Symphonie no 12 de Chostakovitch
« Année 1917 »
Symphonie no 12 en ré mineur Opus 112 « Année 1917 » | ||||||||
Genre | Symphonie | |||||||
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Nb. de mouvements | 4 | |||||||
Musique | Dmitri Chostakovitch | |||||||
Durée approximative | 40 minutes | |||||||
Dates de composition | 1961 | |||||||
Dédicataire | Mémoire de Lénine | |||||||
Création | ||||||||
Interprètes | Orchestre philharmonique de Leningrad Evgeni Mravinski direction |
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La Symphonie no 12 en ré mineur (op. 112) dite L'année 1917, de Dmitri Chostakovitch a été composée en 1961. Elle fait suite à la symphonie no 11, dédiée à la mémoire de Lénine tout en évoquant les événements de la révolution russe d'Octobre 1917.
La symphonie est en quatre mouvements :
- Le Petrograd révolutionnaire (Революционный Петроград), Moderato - Allegro
- Razliv (Разлив), Adagio
- Aurore («Аврора»), Allegro
- L'Aube de l'humanité (Заря Человечества), Allegro - Allegretto
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Symphonie no 12 en ré mineur, op. 112
- Sous-titre : Année 1917
- Composition : 1961
- Création : par l'Orchestre philharmonique de Leningrad sous la direction d'Evgeni Mravinski
- Durée : 40 minutes
Orchestration
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]L'œuvre écrite pour le 90e anniversaire de la naissance de Lénine (avril 1960) devait à l'origine être une symphonie chorale avec récitant centrée sur la vie de Lénine, sur des poèmes de Maïakovski, Djamboul Djabaev[1] et Souleïman Stalski[2]. Chostakovitch renonce au chant et recentre la musique sur les évènements de la révolution russe de 1917. La partition est achevée le de l'année suivante[3]. Une réduction pour deux piano en a été faite peu après.
Création et réception
[modifier | modifier le code]La symphonie est créée le à Leningrad (Saint-Pétersbourg) par l'orchestre philharmonique de Leningrad, dirigé par Evgeni Mravinski (concert télévisé) et en simultané à Kouibychev sous la direction de Stassevitch. Mravinski en fait, peu après, le premier enregistrement discographique.
La réception en est enthousiaste, d'autant que Chostakovitch vient de rejoindre le parti communiste et qu'il est invité au 22e congrès de ce dernier[3].
Analyse
[modifier | modifier le code]Le Petrograd révolutionnaire
[modifier | modifier le code]Un thème principal aux cordes graves en introduction installe la thématique du mouvement, en ré mineur. Une grande progression amène l'allegro, basé sur un fugato du thème principal, dépeignant l'émeute. Un second thème en si bémol, adoucit l'atmosphère, mais le thème principal se veut dominant.
Razliv
[modifier | modifier le code]Il s'agit du nom de la localité où Lénine résidait clandestinement, et d'où il commanda toutes ses opérations.
Aurore
[modifier | modifier le code]Le troisième mouvement dépeint le croiseur Aurore, dont l'équipage ouvrit le feu (à blanc) en direction du Palais d'Hiver, ce qui marqua le début de la prise du bâtiment.
L'Aube de l'humanité
[modifier | modifier le code]Il décrit l'atmosphère post-révolutionnaire, sur le ton optimiste de ré majeur. Le finale réintroduit des éléments thématiques des mouvements précédents, dont le thème principal du 1er mouvement.
Discographie sélective
[modifier | modifier le code]Direction | Orchestre | Année | Label | Note |
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Ievgueni Mravinski | Orchestre philharmonique de Leningrad | 1961
1984 |
Praga
Erato / Russian disc |
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Kirill Kondrachine | Orchestre philharmonique de Moscou | 1972 | ||
Bernard Haitink | Orchestre royal du Concertgebouw | 1982 | Decca |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :