai 2012
- Lyon Pole Immo, 9 mai 2012, Repentin favori du web
- « Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, a démissionné », RTL, 19 mars 2013.
- « Décret du 5 février 2015 portant nomination d'un inspecteur général de l'administration du développement durable - M. Repentin (Thierry) », legifrance.gouv.fr, 6 février 2015.
- Décret du 15 avril 2015 instituant un délégué interministériel à la mixité sociale dans l'habitat, legifrance.gouv.fr, 17 avril 2015.
- Décret du 23 avril 2015 portant nomination du délégué interministériel à la mixité sociale dans l'habitat - M. REPENTIN (Thierry), legifrance.gouv.fr, 24 avril 2015.
- Logements sociaux : le pouvoir d’attribution des maires remis en cause, par Isabelle Rey-Lefebvre, Le Monde, 22 janvier 2016.
- « Nouvelle mission pour Thierry Repentin », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, 14 mai 2016, p. 4.
- Wassinia Zirar, « Un ex-ministre prend la présidence d’Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc », acteurspublics.com, 5 mai 2017.
- Question nº 3264 à l'Assemblée nationale de la députée Caroline Janvier sur le système de nomination aux présidences de l’ATMB et SFTRF, questions.assemblee-nationale.fr, 27/03/2018
- « Thierry Repentin est le nouveau président de l'Anah », actu-environnement.com
- « Municipales à Chambéry : l'ancien ministre PS, Thierry Repentin, se dit prêt pour une "candidature de rassemblement" », sur France Bleu, (consulté le )
- « Thierry Repentin », sur Thierry Repentin | Carnet de bord (consulté le )
- Chambéry: vers une coalition contre Michel Dantin au second tour?, par Randa Berbouche, L'Essor Savoyard du 26 mai 2020.
- « Décret du 13 juillet 2015 portant nomination », sur Légion d'honneur, (consulté le ).
- « Ordonnance souveraine no 4.576 du 14 novembre 2013 portant nominations ou promotions dans l’Ordre de Saint-Charles », sur legimonaco.mc, (consulté le ).
- Membre du Gouvernement Jean-Marc Ayrault II
- Personnalité liée à la Savoie
- Naissance en Savoie
- Sénateur de la Savoie
- Conseiller départemental de la Savoie
- Conseiller général de la Savoie
- Maire de Chambéry
- Candidat aux élections législatives françaises de 2002
- Maire membre du Parti socialiste (France)
- Sénateur membre du Parti socialiste (France)
- Élève de l'Institut d'études politiques de Grenoble
- Grand officier de l'ordre de Saint-Charles
- Personnalité liée à Chambéry
- Naissance en avril 1963
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Sénateur de la Cinquième République française
- Ministre français des Affaires européennes
- Ministre français de la Formation professionnelle
- Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc