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Simon Thomassin

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Simon Thomassin
Simon Thomassin, Portrait de Marie-Adélaïde de Savoie, 1696.
Naissance
Décès
Nationalité
Française
Activité
graveur
Formation
Élève
Conjoint
Geneviève Baiily
Enfant
Henri Simon Thomassin (1687-1741), graveur ; Nicolas Thomassin (1697-1760), artiste peintre
Distinction

Simon Thomassin est un graveur au burin français né à Paris en . Également marchand d'estampes, il exerça rue Saint-Jacques à Paris où il est mort le .

Église Saint-Roch de Paris, la chapelle de la Vierge où repose Simon Thomassin.

Fils de Simon Thomassin Ier (av. 1632 – 1694), graveur de cachets, et de Françoise Barberet[1] qui serait le graveur du Christ en croix pour le missel romain de l'abbé Joseph de Voisin en 1660[2]), Simon Thomassin est le petit-fils de Louis Thomassin (av.1613-ap. 1650), maître graveur et orfèvre parisien. Il est baptisé le 8 janvier 1654 en l'église Saint-Barthélemy de Paris. Il serait apparenté (il est peut-être son arrière-petit-neveu) au graveur et buriniste Philippe Thomassin, premier maître de Jacques Callot, dont la réputation grandissait à Rome vers la fin du XVIe siècle.

Il se rend, après avoir acquis les rudiments du dessin et de la gravure dans sa ville natale, à Paris où il est élève d'Étienne Picart et, de là, à Rome où il étudie à l’Académie de France.

Revenu à Paris, il est reçu à l’Académie royale[3]. Il grave des portraits et des sujets religieux d’après Nicolas Poussin, Eustache Le Sueur, Bon Boullogne et Philippe de Champaigne[4]. Il a aussi gravé quelques planches pour les Descriptions des arts et métiers de l’Académie des sciences, par exemple pour la Serrurerie (1717)[5].

Du mariage de Simon Thomassin avec Geneviève Bailly (vers 1665 - 1729), le à Paris - Geneviève est la fille du peintre et graveur Jacques Bailly et ce mariage fait généalogiquement de Simon Thomassin le grand-oncle de Jean Sylvain Bailly qui sera le premier maire de Paris — on estime que naissent dix enfants[2], parmi lesquels le graveur Henri Simon (1687-1741) qui sera son élève[3] et le peintre Nicolas Thomassin (1697-1760)[6].

Mort le , Simon Thomassin est inhumé le lendemain dans la cave de la chapelle de la Vierge, en l'église Saint-Roch de Paris[6].

Simon Thomassin, Michel-Richard de Lalande, d'après Jean-Baptiste Santerre
Simon Thomassin, Diogo Barbosa Machado
Simon Thomassin, Le Chirurgien Pierre Dionis, d'après Bon Boullogne.

Dessins et gravures (liste non exhaustive)

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Contributions bibliophiliques

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  • Pierre Dionis, L'Anatomie de l'homme suivant la circulation du sang et les dernières découvertes, démontrée au Palais Royal, chez Laurent d'Houry, Paris, 1690 (ouvrage en ligne).
  • Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles et justifiés par des citations des auteurs originaux, avec une chronologie où l'on fait un abrégé de l'histoire ecclésiastique et civile et avec des notes pour éclaircir les difficultés des faits et de la chronologie, 16 volumes, gravures de Simon Thomassin, chez Charles Robustel, Paris, 1693-1712 (ouvrage en ligne).
  • César-Pierre Richelet, Les plus belles lettres françaises sur toutes sortes de sujets, tirées des meilleurs auteurs, avec des notes, chez Michel Brunet, imprimeur-libraire, 1698.
  • Grégoire Leti (traduction de Le Pelletier), La Vie du pape Sixte V, gravure en frontispice Portrait de Sixte V par Simon Thomassin, chez André Praland, 1699.
  • Jean Martianay, Sancti Eusebi Hieronymi Stridonensis Presbyteri opera, figure de tête titrée In manu prophetarum assimilatus sum (Jérôme de Stridon) gravée par Simon Thomassin d'après Guy Louis Vernansal, chez C. Rigaud, Paris, 1704[28].
  • Gaspard Audoul, Traité de l'origine de la régale et des causes de son établissement, en frontispice Portrait de Louis XIV gravé par Simon Thomassin d'après Hyacinthe Rigaud', bandeaux gravés par Pierre Lepautre, chez Jacques Collombat, Paris, 1708.
  • Simon Thomassin, Recueil des statues, groupes, fontaines, termes, vases et autres magnifiques ornements du château et parc de Versailles, La Haye, 1723 (ouvrage en ligne).
  • Étienne- Nicolas Villette, Histoire de Notre-Dame de Liesse, gravures de Simon Thomassin d'après Jacques Stella, chez François Meunier, imprimeur et marchand-libraire de Monseigneur l'évêque, Laon, 1728 (exemplaire de la bibliothèque municipale de Lyon en ligne).
  • Gravures de Simon Thomassin d'après Pierre Mignard : Recueil de statues, groupes, fontaines, termes, vases... : petite galerie du château de Versailles


