Sylvain Anichini
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Nom de naissance |
Sylvain Anichini |
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EFREI Paris |
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Distinction |
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Sylvain Anichini, né en , est un spécialiste de la radio et de la télévision. Il était depuis 2006, directeur général adjoint chargé des techniques et technologies nouvelles à Radio France. Il a quitté ses fonctions le .
À l'origine ingénieur technicien de la télévision, on lui doit des équipements de la chaîne La 5, puis La Cinquième (désormais France 5).
Biographie
[modifier | modifier le code]Dès son enfance, Sylvain Anichini s'intéresse à la construction d'émetteurs radio, et les construit « à la chaîne » lors de la multiplication des radios libres en 1981, ce qui lui vaut de nombreuses inculpations[1].
Ingénieur de l'École des technologies de l'information et de la communication, Sylvain Anichini a été, en 1982, responsable technique au sein de l'équipe de création de Canal+, auprès d'André Rousselet et Philippe Ramond, où il crée le décodeur[2]. Il conçoit par la suite l'outil technique très innovant de La Cinq (Hersant, Berlusconi), boulevard Pereire à Paris. En 1994, il intègre l'équipe projet de La Cinquième, la chaîne publique éducative (devenue France 5), créée et présidée par Jean-Marie Cavada. Sylvain Anichini y développe un système innovant hybride, combinant techniques classiques et numériques[3].
Appelé à la direction technique de France 3, il rejoint ensuite Radio France, en 1999, en tant que directeur général adjoint auprès de Jean-Marie Cavada qui lui confie le chantier de numérisation de l'ensemble des outils techniques de Radio France, qui compte 7 réseaux, 45 chaînes et 4 000 collaborateurs. Il y reste jusqu'en 2008, date à laquelle il entame une carrière d'expert international dans le déploiement des outils de télévision et de radio[1].
En 2009, il est consultant pour plusieurs groupes de télécommunication et de télédiffusion[4], tout en poursuivant l'élaboration d'une chaîne de télévision internationale à partir de l'Afrique centrale.
En 2010, il se dit opposé au projet de radio numérique terrestre tel qu'il est proposé[5], et préconise en 2012 le développement de la radio IP, ou « IP Broascast »[6],[7].
Sylvain Anichini est titulaire d'un indicatif radioamateur : F1EYG.
Sylvain Anichini est chevalier de la Légion d'honneur en 2001[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Que reste-t-il de nos FM ? Télérama, Anne-Marie Gustave, 11 juin 2011
- Il invente la télé de demain L'Usine Nouvelle, N79956, 12 septembre 1996
- Le livre noir de la Télévision Michel Meyer, Grasset, 2006
- Onde numérique Association des Ingénieurs de l'EFREI, 2009
- Radio numérique terrestre : ceux qui disent non Le Point, 14 septembre 2010
- Radio numérique terrestre : de l’impasse à la renaissance Le Cercle-Les Échos, 1er octobre 2012
- Radio RNT : Pierre Bellanger et Sylvain Anichini rêvent à un autre futur Satmag, 8 octobre 2012
- Le Monde, « Légion d'honneur », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).