Aller au contenu

Similienne de Nantes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Similienne de Nantes
Image illustrative de l’article Similienne de Nantes

Sport(s) représenté(s) Multisports
Création 1894
Président Vincent Schafmeister
Siège 26 bis rue des Hauts Pavés
44000 Nantes
Affiliation FSCF
FFBB
Licenciés 700
Site internet http://www.similiennedenantes.fr/

La Similienne de Nantes est une association sportive multisports et culturelle issue d’un patronage nantais de la fin du XIXe siècle.

Le quartier et l'église Saint-Similien de Nantes

Créé par l’abbé Lequeux, alors curé de la paroisse Saint-Similien[1], le le patronage paroissial de celle-ci est confié à un vicaire, l'abbé Gary. Celui-ci, outre l'animation du cercle d'études[2], y encourage la pratique de la gymnastique, vite affiliée à la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) après sa création. Une association sportive est déclarée en préfecture le sous le nom de La Similienne par le président Henri Bled et l'abbé Fontaine.

Entre deux-guerres

[modifier | modifier le code]

Arrivé en 1925, l'abbé Ecomard reste directeur du patronage jusqu'en 1934. Pendant cette période il contribue largement au développement de la Sim, anime le cercle d'études et crée le journal La Flamme en 1928[3]. À son départ Mgr Le Fer de La Motte, évêque de Nantes en 1934, met à la disposition de l'association les installations situées au 26 bis rue des Hauts-Pavés où l'association se dote d'une chapelle[4]. L'abbé Garino prend le relais jusqu'à la déclaration de guerre alors que le président Henri Bled reste toujours aux rênes de l'association.

Pendant cette période la musique et le théâtre se développent également à côté de la gymnastique, bientôt suivis par le football, l'athlétisme et le basket-ball[4]. Pour ce dernier, la première équipe qui voit le jour en 1929, soutenue par Arthur Ancelin, est championne de l’Union Régionale de Loire Inférieure en 1937[5].

Un nouveau développement

[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre la rotation des prêtres-directeurs s'accélère et le retour à la paix est aussi marqué par la disparition d'Henri Bled ; seuls la gymnastique et le basket-ball survivent à cette période difficile. Trois présidents se succèdent ensuite en six ans et il faut attendre Maurice Métayer (1952-1958), Paul Ancelin (1958-1966) et la direction de l'abbé Guillard, très attaché à l'aspect éducatif et spirituel[4] (1956-1972), pour retrouver toute la stabilité nécessaire.

En 1967, sous la présidence d'Hubert Marin, une salle omnisports est inaugurée sur le site de la rue des Hauts-Pavés et en 1970 la Similienne est championne nationale de la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) en gymnastique masculine[6] sous la direction d'un moniteur exceptionnel issu du patronage, Louis Boyer[N 1].

Pour le basket-ball cette période est marquée par la réussite d'un joueur du crû, Marc Cléro, qui connait ensuite un destin national dans les grands clubs et une sélection en équipe de France A en 1969[N 2],[7]. À son retour au club en 1975[8], il conduit la Similienne vers le haut-niveau pour la saison 82-83 (nationale 2) puis à la suite d'une fusion refusée et le départ de nombreux joueurs, l’équipe est redescendue avant de retrouver le niveau national[5].

Au cours des années 1970, alors que son dernier prêtre-directeur Yves Chéreau est définitivement rappelé par l'évêché, les laïcs qui assurent la continuité de la Similienne sous les présidences de Constant Hebel, Roger Paugam puis Gilbert Moyon, s’orientent vers le sport social de loisir avec :

Le , elle célèbre son centenaire sous la présidence de Gilbert Moyon, en présence du préfet des Pays de Loire, de Mgr Marcus, évêque de Nantes, de Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes, de Monique Papon et Élisabeth Hubert députées, de Jean-Paul Bourdin représentant la FSCF et diverses autorités[9].

Au début des années 2000, sous la présidence de Jean-Pierre Bernard, le théâtre est relancé. Dans le cadre du développement immobilier un nouveau complexe sportif est programmé[10] et les nouveaux locaux sont inaugurés le [11].

Fonctionnement

[modifier | modifier le code]

En 2014, les dirigeants de La Similienne affirment : « le sport doit avoir une âme, il doit être spiritualité, autrement, il n'est qu'un pur exercice physique et il cherche sa fin dans la poursuite des records ». Autour de cette conviction pédagogique forte, ils proposent les activités suivantes, le plus souvent au sein de leur propre complexe sportif :

  • arts martiaux divers (karaté, aïkido, taekwondo) ;
  • basket-ball ;
  • badminton loisir ;
  • éveil de l'enfant ;
  • gymnastique sportive masculine et féminine ;
  • gymnastiques d’entretien, éducation physique, yoga, aérobic ;
  • tennis loisir ;
  • théâtre ;
  • volley loisir.

Une amicale des anciens, une équipe travaux, une équipe du foyer et une équipe de restauration complètent les activités du club qui compte environ 700 adhérents.

Les dirigeants

[modifier | modifier le code]

Les présidents

[modifier | modifier le code]
# Nom Période
1 Henri Bled 1896-1946
2 Auguste Robin 1946-1947
3 Fernand Deniaud 1947-1950
4 Auguste Robin 1950-1952
5 Maurice Métayer 1952-1958
6 Paul Ancelin 1958-1966
7 Hubert Marin 1966-1972
8 Constant Hebel 1972-1977
9 Roger Paugam 1977-1981
10 Gilbert Moyon 1981-2002
11 Jean-Pierre Bernard 2002-2015
12 Vincent Schafmeister depuis 2015

Les abbés-directeurs

[modifier | modifier le code]
# Nom Période
1 abbé Lequeux, fondateur 1894
2 abbé Gary 1894-1903
3 abbé Gougeon 1903-1908
4 abbé Hugron 1908-1909
5 abbé Fontaine 1909-1919
6 abbé Chochon 1919-1923
7 abbé de La Lande 1923-1925
8 abbé Ecomard 1925-1934
9 abbé Garino 1934-1939
10 abbé Bauthamy 1939-
11 abbé Boutolleau -
12 abbé Oillic -
13 abbé Placier -
14 abbé Cheval 1946-1952
15 abbé Maulle 1952-1956
16 abbé Guillard 1956-1972
17 abbé Chéreau 1972 : dernier directeur

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. plus connu sous le surnom de "Gégène"
  2. Il a commencé sa formation au club en 1956 ; bataillon de Joinville en 1963 ; équipe de France des moins de 1,80m en 1966 ; international B en 1967

Références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

[modifier | modifier le code]