Suzain Vaneau
Suzain Vaneau | |
Portrait de Suzain Vaneau en 1789. | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée nationale constituante | |
– (2 ans, 3 mois et 3 jours) |
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Circonscription | Sénéchaussée de Rennes |
Groupe politique | Clergé |
Prédécesseur | États généraux de 1789 |
Successeur | Assemblée nationale législative |
Député aux États généraux | |
– (2 mois et 6 jours) |
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Circonscription | Sénéchaussée de Rennes |
Groupe politique | Clergé |
Prédécesseur | États généraux de 1614 |
Successeur | Assemblée nationale constituante |
Biographie | |
Nom de naissance | Suzain Gilles Vaneau |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rennes (Bretagne, France) |
Date de décès | (à 56 ans) |
Lieu de décès | Rennes (Ille-et-Vilaine, France) |
Sépulture | Cimetière du Nord de Rennes |
Nationalité | Française |
Parti politique | Indépendant |
Père | Pierre Vaneau |
Mère | Jeanne Loyer |
Profession | Homme politique, Homme d'église |
Religion | Catholicisme |
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Suzain Gilles Vaneau ( - ) est un homme politique[1] et homme d'église français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Pierre Barnabé Veneau (?-1771) et de Jeanne Loyer (1710-1787). Il entre dans les ordres, devient secrétaire de l'évêque de Rennes, et est nommé recteur d'Orgères en 1778.
Il est élu, le 21 avril 1789, député du clergé de la sénéchaussée de Rennes aux États-Généraux, il se montre peu favorable aux réformes, et fait partie du comité ecclésiastique, dont il se retire au moment de l'élaboration de la constitution civile du clergé. Il refuse de prêter le serment ecclésiastique, signe les protestations de septembre 1791 contre les actes et décrets de la Constituante, et publie même une protestation personnelle.
Il est obligé de quitter la France en 1792, il se réfugie en Angleterre, rentre au moment du Concordat, et administre jusqu'à sa mort la cure de St-Aubin à Rennes[1].