Références

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  1. Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Plon, 1867.
  2. a et b Les archives du vendredi, recherches sur Simon Thomassin aux Archives de Paris
  3. a et b Émile Dacier, La gravure française, Larousse, 1944, page 173.
  4. Bénézit, Gründ, 1999.
  5. Bibliothèque de l’Institut, Ms. 1065.
  6. a et b États civils d'artistes français, Les Thomassin
  7. Château de Versailles, "L'alliance de la France avec l'Espagne" dans les collections
  8. Institut national d'histoire de l'art, "L'Assomption de la Vierge" par Simon Thomassin
  9. a b c d e f g et h Fitzwilliam Museum, Simon Thomassin dans les collections (saisir "Simon Thomassin" et cliquer sur "Search")
  10. Histoire de la bibliophilie, Étienne Baluze, bibliothécaire de Colbert
  11. Catalogue raisonné de l'œuvre de Hyacinthe Rigaud, Paul de Beauvilliers
  12. Galerie nationale d'Irlande, Simon Thomassin dans les collections
  13. Château de Versailles, "Louis II de Bourbon-Condé" par Simon Thomassin
  14. San Francisco De Young Museum, "Le Christ à Gethsémani" par Simon Thomassin
  15. Royal Collection Trust, La Reine de Pologne par Simon Thomassin
  16. Royal Collection, "Le roi Jacques II" par Simon Thomassin
  17. Musée des beaux-arts de Rennes, "Étienne Le Camus" par Simon Thomassin
  18. Cathédrale Saint-Pierre, Portrait de Jean Lizot
  19. Château de Versailles, "Statue équestre de Louis XIV", d'après Antoine Coysevox
  20. Royal Collection, "L'auguste famille de Louis le Grand" par Simon Thomassin
  21. Royal Collection Trust, "Louis de France, le Grand Dauphin" par Simon Thomassin
  22. British Museum, "L'auguste famille de Monseigneur le Dauphin" par Simon Thomassin
  23. Royal Collection Trust, "Louis XV" par Simon Thomassin
  24. Bibliothèque municipale de Valenciennes, Le Ravissement de Saint Paul
  25. Musée Carnavalet, "Portrait de Philippe Peu" par Simon Thomassin
  26. Musée des beaux-arts d'Orléans, "Réunion de lettrés chrétiens" par Simon Thomassin
  27. Fogg Art Museum, Simon Thomassin
  28. Benoït Mounier, Recherches sur le commentaire sur Osée de Jérôme, thèse de doctorat en philologie classique, Université de Strasbourg, 29 septembre 2015

Bibliographie

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  • Abbé de Fontenai, Dictionnaire des artistes, ou notice historique et raisonnée des architectes, peintres, graveurs, sculpteurs, musiciens, acteurs et danseurs, imprimeurs; horlogers et mécaniciens, tome second, chez Vincent, Paris, 1776.
  • François Brullot, Dictionnaire des monogrammes, marques figurées, lettres initiales, noms, abrégés, etc. avec lesquels les peintres, dessinateurs, graveurs et sculpteurs ont désigné leurs noms, Institut littéraire artistique de la librairie de J.G. Cotta, Munich, 1832.
  • Philippe Le Bas, France - Dictionnaire encyclopédique, tome douzième, Firmin Didot frères, Paris, 1845.
  • (en) Marianne Grivel, « Thomassin », dans The Dictionary of Art, vol. 30 : Summonte — Tinne, New York, Grove's Dictionaries, , 928 p. (ISBN 1-884446-00-0, OCLC 1033647127, lire en ligne), p. 746
  • Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Plon, 1867.
  • Roger Portalis et Henri Beraldi, Les Graveurs du XVIIIe siècle, Damascène Morgand et Charles Fatout, Paris, 1882 (lire en ligne).
  • Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, E.A. Seemann, 1929.
  • Émile Dacier, La Gravure française, collection « Arts, styles et techniques », Larousse, 1944.
  • Georges Wildenstein, Les Graveurs de Poussin au XVIIe siècle, Éditions de la Gazette des beaux-arts, 1957.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
  • Ludovic Jouvet, À dessein : Simon II Thomassin (1654-1733) et la peinture italienne », dans Mariano F., Meyer V. (dir.), ‘Invenit et delineavit’ : la stampa di traduzione tra Italia e Francia del XVI al XIX secolo, Rome, 2017, pp. 251-294 (lire en ligne).

Liens externes

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