Sonatine pour flûte et piano de Ropartz
Sonatine pour flûte et piano | |
Genre | sonatine |
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Nb. de mouvements | 3 |
Musique | Guy Ropartz |
Effectif | flûte et piano |
Dates de composition | 1930 |
Dédicataire | René Le Roy |
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La Sonatine pour flûte et piano est une œuvre de musique de chambre de Guy Ropartz composée en 1930 à l'intention du flûtiste René Le Roy.
Présentation
[modifier | modifier le code]La Sonatine pour flûte et piano est une sonatine écrite pour flûte et piano, composée en 1930[1],[2].
L'œuvre, destinée et dédiée au flûtiste René Le Roy[1],[2], est publiée par Durand en 1931[3].
Pour le musicologue Michel Fleury, c'est une « page lumineuse, d'une simplicité et d'un raffinement extrêmes, [qui] nous fait pénétrer dans l'univers paradisiaque et désincarné du dernier Ropartz[1] ».
Structure
[modifier | modifier le code]La Sonatine pour flûte et piano, de texture très contrapuntique[1], est composée de trois mouvements[1] :
- « Très modéré » ( = 84), à
, dans lequel « une danse tenant à la fois de la habanera et du cha-cha-cha tient lieu de second thème [...] et contraste avec l'écriture transparente, en arpèges, d'un piano par moment très fauréen[1] » ; - « Très lent » ( = 50), à
, dans lequel un « épisode syncopé, plus animé et agité instaure [...] fugitivement une atmosphère jazzy alors très en vogue[1] » ; - « Assez vif » ( = 76), à
, final où des « éléments empruntés au grand premier thème pastoral du premier mouvement se plient avec souplesse à l'esprit de la danse qui domine « ce badinage délicieux, dans lequel la flûte et le piano conversent verveusement et spirituellement, avec, de temps à autre, une pointe d'émotion[1] » », pour reprendre les mots de Fernand Lamy dans son ouvrage Ropartz, l'homme et l'œuvre[1].
« Fraîche » pour François-René Tranchefort[2], la Sonatine pour flûte et piano laisse, « à la première audition, l'impression [...] d'un grand jardin avec des enfants et des oiseaux en train d'improviser leurs chants — un entrelacs finement orfévré d'arabesques se liant et se déliant[1] ».
Discographie
[modifier | modifier le code]- avec la Sonate pour violon et piano no 2 et la Sonate pour violoncelle et piano no 2, Juliette Hurel (flûte) et François Kerdoncuff (piano), Timpani 1C1214, 2013[4].
Références
[modifier | modifier le code]- Fleury 2013, p. 5.
- Tranchefort 1989, p. 742.
- Ferey & Menut 2005, p. 154.
- Jonathan Woolf, « Ropartz Sonatas Kerdoncuff TIMPANI 1C1214 [JW] Classical Music Reviews: July 2014 - MusicWeb-International », sur www.musicweb-international.com,
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mathieu Ferey et Benoît Menut, Joseph-Guy Ropartz : Le pays inaccessible, Genève, Éditions Papillon, coll. « Mélophiles » (no 18), , 167 p. (ISBN 978-2940310258).
- (fr + en) Michel Fleury, « Le gardien du temple », p. 3-5, Paris, Timpani (1C1214), 2013 .
- François-René Tranchefort, « Guy Ropartz », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 742–743.
Liens externes
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